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| Sujet: Re: mosaïque. (Kára) Mar 29 Jan - 20:40 |
| tu aurai choisis une autre bague. quelque chose de plus flamboyant, de plus tape à l’œil. quelque chose à ton image, mais la question n’est pas là. le monde ne tourne pas autour de toi, bien que tu penses totalement l’inverse. vous n’êtes pas ici pour parler de ce que tu aurais fait ou non, ni pour tes propres intérêts. seulement pour ta mère, il faut que tu te concentres sur l’objectif premier de ta venue. tu perds trop vite le fil conducteur. tu demandes, le pourquoi du comment. tu ne saisis pas l’intérêt de te faire rester plus longtemps en sa compagnie, t’en viens à proposer d’autres alternatives. la réponse arrive vite, claque dans l’air. ce n’est qu’une vengeance, tu t’en doutais. dans un coin de ton cerveau les pièces s’assemblées plutôt facilement. un sourire se dessine sur tes lèvres, ravi de l’intérêt qu’elle te porte, encore et toujours. viennent les menaces, les préventions, la belle te rappelle à tes obligations. sois un gentil garçon. sois bien élevé. c’est tout ce qu’elle te demande, sa main vient tapoter avec condescendance le haut de ta cuisse. ça t’irrite que l’on t’infantilise de la sorte. putain de conneries. ta main saisis son poignet, peut-être trop vigoureusement, pour qu’elle ôte ses griffes de ton pantalon de costume. tu crois que je vais prendre tes menaces au sérieux ? ... alors que tu me matais le cul il y a même pas cinq minutes ? tu ricanes, mauvais. tu regardes ta montre un instant, l’heure tourne, aucun signe d’oscar. c’est toi qui n’est pas certain de tenir plus longtemps avec cette harpie. cette femme qui tente de faire bonne figure. les faits sont là, Kàra est une femme blessée et tu traines encore dans ses pensées. je vais repartir avec ce tableau, parce que c’est ce qui était convenu. le ton froid, impatient. si ce n’est pas aujourd’hui, je reviendrai demain, et si ce n’est toujours pas bon, tu rêveras ma gueule le sur-lendemain, et ainsi de suite jusqu’à ce que tu acceptes d’apposer ta signature sur ces putains de papier. tu viens à peine de lâcher son poignet. tes yeux bleus se plongent dans les siens, t’as la mâchoire crispée, les sourcils froncés. je t’ai déjà volé un an de ta vie, crois moi, j’ai les ressources pour t’en voler bien plus... j’ai tout mon temps et tu céderas bien avant moi. t’es coriace quand il s’agit de remporter une manche. plus que quiconque. |
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| Sujet: Re: mosaïque. (Kára) Mar 29 Jan - 21:48 |
| ton corps bouge légèrement, ton buste s'avance d'un petit mouvement sec vers l'avant quand il attrape ton poignet sans aucune douceur, avec fermeté, trop brusquement. il ne serre pas forcément mais c'est tout comme. t'es coincée comme si les serres d'un rapace venaient de se refermer autour ton bras, comme s'il venait de t'enfermer dans son monde à nouveau. mais à côté de ça, ça te procure du bien, un putain de bien fou, de voir la contrariété sur son visage. de voir son masque se fendre légèrement. de voir, pour une fois, la fissure sur son visage parfait. le voilà, ton vrai visage harald. gamin capricieux. enfoiré de première.. t'aimes tant voir cette belle faille qui te plaît que trop, celle qui le rend plus ignoblement humain. ça explose dans ton ventre, la joie, le plaisir. et tu retiens avec jouissance cette image dans ton crâne pour pouvoir t'en souvenir encore et encore. pour pouvoir visualiser plus tard le jour où tu l'as vu serrer un peu trop la mâchoire, où il a froncé les sourcils, où il a été brusque autre que dans un lit, où l'image du mec sans sentiment, autre que son propre bonheur, est échappée. tu pourrais te libérer sans problème si tu le voulais vraiment. depuis que t'as été enlevée, que t'as été battue et que t'es revenue, t'as pris tous ces cours pour te défendre, pour au moins être capable de foutre une raclée à celui qui pourrait tenter quoi que ce soit contre toi. mais tu bouges pas, les battements de ton cœur qui frappe bien trop contre ton crâne. oh, j'ai touché une corde sensible ?" tu souffles en baissant le regard entre vous, vers son entre-jambe avant de relever de faux yeux de biche que tu plantes dans les siens. ton poing se ferme, tu tentes qu'une fois de te libérer en tirant vers toi avant de stopper tout mouvement, le ricanement qui fait lever les commissures de tes lèvres pleines. "c'est pas croyable.. t'es pas croyable harald. regarde un peu plus loin que ta ptite personne, j'en ai rien à foutre de ton cul. et de toi. " tu craches, ce sourcil relevé, l'affrontant, le confrontant dans cette bataille de regards. d'accord, quelle mauvaise foi pour le coup. t'assumes pas que t'as profité de la vue de dos pendant qu'il marchait vers le bouteille de scotch. ni qu'il fera toujours partie de ta vie, malheureusement pour toi. ton regard dans le sien, ta tête qui se penche légèrement sur le côté, c'est ta manière de lui dire que oui, il devrait. tu lui conseilles de prendre ta menace au sérieux. et même si, exactement, tu l'as un peu trop regardé précédemment. et effectivement que ses mots te percutent, à nouveau. qu'ils te font mal car il assume. il se vente de t'avoir fait souffrir, comme si lui même avait souffert d'avoir dû te supporter pendant presque un an. tu récupères ton poignet, les sourcils froncés face aux siennes, de menaces. "tu peux prévoir tous les stratèges, harald. tout ce que tu veux. mais ce tableau est à moi, à mon nom. c'est pour ça que je suis là parce qu'il y a que moi qui puisse le vendre à ta mère. et je refuse tout bonnement de t'offrir mon nom, encore, sur un de tes papiers. tu peux toujours courir." t'affrontes ce regard, la lueur froide, la flamme dans les yeux, la colère en toi. avant que ton visage ne change d'un seul coup comme dans un claquement de doigts. tu reprends le masque de la fille bien élevée, de la fille qui sait y faire dans les soirées mondaines et avec les connards dans son genre. surtout eux. tu te lèves gracieusement, le regarde de haut avant de te pencher légèrement vers lui, les mains sur tes cuisses, ton visage venant s'arrêter à quelques centimètres du sien. un instant, t'as les yeux qui parcourent ses traits. parce que t'as encore cette divine envie de garder en tête son expression. "tu m'as volé effectivement un an de ma vie. et ne t'en fais pas, je t'attends. tu peux revenir autant de fois que tu veux harald, encore et encore. encore et encore. je t'attends." tu chuchotes, tu susurres en plissant doucement les yeux avant de lui offrir un petit sourire alors qu'au fond de toi, t'as envie de lui claquer le nez avec ta tête. encore et encore, harald. j'ai plus rien, tout perdu alors j'ai aussi tout mon temps, aujourd'hui. |
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| Sujet: Re: mosaïque. (Kára) Mer 30 Jan - 12:14 |
| comment peut-elle n’en avoir rien à foutre ? tu n’es pas de ceux qu’on relègue au second plan, tu marques toutes les âmes que tu t’emploies à bousiller. Kára ne fait pas exception à la règle. tu ne crois pas un mot de ses dires, aucune de ses attaques ne sauraient t’atteindre. il n’y a que ta patience qui se trouve ébranlé, tes humeurs de petit prince. tu n’as jamais aimé perdre ton temps de manière désagréable, elle devrait le savoir. comme une piqûre de rappel, tu saisis son poignet fortement, tu choisis tes mots, tu les veux incisifs. qu’elle s’en souvienne. tu la relâches, enfin, essuyant ta main devenu moite contre le tissus de ton pantalon. c’est à son tour de cracher des paroles que tu voudrais lui faire ravaler, tu restes dignes léger sourire sur les lèvres. mademoiselle saab impose sa domination en refusant de te donner ce que tu désires. ce que ta mère désire. c’est pour cette raison, que tu te crispes sur ce putain de canapé à six milles dollars. rien, on ne me refuse rien. dans ta tête t’es déjà en train de taper du pieds, t’es déjà en train de tout retourner dans ce foutue salon. c’est en interne que tu vis ta crise de nerfs, t’as le visage impassible, les dents blanches comme barrière. petite garce que tes iris hurlent. elle ne s’arrête pas là, elle se redresse, te toise et t’acceptes sans broncher. son visage se trouve à quelques centimètres du tiens, t’observes ses yeux sombres, chaque traits de son visage, chaque haussements de sourcils. sa voix est un murmure, son souffle caresse ta peau. pour lui faire ravaler son sourire, y’a tes lèvres qui accrochent les siennes. tu te redresses au même rythme, ta main dans sa nuque pour qu’elle ne puisse pas s’enfuir. c’est un baiser arraché, juste pour te rappeler de son goût, juste pour faire vibrer son corps entier. une preuve de plus, qu’elle se ment à elle même, une manière de dire que oui, tu reviendras. tout les jours de la semaine s’il le faut. tu te détaches, tu passes ton pouce contre ta lèvres inférieur, toujours le même sourire accroché à la gueule. le contact ne t’a pas laissé indifférent, ça se mouve dans ton corps. très bien... un dîner, la semaine prochaine ? avec les nouveaux papiers ? tu te baisses pour récupérer ton téléphone, tu notes déjà le nom de la femme dans ton agenda. jeudi, dix neuf heures, j’aurai une table pour deux au Per Se. que tu lances en relevant les yeux vers elle. tu la contournes, déjà en direction de la porte pour rejoindre la sortie. oscar passera te prendre. ce n’était pas une proposition, t’as pas attendu de réponse, t’as déjà pris le large. comme toujours, histoire d’avoir le dernier mot. |
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| Sujet: Re: mosaïque. (Kára) Mer 30 Jan - 14:40 |
| et cette bouche qui fonce sur la tienne, celle que tu ne vois pas venir. t'aurais pu t'en douter. t'aurais pu prévoir, t'y préparer. comme si c'était inévitable, de sentir ses lèvres se pressaient contre les tiennes dans un baiser qu'il t’arrache de force. c'est pas le tendre. c'est celui qui reflète sa contrariété, celui qui veut te faire payer ton affront et le fait que pour une fois, tu te la fermes pas, que pour une fois tu te rabaisses pas à ses volontés de prince divin. c'est ton corps qui recule d'un pas alors qu'il se relève et que son corps s'impose entre le fauteuil et ton corps. c'est ta tête qui se retrouve bloquer par sa main qui enserre ta nuque, par cette main qui à sa manière te punit sans te laisser le choix de pouvoir t'éloigner. t'es bien tentée de lui mordre la lèvre mais sa bouche est déjà éloignée, tu le fusilles du regard, le coeur battant, encore l'impression que ses lèvres sont toujours sur les tiennes. "ne refais plus jamais ça." tu lances, tu craches alors qu'il recommence à avoir cette putain de lueur dans les yeux, ce sourire de petit con détestable alors qu'il passe son pouce sur ses lèvres. tu fais un pas en arrière, tu t'éloignes de lui avant de faire une connerie. que ce soit de lui sauter dessus pour le frapper ou de lui sauter dessus pour récupérer ses lèvres. parce que même si tu le hais, même si t'as la rancœur qui coule dans les veines, tu peux pas mentir sur ça. ou du moins à toi même. le con est attirant. le con te fait toujours de l'effet et ça te débecte. ça te donne envie de gerber d'être toujours attirer par un mec comme lui. et voilà qu'il t'impose un dîner, qu'il s'éloigne déjà sans attendre de réponse. et toi, tout ce que tu trouves à faire, c'est de grincer des dents, grogner, en lui lançant "va te faire foutre connard." au même moment où sa sainte personne disparaît dans le couloir. il en est hors de question. qu'il aille se faire voir. tu resteras chez toi jeudi à dix-neuf heures. loin de lui. loin de la peste. et au final, c'est le petit sourire qui apparaît sur tes lèvres alors que tu retournes à ton occupation première, parce que t'as gagné la manche. rp terminé. |
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| Sujet: Re: mosaïque. (Kára) |
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