j'ai encore ton odeur qui décore mon coeur.

traits de caractère / Tu survoles la vie de façon romantique, trouvant toujours de la beauté dans les gestes d’autrui ou en général. T’es une grande romantique qui ne cesse de rêver d’un conte de fée, tout en t’envolant dans des histoires complétement délirante. Ton cœur il te porte, te laisse t’évader de mille et une façons. Tu es une passionnée qui aime vivre, qui aime ne pas avoir de barrière. Petite poupée est fragile, t’as du mal à gérer les disputes et les violences en général, surtout quand c’est fréquent. Des idées brillantes en tête, t’arriveras toujours à te faire entendre, à expliquer les choses parfaitement pour te faire comprendre. Le cœur qui n’est pas à sa place, un peu sur la main, un peu sur tes lèvres, un bout dans tes opales. Il est partout ce cœur et c’est lui qui régit ta vie. Ta tête n’est là que pour décorer ton être. Petite et frêle sans doute qu’on se dit quand on te voit, mais tu sais parfaitement mordre, tu sais te défendre et tu n’es pas la dernière à donner la réplique quand il le faut, calmement, mais férocement dans les mots employés. T’es coquette, t’aimes plaire, mais surtout à toi. Pour toi le style est le reflet de l’âme. Acheteuse compulsive, gaspilleuse d’argent qui brûle bien trop souvent tes doigts. Peut-être ta jeunesse qui te laisse dilapider l’argent si aisément, sans compter. Mais tu sais te faire des budgets pour les choses utiles, comme la nourriture ou le toit. T’as toujours était encline à la rêverie, lunaire et la tête dans les étoiles. T’as du mal à rester sur terre, imaginant bien des choses avec ton esprit riche et débordante de folie. Tu séduis ton entourage par ta douceur et ce sourire solaire dont tu disposes. Tu as besoin de ton cercle d’amis, de famille pour t’épanouir, c’est une source d’énergie pour toi l’amour qu’on te porte ou que tu portes. Dévouée, peut-être trop à ceux que tu aimes. Du style pot d colle et attachiante, besoin de savoir si les autres vont bien, la peur au ventre de les blesser, de ne pas être assez bien pour eux ainsi que le besoin d’avoir de l’intention, de l’affection. Ça reste souvent cette image de petit bébé qu’on garde d’elle, alors que tu sais te démontrer femme fatale. Petite épicurienne que tu es. La folie est aussi présente chez toi. Besoin de t’évader, de tester des nouveautés, toujours. Tout le temps. La soif d’adrénaline. Tu ne calcules pas les risques que tu prends quand tu envoies tout valser pour vivre ta vie, pour lâcher prise. Croquer la vie à pleine dent et t’épanouir, encore et encore, prouver que le monde n’est pas qu’un lieu de fou. Le changement te donne l’impression d’être vivante, mais parfois ça ne te démoralise comme pas possible. T’es juste la bouffée d’air de ton monde, l’air qu’il manque parfois à tes proches, tout bonnement.

vole petite fille, vole princesse, survole cette vie de ton mieux.
la mélodie qui ruissèle dans ton esprit, horizon de nuage qui défilent sous tes opales.
toi qui te perds dans tes souvenirs, lui et lui. papa et papa. puis maman.
douce fleur qui n’a jamais été piquante avec toi, douceur d'une mère croisé dans ce lieu de rêve.
lieu de rêverie qui t'as fait virevolter dans les airs, toi petite fille, toi grande. la toi amoureuse. toi et toujours toi. je te tiens qu'on te disait, lâches toi, laisse toi voler, et les mains qui rattrape ton corps désarticulé dans les airs.
le cirque qui se réjouit, aussi doué que la mère, aussi magique et féérique que ce monde qui t'a accueilli.
deux mondes, deux toi. trois parents. une femme, deux hommes. un couple, marié. tout ça qui ne donne qu'une famille. petite soeur du milieu, petit princesse qui a toujours aimé sa grande soeur, la rêveuse, comme toi, la moins conventionnelle aussi. la délurée, rêveuse de tout et de rien. un peu semblable, un peu d'amour, un peu de haine, mais de la paix.
la musique qui te met en émoi, qui te laisse les larmes glisser sur tes jolies joues.
la musique ? eux ? t'as le désarroi au bord des lèvres, le cœur détruit, encore. une nouvelle fois. toi qui avais pris un peu de temps pour en profiter. pour glisser hors de tes peines. toujours le même prénom qui hante tes nuits. le sien. mylan. puis elle. ava. une erreur. ou pas. t'as jamais su répondre à cette maudite question, ton cœur c'est tant battu pour ne pas oublier, pas oublier celui qui n'était que le meilleur ami, celui dont toi tu aurais chanté les plus belles louanges pour qu'on lui ouvre les portes du paradis. mais qu'une amie, que celle que tu n'avais plus envie d'être. trop de perfection qu'il désirait, toi qui n'es qu'une parfaite imperfection.
tu te laisses aspirer à nouveau par les souvenirs, loin de la cohue du vol.
ces voix tremblantes. qui annonce la fin. finalité d'une vie de famille que tu ne voyais pas voler en éclat. le silence qui résonne dans ta tête, dans ton âme, alors que tu chantes l'espoir, espérant la farce. la mauvaise. la douloureuse. mais elle restera douloureuse. adieu ville des amoureux. bonjour la grosse pomme, le coeur brisé, le coeur lourd. deux hommes, fait d'un moule, pour former leur famille, former la sagesse du monde qu'ils t'apprendront, qu'ils vous apprendront. à la grande, à toi, puis à ce petit, le petit dernier. celui qui n'aura pas la chance de vivre comme tu as vécu.
le coeur qui se balance de gauche à droite, laissant le malaise se faire en toi. tes pères, tes héros, plus jamais ensemble ? plus jamais aussi fort qu'à l'accoutumé ? tu penses, tu ne cesses de te demander si le prénom gravé sur ton coeur avec ton sang, le savait. savait que cette fin désastreuse allait arriver.
il savait. il ne savait pas. t'as la vue embuée. les larmes qui ont coulé, l'arme de la détresse, larmes qui n'en finit plus de te quitter, te dire adieu, comme l'utopie que tu pensais vivre. mensonge. réalité qui n'est qu'un futile mensonge. puis toi qui pense à lui. cette absence que tu combles de ton mieux, les sentiments qui attaques à coup de pioche ton organe central. lui, et ses doigts qui s’entremêlent aux tiens, ton univers, ton monde, ton roi. puis plus rien. car ton corps est profané par un autre être. une fleur qui a disparu avant de dire tout son amour au seul que tu ne pourras jamais oublier. lui. mylan. lui qui avait l'air de savoir. lui qui a laissé ces mots :
désolé,
je voulais le dire,
mais tu m'as trahi.
la première.
les regrets, les espoirs qui s'envolent. plus rien qui ne va. la mauvaise décision. cette envie futile et pourtant si douce de te laisser aller avec l'ange ava. pendant que ton père se laissait aller avec le père de celui que tu avais désiré comme un doux rêve.
le confident, le meilleur ami.
tu ne peux que faire d'y penser. encore et encore. ce putain de silence qui s'impose quand la descente est enclenché, une autre descente, aprés celle aux enfers. la grosse pomme qui s'offre à toi, cette belle ville qui t'accueille toi et les autres voyageurs.
atterrissage douloureux. qui te rapproche des démons qui te sont inconnus. l'amour, la peur de ta mère te manque. elle fut coquée, elle aurait voulu trouver les mots, mais t'avais juste fuis, coller ton corps à celui d'ava. à nouveau, encore. l'inconnue, la redoutable poupée.
famille brisée. cœur en miette, encore. une hâte te mettre dans ton lit, sous ta couette doux comme le nuage qui a l'air de te dégueuler dessus en amenant la pluie. t'es déjà trempée, déjà au bord de l'amnésie. t'aimerais oublier. t'aimerais dire à ton petit bout que tout ça n'est pas vrai.
t'es piégé dans ce nouveau tournant de ta vie, que t'avais pas prévu, pas vu venir.
t'aimes le risque, t'aimes  vivre sans calculer, mais là c'est bien trop pour ton cœur qui accuse le coup, salement.
deux pères. ça devient un père avec le futur beau-père que t'aurais aimé avoir.
le second père qui n'en peux plus, qui ne sait plus ce que la vie lui réserve.
puis la belle-mère rêvé, celle que tu aurais voulu, celle du prince que tu attendais sur ton beau cheval noir, qui ne viendras pas.
t'auras beau te battre il viendra plus.
mais elle est sans doute brisé, la mère de ce prince.
une amitié, des familles brisés, t'y peux rien, tes pères non plus, l'amour, ça tombe comme ça, comme un éclair. ça vise n'importe où. pas le choix. faut juste foncer et sauter dessus. alors tu peux pleurer, vous le pouvez tous.
puis y a la mère, ta mère, ta douce reine, qui elle reste, loin de toi, jusqu'à ta prochaine visite pour voler, voltiger dans les airs, quand tu ne le fais pas sur ta monture.
t'aimes voler, t'aime ressentir le danger, t'aimes tout ça.
à la prochaine fois, reine du cirque du soleil.
petite princesse que tu es, dois lui dire adieu, durant un tant sans doute.
le temps que tout se tasse, le temps que tout ne soit pas un peu plus dingue.
son père avec ton père.
ton père avec sa mère à l'agonie, comme vos familles.
comme vous, comme toi.
comme cette amour que tu lui portes.
puis y a elle, qui est loin, trop loin, la voleuse de fleur, la voleuse de petite vierge.
puis un nouveau chapitre qui s'ouvre, un nouveau que tu dois affronter, avec ton sourire solaire.