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| Sujet: mr brightside, iz'. Ven 8 Juin - 23:29 |
| save the queens ---- / Isaiah Aerhts
33 ans ---- / Ace of diamonds ---- / sam claflin
identité complète / prénommé Isaïah, il préfère largement se faire appeller Iz' par ses amis et sa famille. Son prénom complet, il n'en est pas fan, surtout depuis ses dix ans quand il a compris que sa pieuse de mère l'a affublé d'ce patronyme en référence au prophète, rien de moins. Aerhts, nom de famille peu connu, racines européennes mais pas des plus classes pour autant - néerlandaises pour être plus exact. En réalité, le gouda mis à part, il ne connait pas grand chose du pays d'origine de ses parents, ayant toujours vécu aux States. lieu de naissance et origines / il est né à Heerlen, dans le Limbourg néerlandais, en Europe - mais au fond il n'garde aucun souvenir de cet endroit puisque ses parents sont partis s'installer à Montclair, tout près de New-York, alors qu'il n'avait que deux ans à peine. Il a donc des racines néerlandaises et possède la double nationalité ; mais dans les faits il ne se sent qu'américain. études ou métier / architecte-urbaniste de formation, il travaille à présent dans un bureau d'études New-Yorkais à l'analyse de projets de développement urbains. orientation sexuelle / il est hétérosexuel et n'a jamais éprouvé le besoin d'aller tester d'autres horizons qu'les belles courbes féminines d'ces demoiselles. statut civil / marié depuis un an et huit mois à présent, mais ça pourrait tout aussi bien en être mille tant il se sent las et fatigué des situations impossibles dans lesquelles ils tombent irrémédiablement tous les deux. pi, scénario ou prélien / personnage inventé.
save the queens ---- / TELL ME WHO YOU ARE
once upon a spirit ---- / a soul ---- / a shining star traits de caractère / Souriant - Espiègle - Effronté - Déconneur - Têtu - Râleur - Bordélique - Tête en l'air - Généreux - Loyal - Taquin - Mélancolique - Aventureux - Sarcastique - Orgueilleux - Impulsif - Pragmatique - Insolent - Organisé - Fonceur.
En vrac / (un) • Isaiah vient d'une famille tout ce qu'il y a de plus normale avec un père et une mère non parfaits mais aimants, ainsi qu'une peste de petite soeur, Asnath. Ils n's'entendent sur rien lui et elle et se chamaillent à longueur de journée, mais au fond ils s'adorent et ne laisseraient personne faire de mal à l'autre. Chacun veille à sa façon. (deux) • Adolescent, Isaiah a eu une période assez tumultueuse où il jouait de son charme pour sortir avec toutes les filles qui croisaient son chemin - ce qui avait toujours le don d'énerver Asnath par la même occasion. Il s'est néanmoins assagi grâce à la meilleure amie de cette dernière, Berlioz, avec qui il est sorti secrètement tout l'été de son départ en fac. (trois) • Il voue une réelle passion à la caféine et aimerait un jour tenter d'en prendre par intraveineuse si ça venait à être autorisé. (quatre) • Passionné d'animaux, il a travaillé comme assistant à la clinique vétérinaire de son patelin plus jeune. Aujourd'hui, il va souvent aider dans une association nommée « sans collier ». C'est par ailleurs dans celle-ci qu'il a trouvé son chien, un bâtard de huit ans à présent. Il l'a appelé Chewie. (cinq) • Deux fois semaine, il pratique du volley dans l'équipe de son quartier. Grand partisan des sports d'équipe, il aime se défouler et pouvoir retrouver ses potes par la même occasion. Selon lui, c'est tout bénef. (six) • A la maison, ses parents ont toujours parlé en néerlandais avec lui et sa sœur. Il est donc parfait bilingue. Mais ça et le gouda - pour lequel il nourrit une forte passion - mis à part, il ne connait presque rien de sa patrie d'origine. Parfois, Isaiah s'dit qu'il aimerait visiter le pays de ses ancêtres et sa famille éloignée. Seulement, le travail, les obligations, les projets, la vie simplement. Tout ça reporte systématiquement le passage à l'action. Il se console en s'disant qu'il pourra toujours partir plus tard. (sept) • Il déteste Montclair, ce petit patelin du New-Jersey dans lequel il a grandi. Trop petite, trop terne, trop étriquée. Cette ville est juste trop pleine de clichés et triste selon lui. Il n's'y rend à contre cœur que pour rendre visite à ses parents tous les quinze jours. (huit) • Dans l'idéal, il rêve de démissionner de la cellule pour laquelle il travaille en ce moment et d'monter son propre bureau d'études. Ainsi, il pourrait accepter et mener à bien les projets de développement urbain qui lui tiennent vraiment à cœur. Mais pour cela, il faudrait des fonds qu'il ne possède pas encore. Il économise néanmoins afin d'voir son rêve se rapprocher petit à petit. (neuf) • Grand enfant, il est passionné de jeux vidéos mais aussi par les dinosaures. Depuis tout petit, il est fasciné par ces animaux ayant foulé la terre avant l'humain. Il possède toute une panoplie d'objets à leur effigie - notamment des chaussettes qui le mettent de bonne humeur quand il peut les enfiler le matin. (dix) • Il adore les enfants et s'entend particulièrement bien avec eux. C'est comme avec les animaux : il a un truc. Il aimerait bien en avoir un à lui bientôt. |
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| Sujet: Re: mr brightside, iz'. Ven 8 Juin - 23:29 |
| save the queens ---- / TELL ME MORE
once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share 12 ans / D’une main, Isaiah empoigne le microbe qui lui fait face pour le soulever à sa hauteur. Il ne doit pas se battre, il le sait : maman va pas être contente du tout. Mais c’est plus fort que lui, un simple cri de la part d’Asnath a suffi. Personne ne la touche, il ne le permettra jamais. « Toi, ma soeur tu la laisse tranquille maintenant. Compris ? » Le pauvre gamin, de trois ans son cadet, n’a aucune autre alternative que de hocher vivement la tête face à la détermination du blond. Après une dernière hésitation, Iz relâche finalement sa proie sans lui faire plus mal. Il n’a pas envie de s’faire disputer plus que nécessaire par sa mère. « T’es vraiment bête zaiah. Les bagarres ça résout rien, puis j’vais l’dire à maman. » S’retournant vivement vers Asnath, le garçonnet grimace. Au fond, ça n’l’étonne pas qu’elle ait encore réussi à se fourrer dans une situation délicate celle-là. Toujours à ouvrir sa bouche quand il n’faut pas et à piquer là où ça fait mal. « T’as pas intérêt d’lui dire ! Puis d’abord c’était pour t’aider, ingrate. » Voyant sa sœur lever les yeux au ciel, en le narguant, il sent le rouge lui monter au visage. « Et puis j’m’en fiche au final, la prochaine fois j’laisserai ces gamins continuer à t’emmerder. Comme ça, t’es heureuse ? Au fond, il sait bien que ce n’est pas vrai : elle a beau l’exaspérer au plus haut point, elle reste sa famille et personne d’autre que lui n’a le droit de lui mener la vie dure. Or, malheureusement pour lui, la fillette en est bien consciente et en joue. Un sourire malicieux scotché au visage, elle lui lance un clin d’oeil taquin. « Bah voui, j’avais pas besoin de ton aide d’toute façon. C’était un idiot ce gosse. » S’élançant déjà en direction de la maison sans demander son reste, elle s’attarde tout d’même un instant. « Et quand même merci… Même si t’es un gros bêta de te battre ! » A nouveau rouge, Isaiah s’contente de grommeler de mécontentement avant de lui emboîter le pas. Huit heures est proche et c’est le moment de rentrer.
18 ans / Isaiah sent ses cheveux lui chatouiller le visage alors qu’il attarde les lèvres au creux d’sa nuque. La main d’Berlioz, accrochée à la sienne, lui donne toujours cette sensation bizarre de fragilité. Il se sent bien et n’a aucune envie que ça change, mais ils n’ont apparemment pas l’choix. L’avenir, tout ça. « Ou alors je pars pas à la fac et on part en Europe à deux… » Quelque mots chuchotés à la va vite tout contre son oreille, pas trop fort ; parce qu’il n’y croit pas lui-même. Il aimerait pourtant. Que ce serait beau d’ne pas avoir à se séparer, d’ne plus penser aux secondes qui s’égrènent et les rapprochent inexorablement du moment des adieux. Toujours plus proche. Déjà elle s’éloigne de lui. C’est bizarre comme les rôles s’inversent soudainement : elle prend les devants et il tente de reculer. « Oui bien sûr, et on annonce le tout à ta sœur et tes parents avant ou après avoir embarqué dans l’avion ? Personnellement je penche pour la deuxième option, histoire de pas m’faire étriper pas Asn’. » Un petit sourire taquin éclaire le visage de Berlioz, mais y’a autre chose derrière. Il la voit bien ; cette mélancolie teintée d’un vague sentiment de panique plus l’heure s’rapproche. Plus le moment d’se dire au revoir est là. Comme dans son propre regard à lui, sans doute. Alors, ils plaisantent et esquivent… C’est plus facile que d’affronter la séparation – inévitable mais infâme – dans les yeux. Ils l’ont toujours su pourtant que c’était pas fait pour durer eux deux. Juste l’espace de quelques mois volés au temps, cachés de tous. Mais le savoir n’rend pas forcément les choses plus faciles pour autant… C’est ironique quand même au fond. Lui qui n’a jamais été vraiment attaché à une relation a maintenant peur de continuer sa vie sans elle. La meilleure amie d’Asnath, la personne interdite. Il a envie d’lui dire qu’il n’a jamais ressenti ça pour personne d’autre ; d’lui proposer de quand même tenter de rester ensemble, d’affronter les épreuves comme elles viennent. L’arrogance de la jeunesse gonfle en lui, alors qu’il formule en pensées mille plans sur la comète à la seconde. Son esprit s’échauffe. Il n’veut pas la laisser, il en est sûr. Mais tout cela est balayé en un instant par la sonnerie d’son portable qui le rappelle à l’ordre. Un soupir échappe à la barrière de ses lèvres quand il voit le nom affiché sur l’écran. Great timing. « Allo ? Écoute Asn… » Il n’a même pas le temps de finir sa phrase que la douce voix de sa sœur le rappelle à l’ordre. « Mais bordel Zaiah, t’es où ?! ‘Pa et ‘Man ont fini tes bagages à ta place et on est censés partir dans 15 minutes. » Prétextant être aller faire un dernier tour dans l’quartier avant de s’en aller, Iz lui assure sèchement qu’il arrive dans deux minutes. Et c’est sur un charmant dernier « ramène tes fesses, presto ! » de la part de son interlocutrice qu’il peut enfin raccrocher. Reportant ensuite son regard sur la brune lui faisant face, il a un petit sourire gêné. « Vas-y, passe par derrière, ils ne t’verront pas sortir de chez moi ainsi. » Alors qu’il tente d’accrocher ses prunelles une dernière fois, elle se détourne - comme par peur d’affronter elle aussi ce départ tant redouté. Il l’empêche néanmoins de le faire en lui attrapant à nouveau la main. D’un mouvement, il la rapproche et lui dépose un dernier léger baiser sur les lèvres avant d’s’enfuir rapidement. Sans demander son reste. « À plus. » Un espoir, une promesse, dite depuis le pas de la porte. Dans un sourire qui s’veut convaincant mais qui ne l’est pas.
25 ans / D’un geste nerveux, il regarde sa montre pour la millième fois depuis son réveil ce matin. Le temps semble se jouer de lui aujourd’hui et il reste persuadé que les aiguilles à son poignet le narguent. Tout semble figé, rien n’avance. Ou alors c’est peut-être lui qui est complètement déphasé - ce qui serait très probable même. Voilà c’qu’il récolte à s’être levé trois heures trop tôt pour son premier jour de travail. Tellement d’excitation face à l’inconnu, mais d’angoisses également. Il est temps d’grandir, d’avoir des responsabilités. Or, l’idée - comme pour tout jeune adulte à un moment donné - lui file des sueurs froides. Alors il trompe le temps, tentant de pas trop penser à ce qui l’attend à présent, enchaînant café sur café à la terrasse d’une petite boulangerie au coin d’la rue de son nouveau boulot. D’une main il approche distraitement sa troisième tasse à ses lèvres, de l’autre il pianote nerveusement la table. Il se dit vaguement qu’au moins il a trouvé un endroit pour boire un café décent le matin avant le boulot, quand tout à coup une sorte de furie blonde lui tombe dessus et s’assied en face de lui. « Salut, tu vois le gros type dégueulasse là-bas ? Bah, je déjeune ici tous les jours et lui aussi. Il est glauque, il m’lâche plus depuis quelques temps. Dis, tu veux bien faire comme si on s’connaissait ? Mieux ! Tu peux te faire passer pour mon copain ? J’lui ai dit que j’en avais un et ça m’aiderait franchement. » Quelque peu sonné par cette tirade chuchotée rapidement sans reprendre son souffle, Isaiah jette un rapide coup d’oeil au type qui observe en effet son interlocutrice improvisée avec insistance. Bien que bizarre, ce dernier n’semble pas vraiment dangereux aux yeux du jeune homme. Décidant néanmoins qu’il peut bien jouer les chevaliers servants et que ça lui servirait de distraction par la même occasion, il attrape la main d’celle qui lui fait face. « Très bien, et j’suis censé faire quoi pour dissuader cet homme de vous approcher selon vous ? » Un petit sourire espiègle au coin des lèvres, il la voit s’rapprocher de lui pour coller ses lèvres aux siennes. Ce n’est pas désagréable. « Merci. Maintenant, tente d’lui lancer ton regard le plus dissuasif et je pense qu’on sera bon. » Comme un bon petit soldat, Isaiah obtempère et prend une tête d’enterrement avant de fixer l’homme bizarre avec insistance. Tellement qu’il finit par réussir son coup et à faire fuir le malotru. « Et voilà qui est fait chère demoiselle, pour vous servir. » Spontanée, la blonde bat dans ses mains avant de lui tendre la droite qu’il saisit pour une poignée officielle. « T’es génial, vraiment merci ! Au fait, moi c’est Jules. » Lui rendant son sourire, il se présente à son tour. Il n’sait pas d’où ça vient, mais elle a réussi à le détendre. Tant et si bien qu’ils engagent une conversation animée, comme des amis de longue date tout juste retrouvés. Mais sa montre finit par le rappeler à l’ordre, dommage. « Désolé, il va falloir que j’y aille… » Il aimerait lui demander son numéro, mais n’ose pas ; alors il reste là - les bras ballants - à n’pas trop savoir quoi dire ou quoi faire pour clôturer cet échange hors du temps qu’ils viennent de vivre. Heureusement pour lui, à nouveau elle prend les devants. « Ok, mais bon… Comment j’vais faire moi à partir de demain matin quand tu seras plus là pour jouer à mon copain avec l’autre mec chelou ?… » Un sourire vient éclairer le visage de l’Aerhts, alors qu’il attrape la perche au vol. « Je serai ici demain à la même heure. J’ne peux décemment pas te laisser toute seule face à cette situation délicate. » La voilà qui applaudit encore une fois et lui fait un câlin avant de le laisser s’éloigner. It’s a date.
30 ans / Il est assis à table, sonné ; les poings serrés dans un élan de frustration. Berlioz, elle, s’est prostrée dans un coin de sa cuisine, comme pour tenter de s’éloigner le plus possible d’lui - ce qui est risible étant donné la taille ridiculement petite de la pièce en question. Mais il n’a pas le cœur à remarquer l’absurdité de la situation et à en rire. Dans sa tête, il se demande juste comment ils ont pu passer en l’espace de quelques minutes d’un bonheur béat à une situation pareille ? Y’a même pas une heure, ils se promettaient de plus jamais s’quitter… Des promesses sur leur couple, la vie qu’ils allaient mener à deux à présent. Des promesses confiées à la noirceur de cette nuit parfaite qu’ils viennent de partager. Il a cru en la véracité de ce rêve éveillé qu’ils ont eu ensemble. Mais faut croire que c’n’est que du vent. Un coup de fil – un simple coup d’téléphone d’la part d’Asnath – et tout s’écroule, comme un château de cartes balayé par le vent… Il tente de calmer la rancune qu’il sent poindre en lui et approche ses doigts de ses tempes afin de les masser. « Comment ça, on peut pas ? Aide-moi à comprendre ce qui a changé en l’espace d’un instant ? Pourquoi le fait qu’ma sœur t’ait sonné change la donne ? Vous avez même pas parlé de moi. Elle se doute de rien. » Du regard, il tente d’accrocher les prunelles d’son vis-à-vis. Mais rien n’y fait, elle esquive tout contact – même visuel. Cette forme de froideur le met hors de lui et pique là où ça fait mal. Jamais encore elle ne l’a évité comme ça. « On peut pas. Tu sais bien que c’est bien trop compliqué avec Asnath. J’lui ai promis Iz. Promis d’ne jamais entamer quoi que ce soit avec toi. Puis toi t’as ton mariage dans un mois. On n’peut simplement pas tout bouleverser comme ça sur un coup de tête. Ce serait bien trop égoïste… » Il sent qu’elle est mal à l’aise. Ça s’voit à la façon qu’elle a de se frotter les mains l’une contre l’autre. Mais, loin de l’attendrir, cette constatation finit de l’énerver. Bon sang : ils ne sont plus des enfants. Asnath non plus, du reste. « Non, recommence pas avec Asn’. Elle est grande, elle s’en remettra. On lui parlera ensemble si tu veux. Puis pour c’qui est de Jules, tu sais bien que ça ne va plus du tout entre nous. Je t’ai dit : je compte mettre un terme à notre relation. On n’est pas bons l’un pour l’autre elle et moi. Aussi, elle n’est pas toi… » Sur cette dernière phrase, il se lève et se rapproche d’elle. Passant délicatement un doigt sous son menton, il la force à le regarder dans les yeux. Personne n’est elle. Personne ne l’a jamais été et personne n’le sera probablement jamais. « C’est facile à dire pour toi. Tu sais très bien que ta soeur ne m’le pardonnera jamais. C’est dans les règles : tu es off-limites. Ne rends pas les choses plus compliquées qu’elles ne le sont s’il-te-plaît… On aura eu une belle nuit et des rêves plein la tête, mais c’est tout. C’est déjà bien. » Elle lui échappe encore et il n’la retient pas. Il n’a pas envie de l’étouffer. A nouveau, ses poings se serrent et il sent sa mâchoire inférieure s’contracter dans un pli frustré. « J’veux pas me contenter d’une soirée. On est plus des gamins Beatriz. » Il essaie de la prendre dans ses bras, de lui faire comprendre qu’il n’veut plus être sans elle. Mais elle le repousse pour la énième fois et il peut apercevoir les larmes qui commencent à perler au coin d’ses yeux. « Vas-t-en. Je t’en prie. » Il a envie de répliquer, de refuser - de faire le pied de grue jusqu’à ce qu’elle entende raison. Mais pour la première fois depuis le début de leur conversation, elle se redresse en le regardant bien droit dans les yeux. La résignation et la douleur qu’il lit dans son regard finissent par l’achever. « Très bien, je m’en vais… Au revoir, pour de bon cette fois. » Après une dernière œillade, il s’détourne et prend la direction de la porte. Tout ce gâchis pour un pacte idiot entre Berlioz et sa sœur à lui. Amitié qu’elles disent, chantage infâme qu’il réplique au plus profond d’son cœur meurtri.
31 ans / Un simple regard à sa montre lui permet de confirmer ce qu’il redoute déjà : il est en retard et sa sœur va l’étriper. C’n’est pas faute d’avoir essayé de se dépêcher pourtant, mais un message vocal de Jules l’a retenu plus longtemps que nécessaire. Elle se retrouve dans une phase creuse en c’moment et ce n’est vraiment pas facile. Ni pour elle, ni pour lui. La peur est là : peur de la laisser et qu’elle ne fasse une énième connerie. Mais la vie ne s’arrête pas ; il est bien obligé d’aller travailler et de l’abandonner en journée cinq jours par semaine. Un soupir de lassitude franchit ses lèvres. Ce n’est pas le moment de ressasser tout ça ; Asnath l’attend. Abandonnant travail en cours et pensées d’angoisse par rapport à sa femme, il attrape rapidement sa veste et sort afin de se rendre dans une petite brasserie non loin de là. Habitué des lieux, il lance un rapide salut de la tête au patron, avant de repérer une tête blonde bien connue dans le fond de la salle. « Désolée, j’avais pas vu l’heure. Tu vas bien ? » Asnath balaie ses excuses d’un vague coup de la main. « Du coup je t’ai pas attendu pour commander. Tu manges la lasagne maison et je t’ai pris un verre de vin. Pas de bière cette fois. Ce sera ta pénitence : tu auras une boisson d’être civilisé. » Levant les yeux au ciel, il retient la remarque acerbe qui lui vient à l’esprit en réponse. Il n’a pas envie de se prendre la tête aujourd’hui et il sait très bien que ce n’est que ce que son interlocutrice cherche. Il hoche donc plutôt la tête et répond que ce sera très bien d’un air placide. Il remarque le sourcil qu’elle lève en le comprenant non combatif. Elle ne relève cependant pas et le repas se passe plus ou moins sans encombre. Isaiah se met à rêver qu’il en soit ainsi jusqu’à la fin de leur rendez-vous hebdomadaire de cette semaine. Néanmoins, c’est sans compter la persévérance presque maladive de sa sœur. Elle a flairé une piste ; or elle ne s’arrête jamais quand elle a un os à ronger. « Bon, tu m’dis pourquoi t’es tout mou aujourd’hui ou je vais devoir te tirer les vers du nez ? C’est encore ta chère femme qui te rend comme ça ? Tu sais bien ce qu’on en pense les parents et moi … » Cette fois, il ne peut retenir son exaspération de s’exprimer. C’est toujours pareil : quand il n’est pas dans son assiette, elle en profite pour diriger la conversation sur Jules. « Commence pas, je t’en prie. C’est pas le moment. » Mots chuchotés rapidement, comme un avertissement doucereux. Il ne veut pas se donner en spectacle dans cette brasserie, tout près de son travail. Malheureusement pour lui, son interlocutrice se fiche d’être le centre de l’attention. « Elle est bien gentille, c’est pas ça. Mais elle a ses périodes où elle te vampirise Zaiah. Elle a besoin d’aide professionnelle. Tu n’peux pas l’aider tout seul, t’es pas son sauveur bordel. » Elle aime ça Asnath, jurer pour faire bonne mesure et appuyer ses propos. C’en est trop pour le blond : d’un geste un peu sec il se lève et dépose sur la table de quoi payer l’addition. « J’en ai plus qu’assez de ressasser les mêmes choses. Je veux la paix, Asn’. Tu peux comprendre ça ? Sur ce, j’en ai assez entendu et je te laisse. Prends soin de toi petite. » Malgré sa frustration, il l’embrasse tout de même avant de s’enfuir à toutes jambes de l’établissement. Au moins, au travail il pourra se noyer sous la masse de dossiers à finaliser et ne plus penser au désastre de sa vie personnelle.
32 ans / Il sent ses mâchoires se serrer dans un implacable élan de rage. Les draps sont encore défaits et l’emballage du préservatif trône en plein milieu du lit, attirant irrémédiablement le regard – exprès. Il sent la nausée lui monter à la gorge et doit se pincer l’arrête du nez avant de pouvoir faire quoi que ce soit. Se calmer, il doit se calmer, mais n’y arrive pas. La frustration et l’incompréhension sont trop grandes, maintenant tous ses sens en état d’alerte. « Merde, Jules… » Mais elle ne l’entend pas depuis l’étage du dessous. Inspirant profondément, il tente de détendre son corps un minimum avant de se mettre en mouvement – peine perdue, tant pis. Isaiah descend les escaliers d’un pas lourd et vient s’placer devant sa « femme » - mot soudainement devenu grossier à ses yeux. Elle l’attend, simplement, s’contentant d’lui lancer un regard vide d’expression. « Mais qu’est-ce que t’as foutu bordel ? » Sa langue se délie et se darde, assassine, prête à attaquer et à faire mal. Œil pour œil, douleur pour douleur. Rendre chaque coup. Elle hausse les épaules. Et la rage en lui monte d’un cran encore. Elle atteint des sommets à ce stade. « Et en plus tu t’sens obligée de me foutre le nez dans tes conneries ? Tu peux pas faire comme tout le monde une fois dans ta vie ? T’es obligée de tout foutre en l’air à chaque fois… J’le sais, j’ai appris à vivre avec. Et ça t’emmerde hein ? Dis-le que ça t’emmerde que je ne t’ai pas abandonnée pour la cause. Et bien tu sais quoi ?... T’as gagné va : j’abandonne, j’lâche l’affaire. T’as atteint le point de non retour, on est plus des gosses bordel. » Il a envie de la secouer, d’lui hurler dessus pendant des heures, d’essayer d’la faire réagir. Faisant un pas dans sa direction, il s’ravise finalement et se détourne. C’est pas une solution. Il arrive à court de solutions avec elle de toute manière. Y’a eu les moment de colère, les moments de dépression, puis les joies – toujours trop intenses… Ça il peut supporter, gérer. Mais le tromper et de manière aussi… évidente. C’est de trop, tout simplement. Une petite voix dans sa tête, dérangeante, lui susurre pourtant qu’il n’a eu que ce qu’il mérite. C’est vrai ça : après tout, n’a-t-il lui-même pas fait de même juste avant leur mariage ? Mais il secoue la tête et chasse bien vite cette idée. C'est pas pareil ça ou du moins c'est plus facile d'le penser ainsi. Pourtant voilà qu'il se retrouve quand même rattrapé par le destin. Vengeance amère du karma. Mais ça, il le dit pas à Jules, s’contenant d’avancer dans la direction opposée. Il doit sortir de cette maison qu’ils partagent. Puis, il a besoin d’un verre aussi. « Nooon. Attends, j’suis désolée… Je… J’sais pas c’qui m’a pris… » La main d'Jules vient l’rattraper alors qu’il s’apprête à sortir. Mais lui, il sait très bien et ne veut plus. N’en peut plus. Alors, il ne dit rien et se contente de se dégager doucement. Il a juste besoin d’air. save the queens ---- / BEHIND THE MASK
.yesterday, anaïs ---- / 26 ans ---- / rpgiste
ville / anima, l'arche d'Artémis. études ou métier / speech therapist. Ou comment rendre ce que tu fais plus intéressant en l'écrivant en anglais. Oops. avis général sur le forum / ilébuenissimo . le détail qui t'a fait craquer / l'association clair / obscur qui est très facile à foirer en temps normal mais là est superbe. Puis vous changez de tout ce qu'on voit en ce moment. fréquence de connexion / 4 jours sur sept, la vie et le boulot toussa ça bouffe du temps. Argh. le mot de la fin / ma fiche est pas encore franchement étoffée mais je tenais à m'inscrire avant d'aller dormir, parce que bon ça fait une semaine que j'attends de pouvoir vous rejoindre. - Code:
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[b]sam claflin[/b] / [i]isaiah aerths[/i] |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: mr brightside, iz'. Ven 8 Juin - 23:36 |
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| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: mr brightside, iz'. Ven 8 Juin - 23:42 |
| OOOOH SAM. Bienvenue sur stq, et bon courage pur ta fiche. |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: mr brightside, iz'. Sam 9 Juin - 0:03 |
| sam bienvenue |
| | | Kurtis McDonald;
-- le bigmac d'la street -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
king. a devious route - av | self, sign. betsi - peltz | brynn - o'neil | cez - o'connell | oona - piekarz | sage - gauthier | sonny - bador | tad - piper. 7943 1022 29 véritable bras cassé. effervescent. ( m o o d b o a r d )
| Sujet: Re: mr brightside, iz'. Sam 9 Juin - 1:28 |
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| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: mr brightside, iz'. Sam 9 Juin - 8:53 |
| Sam Welcome |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: mr brightside, iz'. Sam 9 Juin - 9:35 |
| @Miles Jarvis : james Merci @Jules Turner : j'adore ta signature Mercii @Arwen Carter : thanks @Kurtis McDonald : (merci de me pardonner, ça me touche ) Et contente que mon choix d'avatar te plaise, Reece est pas mal non plus. J'ai lu dans le règlement (oui oui je lis le règlement ) que l'on pouvait faire la demande de réserver sa célébriter une semaine. J'aimerais donc le faire avec Sam si possible ? Merciii. @Ruben Jenkins : Chris Thanks |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: mr brightside, iz'. Sam 9 Juin - 10:37 |
| Le titre Et la belle bouille de Sam Hâte d'en lire plus sur ton perso ! |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: mr brightside, iz'. Sam 9 Juin - 10:46 |
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| Sujet: Re: mr brightside, iz'. |
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