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 eighteenth century (ft.Nika)

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Message Sujet: eighteenth century (ft.Nika)   eighteenth century (ft.Nika) Empty Ven 8 Juin - 23:30

on est au 18ͤ siècle ou comment ?

Le sol, tu l'as troué de tes pas que tu ne comptes plus. Tes chaussettes neuves, autrefois blanches et immaculées, sont noircies par l'effort fourni. En dessous, ton voisin est sûrement pas loin de la crise de nerfs. Mais t'en as rien à foutre. L'heure n'est pas aux états d'âme. Il peut crever de toutes les façons. Toi, tu continues à tracer ton chemin. Ce même chemin autour des meubles du salon. Encore et toujours. Tes jambes en sont lourdes, engourdies. Et si elles le pouvaient, elles t'imploreraient d'arrêter ce supplice. Ce rythme intenable que tu t'imposes. Or, en ce moment, c'est cette cadence affligeante qui te maintient debout, en alerte et éveillée. Alors, pas de répit pour toi. D'ailleurs, tu n'te souviens même plus de la dernière fois où tu as posé tes fesses. Les seuls arrêts que tu t'accordes sont pour regarder par la fenêtre. Parce que ouais, t'es aux aguets. À la recherche de cette silhouette et de ce visage familier parmi ceux, inconnus, qui traînent dans la rue. Plissant les yeux, tu la guettes. T'as vit'fait l'impression d'être dans un jeu. Une version morbide de Where is Waldo, où si tu perds, t'atterris case commissariat. Et rien que l'idée de reporter sa disparition te glace le sang. Donc, franchement, si on pouvait éviter, ça serait le pied. Alors, la chica a intérêt à montrer sa tête. Et fissa ! Parce que là tu n'en peux plus. C'est vite devenu insoutenable. Trois jours de silence radio qui t'ont rendue dingue. Et à ce stade, t'es passée par toutes les phases. La panique (bordel, elle est où? je fais quoi ?). L'inquiétude (on va retrouver son corps dans une poubelle !). La colère (elle a intérêt à être au fond de cette poubelle, sinon c'est toi qui vas l'y mettre !). Et puis l'indifférence (t'sais quoi, c'est une adulte, elle peut s'occuper de son cul toute seule !). Mais voilà, tu le sais. Nika, c'est pas l'genre à disparaître un jour pour revenir la semaine d'après, comme une fleur, l'air de rien. Ça, c'est plutôt ton style. Nika, si elle avait décidé de camper chez quelqu'un, elle t'aurait prévenue. Pas forcément pour te rassurer. Non juste pour t'informer qu'elle ne mangerait pas à la maison, et donc, de ne pas l'attendre pour commander à bouffer. Sauf que t'as rien reçu du tout.

P'tain, franchement, elle est où ? C'est de l'abus là. Elle fout quoi ? T'as beau cherché des explications à son absence, tu ne comprends pas. Tu ne vois pas. Et si un semblant de vision t'apparaît, alors tu préfères finalement ne pas voir. Parce que tous les scénarios que ton cerveau conjure sont dignes d'un plot de Stephen King. Tu préfères alors te concentrer sur ce que tu sais faire de mieux : t'épuiser à la tâche. Et tu marches. Tu tournes en rond. Tu fais les cent pas. Et puis soudainement, tu l'entends. C'est une musique à tes oreilles. La clé qui se glisse dans la serrure. Tout ton corps est tendu, arqué, prêt à bondir sur elle. Tu l'attendais comme les fidèles attendent le Messie. « Putain t'étais passé où ? » que tu craches. Ok. C'est clairement pas l'accueil que l'on réserve à l'Élu. « J'te pensais morte, découpée en petits morceaux, dans l'frigo d'un cinglé !! » Le ton employé ne t'est pas inconnu. Tu jurais même avoir déjà entendu cette phrase, mots pour mots, sortir de la bouche de ta mère. Tu espères qu'au moins, Nika aura une meilleure excuse que les conneries que t'as pu sortir à ta daronne.
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Message Sujet: Re: eighteenth century (ft.Nika)   eighteenth century (ft.Nika) Empty Lun 11 Juin - 18:53

on est au 18ͤ siècle ou comment ?


Là de suite tu n’as qu’une envie … en vrai tu ne sais même pas c’est quoi cette envie chelou … très éhonté de ta part. Tu veux t’enfuir et ne plus jamais te retourner. Tu te sens bel et bien fautive, tu te sens mal que ta abuela soit enfermé par ta faute, alors oui tu n’étais pas au courant, tu ne pouvais pas deviner malgré ta jolie peau brune que tu n’étais pas une américaine, que tu n’étais juste une mexicaine immigrante depuis bien des années. L’idée te soulève le cœur, tu es une criminelle, toi, non mais toi qui rêve de faire régner l’ordre et la loi pour ne pas laisser ton monde s’éclipser en une vulgaire guerre. Si seulement il n’y avait que ça, oui que ça tu aurais encore pu le supporter. Mais tu avais fini par dire : je le veux. Ça te tue, ça te brise, car toi tu es une rêveuse, tu rêves d’’une grande histoire d’amour, d’une vie de couple fondé sur des bases solide alors autant que le mariage dans lequel tu es à présent n’est clairement pas ce que tu aurais pu vouloir.

Tu le connais à peine ce gars. Ce Ruben sorti de nulle part. Tu es perdue, tu n’as pas pris le temps de parler à tes proches. Tu ne sais pas ce que tu es censé faire, mais les trois derniers jours tu es restée avec Ruben, à parler avec son avocat à tenter d’avoir ce putain de droit de voir la femme qui t’a élevé, mais c’est plus difficile à faire que de braquer une banque. Quand tu as sorti ça, tu es persuadé que le Ruben, ton mari et son avocat t’ont regardé de travers comme-ci tu étais capable de faire ça. La preuve que cette couverture pour me garder sur le territoire n’est pas possible, tu ne connais rien de sa personne, c’est juste un sportif et pour lui tu n’es que la pauvre fille à sauver. Tu as le seum, voilà.

Tu es devant la porte de ton appartement que tu partages avec la chica que tu aimes de tout ton cœur. Une petite peste pas forcément réglo tout le temps, mais tu es sûre, peut être malheureusement, d’être capable de tout lui pardonner. Même un putain de braquage et peut être même un meurtre …enfin ça dépend dans quelle circonstance, faut pas pousser non plus. Ta clefs elle glisse et grince dans la serrure, ton passe-partout a toujours accroché, tu as su t’y habitué à tourner correctement ce dernier pour éviter de te retrouver à la porte. À peine un pied sur le sol de l’appartement que tu l’entends. Tu souris, mais ton cœur prend un choc en pleine face, tu revis ces trois derniers jours et c’est juste horrible. « J’aurais préféré être dans un frigo, découpée en petit morceau plutôt que vivante ! » tu es lasse et autant dire que le ton que tu emploies est lourd de peine. Tu es mal et tu as l’impression que ta vie, celle d’avant ou tu pouvais être tranquille était révolue et autant dire que ce n’est pas une chose que tu apprécies. « J’ai plu de vie … je suis plus rien !!!! » Tu souffles. « Une menteuse, une vulgaire conne … puis je suis mariée ! » Tu lances ça, tu as besoin de vider ton putain de sac, de le vider avant que ton cœur, ton esprit ne finissent par exploser et te laisser sur le carreau, toi qui aime laisser jouer ton cœur, te voilà bien.

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Message Sujet: Re: eighteenth century (ft.Nika)   eighteenth century (ft.Nika) Empty Mer 20 Juin - 20:02

on est au 18ͤ siècle ou comment ?

Ta pression artérielle baisse. Tu respires enfin. Seulement, tu ne décolères pas. Non! Tes poings restent serrés et tes phalanges toutes blanches. Tu t'positionnes alors devant elle pour l'observer. Le regard est affûté. Mais bizarrement, les signaux, que tu captes, se contredisent. Le sourire qui étire ses lèvres te met mal-à-l'aise. Loin de l'authenticité et de la sincérité à laquelle elle t'avait habituée. T'en fais pourtant abstraction. Ouais, parce qu'en fait c'pas ce qui te rend dubitative. Non, ce sont les propos tenus. Eux te déstabilisent. « J'aurais préféré être dans un frigo, découpée en petit morceau plutôt que vivante ! J'ai plus de vie … je suis plus rien !!!! » Pas du tout mélodramatique! T'avais pas vraiment d'attentes, mais cette réponse, t'avais pas trop vu venir. Tu pensais qu'elle allait peut-être s'excuser de t'avoir fait patienter. Comme t'avais eu le tact et la convenance de le faire avec ta mère. Désolé maman, la prochaine fois, promis je te préviendrai ! Ou simplement sortir une excuse pourave mais irréfutable, genre j'avais plus de batterie et Abuela était malade. C'pas comme si t'allais sonner chez sa mamie pour lui demander sa température. Mais ok! Tu ne répliques pas. Dans ta bonté sans fin, tu lui accordes même le bénéfice du doute. La présomption d'innocence, que tu l'entends te dire dans ta tête. Tu la laisses continuer. Peut-être qu'après tout, il y a une justification parfaitement rationnelle à sa disparition. « Une menteuse, une vulgaire conne … puis je suis mariée ! »  … Là t'es pas seulement déstabilisée, t'as carrément perdu pied. « Tu t'fous de ma gueule ?! » tu lâches. Sans filtre. Tu lèves les yeux au ciel. Oubliez la présomption d'innocence, le juge la déclare coupable ! Non seulement, la nana s'évapore de la surface de la terre, mais en plus elle ne trouve rien de mieux que de balancer ce genre de vanne bidon. Une blague vaseuse à deux sous. Elle veut quand même pas te faire gober que, célibataire en début de semaine, elle a réussi à se caser, se fiancer et se marier en l'espace de trois jours. On n'est pas à Vegas ici !

Ton sang est en ébullition. T'es prête à aller au clash. Putain, toi tu t'prends la tête depuis des jours ! Et elle, elle aurait quoi ? marier le premier venu ? Tu l'aimes, mais elle a craqué si elle pense que tu vas marcher. Une réplique que tu veux cinglante se profile. Sauf qu'il y a comme un glitch dans la matrice, un bug dans le système. Les signaux contraires dont tu as fait abstraction ? Tu sais pas vraiment. En tout cas t'es freinée dans ta répartie. Tu l'analyses de nouveau. Et plus tu la regardes et plus elle te semble pathétique. Comme si elle portait le poids du monde sur ses épaules. Comme si elle venait de sacrifier sa vie … Attends ! Elle n'est quand même pas en train de dire la vérité ? Ok, t'étais préoccupée ces derniers jours. Mais pas au point de manquer les fiançailles de celle avec qui tu vis. « Mais attends, t'es sérieuse là ?? » Et puis c'est quoi cette histoire de menteuse, au fait ? Une conne, qu'elle a dit ? T'es paumée. Et elle, elle est dépitée.
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Message Sujet: Re: eighteenth century (ft.Nika)   eighteenth century (ft.Nika) Empty Sam 23 Juin - 19:47

on est au 18ͤ siècle ou comment ?


Tu es devant ta chica, ta petite délinquante que t’aime de tout ton cœur, mais le cœur n’y est pas. T’as dû le laisser sur le trottoir avec ta fierté. Une belle connerie, mais tu n’es pas à plaindre. Ta abuela elle est prisonnière comme un déchet dans un putain de camp et tout ça à cause de toi. T’es une égoïste. Une putain de conne qui ne savait rien de tout ça en vrai, mais tu t’en veux. Alors, ouai, tu dois signer où pour finir attachée, découpée et dans une poubelle ou frigo, c’est la même chose hein. Les commissures de tes lèvres sont étirées, mais tout ça sonne faux, comme ton mariage merdique avec ce mec, un parfait inconnu à tes yeux. Peu importe l’argent, la beauté ou autre truc ridicule. Ça ne te ressemble pas. Tu es à deux doigts d’appeler toi-même le service de l’immigration, mais qui es-tu pour faire une merde pareille ? En sachant que bien d’autre souffre tant de tout ça ? Tu devrais te réjouir, sourire et tout, mais merde. Tu ne le peux pas. C’est ainsi, tu es ainsi. Actuellement, tu es en roue libre, tu ne fais que subir et tu ne sais pas quand tout cela prendra fin. Toi tu veux crier de suite, mais à quoi bon ? Sauf t’éclater un poumon sur le coup. Tu l’observes, mais en vrai tu n’arrives pas à te concentrer sur les expressions, les réactions de ta chica. Non, tu es ailleurs. Tu es morte avant même le début de ta vie. Tu te retrouves dans une situation complétement aberrante et louche en plus de ça. Tu n’aurais jamais pensé être celle qui rentrerait avec une putain de bague au doigt. Merde. Tu as envie de dire oui. Ô que oui. Oui tu te fous d’elle comme on se fout de toi depuis ces trois derniers jours merdique. Des jours de merde, où tu vis chez ton mari, tu survies plutôt. Tu gardes à peine la tête hors de l’eau, t’es peut être morte en vrai et dans une boucle de cauchemar pour toi ? Arrête, tu n’es pas morte et tu dois même t’expliquer, vider ton sac ce n’est pas la seule chose à faire à présent. Tu poses tes prunelles sur la jolie femme face à toi, tu pinces tes lèvres et la boule au ventre arrive, elle te tue à petit feu. « Oui, je le suis … » Que tu lances de plus en plus dépitée. Pitié qu’on te lance de l’aide en boite pour te sortir de ce beau merdier.

« Tu me préfères mariée ou déportée au Mexique ? » Que tu finis par lâcher en plongeant tes prunelles dans les siennes. Ton visage reste impassible, tu ne laisses rien paraître. Pour elle comme pour toi, tu es une américaine avec du sang mexicain coulant dans tes veines. Du sang, des coutumes dont tu es fière avec une envie de connaitre ton pays d’aider les personnes étant démunie là-bas. Attention, flash info, tu es l’une d’entre eux. « Ma abuela m’a envoyé ce mec et son avocat … pendant qu’elle était emmenée et elle lui a demandé de me garder en sureté et il a trouvé que le mariage … et il est vrai que c’est la seule solution … » tu pleurs. Tu craques, tu ne peux plus en supporter d’avantage. « Je suis une dreamer, pardon j’étais … ma grand- mère m’a jamais rien dit. » On le sait quand tu es en colère contre ta abuela, car tu la nommes grand-mère bêtement et non abuela. « On a fait des démarches pendant trois jours, on a parlé, j’ai pleuré, j’ai râlé … j’ai pensé à tout arrêté …. » Et là ce mot, le mot arrêter finit par tout faire exploser. Tes vannes s’ouvrent et tu pleurs, tu ne peux plus retenir tout ça, tu n’es pas cette femme qui ment sur son mariage, sur l’amour que tu peux porter pour une personne. Comment tu vas faire ? Tu es une mauvaise menteuse, ma belle alors, comment tu vas faire ?


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Message Sujet: Re: eighteenth century (ft.Nika)   eighteenth century (ft.Nika) Empty Mar 26 Juin - 1:27

on est au 18ͤ siècle ou comment ?

Son affirmation t'a simplement finie. C'est d'une surréalité, t'en es ahurie. Déjà que les épousailles ça te coupe l'appétit. T'en veux même pas l'devis. Mais Nika, elle, sa destinée c'était de vivre un conte de fée. Tu t'étais même engagée à faire fuir, à coup de balai, tous les vicelards et les queutards. Mais non, évidemment ! Il a fallu qu'elle se marie sans préavis. « Tu me préfères mariée ou déportée au Mexique ? » Ces bribes d'explications sont assassines. Y'a pas trente-six mille raisons pour être déporté au Mexique. Non, pas besoin qu'on te fasse un dessin. Sauf que même si ça t'parait logique, tu préfères rester dans le déni. Parce que Nika sans papiers ? Parce que Nika dans l'illégalité ? Ca te f'rait presque rire. « Ni l'un ni l'autre franchement. » Sa rhétorique t'aurait agacée si t'avait pas une envie soudaine de chialer. Mais évidement, que tu la prends mariée plutôt qu'expulsée. « Mais comment ça déportée ? C'est quoi cette histoire, encore. Et puis mariée, mais mariée à qui ? » Putain, dire ça à haute voix, ça t'laisse un vieux goût en bouche. Une saveur désagréable et putride ! Un peu comme cette situation merdique. La brune se lance alors dans des explications, sa voix entrecoupée de sanglots. Et ça te déchire. « Ma abuela m’a envoyé ce mec et son avocat … pendant qu’elle était emmenée et elle lui a demandé de me garder en sureté et il a trouvé que le mariage … et il est vrai que c’est la seule solution … Je suis une dreamer, pardon j’étais … ma grand- mère m’a jamais rien dit. On a fait des démarches pendant trois jours, on a parlé, j’ai pleuré, j’ai râlé … j’ai pensé à tout arrêté …. » P'tain, t'aurais pas aussi horreur de pleurer que tes larmes auraient accompagné les siennes. Et tu les sens presque couler, ces perles salés. Attirées par la gravité, elles auraient tracé sur tes joues des chemins et des sentiers. Nika, une dreamer. Nope, pas possible. L'idée ne t'avais jamais traverser. C'est une 'ricaine, une vraie. En plus, femme de droit ! Pas une délinquante comme toi. T'oses même pas l'approcher, de peur de l'effrayer ce petit oiseau blessé. Mais là t'as besoin de te poser, de t'asseoir quelque part. Alors, une fois son récit fini, délicatement et par la main tu la saisis. Sans la presser, tu l'emmènes. Direction, le salon. Tu profites de ce flottement pour reprendre pieds, pour tout bien assimiler.

Physiquement et moralement t'es bousillée. Et cette sensation c'est comme un voyage dans l'temps. Tu t'retrouves quinze ans avant, tu vois ta mère avachie sur les marches d'un mobile-home tout pourri. Femme et caravane dans l'même état. Usées et désabusées par la vie. T'es rapidement devenue le kit de survie. Plus béquille que gamine. Plus maman qu'enfant. ... Enfin ! C'pas le moment d's'adonner la contemplation des souvenirs pénibles du passé. Tu clignes des yeux fermement pour te remettre dans le présent, et t'évalues la situation. Vous êtes toutes les deux assisses, toujours sa main dans la tienne. T'es pas du genre tactile, mais c'est le seul moyen, là tout de suite, pour pas te sentir futile. Faut dire que le protocole pour ce genre de moment t'est totalement étranger. T'sais pas quoi dire, quoi faire. Totalement tache et inepte dans ta consolation. Tu lâches un « Putain »de frustration. Seul mot pertinent se pavanant dans ta tête. Enfin, c'pas vrai. Y'a plein de trucs qui s'bousculent là-haut. Des questions principalement. Beaucoup. Des tonnes à vrai dire. « Si j'ai bien compris t'es marié avec le mec que ta grand-mère t'a envoyé. Mais ... elle l'a trouvé où c'type ? » Tu pries pour que ça soit pas un tocard. Ou un vieux pépé, genre le voisin de palier de mémé ! D'ailleurs mémé, comme t'avais l'affectueuse habitude de l'appeler, « Elle est où mémé ? Ils l'ont emmené où cette bande de fils de putes? » Ta colère oubliée, s'est de nouveau réveillée. Cette fois contre le reste de l'humanité.
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Message Sujet: Re: eighteenth century (ft.Nika)   eighteenth century (ft.Nika) Empty Jeu 28 Juin - 1:41

on est au 18ͤ siècle ou comment ?



Ce n’est pas compliqué, t’avais pas le choix. T’avais beau voir tergiverser devant le bel être que pouvait être ce parfait inconnu, tu n’avais finalement pas vu d’autre choix. Le Mexique ? Oui. Mais en vacance, tu en rêves, tu souhaites aller voir la tombe de ton père et de ton frère. Mais merde, tu ne comptes pas y vivre. Ta vie, ta foutue vie est ici auprès de la chica face à toi qui tente réellement de comprendre quelle mauvaise blague tu es en train de lui jouer. T’as l’impression d’être moins seule d’un coup, tu as accusé le coup, penchant pour une blague pire que douteuse, un peu comme ta Jules. T’es maladroite, mais bon dieu, y a pas de putain de notice pour apprendre comment annoncer ça. On te connait, on le sait, t’en parle sans non plus t’épancher vingt ans sur la question d’un putain de mariage princier. Tu as du peut être faire chier avec le mariage de la Meghan et du Harry, du petit roux que tu as toujours trouvé mirifique. « Bin t’as pas le choix ! » Tu ne peux pas mentir, ou même fabuler sur une fin, ce n’est pas possible. Déportée. Ça sonne quand même comme les juifs au mauvais temps de ce con d’Hitler, mais c’est pratiquement la même chose. Tu lui expliques, du moins tu essayes de ton mieux, tu tentes vraiment de le faire. « Puis le mec je ne sais pas il est con … enfin il joue sa vie pour une parfaite inconnue… » Tu as lutté, tu peux lui dire. « J’ai hésité à partir.. » Faut le dire. Tu ne voulais pas de ça, après dire que c’est une décision murie et réfléchie, il ne faut pas non plus pousser. Tu l’as fait par dépit, mais aussi pour ne pas renier le sacrifice de ta mère ou même ne pas délaisser ta sœur. « Il s’appelle Ruben Jenkins … comme moi : Nika Jenkins ! » ça sonne plutôt bien, mais tu t’en branles totalement que ton prénom et son nom soit une bonne alliance. T’es au bout de ta vie, du moins tu penses, tu penses qu’à présent cette foutue vie ne sera jamais pareil, pourtant tu es de taille à gérer ça. Tu viens d’une famille de force de la nature et tu t’en doutes même pas petite princesse. Alors laisse tes larmes couler, car ton cœur sera guéri par les tiens et toi tu seras là pour eux, toujours. Tu sens la main de Jules saisir la tienne, ton regard se plonge dans le sien, le temps d’une seconde, mais cet échange et puissant. Elle est mal et tu le vois, tu es la cause de ça et ça te tue. Car toi tu passes après et c’est pour ça que tu es mariée à présent. Mariée, car ta abuela c’est comme sacrifié pour toi, malheureusement.
Ta carcasse posée sur le canapé au côté de ta coloc’, tu te fais taciturne, c’est compliqué tu ne trouves pas de mot, tu ne sais plus quoi dire, quoi ajouter. Tu le sais toi, maintenant que tu es coupable, fautive de toute cette putain de situation. Malgré la chaleur de la main de Jules, qui devrait pouvoir te rassurer rien que par sa présence, tu ne parviens pas à te pardonner. Tu escamotes tout ça et ça te tue, petit à petit tu sombres dans une certaine pénombre. Tu imagines dix milles plans pour récupérer ta abuela. Risquer ta vie, refaire le chemin inverse de ta mère et abuela pour pouvoir la ramener à vous. Mais elle n’est même pas partie, que tu tires déjà des plans sur la comète, tu es rapide. Le mot balancer à la volée par Jules te happe à ton subconscient te concentrant sur la réalité. Douloureuse, impure et désastreuses. Tu n’oses pas regarder Jules, tu n’y parviens pas surtout pas avec les mots qui sortent de sa bouche, puis toi tu restes aphasique. Ce mutisme soudain n’aidera pas, mais il te fait du bien, c’est mieux que dire des choses qui te font du mal. Tu es responsable de l’état de Jules, tu te sens fautive, encore, à croire que ça devient une mauvaise habitude. « Son patron si j’ai bien comprit … » Tu n’y penses pas sur le coup, mais le patron de abuela vous les aviez toujours vu périmés, plus vieux que vous, qu’elle. Mais là ce n’est pas le cas, c’est un jeune, il doit être plus vieux de quelques années. T’as parlé avec lui, mais t’a même pas pensé à demander son putain d’âge. Ça prouve que tu ne sais vraiment pas gérer cette situation de mariage blanc. « Dans un camp pour réfugié … » tu fonds en larme. « Tout ça c’est ma faute, tu m’entends, ma faute … elle aurait dû se sauver elle et pas moi … » tu serres la main de Jules et tu restes immobiles, laissant ces frissons parcourir ton échine. Tu es une pomme pourrie voilà ce que tu penses être, tu penses ne plus rien mériter. Tu es juste brisée. « Comment je vais faire sans elle … comment je fais pour le dire à Malohe … puis je suis censée vivre avec ce type ? » Les questions elles sortent de ta tête rapidement et toi, tu ne sais même plus comment y répondre.


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Message Sujet: Re: eighteenth century (ft.Nika)   eighteenth century (ft.Nika) Empty Mer 11 Juil - 20:21

on est au 18ͤ siècle ou comment ?

Des gardes sont postés aux commissures de tes lèvres. Frontière fermée. Ils sont là pour t'empêcher de parler et retenir tes commentaires les plus relevés. La vérité c'est qu't'aimes bien l'ouvrir - enfin tu l'ouvres peu mais tu l'ouvres bien. Du coup, par manque d'expérience, t'as jamais su filtrer. Sauf qu'aujourd'hui, tu fais des efforts. La voie est bouclée et rien n'doit s'échapper. En rajouter achèverait la nana à tes côtés. D'autant que c'est pas elle que t'as envie d'te faire. Au contraire, t'es supposée la consoler, lui dire que tout va bien s'passer, que tout ça va s'arranger. Mais t'es pas devin. T'as juste ce mauvais pressentiment. Le genre que t'as parfois en te préparant à un combat. Le genre où avant même d'avoir boxé, tu sais déjà que tu vas en sortir pire qu'un déchet. Et aujourd'hui tu sens qu'son calvaire n'fait que commencer ! Et tu vois d'ici la tête des ennuis. Parce que le coup du gars inconnu se sacrifiant pour sauver les jolies brunes, ça veut pas te rentrer dans la tête. Surtout quand le mec en question s'appelle Ruben. Non t'es pas étriquée dans tes idées, juste que Ruben, c'est pas l'prénom d'un Prince Charmant. Plutôt celui d'un pervers narcissique. Il aurait pu s'appeler Gaston et ç'aurait été la même. Certes, tu le vois en costard, cravate et attaché-case la semaine. Mais c'est bien en trafiquant sexuel que tu l'imagines le week-end. Fabules-tu ? Même pas. Et bien que tu sois condamnée à ce silence forcé, et que ta bouche soit virtuellement muselée, tes pensées, elles, n'sont pas censurées. Elles se bousculent en un gigantesque méli-mélo de clichés, se faisant néanmoins le reflet d'une dure vérité. Tu connais l'histoire, qu'elle soit racontée sur écran ou sur papier. C'est d'ailleurs toujours la même chose. Une fille arrachée à sa famille, à sa patrie. Famille dans la misère ou pays en galère. Elle est vendue pour la modique somme de 650 dollars. Parce que voilà la valeur pécuniaire de la vie d'une jeune femme. T'façon elle est juste bonne qu'à baiser et faire des sandwichs. D'ailleurs quand l'homme d'affaire, l'heureux propriétaire après transaction, s'est lassé de son jouet, il peut le revendre sur l'ebay avant de déflorer sa prochaine mariée. T'extrapoles à peine. Mais peu importe les circonstances, ça reste un putain de mariage arrangé, voire même de la prostitution déguisée. T'es pas naïve pour penser qu'ça arrive qu'aux autres.

Putain de Ruben ! S'il s'imagine pouvoir faire du chantage à ta Chica, il va tomber de haut. Et tu vas pas te gêner pour l'enterrer encore plus bas. Boy ! Qu'il sera désenchanté quand il va te rencontrer. Parce que ouais ! Hors de question de n'pas rencontrer cet individu. Après tout faut le rencontrer pour pouvoir le menacer. « J'te jure, s'il pose ses mains sur toi, je vais ... ! » Faut croire que les douaniers sont partis faire une pause. Le début d'une menace a réussi à frauder. Cependant, l'envie de commettre un meurtre devient un besoin impérative quand elle prononce les mots suivants. « Dans un camp pour réfugié ... » Putain de Ruben ! Evidemment qu'il va sauver la jolie brunette ! Au diable la grand-mère ! Les larmes de Nika te replongent dans un extrême abattement et dans la profonde frustration de ton impuissance. T'cherches même pas à réfléchir sur des plans et des machinations pour aller au Mexique voler à son secours. T'sais que t'as pas le génie pour. « Tout ça c'est ma faute, tu m'entends, ma faute ... elle aurait dû se sauver elle et pas moi ... » Par contre, t'es assez intelligente pour reconnaître une fausse culpabilité engendrée par ce même sentiment d'impuissance « Dis pas ça, poupée ! Tu n'y pouvais rien. Tu étais sa responsabilité et elle a fait son choix. C'est pas de ta faute, je te promets! » tu tentes de la rassurer, ton pouce caressant délicatement le dos de sa main. Au fond ce n'sont pas juste des mots de réconfort. C'est simplement la force des grand-mères. Elles sont des glaives et des épées. Elles mettent le monde à tes pieds, petit enfant privilégié. Et tel un bouclier, elles te protègent pour te chérir et te gâter. Toi, Jules, pauvre malheureuse, t'es passé à côté. Aucune grand-mère pour te choyer. « Comment je vais faire sans elle ... comment je fais pour le dire à Malohe ... puis je suis censée vivre avec ce type ? » Est-ce que c'est toi ou y'a eu comme une détonation à la fin ? Non ? Parce que ses paroles ont définitivement eu l'effet d'une bombe. En tout cas, toi tu détones « Pardon ? Vivre avec ce type ?  Vivre avec lui, un parfait inconnu ? Mais t'es malade ma pauv' fille ! » tu te lèves d'un bond, écho de ta déflagration. « Non mais tu veux vraiment finir dans le frigo de ce type ! Parce que si c'est le cas, te fatigue pas, hein !! Pas la peine d'aller bien loin, on en a un, de frigo. » Alors que les mots s'échappent de ta bouche, les gardes reviennent à grandes enjambées. Quelqu'un a du sonner l'alerte et c'est tant mieux. Parce que t'es à ça de te défouler sur cette pauvre chose blessée. Keep calm right ?!
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Message Sujet: Re: eighteenth century (ft.Nika)   eighteenth century (ft.Nika) Empty Mer 18 Juil - 15:10

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Y a un poids il s’est comme estompé en lâchant le tout. Tout dire et surtout ne plus être seule à porter tout ça. Tu ne sais pas ce qui va se passer dans une heure, dans trois jours, dans un mois … tu ne sais strictement rien de ton avenir. Comme d’habitude, surement, mais c’est bien plus complexe. Avant tu savais que tu n’allais pas te marier tant que tu n’étais pas heureuse ave un homme. Avant tu savais ce que tu ferais de ta vie, ta carrière serait somptueuse. Tu avais des rêves poupées et ils ont explosés avec tout ça. T’es marié à un mec que tu as vu pendant cinq secondes avant de dire oui je le veux. Tu lui as adressé trois mots, t’es loin du compte de fait. Alors autant dire que tu peux comprendre l’envie de Jule de te défendre, tu crois que tu ferais la même chose qu’elle. Mais tu garderais en tête que putain, tu ne voudrais pas que ta chica s’en aille à mille lieux de toi. De la merde. Tu l’as supporté durant des mois et années, tu ne vas pas t’en débarrasser de la sorte. Puis avoues, qu’elle t’aurait manqué. Alors, non tu ne peux pas lui en vouloir et tu tentes vraiment de ne pas perdre plus pied face à elle, même si tu es presque arrivée au fin fond du centre de la terre et que dans le fond, tu ne peux pas tomber plus bas. « Tu vas le tuer ? » Que tu demandes. Pas besoin d’être physicienne pour savoir la fin de sa phrase, ô que non. Personne n’a besoin d’être un gars avec un Qi épousant celui d’Einstein pour comprendre. « Puis tu iras en prison … puis je te perdrais aussi ! » T’es sérieuse là. Toi et ton envie de canaliser ta chica. Elle est fameuse elle, Jules est une personne pas forcément dans les meilleurs plans au monde, mais tu es là et tu lui tendrais la main même si elle tuait quelqu’un, même si cette personne c’est ton mari. Oui, ton mari. Putain comme ça sonne mal à voix haute tout comme dans tes pensées. « Puis, je me défendrais … chaque matin un message pour toi et le soir aussi, tu sais un moyen de te dire que je suis en vie ! » Que tu lui expliques.

Tu es désespérée tes larmes coulent encore et c’est bien normal. Punaise ta abuela, est dans un camp de réfugié, comme ci elle venait de traverser la mer et subir les pires tempête. Ils n’ont pas honte ? Elle a quoi la grosse soixante-dix . Ils ne peuvent pas lui faire ça, mais tu le sais ils le font. Parfois certains gars de l’immigration ne supportent même plus de faire leur bulot, mais pas le choix. C’est aux gens de lois de faire bouger les choses. Mais tu le sais, certains sont ancré dans la nouvelle politique, ils adorent ça. Plus d’argent pour les riches et moins pour les pauvres. Séparant des familles entières, l’horreur. Ça te révoltait avant, mais là ça te fout les nerfs en pelote. Envie de pleurer, de crier et de gémir de douleur, mais tu restes aux larmes, les laissant ruiner tes beaux yeux, tes joues, ça te brûle, le sel de tes perles d’eau te brûle à force. Tu t’en veux, tu ne sais pas ce que tu peux faire pour tendre une main à ta abuela, mais tu sais que malgré ton âge ta besoin de ta mère de substituions, t’as besoin d’elle pour qu’elle te guide encore dans certain chemin incertains que la vie mettra sur ta route. Elle est celle qui a toujours eu les bons mots et non pas que pour toi. ta sœur, tes amies. Ta abuela était une femme pleine de bonté capable de tout donner à un inconnu même si elle-même n’y arrivait pas. Un putain de model, tes parents auraient pas pu rêver mieux qu’elle pour vous élever, tes larmes te prennent aux tripes en pensant à tout ce qu’elle représente. Tu t’en veux et tu as milles et une raisons de le faire. « Si je te jure c’est la mienne ! » Tu le sais elle tente de te soutenir, mais elle ne sais pas que tu es celle qui est la fautive dans tout ce bordel. Et que tu as entraîné bien du monde dans tout ce merdier. « La femme que j’ai frappé quand les flics sont venu à l’appartement pour me donner la plainte et qu’on pensait que c’était pour toi ? Bin, c’est à cause de ça qu’on a été découverte … » Que tu lui dis. Tu avais directement sauté sur les flics pour leur dire que tu étais l’avocate de mademoiselle Turner, sauf que désolée c’était pour toi. Puis tu dois penser à trop de chose et ce n’est pas possible de ne pas avoir envie de courir à l’autre bout du monde de toi-même pour avoir moins d soucis. Aprés tout un départ à zéro ça peut être cool, non ? « Depuis quand les mariés ne vivent pas ensemble ? » Que tu demandes. Toi tu ne sais pas trop ce que tu dois faire ou non après tout, alors merde. Un peu de répit, t’en a marre là . Tu l’as vois bondir tel un félin en finissant par te demander si tu veux vraiment crever, t’hésite vraiment à répondre positivement à cette maudite question. « Il est plus grand son frigo … » Ouai là t’as plus envie de rire que de trouver des réponses. En la voyant de bout, tu te lèves et tu commences à marche et chaque pas t’amène vers un moment d’angoisse. « Je vais faire quoi de moi sérieux … » T’as les opales qui se plantent dans les yeux de ta chica et t’as envie qu’elle te donne une réponse magique sous peine de ne tomber raide morte juste après si ce n’est pas le cas. Tu commences à tanguer, tu te sens pas au top de suite, trop d’émotion depuis ces trois jours et t’es pas assez forte pour ça.



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Message Sujet: Re: eighteenth century (ft.Nika)   eighteenth century (ft.Nika) Empty Ven 10 Aoû - 19:13

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« Tu vas le tuer ? » C'est quoi ce genre de question ? S'il la touche, alors, bien évidemment que tu vas l'terminer le pauv'con. Machine de guerre, t'as les poings pour l'atomiser. Et qu'en t'en auras fini avec lui, même la mort ne voudra plus s'en approcher. « Puis tu iras en prison ... puis je te perdrais aussi ! » Tu lèves les yeux au ciel. Mais pas sans avoir pris l'soin d'baisser la tête avant, histoire d'cacher ton expression. De peur qu'elle n'l'interprète mal. Ce n'est pas que tu sois indifférente à l'idée de perdre Nika. Bien au contraire, la nana fait partie des exclusifs. Ceux qui ont grimpé les murs, les remparts et la forteresse que t'avais soigneusement bâti autour de toi et de ton coeur. C'te blague ! Toi, tu t'croyais inaccessible. Quelqu'un que rien n'atteint. Et pourtant, te voilà à t'prendre la tête pour l'sort de quelqu'un qui n'est pas ta mère. Alors non, t'es pas indifférente à l'idée de la perdre. Mais, par contre, aller en prison, waah, tu t'en tamponnes l'oreille avec une babouche. Mais alors complètement. Parce que depuis longtemps t'avais compris. Jeune, t'avais d'jà tout saisi. "Allez en prison", v'là l'intitulé de la carte chance que t'avais pioché. Et pas du genre simple visite où tu peux, le tour suivant, repartir avec un simple lancé de dés. Non, c'est un passage obligé que tu n'fais que retarder. Une intersection à laquelle tu n'pourras pas échapper. Alors tu t'es faite à l'idée et tu t'es faite une raison. En tôle tu iras. Et pour Nika, t'irais même jusqu'à te rendre à la police s'il le fallait. Tu plaiderais coupable sans même ciller. T'accepterais la perpétuité pour la protéger et l'épargner. « Puis, je me défendrais ... chaque matin un message pour toi et le soir aussi, tu sais un moyen de te dire que je suis en vie ! » T'sais qu'elle essaie de t'rassurer mais au fond tes craintes n'en deviennent que plus certaines. Tu rétorques donc en rigolant mais sans réel humour que « T'auras pas à t'défendre, ma belle. Non, parce que je l'aurais déjà boxé dans une autre dimension l'connard. » La blague ne prend pas - même si elle n'avait pas vocation à faire rire - puisque Nika persiste à pointer son doigt accusateur vers sa propre personne.

Et alors qu'elle t'explique pourquoi elle se sent fautive, tu tiens à peine sur place. T'es à ça d'retourner la table basse et d'tout renverser. P'tain ce jour, tu t'en souviens. Comme à son habitude, elle a voulu te sauver le cul. Parce que, comme à ton habitude, t'avais tout fait pour te fourrer dans la merde. Du coup, la faute, ne serait-elle pas initialement la tienne ? Pour pas changer t'as envie de dire. C'est toujours ta faute t'façon. Tu te retiens de shooter un meuble ou deux face à ce constat. tMieux vaut te concentrer sur les mots de celle, qui en détresse, use à son tour d'un humour douteux. Mais en vain. Dans ton élan, elle s'est levée et s'est emprise de continuer la marche que t'avais rigoureusement suivi juste avant son arrivée « Je vais faire quoi de moi sérieux ... »tu sens immédiatement la panique et l'angoisse dans sa voix. T'as même l'time de réfléchir à une réponse appropriée que tu l'as vois vaciller comme une torchée. Mais elle est sobre ta p'tite Nika. Bien qu'elle a sûrement besoin d'un verre ou deux, disons plutôt sept, pour oublier. Tu t'empresses de la saisir par le bras. « Ooook ! Je crois qu'on va se poser deux secondes pour respirer. »  Tu l'obliges à s'rasseoir à sa place. La nana est clairement au bord de la crise de nerf et de l'épuisement. T'imagines même pas la saturation au niveau émotionnel. T'façon c'pas ton job d'imaginer, toi t'es là pour soutenir, remember ? Alors, à défaut d'alcool, « je vais te chercher d'l'eau. »  C'est plus responsable, n'est-ce pas ? Tu t'empresses d'aller lui remplir un verre et ainsi lui laisser un temps d'répit. Mais s'en est pas fini de l'inquisition espagnole. Du tout ! Y a encore des trucs qui te tarabuste la cervelle. T'sais bien qu'elle devait avoir la tête partout. La gamine voit sa vie faire un 360 en l'espace de trois jours. Mais quand même, en trois jours, elle aurait pu t'envoyer un texto. Un simple SOS aurait suffit même. Merde ! Si t'avais su plutôt, l'histoire elle s'rait pas la même aujourd'hui. Et rien que de penser aux alternatives ... Si tu l'avais su t'aurais sûrement été casté pour jouer le prince charmant sur son cheval blanc. Ugh ! « Tiens bois ça, ma belle. »  dis-tu en retournant vers elle. Pour l'instant, tu vas trimer pour qu'elle reprenne ses forces et ses esprits avant de reprendre la conversation. Tu lui tends le verre.
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Message Sujet: Re: eighteenth century (ft.Nika)   eighteenth century (ft.Nika) Empty Jeu 30 Aoû - 22:52

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Le tuer c’est bien beau, mais tu ne veux pas de ça. Non, car putain ça voudrait dire que ta chica s’envolerait elle aussi loin de toi. Qu’elle ne serait plus là, et que toi tu ne pourras plus rien faire pour elle. Non. Il n’en vaut pas le coup, t’en vaut pas le coup, non plus. Du moins ça c’est ton avis. Tu le sais comment est Jules, elle n’est pas à se dire ô non pas de prison pitié, c’est ton contraire pour ça, la loi ce n’est pas son affaire, elle fait sa vie et ne visualise sans doute pas les lois du pays. À ton contraire. Pas les mêmes choix de carrière, mais ça te va, tu n’’as jamais jugé ta chica. Pas ton style. Mais tenter de la canaliser, de la calmer sur certain point c’est exactement ce que tu veux pour elle. Qu’elle respire l’air frais et non l’air d’une prison qui ne mérite nullement pas de connaître Jules dans leur enceinte. T’es pas d’accord avec ça. Façon toi tu ne laisseras pas une merde lui arriver. Hors de question. T’es coriaces et plutôt une acharnée quand ça touche tes proches, tes amis. Et tu souris, tu ris, car tu sais que de suite, c’est une bataille que tu ne gagneras pas. T’aimes pas perdre, mais elle est rusée et bornée la petite Jules. Alors, ouai, tu ne vas pas te battre. « Ok, on va quand même se contenter des textos du : en vie. » Tu souris et ça te détend, tu te sens bien, pas du style à finir en dessert chez Ruben. Ça se trouve, t’es la seule à pas paniquer, mais que tu le devrais. C’est plausible, mais t’as déjà bien trop de chose à penser dans ta pauvre petit tête pour te soucier de ton cas. Tu le feras une prochaine fois, tu feras ça. Pour le moment, t’as toujours pas envie de rire, pourtant t’y mets pas de mauvaise volonté, mais c’est ainsi.

Pas après pas. Tu uses à ton tour le parquet. Le cœur à terre, piétiné par bien trop de chose pur qu’il s’en remette en un claquement de doigt. Quand ce n’était pas Jules c’était toi. Voilà, rien de plus compliqué, peut être que tu étais plus posée, qu’elle mais tu pouvais aussi avoir ces moments où tu faisais n’importe quoi. Des moments de rages intense, de passion, t’es ainsi, tu vis pour la passion, mais t’as une droiture à faire peur par la même occasion, t’es donc assez étrange à vrai dire. Tu veux que ta chica devienne une bonne fée, te donne les bonnes réponses, transforme ton cauchemar en un beau rêve. Mais faut pas rêve, faut se rependre même. Elle te pousse sur le canapé, le cul sur le coussin, tu la regardes, t’as envie de protester, mais as-tu vraiment encore beaucoup de force pour le faire ? T’es plutôt une épave échoué sur le canapé maintenant, alors tu vas te contenter de la laisser gérer pour une fois. Cette fois, c’est toi la broutille, toi qui a foutu la merde, toi et encore toi. T’as jamais douté de ta chica, tu savais qu’elle serait là, qu’elle t’aiderait de son mieux, qu’elle se donnerait. C’est vous, votre amitié qui est ainsi. Tu respires, tu le fais encore, t’es donc toujours vivante, c’est une bonne nouvelle. Elle t’a laissé sur le canapé et toi, tu fixes le mur, t’es vide de réaction ce moment de pas ne fait que faire tournoyer tes pensées, encore. Tu vas avoir envie de vomir, de tout rendre à force. Tu te perds, tu t’enfonces dans tes propres méandres. T’oublie rien, tu revis ces quelques jours, loin des tiens, des tiennes. Tu souffres et tu ne peux rien faire, façon t’es prisonnière et tu commences seulement à flipper à propos de Ruben. « Merci … » tu prends le verre, t’en bois quelques gorgées et tu hausses les épaules lassent de tout ça. « Je suis désolée … » t’as pas le cran, mais t’aime pas avoir inquiété maman Jules, car c’est généralement c’est mama Nika qui traîne dans les parages à en pourrir le sol, laissant les traces de pas imaginant mille et une façon dont cette belle brune pourrait être en garde à vue, ou bien morte. « Je pense que c’est la meilleure solution quand même … » faut être réaliste, faut le faire, car si tu le fais pas, tu vas juste oublier que sans ton mari, tu serais sans doute enfermé avec bien d’autre personne. Mais t’aurais été avec ta abuela, mais Malohé ne serait plus que seule dans cette ville. Avec des amis, devenant aisément de la famille, comme ta chica, ta sœur, et un peu ta fille par moment.


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