night at the opera (slade)

tu restais là, immobile sous les applaudissements des personnes venues voir le balet. tu reprenais ton souffle discrètement, avant que le rideau ne tombe, sur toi et tes camarades. tu n’avais pas encore de danse seule, ça viendrait si un jour tu étais nommée étoile de l’opéra, ce qui n’était pas le cas pour l’instant. tu soupirais et tu souriais à tes camarades, avant de sortir de scène, te dirigeant vers les loges. tu savais que slade était dans la salle, tu savais qu’il t’avait regardé, et ça avait rajouté un stress supplémentaire. tu te pinçais les lèvres, et tu quittais ton costume de scène rapidement, pour enfiler un jean et un pull confortable. tu t'emmitouflais dans ton manteau et ton écharpe, gardant ton chignon. tu n’avais pas vraiment le temps de t’en occuper maintenant. tu soupirais, saluant chacune de tes collègues et tu terminais par sortir de l’opéra, retrouvant ton frère sur le perron. tu souriais et tu venais l’embrasser doucement sur la joue, le serrant contre toi. « ça va ? ça t’as plu ? » tu demandais doucement en le regardant. tu savais qu’il adorait te voir danser, alors ça devait être particulier pour lui aussi, tout ça. pour toi, c’était un rêve, un accomplissement. tu avais toujours rêvé et eu pour but d’intégrer l’opéra de new-york en tant que danseuse, et maintenant que tu avais réalisé ce rêve, tu te sentais fière, pour la première fois de ta vie. tu regardais slade et tu venais le serrer une nouvelle fois dans tes bras, ça te faisait vraiment plaisir qu’il soit venu. t’aurais aimé que vince vienne aussi, mais c’était compliqué en ce moment. pas au niveau de votre relation, mais au niveau de ce qu’il avait fait lui. ce braquage, et le fait que les braqueurs étaient recherchés. même si il te soutenait qu’ils étaient masqués, et qu’il n’était pas reconnaissable, tu avais peur pour lui. mais tu le protégerais, coûte que coûte, car tu l’aimais, et parce que tu lui avais promis. tu te pinçais les lèvres doucement et tu passais ton bras sous celui de ton frère. « on va boire un verre ? c’est pas si souvent qu’on a l’occasion de venir chez les riches. » tu soufflais en parlant de manhattan, de son upper east side et de ses buildings. tu descendais les marches qui menaient sur l’avenue et tu soupirais un peu, appréciant cette soirée. « c’était pas trop long ? tu t’es pas ennuyé ? » tu demandais doucement en marchant dans la rue, appréciant le confort de tes stan smith.

appuyé sur tes genoux, t'es attentif à ce qu'il se passe en bas, sur scène. tu as toujours aimé voir céleste danser. sa passion. elle est belle comme ça. elle a réussi quelque chose et tu trouves ça beau. tu laisses un sourire se dessiner sur tes lèvres, applaudissant finalement, quand les longues minutes de représentations prennent fin. pourtant, tu n'as pas vu le temps passer. jamais quand ta petite sœur danse. c'est un autre monde, un autre univers qui n'est clairement pas le tiens. tu sors tranquillement de la salle, les mains enfoncées au fond des poches de ton manteau. il ne fait pas très chaud, ces derniers temps. tu cherches quelques instants le visage poupin de céleste, avant de t'approcher un peu en distinguant la jeune femme, un peu plus loin. tu viens glisser une main dans son dos, la serrant brièvement contre toi. tu déposes un baiser sur sa joue. ça va ? ça t'as plu ? tu hoches la tâte à ses questions. et toi, pas trop fatiguée ? tu demandes en remarquant sa petite mine. ça doit être physique, après tout, une représentation comme celle-là. tu laisses céleste glisser un bras sous le tien et vous vous éloignez un peu de la foule sortant de l'opéra. tu glisses une main dans tes cheveux courts. tu retiens un léger soupir, marchant dans le froid. on va boire un verre ? c'est pas si souvent qu'on a l'occasion de venir chez les riches. tu pouffes un peu à ses mots, haussant les épaules. il y a peu de personnes avec qui tu peux te comporter comme ça. j'aime pas les riches. tu souffles simplement en marchant tranquillement aux côtés de la jeune femme. c'était pas trop long ? tu t'es pas ennuyé ? tu tournes la tête vers céleste et esquisses un léger sourire. pas le moins du monde. tu souffles en haussant un peu les épaules. ce n'est clairement pas ton monde, c'est certain. mais tu apprécies - de temps en temps - de le partager, au moins un peu, avec ta petite sœur. tu esquisses un léger sourire. qu'est-ce que tu veux boire ? je t'invite. tu souffles finalement en observant les allées autour de vous. tu ne connais pas vraiment les coins de manhattan, pour être honnête. tu préfères te balader dans les rues du queens, qui te sont bien plus familières.

tu étais heureuse que le spectacle ait plu à ton frère, c’était important pour toi. tu trouvais adorable qu’il veuille partager un peu ta passion. tu soupirais en glissant tes doigts sur ta nuque, tu avais un peu mal au dos et à la nuque, mais c’était comme ça. slade te demandait si tu n’étais pas trop fatiguée et tu haussais les épaules. « je vais bien finir par m’habituer. » tu soufflais avec un petit sourire en l’observant, glissant ton bras sous le sien. tu voulais pas qu’il s’en fasse pour toi. tu l’avais voulu ce job, tu avais travaillé dur pour y arriver, tu n’allais pas abandonner à cause de la fatigue. jamais. tu riais doucement quand slade te disait qu’il n’aimait pas les riches et tu acquiesçais. ouais, c’était pas tellement votre monde, tout ça. vous aviez toujours été habitués à vivre avec le minimum, vous privant parfois de manger, de sauter des repas. tu relevais le regard vers slade et tu regardais autour de toi. « peu importe, on a qu’à aller là. » tu soufflais en désignant un pub irlandais. vous n’étiez pas en irlande, mais les pubs pullulaient à new-york. c’est vrai que c’était sympa. t’aimais bien y venir pour la saint-patrick, il y avait toujours une belle ambiance. tu te pinçais les lèvres doucement et vous entriez finalement dans le bar, et tu t’installais dans un coin. tu croisais les bras sur ta poitrine en te calant sur la banquette et tu observais ton demi-frère. « t’aurais pu venir avec damen. » tu soufflais alors en te pinçant les lèvres, haussant un peu les épaules. c’était un peu une façon pour toi de commencer une conversation sur vos vies respectives, même si tu n’étais pas certaine que slade et damen entretienne une vraie relation. ça n’était surement pas du tout le cas d’ailleurs. et il allait surement te répliquer que vince aurait pu venir aussi, te voir ce soir. et il n’aurait pas tord de te le faire remarquer. mais c’était compliqué avec vince. pas entre vous, mais avec toute cette histoire de braquage, tu préférais qu’il ne s’expose pas trop dans des lieux publics, même si il te soutenait que personne ne le reconnaitrait. tu ne pouvais pas t’empêcher d’être morte d’inquiétude à chaque fois qu’il posait un pied dehors, ces derniers temps.

je vais bien finir par m’habituer. tu fronces un peu les sourcils aux mots de ta petite sœur, l'observant quelques longues secondes, marchant silencieusement à ses côtés, tandis que tu serres doucement son bras contre le tien. tu te mords l'intérieur de la joue et retiens un faible soupir, haussant un peu les épaules. tu dois laisser ton corps se reposer céleste. c'est pas bon d'entrer dans une habitude comme ça. tu souffles dans un léger soupir, haussant un peu les épaules et soupirant un peu. tu sais de quoi tu parles, t'as aussi fais du sport à haut niveau. tu te mords l'intérieur de la joue et fermes les yeux un court instant. t'as envie de la protéger, céleste. t'as envie de prendre soin d'elle, de l'empêcher de s'esquinter la santé sur le long terme. vous marchez tranquillement dans les rues de ce quartier que t'aimes pas. en même temps, c'est les riches, quoi. t'aimes pas les riches, leur manière de voir les choses, de vivre comme si tout leur était du. ils ne connaissent pas les fins de mois compliqués, les repas sautés, les heures passées à dormir en essayant de ne pas trop penser au repas du lendemain. tu soupires un peu. peu importe, on a qu'à aller là. tu hoches la tête, tandis que vous vous dirigez vers un pub irlandais. alors qu'il n'y a rien n'irlandais dans le quartier. tu retiens un petit soupir et tu laisses céleste s'installer, venant t'asseoir en face d'elle.

t'aurais pu venir avec damen. tu fronces un peu les sourcils à ses mots, te pinçant les lèvres et retenant un long soupir à ses mots. tu laisses un serveur s'approcher et ta frangine commander, avant d'opter pour une simple bière. tu te pinces brièvement les lèvres. ton mec aurait pu venir, surtout. tu hausses un peu les épaules. tu ne l'aimes pas tant que ça, son mec, mais bon. il aurait pu venir la voir danser, t'en sais trop rien. tu retiens un petit soupir et glisses une main dans tes cheveux. damen, on baise, c'est tout. j'vois pas pourquoi il serait là. tu souffles simplement. ouais, damen, c'est cool de baiser, mais ça s'arrête là. puis c'est ton boss, par-dessus tout. donc bon. tu soupires un peu, te mordant l'intérieur de la joue. tu hausses les épaules. t'as pas forcément envie de parler de ça de suite, ou même d'en parler. elle doit sans doute le savoir, céleste. mais tu peux pas lui en vouloir, à la jeune femme. tu esquisses malgré tout un faible sourire, réglant pour vous deux quand le serveur revient avec vos consommations.

« ton mec aurait pu venir, surtout. » tu penchais la tête sur le côté en soupirant un peu et tu haussais les épaules. ça n’allait pas être ta seule représentation, vince avait encore tout le temps de venir. « il viendra. » tu soufflais simplement, sans en être vraiment certaine. tu soupirais un instant en commandant ta boisson et tu relevais le regard vers ton frère, qui t’indiquait qu’avec damen, ce n’était que de la baise. tu riais un petit peu et tu te pinçais les lèvres. « on sait comment ça termine ce genre de relations. » tu soufflais simplement en le regardant. le serveur apportait vos boissons et tu reportais ton attention sur ton ainé en buvant une gorgée. vous étiez plutôt proches, avec slade. il y avait des moments moins évidents que d’autres, mais c’était comme ça. son rôle avait toujours été ambiguë, vos treize ans d’écart n’aidant pas vraiment à ce que tu le considères comme ton frère. à vrai dire, il avait bien souvent pris la place du père que tu n’avais plus. ce père qui t’avait trahie. celui que tu voyais comme ton héros, ton père adoré avait fini par porter des coups à slade. ce lâche. il avait continué, jusqu’à ce que slade commence à rendre les coups qu’ils s’étaient. tu avais longtemps cru que ton père était parti à cause de slade, mais tu t’étais rendue compte, un peu plus tard, qu’il était parti, grâce à slade. il aurait pu s’en prendre à toi, qui sait. tu ne l’as plus jamais revu, et tu as appris à vivre avec ce manque. tu soupirais quelques instants et tu posais ton regard sur la porte d’entrée du bar, perdue dans tes pensées. tu étais fatiguée. mais passer du temps avec ton frère, ça te manquait aussi. « t’aimerais pas, te poser avec quelqu’un ? de façon sérieuse ? » tu demandais alors doucement en te pinçant les lèvres. vous ne parliez pas souvent de vos vies amoureuses. fallait dire qu’elles étaient plutôt chaotiques. rien que ta relation avec vince était vraiment tendue parfois. c’était ton mec, et tu l’aimais. mais c’était une relation destructrice, bien trop passionnelle pour être vraiment saine. vous méritiez sans doute mieux, tous les deux. mais c’était comme ça, tu ne pouvais pas aller contre tes sentiments. tu regardais à nouveau ton frère en buvant une gorgée de ta boisson fraiche et tu soupirais. « tu sais malgré tout ce que j’ai pu dire à une époque. je veux que tu sois heureux. » tu soufflais alors avec un petit sourire, sachant très bien que cette conversation allait le saouler d’ici très peu de temps. c’était pas dans votre genre, les effusions de sentiments.

tu te pinces les lèvres, céleste parle de damen. et tu te contentes de répliquer en parlant de vince, haussant les épaules. c'est son mec, il aurait pu venir la voir danser. damen, c'est juste un mec que tu baises. y'a pas franchement de point commun. tu retiens un léger soupir. il viendra. tu hoches la tête, te fichant bien de la finalité de cette histoire. tu l'aimes pas spécialement le mec de ta frangine. mais t'as pas grand chose à dire quand t'y penses. t'essayes de te détacher un peu, de la laisser vivre sa vie. vous vous êtes déjà bien assez engueulés à ce propos. mais t'y arrives pas toujours. tu te pinces les lèvres de longues secondes et tu viens boire une gorgée dans vos verres apportés par un serveur. on sait comment ça termine ce genre de relations. tu ne peux t'empêcher de lever les yeux au ciel. si tu l'dis. tu te contentes de souffler. en attendant ça fait cinq ans que vous baisez et y'a rien d'ambigu. c'est pas ce que vous cherchez de toute manière. et puis, sérieusement, toi, avec quelqu'un ? tu secoues la tête de gauche à droite, retenant un léger soupir. tu viens observer céleste quelques secondes, ne sachant pas trop quoi lui dire, à ta cadette.

elle semble avoir une sorte de don ce soir, de lire dans tes pensées, puis qu'après un silence, elle reprend la parole. t’aimerais pas, te poser avec quelqu’un ? de façon sérieuse ? un rire t'échappe à ses mots, et tu fronces un peu les sourcils en l'observant. moi, avec quelqu'un ? tu te contentes de demander en haussant les épaules. ça n'a pas de sens, c'est tout. t'es pas un mec qui se met en couple, qui rentre tôt et pleins de petites attentions. t'as même jamais passé une quelconque semaine de ta vie en couple avec quelqu'un. nah, clairement, tu comptes pas commencer à quasiment quarante ans. et bordel, rien que de penser à cette quarantaine, ça te déprime. ça y est. tu sais malgré tout ce que j’ai pu dire à une époque. je veux que tu sois heureux tu tournes un peu la tête vers la jeune femme, l'observant de longues secondes et esquissant un petit sourire malgré tout. je sais. tu réponds simplement en venant boire une gorgée de bière, retenant un soupir. t'aimes pas ça, souffler pendant des heures que t'aimes ta frangine, parce que c'est ta frangine et que tu veux la protéger de ce monde merdique.
t'es pas un sentimental, que ce soit de l'amour familial ou un quelconque autre amour. tu te pinces les lèvres un bref instant et tu secoues la tête de gauche à droite. elle le sait céleste. elle ne le sait que trop bien en réalité. tu retournes t'entraîner demain ? tu te contentes de demander pour changer de discussion. tu devrais t'accorder quelques jours de repos. au moins un. tu souffles simplement. parce que t'as été comme elle. sportif. (tu l'es toujours.) et tu regrettes d'avoir joué au con pendant de longues années.

tu soupirais un peu en observant ton grand-frère et tu tapotais ton verre lentement avec tes ongles. il riait à tes mots et tu penchais la tête sur le côté. visiblement, il ne te prenait pas du tout au sérieux. tu haussais les épaules et tu soupirais un peu. avec damen, pourtant, t’avais vraiment l’impression qu’il y avait plus que ça. plus que du sexe. mais tu ne le connaissais pas plus que ça, après tout. et tu préférais ne pas te mêler de la vie de ton frère, il ne se mêlait pas de la tienne, du moins pas ta vie amoureuse. et heureusement. vince serait certainement déjà six pieds sous terre si il savait tout ce qui se passait dans vos vies à cause de lui. tu te pinçais les lèvres et tu te perdais un instant dans tes pensées. tu savais pas franchement où vous en étiez, avec vince. tu voulais pas te prendre la tête, mais t’avais des sentiments forts pour lui. c’était passionnel et destructeur. tu regardais de nouveau slade quand il te demandait si tu t’entraînais demain et tu hochais doucement la tête. « oui je serai en repose dimanche. » tu soufflais simplement en haussant les épaules. tu étais fatiguée, c’est vrai. tu aurais aimé avoir ton samedi aussi, pour avoir un vrai week-end, mais les représentations ne se posaient pas de questions, elle. et il était hors de question que tu laisses ta place, tu t’étais bien trop battue pour arriver à ce niveau de perfection. tu étais arrivée là seulement grâce à toi, à personne d’autre, et maintenant, tu en étais fière. tu ne pouvais tout simplement pas te permettre de prendre du repos pour le moment, c’était comme ça. « t’inquiètes pas pour moi d’accord ? je suis heureuse, je me sens bien. je suis suivie de près par un kiné et mon médecin. je vis mon rêve slade je peux pas passer à côté à cause d’une petite fatigue. » tu murmurais simplement en soupirant un peu et en l’observant de longues secondes. tu étais têtue, il savait très bien que ce n’était pas la peine de discuter, ou d’essayer de te faire changer d’avis. tu terminais ton verre et tu soupirais un peu, glissant ta main sur ton chignon serré. tu retirais alors les multiples pinces dans tes cheveux et tu les secouais pour les détacher, les laissant sur ton épaule. « tu veux reboire quelque chose ? » tu demandais doucement en esquissant un sourire, te pinçant doucement les lèvres.

tu ne sais parfois pas comment cerner céleste. tu te pinces les lèvres un bref instant, elle a beau être ta frangine, y'a un paquet d'années ou vous ne vous êtes pas entendu. parce que la différence d'âge joue, parce que son père était un salaud, et qu'elle était trop jeune pour comprendre. t'as cette impression que parfois, c'est encore un peu ... fragile ? en réalité, t'en sais strictement rien, parce que t'es pas un sentimental, t'es pas le mec qui s'accroche à n'importe qui. c'est ta sœur. et ça, c'est sacré. c'est tout. un soupir s'échappe de tes lèvres. tu ne sais pas trop quoi penser de cette discussion. et, bon dieu, pourquoi tout le monde se sent obligé de te parler de damen ? qu'est-ce que t'en as à foutre du blond quand vous baisez pas.

oui je serai en repos dimanche. qu'elle souffle finalement, tandis que vous avez rapidement changés de sujet. la danse. c'est tout ce qu'elle a, c'est tout ce que toi tu avais avec la boxe. et t'en as payé le prix cher. tu l'observes de longues secondes, tu l'as déjà bien assez mise en garde. mais tu n'peux pas vraiment t'en empêcher, t'as envie de la protéger, qu'elle vive ce rêve le plus longtemps possible, sans avoir à tout arrêter brusquement. t’inquiètes pas pour moi d’accord ? je suis heureuse, je me sens bien. je suis suivie de près par un kiné et mon médecin. je vis mon rêve slade je peux pas passer à côté à cause d’une petite fatigue. tu te contentes de hausser un peu les épaules face à ses mots et tu termines ton verre d'une gorgée. prends soin de toi céleste. je sais ce que je dis. tu souffles simplement en te pinçant un bref instant les lèvres.

tu veux reboire quelque chose ? tu tournes la tête vers la plus jeune et l'observes quelques secondes, esquissant un petit sourire. pourquoi pas. tu souffles en observant ton verre. tu te mords l'intérieur de la joue et tournes un peu la tête pour appeler un serveur. tu laisses la blonde commander pour vous. va falloir que je te ramène si tu bois comme ça. tu glisses avec un petit sourire sur le coin des lèvres, taquin.

« prends soin de toi céleste. je sais ce que je dis. » tu le regardais et tu acquiesçais doucement. « oui, papa. » tu soufflais avec un rire en te pinçant les lèvres et en secouant un peu la tête. tu lui proposais un autre verre et tu le laissais appeler un serveur pour reprendre la même commande. tu plongeais ton regard dans le sien et tu riais à ses mots, levant les yeux au ciel. « c’est mignon de voir à quel point tu me crois innocente et pure. » tu soufflais, taquine, te mordillant les lèvres. il avait toujours été protecteur envers toi, slade. quand tu étais petite, il avait certainement pris certains des coups de ton père à ta place. c’était parfois compliqué, entre vous. car vous aviez deux caractères forts, parce que vous aviez une différence d’âge importante. parce que vous n’aviez pas la même vision sur beaucoup de choses. mais vous vous aimiez, et c’était surement le plus important, dans le fond. tu soupirais alors que le serveur ne tardait pas à ramener vos commandes et tu baillais un peu. « tu as des nouvelles de maman ? » tu demandais alors doucement en te pinçant les lèvres. tu savais pas vraiment si c’était une bonne idée d’entamer ce sujet de conversation. tu avais pris énormément de distance avec ta mère, et slade aussi. tu l’aimais, mais tu t’étais vite rendue compte qu’elle n’était pas bonne pour ton équilibre. trop instable, trop ceci, trop cela. tu t’en voulais parfois, d’avoir pris autant de distance avec elle. mais c’était comme ça. « on devrait peut-être aller la voir, un jour. » tu soufflais en buvant une gorgée de ta boisson, l’observant longuement, redoutant un peu sa réaction. tu ne l’obligeais à rien, mais tu savais que tu n’irais pas si il ne venait pas avec toi. c’était plus facile, à deux. tu soupirais et tu regardais ton téléphone qui s’allumait. un message de vince. tu soupirais un peu et tu appuyais sur le bouton pour éteindre l’écran. il pouvait bien attendre un peu, après tout. les moments avec ton frère étaient assez rares, tu n’avais pas envie de te préoccuper d’autre chose que de lui.

ton regard se pose sur céleste, et tu te pinces un bref instant les lèvres face à la jeune femme. elle mérite de réussir, de briller, mais tu ne veux pas qu'elle termine par se tuer à la tâche comme tu as pu le faire il y a quelques années déjà. un soupir manque de glisser sur tes lèvres, et tu lèves les yeux au ciel. oui, papa. mon dieu. tu marmonnes faiblement à ses mots. un soupir t'échappe et tu lèves les yeux au ciel une seconde fois. t'aimes pas franchement quand elle commence comme ça. merci de me rappeler que je ferai vraiment le pire père possible. un rire t'échappe malgré tout et tu hausses un peu les épaules. c’est mignon de voir à quel point tu me crois innocente et pure. tu hausses les épaules l'air de rien face à la blonde, te contentes d'observer le serveur s'éloigner. je ne suis pas dupe, tu sais. tu souffles simplement. tu sais bien, qu'elle est loin de l'être. tu te mords un bref instant l'intérieur de la joue.
tu récupères ton verre quand le serveur arrive, et tu plonges tes lèvres à l'intérieur.

tu as des nouvelles de maman ? tu relèves la tête vers ta cadette, et tu te pinces les lèvres un bref instant. vous ne parlez pas souvent de votre mère, c'est compliqué par moments, parce que rien n'a jamais été simple, et que les silences ont été longs, très longs, durant ton enfance ou bien même celle de céleste. tu retiens un petit soupir. je l'ai eu au téléphone l'autre jour. ça va. tu annonces simplement à céleste. tu t'appuies un peu sur la table et te pinces les lèvres quelques instants. tu préfères boire une nouvelle gorgée dans ton verre. on devrait peut-être aller la voir, un jour. tu approuves simplement d'un petit signe de tête. oui, vous devriez, ça fait quelque temps déjà.
mais c'est compliqué, un peu trop compliqué parfois. oui, on devrait. tu souffles en te pinçant les lèvres un bref instant. mais pas cette semaine, j'ai un planning chargé. tu ajoutes rapidement. tu observes céleste un bref instant, quand son téléphone vibre. elle ne se préoccupe pas du message.
qu'est-ce que tu racontes, hormis la danse ? tu demandes finalement. tu préfères de loin prendre des nouvelles de ta cadette que de commencer à raconter toute ta vie.