chi vive nella speranza, muore a stento. (nana)

cChi vive nella speranza, muore a stento.

nana & tony

T’ouvris les yeux dans une chambre qui n’était pas la tienne, envelopper dans une odeur qui ne te disait rien, un corps allonger près du tien. Tu tourne la tête, et même dans la pénombre t’arrivent à deviner les contours de son corps, son dos, ses épaules, ses cheveux courts. Tu l’observes un moment, silencieuse, éveiller alors qu’il ne fait pas encore jour dehors. Tu’aurais pu rentrer hier soir, refuser de retourner chez lui, rejoindre ton appartement miteux du Bronx. Tu’aurais pu dormir seule dans ton lit défait, dans ta chambre où il ne reste que quelques vêtements, quelques affaires personnelles. Plus rien de ta vie d’avant, de moins en moins de trace de ton passage. Mais la vérité Tony c’est que tu voulais pas être seule, que tu voulais pas prendre le risque de croiser ton frère au petit déjeuner, de devoir lui expliquer les nausées, et les idées embrouillées sous ton crâne. Te voilà dans le lit d’un étranger, -qui au fond n’en est plus vraiment un-, le silence bourdonnant à tes oreilles, les yeux rivés sur le plafond, une main sur ton ventre. Ne t'arrive pas à y croire. Ne t'arrive pas à croire que ça t’arrive à toi ce genre de chose, t’en connais des filles du quartier qui sont tombée enceinte, engrossé par le premier mec avec qui elles ont un peu trop flirté, un peu trop coucher. Tu connais toutes ces histoires de mères adolescentes, affligé d’un fardeau qu’elle n’ont pas choisi, pas voulu. Et tu te souviens de ces mêmes filles et de leur vie détruite, d'une jeunesse gâchée par l’arrivée d’un bébé rose. Tu’en veux pas. Tu’en veux simplement pas de ce gosse. Alors pourquoi tu te poses autant de questions ? pourquoi t’hésite autant à aller au planning familial, te faire retirer ce fœtus, et reprendre ta vie ou tu la laissais ? Pourquoi tu les écoutes pas ? Tous ceux qui te disent que c’est une mauvaise idée d’avoir un gosse, que tu’n'es pas faite pour ça, que tu ne serais pas une bonne mère. C’est pour tous ceux-là que tu agis pas, que tu passes pas à l’action.

Tu te lèves enfin, silencieuse, tu renfiles tes vêtements, coiffe tes cheveux avant de le quitter là, le bel endormi. Tu quittes le quartier, tu sais que Nana viendra te voir, tu lui as envoyé un message quelques minutes plus tot. Tu sais que tu peux lui parler, qu’elle dira rien à ton frère, qu’elle dira rien à personne d’ailleurs. Au fond, tu la toujours vu comme une grande sœur, une confidente, un repère quand votre famille n’a pas su vous en donner d’autre. Votre famille bancale, le père qui se barre, la sœur qui n’est pas vraiment mieux. Nana elle te comprend. Tu t’installes dans le café qui vient d’ouvrir, une tasse de liquide noir devant toi, un muffin à côté. Tu’es même pas sur d’avoir faim. Tu ne sais même plus si c’est toi ou ton corps qui te donne des ordres. Tu te penches vers elle quand elle arrive, un baiser sur sa joue, un sourire qui se dessine sur tes pulpeuses. « J'suis désolé de te faire lever si tot… », tu ris un peu, redresse la tête. « J’avais vraiment besoin de te parler… », un soupire et tu sais déjà qu’elle se doute d’un truc. T'es pas du genre à appeler à l’aide Tony, trop fière, trop conne pour ça. T’agis rarement de la sorte, alors tu lâches tout, rapidement, comme un pansement qu’on arrache d’un seul coup. « J'suis enceinte Nana… »

cChi vive nella speranza, muore a stento.

nana & tony

la porte que tu ouvres, tu pénètres dans le café, appréciant la chaleur qui s'abat sur ton visage légèrement rougi par le froid. t'adores new-york, ton chez toi depuis onze ans mais bon sang, t'as jamais oublié les degrés de plus que tu avais en Italie, même au milieu du mois de janvier. ton regard qui fait le tour de l'intérieur du café, tu repères rapidement celle dont tu es venue retrouver. ta cousine. celle avec qui tu as partagé pas mal de choses. déjà, le fait de partager votre famille saoulante. un frère et soeur qui débarquent aux états-unis pour devenir chanteur. la blague, lui comme elle en sont toujours à chanter dans des vieux bars. tant de sacrifices pour ce résultat. et parfois, tu leur en veux encore. parce que tu te dis que sans ce caprice des deux giacomo, t'aurais pas vécu tout cela. et ptêtre que tu serais réellement heureuse. tu rejoins tony rapidement, l'interpelle pour la saluer et lèves les yeux au ciel, le petit sourire au coin de tes lèvres. " tu sais bien que jdormais pas encore." tu venais de rentrer du club quand elle t'avait envoyé un message, t'avais déjà balancer tes talons dans un coin de ton appart quand elle t'avait jointe. t'avais juste eu le temps de te foutre sous la douche pour détendre tes muscles, tes nerfs, pour retirer la sensation désagréable que t'avais parfois sur le corps après une nuit entière au club. carré brun à demi séché, légère touche de maquillage, t'avais reclaqué la porte de ton appart une demi-heure plus tard pour te retrouver là. baiser sur sa joue, tu t'installes face à elle. clairement, t'es crevée et pas qu'à cause du club. trop d'émotions ces derniers temps chez toi, trop de contradiction dans ta vie et dans ta tête, trop d'engueulades et de boyaux qui se tordent à cause d'un connard mais t'es là. pour ta cousine. comme tu le sauras toujours. "tu me dois un café bien noir pour ça." tu ris avec elle alors que tu retires ton écharpe, ton gros blouson dans lequel tu t'étais emmitouflée pour arriver jusqu'ici. et alors que tu lèves la main pour appeler un serveur, la voix de ta cousine retentit, sa révélation te prend de plein fouet. t'as le bras suspendu, le visage qui revient vivement vers elle. les yeux confus, les yeux surpris. "hein ?" t'es sous le choc, presque comme si c'était le tien, comme si t'étais le père et que t'étais celui qui l'avait engrossé. mais y a pas quça. y a quça révélation te touche bien plus profondément, parce qu'elle te ramène dix ans plus tôt. "je crois que jvais me prendre un whisky en fait.." tu bredouilles en l'observant, en essayant de détailler les émotions sur le visage de la jolie jeune femme, ta main qui s'agite pour appeler plus vite ce serveur qui traîne. tony enceinte... bordel.

cChi vive nella speranza, muore a stento.

nana & tony

Qu’est-ce que papa répéter déjà ? Ah oui, que la famille était ce qu’il y avait de plus important dans nos vies, après la musique. Et nos rêves. Et nos passions. Pas étonnant qu’il vous est quitté pour prendre les routes, courir après son rêve de gloire, de succès, de paillette. Pas étonnant qu’il n'ait jamais tenu parole quand il disait qu’il viendrait te rechercher, qu’il t’emmènerait avec lui. Pourtant t’en rêve encore, t’as encore l’espoir de le voir un jour débarquer sa guitare sur l’épaule. Égoïstement, il viendrait que pour toi, et pleine d’ego et de satisfaction tu pourras leurs dires aux autres, à ta mère, ton frère, le reste de la famille, tu pourras leurs dires que papa a tenu ses promesses. Mais pour l’instant papa n'est pas là, il n'est jamais revenu et ta famille se disloque d’année en année, encaissant les départs, les silences et le temps qui brise les liens. Pas celui avec Nana, la seule à qui tu oses encore parler, à qui tu oses encore te confier depuis le départ de ton frère. Et ce matin-là ce n'est à elle que t’envoi le message électronique, la suppliant de venir te rejoindre, lui promettant un café, le même que celui que tu tiens entre tes pognes quand elle arrive, souriante, te fais remarquer qu’elle ne dormait pas encore. Tant mieux. Tu t’en serais voulu à’avoir gâché sa nuit. Un baiser sur ta joue, elle trouve sa place en face de toi, réclame déjà son café. Tu ricanes un peu, l’observe faire un geste à la serveuse, qui tarde à faire le tour du comptoir. Tu’as réfléchi à tous les scénarios possibles, toutes les scènes défilant sous ton crâne blond, comment lui dire, comment l’annoncer en douceur, lui faire un dessin, une charade, une vidéo, lui offrir un cadeau, ou de la manière la plus simple. Lui dire. Tout simplement. D’un coup, d’un seul, comme quand on arrache un pansement. L’annonce la fait se retourner vivement vers toi, s’exclamant vivement, surprise, choqué, étonné, et toutes les expressions définissant l’inattendu. Toi enceinte. La dernière de la famille. Elle ricane finalement, t’annonçant vouloir prendre un whisky, et ça a le don de te détendre. Tu souffles un peu, relâche tes épaules, ton dos, tu laisses le sourire fendre ton visage. Elle a ce don-là Nana, de détendre l’atmosphère, de te détendre toi, d’avoir l’impression que plus rien n’est important puisqu’elle arrive à rire de tout. Et c’est bien tout ce qu’il te fallait ce matin-là. Elle agite sa main, la serveuse arrive en trottinant. T’attend que la serveuse s’éloigne enfin, peu de considération pour sa personne, tu souffles entre tes lèvres. « j'ais pas ce que je dois faire en fait… », tu passes une main dans tes cheveux, sentant l’angoisse t’envahir à nouveau, cette boule qui ne quitte plus ta gorge depuis déjà deux jours, depuis les résultats affichés en bâton sur un stick de plastique. Tu ricanes, un rire nerveux, tu redresses la tête vers elle, affrontant son regard, y cherchant surtout du soutien et des réponses. « J'sais même pas de combien de semaines j'suis enceinte, j'sais pas qui je dois aller voir, j'sais même pas… », tu t’arrêtes un moment, un rire nerveux qui te surprend un peu plus, tord ton visage. « J'sais même pas changer une couche ».

ton cul que tu poses sur la chaise, ton blouson que tu retires de ton dos, faisant voler ton carré strict un instant. tu détestes cette sensation d'électricité, tes cheveux qui viennent se coller contre tes joues. une main que tu passes sur ton visage avec un grognement, tu regardes ta cousine. tony. celle qui te connait peut-être mieux que quiconque. ou plutôt, celle qui te connait plus la normale. ta normale étant assez restreinte. tu t'épanches jamais sur ta vie. t'es secrète, discrète. t'aimes pas parler de toi parce que le faire te renvoie à de mauvais souvenirs, parce que le faire ne te plaît absolument pas. tu te complais à rester seule sur cette partie de ta vie, à ne rien en dire. et c'est d'ailleurs pour cela que sa nouvelle te fait quelque chose, qu'elle te secoue. tu t'es figée avant de t'activer à appeler la serveuse d'une main, tes yeux qui scrutent son visage en détail. il y a tant de questions dans ta tête, tant de souvenirs qui te percutent alors que tu regardes ta jeune cousine. tu dis rien pendant que la serveuse est là, réfléchissant, respectant l'intimité de tony. tu te commandes tout de même une boisson alcoolisée. un bourbon aussi tôt dans la mâtinée ? pas de souci, ta journée n'est même pas encore terminée de toute manière et il faut croire qu'elle n'est pas prête de s'achever... un soupir qui s'échappe de ses lèvres, elle te confie ne pas savoir quoi faire. "je sais.." tu la comprends, t'as l'impression de te revoir il y a dix ans, quand toi aussi tu as appris que tu attendais un enfant. t'étais plus jeune, plus naïve. mais pas moins perdue qu'elle. et c'est tout ce que tu trouves à dire. parce que t'as pas envie de lui mentir. t'as pas envie d'être cette personne qui lui donne un bon ou un mauvais conseil. c'est à elle de prendre la décision. elle ricane, ses yeux qui t'évitaient se posent sur toi et t'essaies de lui sourire doucement, t'essaies de la réconforter simplement par ta présence, par ce regard dans le sien. tu seras toujours là pour elle. à la soutenir dans n'importe laquelle de ses décisions. ta main que tu sors d'en dessous la table alors que tu le sens, que tu vois qu'elle commence à paniquer, tu viens attraper la sienne pour la serrer avec douceur, comme une grande soeur, comme une mère, comme tu aurais aimé qu'on le fasse pour toi. "il y a des cours pour ça et il paraît que c'est qu'une affaire de quelques jours avant d'être l'as du changement de couche." tu plaisantes pour la rassurer, tu ris doucement pour l'aider à se détendre alors qu'au fond, toi tu penses au bébé que tu as perdu. à cette mauvaise et petite jalousie qui pourrait bien vite grandir en toi avec le temps. malheureusement. contre ton grès. "tu as fait un test de grossesse ? une prise de sang ?" tu demandes pour commencer par le commencement avant que la serveuse ne revienne avec vos collations matinales ou plutôt ton verre d'alcool.

cChi vive nella speranza, muore a stento.

nana & tony

C'est pas dans tes habitudes de demander de l’aide. Tu fais jamais ça toi, non, parce que tu penses encore que demander de l’aide c’est être faible, et faible, tu peux pas te permettre de l’être. Alors tu ne demande rien, t’accepte rien non plus, même quand ça viens de bon cœur. Tu préférerais crever la gueule ouverte si tu pouvais n'afficher fièrement que tu l’as faite seule. Seule. Toujours seule. Par toi et seulement toi. C’est cette fierté acerbe qui t’empêche d’implorer à l’aider, où juste même d’y penser, juste même d’aller vers les autres pour trouver les conseils, que de toute façon, tu n’écouteras pas. Parce que t’écoute rien, depuis que tu’es gamine, depuis qu’on te disait que ton père n’était qu’un raté, que jamais, jamais, jamais, il ne viendrait te rechercher, que jamais, jamais, jamais il ne ferait succès. Il n'est jamais revenu. On l’a jamais revu. Ni à la télé, ni à la radio, ni même dans les marchés à la saucisse. Ils avaient raison. Et tu détestes ça. Pourtant ce matin tu le pousses ton appel à l’aide, les mots électroniques envoyer à Nana. Nana j’ai besoin de toi. Nana rassure-moi. Nana aide-moi. Tu sais pourquoi t’a appelé Nana. Parce que Nana c’est la famille, ta confidente depuis toujours, parce que tu sais qu’elle ne dira rien, ni à Aldo, ni aux autres. Surtout pas à ta mère. Et puis parce que c’est la seule à qui tu peux parler. Tu déballes tout. La grossesse, la peur qui t’assaille, les doutes. Tu lui dis, t’es complètement perdu, tu sais pas quoi faire. Tu paniques et tu sent ton cœur s’accélérer. Et Nana comprend, elle attrape ta main, le contact qui te rassure, qui te fait du bien. Tu’as presque oublié ce que c’était la douceur, la tendresse, les étreintes désintéressées. Elle se met à rire, te dit qu’il y a des cours pour apprendre à changer les couches, te rassure comme elle peut. Tu lui rends son sourire, te crispe un peu plus quand elle te parle du test, de la prise de sang. Tu soupires, une main qui replace une mèche de tes cheveux blonds. « Ouais, j’en ai fais trois des tests… », et sur les trois, cette maudite paire de bâtonnets rose, provoquant un peu plus de peur et de panique à chaque fois qu’ils apparaissaient. T’évite son regard un instant. Tu’aurais pu l’éviter. Tout ça, la grossesse et les emmerdes qui vont avec. Tu’aurais pu être plus vigilante. Sur ta contraception, sur la conception, le reste. Tu’aurais pu être plus maligne que ça sur ce coup-là. Tu te maudis. « J’ai fait une prise de sang y'a quelques jours… », tu prends ton inspiration en l’observant. « J'suis enceinte de dix semaines… », et si tu faisais tout arrêter ? Si tu mettais fin à ce cauchemar ? Une opération, une opération de rien du tout.

sa main dans la tienne, tu essaies de la réconforter comme on a pu essayer de le faire pour toi autrefois. d'une manière différente, certes. t'avais seize puis dix-sept ans, elle en a vingt-un. la perception des humains n'est malheureusement pas la même. tu paraissais comme une fille idiote, inconsciente, même pas capable de se protéger, que deviendrait ce pauvre enfant avec une mère comme toi. pour tony, c'est différent. plus âgée, peut-être autant instable que toi au niveau de vos relations amoureuses mais tout de même. dans tous les cas, même si cette grossesse te faisait te rappeler des souvenirs malheureux, sans réouvrir la plaie que t'avais au coeur car elle était déjà ouverte, tu serais là pour elle. parce que vous êtes une famille. parce que du haut de ses onze à l'époque, tony avait été là aussi pour toi, à sa manière, à la manière d'une gosse apprenant que sa jeune cousine mais plus vieille qu'elle allait avoir un bébé. elle avait eu la sagesse d'une enfant, bien plus gentille que certains adultes avec toi. c'est pourquoi t'accroches ta main à la sienne, tu t'accroches à lui signaler que tu ne la laisseras pas tomber comme beaucoup ont fait avec toi. le petit sourire sur tes lèvres peintes, t'es là à jouer pour elle le rôle d'une grande sœur, d'une confidente, d'une meilleure amie à qui elle avouerait la merveilleuse nouvelle dans une autre vie. parce que votre vie à vous, les sforza et giacomo, unis par les liens familiaux et du mariage est bien compliquée. tu te retrouves toucher qu'elle soit venu te voir toi, sans doute parce que tu peux la comprendre, parce qu'elle sait que tu l'abandonneras jamais, quel que soient ses choix, quel que soit le chemin qu'elle décide de prendre. d'accord, c'est bien. c'est bien, au moins ça de saisi, de connu. et tu vois qu'elle n'est pas bien, que son regard est fuyant, que les mécaniques de son cerveau tournent à plein régime, alors tu renforces la pression de ta main sur la sienne. eh, totoro. accent italien, de la douceur dans ta voix alors que tu prononces ce petit surnom que tu lui as attribué après avoir vu le dessin animé, parce que tony et totoro, c'était presque similaire, c'était mignon comme elle, c'était quand vous étiez encore insouciante, quand tout ce qui vous préoccupiez c'était de savoir avec quelle barbie vous alliez jouer, si vous alliez pouvoir vous échanger vos diddl. c’est pas grave. c’est pas la fin du monde un bébé, d’accord ?. ton sourire doux, bien loin de ton sourire habituel qui te sert de protection quand tu es avec d’autres personnes, avec tony, tu sais que tu peux être naturelle, il y a même pas de doute là-dessus. et tu reprends avant qu’elle ne dise quelque chose, ne réplique parce qu’à sa place c’est ce que tu aurais fait.  oui je sais, c’est pas ce que tu voulais. ça chamboule toute ta vie et peut-être même que ça t’emmerde, que tu t’en veux, que tu te demandes ce que tu dois faire. c’est normal et ça ne fait pas de toi une mauvaise personne. ok ? à sa place, c’est ce que tu penserais, à sa place, c’est ce dont tu as pensé à l’époque. la serveur revient avec vos boisson et tu te tais pendant qu’elle est là. tu.. tu sais qui est le père ? tu finis par demander une fois qu’elle est repartie. c’est pas un jugement, qui es-tu pour juger de toute manière. tu connais sans aucun doute plus d’hommes qu’elle dans ta vie.

@tony giacomo