temps suspendu.

t'as pris ta soirée, pour elle, pour nevaeh, comme chaque année à la même date. c'est étrange quand t'y penses, les dates marquantes qui peuplent ta vie, celles que tu n'oublies jamais. comment pourrais-tu. outre les quelques anniversaires que tu fêtes, il n'y en quelques autres qui resteront à vie. comme tes sept du mois, comme le sept d'un mois le plus important de tous, nevaeh à le sien. son sept transformé en xx. son anniversaire macabre, un anniversaire, une croix dans le calendrier de sa mémoire qu'elle se serait bien passée. comme toi. parce que si vous avancez dans la vie, si la vie continue, le passé sera toujours là pour vous hanter. d'une manière différente certes mais avec une bonne dose de force. parce que c'est impossible pour vous de l'oublier. impossible pour toi d'oublier que ton enfant est mort à la naissance. impossible pour elle d'oublier qu'elle a été agressée, abusée dans un couloir d'un foutu club. un de vos pieds est enchaîné à perpétuité dans le passé, dans celui qui vous hante encore et toujours.
et si tu as toujours surmonter ta propre épreuve seule car tu l'as toujours voulu, car tu as toujours considéré que tu n'avais pas d'autres choix, que c'était ta punition, de souffrir en silence, d'offrir aux autres une personne que tu n'es pas, tu n'as jamais laissé tomber nevaeh. tu n'as jamais laissé la jeune femme affronter seule le souvenir de cette journée et surtout de cette soirée qui l'a brisé et marqué au fer rouge. c'est comme un arrêt sur image, un temps suspendu, comme si tout s'arrêtait le temps d'une soirée pour sauter au lendemain, faire comme si cette soirée d'il y a quelques années, ce cauchemar, n'avait jamais existé, juste pour quelques heures, avant d’accélérer la cassette.
c’est pourquoi t’es là, comme chaque année, à frapper à sa porte, les bras remplis de cochonneries et de trucs de filles. c’est pourquoi t’es là dans cette tenue sous ton manteau. non, tu n’es pas en sous-vêtements, prête à lui faire le show de sa vie. mais cette votre rituel, le pyjama. c’est juste pour elle que tu fais ça, que tu te ramènes toujours dans ce pyjama affreux en commun qu’elle a choisi pour passer la nuit éveillée. et c’est peut-être un peu pour toi aussi au final, ça te fait du bien. surtout en ce moment. la porte s’ouvre devant toi et tu fonces à l’intérieur en déposant dans les bras de nevaeh tout ce que tu as dans les bras. vite referme la porte, avec un peu de chance personne ne m’a vu dans ton affreux machin. tu claques la porte à sa place, adieu ta réputation de femme fatale et élégante si c’est le cas.

@nevaeh mcgrath  

C’est dingue comment on peut si facilement se voilé la face. Comme on peut faire semblant à coup de sourire et d’occupation futile. Le mensonge pourrait presque être parfait s’il n’y avait pas ces petits moments d’entre deux. De ceux où on a le temps de se poser pour finalement réaliser qu’il n’y a que la douleur. Que tout n’es qu’illusion et que la vie à beau continuer vous en être resté au même putain de point. Ta vie est comme ça. Elle avance et pourtant il y a toujours cette instant où tu te rends tristement conte que tu es coincé dans le passée. Dans les horreurs d’un bref instant qui à suffit à définir le reste du court de ta vie. Impressionnant la façon dont un seul choix peu tout changer. Réaction en chaîne qui mena à l’instant de la fin de ta vie. Oh, oui, tu respirais toujours mais, tu n’étais plus qu’une putain de coquille vide. Le reflet que tu observais chaque matin en te levant depuis quatre ans n’était plus le même. Il ne le serait plus jamais, on te l’avait arraché. Violemment. Le mal invisible qui te rongeais si bien qu’il t’arrivait même toit de l’oublier Tu voulais l’oublier et pourtant tel un effet boomerang tout finissais toujours par te revenir en plein visage. Pourtant, aussi étrange que cela puisse paraître ce jour-là, ce fameux jours qui résonnais dans ton âme comme un nouveau coup de poignard, il était comme l’un des plus bizarrement calme de ta vie. Le pire c’était les entre deux. C’était toute une organisation de faire de ce foutu jour tout sauf l’un de ces moments où envahie par la noirceur de tes démons tu voulais sombrer. Définitivement. Littéralement. La routine anniversaire que tu l’appeler. Quel macabre idée que de fêter le jour de son agression mais, c’était ton moyen à toi te reprendre le pouvoir. Oublier juste le temps d’une soirée et pour cela, Nana, a toujours était là pour toi. Comme une date réservé dans le calendrier jusqu’à la fin de vos jours. Pyjama, cochonneries et trucs de filles. Le temps qui s’arrêter pour étouffer le cauchemar. Le mettre sur pause car, il finissait toujours par revenir. Ton frère était en affaire, Malone avait sa soirée car, pour une fois, il savait que tu ne lui mentais pas en lui promettant de ne pas te faire la belle. La tranquillité à l’horizon. Matelas recouvrant le sol de la spacieuse pièce à vivre et coussins à gogo. Sourire sur les lèvres tu avais hâte que la sonnerie retentisse. Ton pyjama anniversaire de mise et voilà que Nana sonnas à la porte. Le corps qui se précipite pour ouvrir et rigoler en voyant celle que tu considères comme ta grande râlé sur sa tenue. « Aha, je suis certaine que Alfred le concierge à adorée !! T’es trop belle, je ne voies pas ce que tu as contre ce pyjama !! » Tu rigoles et la prend dans tes bras entre les confiseries et tout le reste. Elle avait raison ils étaient moche mais, c’était là tout le but. Tu lui décharges les mains pour tout mettre sur la table du salon. « Merci… de continuer de faire ça tous les ans !! » que tu dis en te retournant vers elle un doux sourire plein de reconnaissance sur les lèvres. Jamais tu ne l’as remercierais assez…

@Nana Sforza  

aucunement d’accord avec elle, tu lui lances à regard après avoir claqué la porte derrière toi. ce pyjama est absolument affreux ou plutôt mignon mais pas du tout ton genre. sorte de combinaison en pilou-pilou, tu n’oses même pas rabattre la capuche sur ton carré brun strict de peur de voir apparaître sur ta tête ces oreilles de chat ou d'un animal du même genre. ah, je savais bien que les rats étaient déjà de sortis dans la rue. petit regard entendu pour évoquer les gars de la rue qui posent souvent les yeux sur vous, quand ce n'est pas des paroles à la volée que vous entendez, tu déposes un baiser sur sa joue avant de te reculer. tes yeux la détaillant un instant, tu t’assures qu’elle va bien comme une mère ou une grande soeur pourrait le faire avec sa fille ou sa soeur. tu la connais nevaeh depuis ce temps, t’arrives à détecter le moindre petit truc à présent. et surtout en cette journée et soirée spéciale. nevaeh, c'est ta famille à présent, depuis cinq ans. petite caresse douce, presque maternelle, sur sa joue, tu lui laisses ce que tu as rapporté entre ses bras. mais oui, tu sais bien que je suis canon avec n’importe quoi... tu ris doucement, petit mouvement de bassin dans une espèce de danse mi-bizarre, mi-sexy mais surtout exagérée, tu retires ton manteau en même temps alors que t’avances dans son salon. tss, arrête, pas de merci, nene. tes yeux sur elle, tu lui souris doucement alors que tu t’installes sur le canapé à côté du matelas installé sur le sol. tu ne fais pas ça par obligation, tu veux être là pour elle comme chaque année, parce que tu veux qu'elle soit heureuse, que ce souvenir désagréable et traumatisant ne soit plus en elle le temps de quelques heures. tu sais que j’adore les soirées filles. regard en coin amusé, timbre de voix légèrement ironique, c’est vrai que c’est pas tellement ton truc habituellement. à vrai dire, cette soirée annuelle avec nevaeh est la seule soirée de ce genre que tu fais. mais tu aimes faire ça pour nevaeh. vous faites ça depuis les dix-sept ans de la mcgrath et vous n’avez jamais changé l’habitude installée d’après les goûts de la demoiselle depuis cet âge. ça ne te dérange pas. ça va te permettre aussi, peut-être, de penser à d’autres choses que ta vie chaotique du moment.

@nevaeh mcgrath

Elle te fait rire Nana et c’est ce dont tu as besoin ce soir bien plus que les autres qui s’enchaînent. Tu as besoin de cette légèreté et que l’on te réchauffe le cœur. Tu as besoin d’oublier juste un instant. Juste maintenant avant que l’horreur reprendre ses droits sur ta vie. Ce soir c’était ton étrange moment de répit alors qu’au contraire il devrait résonner comme le point d’ancrage des démons et de la douleur qui t’habitait. Il fallait dire que Nana avait fait en sorte d’être là depuis quatre ans pour toi pour que l’espace d’un instant tu penses à autre chose. Pour que tu t’évades. « Même les rats sont plus charmant !! » que tu répliques en attrapant avec sourire son baisé qui claque sur ta joue avant de la décharger pour finir d’installer le petit cocon de fille que tu avais préparé pour ce soir. Étrange quand on savait que Nana comme toi n’étiez pas les plus girly du monde mais, dieu que cette soirée te faisais un bien fou. Jamais assez tu ne l’as remercierais assez pour qu’elle prenne de son temps pour toi. Tu n’étais même pas certaine de le mériter. « Même dans un sac poubelle oui !! Tu te souviens cette soirée d’halloween !!! » Les yeux qui pétilles et le cœur qui chanterais presque avec tous les efforts du monde que tu y mets pour ne pas te laisser submerger. Submerger par ta putain de douleur qui guette. Souffrance tapis dans l’ombre qui attend son moment avant de pouvoir resurgir. Pas ce soir que tu lui cries. Non, ce soir tu ne veux pas y penser. Tu remballes ton merci qu’elle a balayé et tu viens t’affaler dans le canapé à côté de la brune au carré toujours aussi impeccable. Tu l’admire la Nana, tu voudrais lui ressembler. Tu voudrais l’avoir sa force toi, tu te sens comme une larve. Une ridicule larve. Inutile. « Je ne fais que réaliser ton rêve en vraie avoue que tu en ferais tout le temps si tu n’étais pas aussi prise au club !!! » que tu lances en rigolant bien sûr que Nana et les soirées de ce genre sa faisait deux. « T’imagine n’empêches les gros poissons de Papa en tenue pilou pilou et les videurs en chemise de nuits !! Se seraient de suite moins crédible !!! » Tu éclates de rire à t’en faire mal au abdo rien que l’idée de voir un certain garde du corps ou même ton frère en petite tenue de nana te faisais rire. « Tu devrais y penser n’empêches aha… » un petit clin d’œil avant de te lever pour aller dans la cuisine attraper la vodka et le jus de Cranberry « Pas de blabla sur l’alcool ce soir ou sur mon jus de bébé, c’est ma soirée, c’est moi qui choisit !! » Que tu lances en vous servant deux verres avant de t’asseoir sur le matelas au beau milieu du salon. « A nous !!! » le verre qui se lèvent et qui n’attend avant de se faire descendre. Ce soir tu as tous les droit de toute façon que pourrait-il bien t’arriver de plus.

@Nana Sforza  

un rat ? carrément ouais. c’est moche mais certainement moins moche, écoeurant et con qu’un de ces mecs. on devrait en adopter un. que t’as balancé pendant ta petite danse jusqu’à te laisser tomber sur le canapé, tes jambes que tu poses sur le matelas au sol. si je m’en souviens ? t’en fronces les sourcils à ce souvenir, non pas parce qu’il ne t’allait pas ce sac poubelle. il t’allait comme un gant mais parce que tu penses au petit farceur. oui, encore deux après, tu sais que tu te vengeras de son frère, celui qui avait gâché ton costume en renversant sa bière sur ton corps dans la cuisine du club. pas de vêtement de rechange, l’abruti avait le beau en te conseillant te prendre un sac poubelle pour cacher ta gueule et faire un joli fantôme. de ce sac poubelle, tu en avais fait quelque chose à ton image. et toc fis mcgrath, tente encore. ton frère était tellement dégoûté que le sac m’aille encore mieux que le costume de superwoman. t’as un ricanement, une petite lueur amusé, de fierté alors que tes yeux se posent sur la gamine. c’était d’elle que tu étais le plus fière, de surmonter cela. tu le savais, que c’était difficile pour elle. toi, de ce qu’il s’était passé pour elle, tu y pensais encore parfois quand tu posais tes yeux sur elle, quand tu la voyais parler, rire, s’amuser. alors tu n’imaginais pas ce qu’elle pouvait ressentir au fond d’elle. si tu pouvais tu ressusciterais ce mec que son frère a démonté pour le faire souffrir, encore et encore, pour le tuer, encore et encore, comme dans un mauvais film où le protagoniste revit la même journée après s’être endormi. nevaeh et toi, vous étiez brisées, il y avait une faille en vous, une plaie encore ouverte sur votre coeur mais pourtant vous vous battiez, à votre manière et d’une façon différente, certes. tout ce qui t’importait, toi, c’était que nevaeh aille mieux. toi, il n’y avait plus rien à faire. tu la pousserais en avant plus que toi.
tu piques une chips entre les bonbons et toutes les autres cochonneries tout en secouant la tête de gauche à droite, le petit sourire amusé face à son rire. j’en raffole, tu le sais... gros mensonge non dissimulée alors que t’exagères tes mots, les laisse traîner avant de rire franchement j’imagine bien oui, le gang des pilou pilou rose et bleu, grrr féroce ! regard complice avec la métisse plus loin, t’en viens vraiment à imaginer la scène. tu crois que ma lingerie pour dormir irait bien à o’brien ou ton abruti de frère ? tu balances, rejoignant les pensées de nevaeh sans le vouloir. c’est que vous avez une réelle connexion. et c’est plus à son frère que t’imagines qu’à o’brien, juste parce que le premier te saoule. peut-être la prochaine soirée d’halloween, tiens… mais jsuis pas sûre que ton père soit très heureux. tu la suis du regard tandis que t’essaies d’imaginer la réaction du père mcgrath. ses hommes dans une telle tenue ne lui serait pas très bénéfique par rapport à la réputation du clan mcgrath, surtout contre les autres groupes, en priorité le grec.
et t’es là à lever les mains comme pour clamer ton innocence. mais j’ai encore rien dit ! c’est ta soirée, c’est toi qui décides. que tu répliques le sourire sournois sur les lèvres. tu n’aurais rien dit, pour une fois, juste parce que c’est sa soirée, juste parce que ce soir tu ne peux rien lui refuser. la preuve, tu te retrouves encore dans cet affreux combinaison qui ressemble à celle qu’une mère trop gaga enfilerait à son bébé… t’espères qu’aucune personne ne va passer ce soir.. t’aurais pu me sortir un truc plus fort quand même. à nous nene. arrivé sur le matelas, c’est ton verre que tu trinques contre le sien avant de l’apporter à tes lèvres. alors, dis-moi c’est quoi le programme ? tu te demandes bien ce qu’a prévu la brunette pour ce soir, devant quels films vous allaient encore parler, pester, rire, pleurer, fondre.

@nevaeh mcgrath

Quelle métaphore mais, elle n’était là que le triste reflet de la réalité et une chose était sûr vous étiez toute les deux d’accord là-dessus. « Je vais demander ça pour mon anniv’ tiens, un rat de compagnie !! Je suis que mon frère seras ravi de l’accueillir dans l’apart’ !!! » Qu’on te tienne, ton frère tu l’aimes plus que tout au monde mais, toutes les occasions étaient bonne pour l’emmerder un peu. Pour lu taper sur le système et lui faire comprendre que plus il te protégeait plus tu n’en ferais qu’à ta tête. Puis il fallait dire qu’avec la belle brune tu avais un bon public. Pas qu’elle ne portait pas Balraj dans son cœur mais, disons que moins ils se voyaient mieux ils se portaient. T’étais certaines qu’elle rigolait silencieusement des blagues douteuses que tutu pouvais lui faire subir. Nana la première à se réjouir même si tout était fait en discrétion. « On aurait dû immortaliser l’instant j’te jure !! Il m’en a reparlé pendant des semaines le pauvre…aha !! » C’était de ces souvenirs du passé qui ne faisait pas mal. De ceux qui te montrer qu’il n’y avait pas là que tu mal mais, les moments de bonheur semblait tellement faible face à tout le reste. Tu ne voulais pas y penser. Pas ce soir. Tu voulais être de cette gamine de vingt ans normale. Juste un soir dans l’année. Juste un instant de répit. « On le sait tous, Nana la plus fille d’entre toute…. » Clin d’œil complice face à ce sarcasme du siècle. Nana n’était pas plus fille que tu étais un ange. Au moins, cela vous faisiez de quoi parler. De quoi rigoler même. Des souvenirs et anecdotes que vous vous construisiez au fil des années. Ce soir vous en laisseraient de beaux. « Bon niveau crédibilité du clan Mcgrath on repassera mais, dieux que serait drôle faut l’avouer !! » vous partiez loin dans le délire mais, c’était ce qu’il te fallait. Peut-être même bien à toutes les deux finalement. Après les dernières révélations que Nana t’avait fait sur sa vie, sur son passé… il s’avérait que vous aviez bien plus en commun que tu l’avais crue auparavant. Cette conversation et ce moment hors du temps c’était ton pansement.  « Déshabillé et dentelle rouge, un peu qu’ils seraient sexy les deux !! » tu regardes Nana en imaginant très bien la scène ne manquant d’éclater de rire de plus belle. Cette connexion entre vous était l’une des choses qui te faisaient le plus de bien. L’une de ces choses qui te maintenaient en vie. Te permettant d’avancer jour après jour à espérer de te sortir un jour de ton mal. « Au pire se seras le thème de ma soirée d’anniversaire et il n’aura pas le choix que de dire oui à mon caprice !! Papa ferait tout pour sa princesse chérie… » Sourire de toute tes dents alors que tu mets cette idée dans un coin de ta tête car, il fallait dire que ce serait une belle vengeance sur ton frère. Crédibilité ou pas, il l’aurait bien cherché. « C’est moi la reine oui !!! » imitation du salut princier alors qu’elle te dit que c’est toi qui décide. Dieu que cette légèreté te fait un bien fou. Tu es juste connecté à l’instant et rien d’autre. Tu fais fit du passée pendant le temps d’une soirée avant que tout te reviennes tel l’effet boomerang. « Plus fort que le whisky grand âge que planque mon frère dans le bar dont j’arrive à crocheter la serrure ?! » tu lances un regard complice à la Nana prête à sauter sur l’occasion bien que tu ne comprenais pas ce qu’elle reprocher à ton jus de bébé comme elle l’appeler. Bon ce n’était pas la chose la plus forte qu’il soit mais, tu avais le palais sucré tu n’y pouvais rien. De toute manière tu allais bientôt avoir 21 ans tu n’aurais bientôt plus besoin de masquer l’alcool par du jus. « Je pourrais toujours mettre ça sur le dos de Malone maintenant qu’il lui a filé les clés de l’appart !! » que tu lances vraiment tenter par l’idée car, oui, tout était bon pour lui tirer dans les pattes à Malone. Si tu pouvais le découragé à la tâche pour prouver à ton frère que tu avais besoin de personne tu le ferais. Tous les moyens seraient bons. Pas que tu l’aimais pas le garde du corps mais, c’était plus compliqué que cela. « Oui, à nous !!! » les verres qui tintes entre eux et une longue gorgée qui s’en suis presque à en boire le verre cul sec. Tu avais out les droits ce soir. Oui. « Alors ragots à commencer par c’est qui monsieur muscles avec qui je t’ai vu l’autre jour ?!...et après c’est on se fait les ongles et on regarde Gossip Girl car je ne comprends pas que tu es jamais vu cette série ! » Le regard suspicieux les bras que tu croises sur ta poitrine en faux air sérieux. Sourire en coin tu es toute oui pour entendre Nana et ce qu’elle a à te dire.

@Nana Sforza  

bien fait pour lui. tu lâches, le sourire sournois sur tes lèvres nues. bien fait pour lui si monsieur mcgrath a gardé en souvenir ton corps épousant agréablement ce que tu as fait de ton costume de rechange. eh, je suis fille mais pas girly. regard faussement menaçant, lui envoies un pop corn au loin qui retombe bien avant de l’atteindre. t’es absolument pas un garçon manqué. c’est juste que les vêtements mignons, les choses girly comme ce que tu portes sur le corps, ce n’est pas réellement ta tasse de thé. elle le sait, que tu lui feras payer cet accoutrement qu’elle t’impose, comme chaque année. tu trouves toujours. et peut-être que tu pourrais inclure le clan mcgrath dedans, c’est vrai. tu ris en même temps qu’elle a cette image de tout ce beau monde en tenues légères et sexys. bien plus en imaginant les gorilles qui gardent le fort. évidemment qu’en même temps, tu penses à son frère à la belle métisse et à l’homme qui la protège, si ce n’est pas plus. ah ouais ? tu trouves o’brien sexy ? c’est la perche qui t’es tendue que tu prends avec délectation et plaisir. pas la girly, l’amatrice des choses trop choupies mais les commérages entre filles, ça t’aimes bien. surtout quand ça peut te permettre d’embêter un peu neaveh. t’allonges tes jambes de pilou sur le matelas, tes coudes que tu viens appuyer derrière toi. certes mais j’imagine bien ton frère te le faire payer d’une manière ou d’une autre. tu ricanes, son frère l’aime, est un peu protecteur mais il est capable de trouver le bon plan pour se venger de sa petite-soeur. peut-être en l’interdisant définitivement de club ? si ce n’est de l’envoyer dans un couvent pour la surprotéger. et ça te fait bien marrer. il y au moins une chose que tu es d’accord avec lui, c’est tout ce qui concerne la soi-disante reine de la soirée. nevaeh, même si elle est née dans ce monde, n’a rien à y faire. petite courbette de ta main et de ta tête que tu penches comme pour la saluer alors qu’elle fait un salut à la reine elisabeth ou à la miss america, tu te redresses à l’entente de ton alcool préféré. elle te connaît bien la brunette, elle sait comment t’avoir. elle sait comment pouvoir avoir une autre bouteille. tu pouvais pas me le dire plus tôt que tu n’arrivais pas crocheter cette serrure ? petit claquement de langue, tu prends tout de même son jus de bébé dans ta main pour venir trinquer avec elle. ta main que tu places entre vous deux, tu l'arrêtes, elle et ses critiques sur le fait que tu n'ais jamais regardé gossip girl. c'est que t'as une vie remplie, pas le temps pour ce genre de séries. attends, attends un peu avant de commencer par tout ça. il me faut cette bouteille de whisky. t’as rien retenu de tes leçons de crochetage de la dernière fois ou quoi ? ce sont tes mots après avoir bu une gorgée de son cocktail. il est bon mais pas pour toi. bien trop sage, bien trop différent de toi. et ça te permet aussi d’échapper à l’interrogatoire de nevaeh sur le fameux monsieur muscle. il y a rien à dire sur lui. c’est que du bon temps que tu prends avec lui de temps en temps. rien de plus. t’es pas comme neaveh. tu crois plus au prince charmant. il n’y aucun moyen pour qu’un de ces mecs deviennent plus qu’un homme avec qui tu baises chez lui ou chez toi. pas d’attaches. plus jamais. la chute fait bien trop mal. c’est toujours le même, hein ? que tu ris en te levant et t’avançant vers ce placard que t’as déjà crocheté tant de fois. juste parce que tu sais que c’est toujours ici que le frère mcgrath cache ses meilleures choses. et c’est bien toujours pour l’emmerder que tu le fais. et donc… comme ça o’brien a les clefs de ton appartement ? que tu balances, non pas l’air de rien, tu veux connaître la réponse, les sourcils qui se lèvent dans sa direction alors que tu t’accroupis pour t’occuper de la serrure après avoir récupéré le nécessaire.

@nevaeh mcgrath

« Ouais ça lui fait pas de d’être remis à sa place celui-là, jte jure c’est lui la diva de la famille en vraie !!! » Tu souries en repensant à tous ces moments ou ton frère faisait ces crises de nerf pour rien. Après on disait que c’était toi qui en faisais trop mais, il fallait avouer qu’l était pas mal dans son genre. Sûr que s’il vous entendez parler vous prendriez cher.   « aha mais oui, t’es l’équilibre parfait !!!! » c’est vraie que Nana était ni trop fille, ni trop garçon. Tu admirais sa force de caractère et cette manière qu’elle a de s’assumer sans se soucier du monde autour. Au-delà d’une grande sœur de cœur c’était un modèle pour toi. Cette soirée te fait du bien à penser léger et surtout ne pas être seule. Étrange toi qui aimes la solitude tu ne te voyais pas passer cette fameuse date qui marquait l’horreur de ton passée, de ta vie, avec quelqu’un d’autre que Nana. Sa compagnie était le meilleur pansement qu’il soit à tes yeux. Sauf quand elle détourne tes paroles la vicieuse. Merci à ta peau métissé qui masque le rouge que prennent tes joues. Tu pique une tête en chassant son idée de sa bouche. « Non mais, n’importe quoi !!! Je n’ai jamais dit ça !! » Bien trop vite pour être vraie. Pour masquer tes pensées. Il y avait des choses que l’on ne pouvait pas caché. Il t’énervait le Malone mais, t’arrivais pas à te le sortir de la tête non plus. Lui et son putain de sourire en coin et ces airs de je sais mieux que toi. Elle était douée la Nana pour mettre sur le feu les sujets qui te faisais réagir. Elle n’allait pas s’en sortir comme cela. Toi aussi tu comptais bien la cuisiné. « Qu’il me le fasses payer, je l’attend !!!... de toute façon il me le fait déjà assez payer avec le toutou de compagnie qu’il m’impose !! Bientôt il va l’obliger à venir à mes cours tu vas voir !!! » Que tu lances même si tu sais que s’il y a bien un sujet sur lequel ton frère et Nana tomber d’accord c’était bel et bien toi. Surement là, pourquoi cela t’énervais un peu plus. Elle n’avait pas tort finalement la brune, un truc un peu plus fort te ferait pas de mal non plus. Pour calmer tes nerfs. « Bah si j’y arrive tu crois que je me la fournie où ma vodka ?!! … mais je m’engage pas pour son whisky !! » Tu rigoles un peu car, tu sais très bien que Balraj et son whisky c’est une longue histoire d’amour surtout ceux de collection qu’il garde précieusement. Tu ne l’as comprend pas d’ailleurs sa lubie de collectionner des bouteilles sans jamais y toucher. « Mais crois pas que tu vas échapper à mes questions…. Je les connais tes techniques d’esquives Nana. Tu parles d’autre chose pour ne pas me répondre !!! » Tu te lèves pour suivre la brune jusqu’au bar sous clés de ton frère pour t’amuser un peu de la situation. Bien fait pour lui. « Oui c’est toujours le même !! » Nana toujours fidèle au poste pour emmerder ton frère mais, elle ne t’oublie pas pour autant la vilaine. « …et toi, tu n’as pas répondue à ma question ?! C’est qui ce mec que t’as emmené dans ton bureau ?! Vous avez parlé déco…. » Regard accusateur et sourire en coin tout pour la déconcentré un peu. « …et oui il a les clés, Balraj à trouver malin de lui filer avant de partir pour son voyage d’affaire !! Pour je cite me protégé plus facilement… mon cul c’est pour me surveiller à distance !!! »  Tu pestes avant d’aller te caler de nouveau sur le canapé et siroter ton verre de jus de bébé.  

@Nana Sforza  

parler du garde du corps avec nevaeh, ça te fait marrer. comme d’habitude. t’adores la taquiner dessus, la pousser dans ses retranchements et voir sa tête. ses réactions la trahissent. le regard qui lui fait clairement comprendre que t’y crois pas du tout, tu portes à tes lèvres son jus de bébé. mouais, il est pourtant sexy le malone. si t’en veux pas... allusion au fait que tu pourrais bien te le faire si elle ne le veut pas, t’en rajoutes une couche juste pour la faire un peu réagir. t’y toucherais pas au malone. séduisant certes mais tu le sais qu’il plait à ton amie. et t’es pas ce genre de fille. tu piques généralement pas les mecs des autres. ou alors, t’es pas au courant. ah ouaais ? malone et toi, seuls alors ? tu taquines, tes pas qui te mènent vers le placard fermé.
haussement de tes épaules, t’as pas peur du grand-frère. il a qu’à venir te trouver l’enfoiré. ro ça va, je lui remplacerai sa bouteille. sur le compte du club. de son club à lui, en parti. c’est l’amour vache entre vous deux. ça te fait marrer. ça te fait du bien de disputer avec balraj, de lui rentrer dedans. elle a raison la nevaeh. t’esquives légèrement la question. simplement parce qu’il n’y a pas grand chose à dire. comme d’habitude, tu t’éclates pour soulager ta vie, pour tout oublier. pourtant, tu lui accordes cela. donner pour recevoir, tu comptes bien la cuisiner sur malone. surtout en sachant que le grand-frère est aux abonnés absents pour quelques temps. tu parles duquel aussi ? oeil complice, tu ricanes en t’accroupissant devant le meuble, déjà bien en train de d’attaquer à la serrure. ce sera ni vu ni connu de l’extérieur. c’est vrai que tu vois pas mal de garçon. tu profites de la vie en ne recherchant plus aucune autre relation que la charnelle. cependant, t’en as emmené aucun dans ton bureau. y en a que deux qui ont, des hommes particuliers, qui ont passé la porte de ton bureau ces derniers mois. le premier a tout fracassé sur ton passage, ton bureau, ta vie reconstruite, ton coeur, le second a fracassé et marqué ton corps dans de délicieuses caresses, il a presque remplacé le premier le temps de votre étreinte. c’était bien plus bon avec le second qu’avec le premier. c’est toujours bien plus bon avec le second que le premier. parce que t’en vois un et pas l’autre. c’est qu’un mec que je vois comme ça. et pour tout te dire, on a plutôt testé la nouvelle déco. tu balances, sourire amusé en y repensant, sourire satisfait quand le placard s’ouvre et que la bouteille au prix important apparaît devant tes yeux. deux verres que tu sors d’un autre emplacement, tu jettes un regard à la nevaeh qui se plaint de son frère, de son garde du corps sexy en allant s’asseoir sur le canapé. et tu lui as toujours pas fait du corps à corps pour récupérer la clef ? sourcils que tu lèves alors que tu reviens vers elle, t’as bien vu ce qu’il se passait entre eux. ou ce qu’il ne se passait pas encore car monsieur et madame sont trop aveugles. tout comme balraj. quel con celui-ci. le genre de mec a pété la gueule de tous les mecs qui s’approchent de sa petite-soeur. s’il savait… s’il avait conscience qu’il avait poussé l’agneau dans la gueule du loup. et entre nevaeh et malone, tu ne sais pas bien lequel a le rôle du loup.

Tu n’es pas la meilleure menteuse du moins quand cela concerne le fameux garde du corps que ton frère ta collé au basque. Le pire c’est que tu ne sais même pas pourquoi. « Ouais c’est ça… enfin si tu le dit !! » la mine à demi boudeuse tu ne caché que vainement ton agacement face aux petits pic envoyé au bon endroit de Nana. Elle était douée pour voir au-delà des mots qui pouvaient sortir de ta bouche. Elle t’énervait de cette même rengaine mais, peut-être bien que le fait que cela t’atteignes plus que tu le voudrais était là, ce qui t’agaces vraiment. Tu ne savais même pas pourquoi cela te prenais autant après tout tu ne pouvais même pas te le voir le Malone ou du moins tu tentais de t’en convaincre. Lui es son air supérieur et son sourire. Son putain de sourire. « Alors quoi ?!... alors rien !! » L’empressement dans la voix et le stress dans le corps à ne pas savoir pourquoi mais, c’est qu’elle te chercher. Elle est doué la Nana pour retourner la situation. Voilà que c’est littéralement ta soirée mais, tu l’as voie venir. Tu la connais sa technique pour éluder les réponses aux questions que tu lui poser. Pour détourner stratégiquement la conversation. Tu râle, tu bouderais presque telle la gamine que tu es encore un peu dans ta tête. Tu voies bien qu’elle s’en amuse la brunette. Tu voies bien qu’elle en joue elle rira peut-être moins quand viendrais son tour. Tu l’as suis jusqu’au bar de ton frère ou la vraie mission de la soirée « Aha, je te souhaite bon courage pour lui retrouver la même !! » tu plaisantes et finalement tu donnerais presque cher pour voir la tête de Balraj quand il ouvrira son bar pour prendre la fameuse bouteille pour la retrouver à moitié vide. Une bien belle vengeance qu’elle t’offre là, la Nana. Tu lui pardonnerais presque toutes ces inquisitions sur Malone pour tenter de te tirer les vers du nez. Tout cela allé dans les deux sens n’est-ce pas ?! Ou tout du moins c’était censé y aller mais avec la femme en face de toi t devais bien t’accrocher. «Ah ouais ?!... duquel carrément ?!... et bien dit donc on chôme pas !! » Que tu plaisantes tu connais Nana depuis assez de temps pour savoir qu’elle butine plus qu’elle ne se pose. En y repensant ce n’est pas plus mal après tout. Tu y voies là un moyen de se protéger le cœur. Tu voies là un moyen de ne pas souffrir ou du moins tout reste une illusion. La souffrance ne disparaît pas, elle se cache vicieusement. Tarie dans l’ombre avant de surgir de nouveau. De planter ces crocs à en faire saigner votre âme. Votre cœur. Tout. Elle connaissait ça la Nana et peut-être bien que maintenant que tu savais les maux qu’elle portait votre lien prenait tous son sens. Tu comprenais pourquoi elle tenait tant à te protéger. A te préserver. « …et alors ?! Elle est comment la déco ?! Confortable, pratique… inspirante ?! » clin d’œil coquin et sourire en coin alors que tu t’affales de nouveau dans le canapé suivant du regard celle que tu considères comme ta grande sœur sortir la fameuse bouteille et deux verre. Finalement la soirée prenait une tournure bien plus intéressante que prévue en éludant l’interrogatoire qu’on te faisait passer. Rouge qui te monte au joues et tu souffle lascivement. Elle te cherche vraiment. « Certainement pas, ça risque pas d’arriver de sitôt… » Que tu t’empresses de dire et tu ne voies pas à quel moment cela pourrait finir par arriver. « Tu te fais des idées !!! Je ne sais pas où tu vas chercher ça sérieusement !!! » belle ironie alors que tu ne crois même pas toi-même ce que tu racontes.

@Nana Sforza