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| Sujet: ouragan. (nana) Jeu 3 Jan - 16:11 |
| Whenever I'm alone with you You make me feel like I am whole againtu l'as chassé un peu vulgairement. un peu violemment, la dernière fois. t'avais besoin de te retrouver seul. de faire le point sur ce qu'était ta vie, sur ce qu'elle aurait pu être. t'avais besoin de digérer l'existence et la mort de cette petite fille, celle qui était née et décédé un sept juin. il fallait que tu remettes en ordre tes pensées, tes émotions et les laisser parcourir ton corps. tout ce que tu as fait, c'est noyé le chagrin qui ne venait pas. à coup de bouteilles de whisky et paquets de cigarettes, tes seules options. tu aurais pu sortir, te changer les esprits, mais c'est dans la chaire de plusieurs types que tu aurais cogner. pour le plaisir, pour déverser cette colère qui jamais ne cesse. et ce matin, en te réveillant une nouvelle fois la gueule de travers, t'es retombé sur le morceau de papier qu'elle avait laissé. une adresse griphonnée dessus, la sienne. t'es resté un moment avec le papier dans les mains, puis t'as filé sous la douche, t'as enfilé un polo gris et un jean, puis fourré le papier dans ta poche arrière. devant la porte de son appartement, tu passes une main contre ta joue et tu te rends compte que t'as oublié de te raser. tu grimaces avant de frapper deux fois contre le bois. la minute qui s'écoule te semble longue, et t'es sur le point de faire marche arrière quand la porte s'ouvre, enfin. ton sourire se transforme instantanément quand t'aperçois le mâle en boxer dans l'encadrement. il arque un sourcil et toi tu restes de marbre. elle est là ? il te toise. ouais, t'es qui ? il a les épaules larges, la carrure qui pourrait impressionner n'importe quel autre mec. t'as un sourire en coin. un ami. et t'attends pas sa réponse que tu le bouscules pour entrer. l'appartement de Nana est à son image, et son parfum flotte dans l'air. la porte claque derrière toi, et monsieur muscle avance comme s'il était le roi. bébé, y'a un de tes potes dans l'salon. bébé ? pouffes-tu alors que tu te laisses tomber dans l'un des fauteuils. j'attends là, tu peux aller t'habiller pendant ce temps. ou carrément sortir de l'appartement, c'est ce que tu préférerai. et t'as les tripes qui se serrent quand tu vois la femme débarquer, un peignoir en soie cachant à peine ce qu'elle porte comme sous-vêtements. il aurait pu être un colocataire, un cousin. tout autre chose que son plan cul du soir. t'inspires profondément, alors que tes yeux clairs s'attardent sur les formes de la jeune femme. ce qui n'échappe pas à monsieur enfoiré. en fait, tu nous déranges. un rire narquois t'échappe, et tes doigts s'enfoncent dans les accoudoirs alors que tu t'imagines déjà en train de lui refaire le portrait. pas aujourd'hui, t'es pas en mesure de contrôler tes pulsions sanguinaires. tu passes une main sur ton visage et tu te redresses. t'as un sourire sincère pour Nana, alors que tu t'approches d'elle pour lui claquer une bise maladroite, une de tes mains contre sa hanche. puis tu t'éloignes, tu fais comme chez toi, t'ouvres même le frigo, comme pour rafraîchir ton esprit. |
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| Sujet: Re: ouragan. (nana) Jeu 3 Jan - 17:29 |
| Whenever I'm alone with you You make me feel like I am whole againbébé. sérieusement ? t'enfiles un truc sur ton dos avant de sortir de la chambre. t'aurais pu resserrer cette ceinture de soie qui t'entoure la taille pour cacher tes formes, ou du moins, essayer de cacher quelque chose avec ce peignoir, quand tes yeux se sont posés sur lui, t'aurais pu mais non. là, dans le salon, Ismaël est assis nonchalant sur un de tes fauteuils, comme s'il était le roi du monde, le roi de cette pièce. "ismaël ?" t'es surprise de le voir, réellement. tu ne t'attendais pas le voir. pas avant un moment. voire carrément jamais. tu t'attendais pas à le voir dans ce genre de situation. attractif, à le voir comme cela, tu ne t'étonnais même pas qu'il puisse intéresser n'importe quelle gonzesse dans un endroit. de la bonne fille à la mauvaise. mais surtout la bonne fille. ça t'avait d'ailleurs toujours fasciné comment les mauvais garçons comme lui attiraient les filles à papa. heureusement pour toi, t'étais plus du côté de la seconde catégorie, hein ? t'as l'un de tes sourcils relevé alors que tu avances de quelques pas dans le salon, ton regard sur lui, ton regard qui suit le mouvement de ses yeux parcourant ton corps à demi-nu. tu mentirais de dire que ça te fait rien, que tu ressens pas cette chair de poule parcourir ta colonne vertébrale, de ton crâne à tes doigts de pied. ton plan du jour sort quelques mots sur le fait qu'il vous dérange et tu peux pas t'empêcher de sourire narquoise en regardant l'un des deux hommes. ismaël évidemment. c'est con mais c'est presque comme si rien que sa présence avait effacé celle du premier homme a avoir passé ta porte quelques heures plus tôt. c'est con ouais et surtout, ça te saoule un peu. beaucoup. t'aimerais bien n'avoir rien à faire de lui, le relayer au rang d'un mec du passé, ne pas ressentir cette petite étincelle quand tu poses tes yeux sur lui ou lui les pose sur toi. il rit, se relève et finit par s'avancer vers toi. immobile, tu ne bouges pas d'un pouce quand il t'effleure la hanche de sa main comme une caresse, te brûlant la peau par dessus ta fine fibre dorée et qu'il t'embrasse sur les deux joues. c'est maladroit, c'est surprenant. d'ailleurs, t'es même en train de te demander si t'as déjà embrassé ce mec de cette manière. l'instant d'après, il t'a contourné, te frôlant pour se rendre vers ta cuisine ouverte. "que me vaut cette visite, mon pote ?" carnassière, t'appuies bien volontairement sur la qualification, sur votre soi-disant amitié. bordel, il est loin d'être ton pote. tu fais la fille mais t'en mènes pas la large. évidemment que t'as encore en souvenir ce jour chez lui où t'as fondu en larmes devant lui. pieds nus, tu t'avances vers la cuisine, ton joli coup au corps musclé sur les talons, t'enserrant d'un bras pas derrière ta taille pour marquer son territoire. ça te fait sourire. et peut-être que t'en joues un petit peu aussi, face à ismaël.
@ismaël sartier |
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| Sujet: Re: ouragan. (nana) Jeu 3 Jan - 18:33 |
| t’aurai du faire demi tour. dès que t’as aperçu ce type, t’aurai du fait marche arrière. mais y’a l’ego du mâle alpha qui a pris bien trop d’espace en quelques secondes. alors t’as gardé le buste droit, la tête haute et tu t’es imposé comme à ton habitude. et maintenant t’es entre les deux, dans une nouvelle mascarade qui te ressemble que trop bien. t’as la tête dans le frigo quand Nana se met à parler, quand elle appuie sur ce mot qui ne vous qualifie pas. tu fermes le frigidaire un peu trop fort en te retournant, mécontent de ne pas y trouver de bière. j’voulais te parler. que tu lâches avec un sourire plus faux que les muscles de l’imposteur. il fait le fier, à la tenir par la taille, comme pour te rappeler que c’est avec lui qu’elle s’est envoyé en l’air toute la journée. enfoiré. il a pas besoin de cette proximité, y’a qu’à voir leur tenue, pas besoin de te faire un dessin. t’aimerai qu’il la lâche, et c’est ce qu’il fait quand tu prends place sur un des tabourets. il croise les mains sur son torse comme pour affirmer qu’il est tant que tu dégages. qu’il a mieux à faire que te regarder dans le blanc des yeux. et toi aussi, puisque c’est sur Nana que tu portes ton attention. sur son peignoir dorée trop court, sur son soutien-gorge légèrement apparent. t’as un sourire en coin que tu ne saurai retenir, puis son regard t’absorbe un instant. et tu revois les larmes, la peine, les noeuds au ventre. y’a des choses qu’il faut que tu saches. ton séjour en prison, le pourquoi du comment. le temps que tu y a passé, et tout le reste. le manque, la sensation d’abandon. ce soir tu voulais te confier. tes projets sont mis à mal. eh bien ce sera une prochaine fois mon gars il te fait monter en pression. y’en a qui on des choses plus importantes à régler. tu ricanes doucement, une main passe dans tes cheveux que tu serres légèrement. je t’ai demandé ton avis le chippendales ?! t’arques un sourcil, tu respires calmement. t’as pas envie de perdre le contrôle dans son appartement, mais t’es pas contre lui faire franchir la porte pour lui faire ravaler sa langue. au pire va nous attendre dans la chambre, on t’appellera quand les adultes auront fini de discuter. tu hausses le ton, et t’as un regard sévère pour le mec, dans bouger de ton siège. ou sinon, tu prends juste la porte. tu frappes du plat de la main sur la table, tes yeux bleus dans ceux de la femme. qu’elle lui vienne en aide, s’il vous plaît. il est sérieux ?! Nana, s’il te plaît ! qu’elle s’en mêle, plutôt que de jubiler dans son coin. tu le sais, tu la connais. et le sourire au coin de ses lèvres ne trompe pas, t’as le même qui se dessine sur les tiennes. comme au bon vieux temps. met le dehors, que je m’occupe de toi, comme avant. que nos rires s’entrechoquent et que l’on oubli le présent, juste un petit instant. et enfile un jean, bordel ! j’ai pas besoin de voir ton matos ! que finis par lâcher en montrant d’un geste de la main les bijoux de famille en trop dans cet appartement. |
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| Sujet: Re: ouragan. (nana) Jeu 3 Jan - 20:34 |
| Whenever I'm alone with you You make me feel like I am whole againt'appuies ton corps, ton dos, sur l'homme musclé derrière toi lorsqu'il t'attrape pas la taille comme s'il venait de marquer un peu plus son territoire, comme s'il se sentait menacer par ton ex-petit-ami. et bon sang, il le pouvait. il pouvait se sentir menacer. d'ores et déjà parce que le mec dans ton dos comptait pas, c'était qu'un coup comme cela, un régulier comme un autre. il comptait moins dans ta vie qu'avait pu compter ismaël. beaucoup moins. il claque la porte de ton frigo un peu trop fort, les contenants en verre à l'intérieur tremblent sous son geste. t'as un mouvement de tête quand il te dit qu'il est venu parler, un mouvement d'épaules aussi montrant clairement que ce n'est pas réellement le bon moment. t'as la petite moue qu'apparaît sur tes lèvres tandis qu'il recommence son inspection, que son regard dur et intense se pose sur ta peau apparente entre l’entrebâillement des pans de ton peignoir. y a ce putain de sourire en coin appréciateur qui apparaît sur ses lèvres et tu ne peux empêcher ton cœur de faire ce petit looping, empêcher ton ventre de se serrait quelques instants. tu sens le paul derrière toi s’agitait, mécontent, puis te lâchait pour croiser ses bras. l’énigmatique sourcil relevé sur ton visage quand il annonce devoir t'apprendre des choses. tu croises bras à ton tour sous ta poitrine, relevant sans le vouloir -ou pas- ces deux globes qu'il a observé quelques secondes plus tôt. alors que tu t'apprêtes à répondre, ton premier invité te devance. et si tu le prends mal qu'il s'interfère de cette manière entre ismaël et toi, tu laisses rien transparaître. tu suis leur échange sans bouger, le regard intense sur l'homme assis de l'autre côté du comptoir. t'as ce putain de sourire moqueur, t'aimes beaucoup cela. le voir comme ça, se contrôler, tenir, se retenir pour pas sauter au-dessus du compteur à la gorge du mec proche de toi. tu devrais être en rogne contre lui de s'imposer comme cela, de te casser ton coup mais ses répliques te font marrer et t'as le sourire qui augmente. tu jubiles de ce combat de coqs, t'aimes bien trop cela. le voir galérer. le voir s'engueuler avec un de ces mecs. les yeux goguenards sur lui, t'as tes dents qui mordent ta lèvre inférieure quand il frappe du plat de la main sur la table et te demande d'intervenir. avec une allocution polie, et bien, monsieur. polie, suppliante mais tu sais très bien qu'il va sans doute pas tenir plus longtemps. alors tu te retournes vers le mec, offrant cette vue de dos au squatteur. encore une fois, tu vas en faire bien trop. "on se voit lundi ?" tu lances à l'autre homme, tes doigts glissant sur son torse, son regard sur lui mais toutes tes pensées et ton intention sont concentrées sur l'autre homme derrière toi. c'est plus fort que toi, tu l'as fait exprès de parler si fort, de proposer à l'autre homme de se revoir un autre jour. mais bébé.. qu'il commence et tu le fais taire du regard, le persuasif, le contraignant. son soupir contre ton visage, tu le vois s'approcher de toi pour déposer un baiser dans ton cou et t'as aucun doute au fait qu'il doit fusiller du regard ou bien défier l'homme assis sur le tabouret à lundi nana. il force sur le jour avec son sourire aguicheur. dernier sourire pour le hulk 2.0, tu te retournes déjà vers ismaël alors que l'homme marche vers ta chambre. "alors, j'imagine que je dois enfiler un truc aussi ?" tu demandes taquine, mutine. même si t'as pas oublié quelques jours précédemment ce qu'il t'a dit. tout ça, c'est plus ton genre. t'es plus son genre. tu vas attraper ton paquet de cigarettes posé sur table avant de revenir vers lui. "tu sais qutu viens de me foirer un coup là ?" T'en fourres une entre tes lèvres, toujours de l'autre côté du meuble et t'en tends une à l'homme quand tu t’appuies ton bassin sur le comptoir froid.
@ismaël sartier |
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| Sujet: Re: ouragan. (nana) Ven 4 Jan - 7:39 |
| ta patience a des limites trop facile à atteindre. tu bouillonnes déjà trop fort, prêt à exploser s’il t’adressait une nouvelle fois la parole. mademoiselle décide enfin de s’en mêler, ce n’est pas pour te déplaire quand elle se retourne, t’offre sa chute de rein, et son jeu machiavélique contre le torse de l’homme. c’est pas possible t’être aussi garce. elle te rend la monnaie de ta pièce, elle te jette à la gueule ton arrivée soudaine et imprévue. t’en paye le prix, tu ne te pensais pas aussi possessif, plus depuis toutes ces années écoulées. les femmes tu en as connu que trop, et des hommes elle a dut en collectionner. elle a tout d’une collectionneuse. d’une aguicheuse. il l’embrasse dans le cou ne manque pas un coup d’œil appuyé pour toi, tu souris, hypocrite. puis l’armoire à glace s’enfuit dans ce que tu penses être la chambre, c’est que le route est bien élevé. ça te fais sourire, t’as presque gagné. presque parce que t’as juste bousillé leur nuit. Nana ouvre enfin la bouche, elle taquine, tu maintiens ton regard dans ses yeux de longues secondes. ne surtout pas mater ses seins, surtout pas. c’est presque s’il voulait pas me prouver que c’est lui qui avait la plus grosse. Us tu craches, mauvais. toi, t’es chez toi, tu fais bien ce que tu veux. tes yeux toujours dans les siens. tu pourrais te balader à poil que ça me dérangerait pas, ça me rappèlerai les bons souvenirs. tu grimaces quand elle continue, tu grognes un peu et t’attrapes la cigarette qu’elle te tend. tout suite à ta bouche, aussitôt allumée. putain d’addiction. tu vas me faire croire que tu l’as pas encore monté l’étalon ? question rhétorique. j’suppose que vous étiez bien occupé, avant que j’arrive. tu marmonnes dans ta barbe. t’as pas envie d’avoir les images, mais c’est trop tard. tu les imagines déjà peau contre peau, t’es un foutu masochiste. tu craches la fumée au dessus de ta tête, ton regard se perd un peu dans son cou, sur les grains de beauté à la naissance de son décolleté. et tu te racles la gorge. je te paierai un autre coupmes reins contre les tiens. à boire, pour me faire pardonner. tu perds le fil. t’oublie la raison principale de ta venue, tout ça à cause d’un mec que t’entends encore farfouiller dans la chambre. il à besoin que je l’aide à sortir ou quoi ?! tu râles, tu râles, tu sais faire que ça quand t’es pas en position dominante. tu t’es redressé, t’as écrasé le mégot dans le cendrier entre vous deux. puis t’as fais le tour de l’îlot central pour te poser sur le tabouret juste à côté du corps de Nana. je voulais m’excuser premièrement, de t’avoir mis à la porte, comme ça. comme si elle n’était rien. et, j’voulais que tu me crois. en ce qui concerne la prison... j’étais... t’es coupé par monsieur connard et son sac de sport avec lequel il te bouscule. tu fermes les yeux pour reprendre ta respiration, te pinçant l’arrête du nez entre deux doigts. c’est pas possible d’être aussi con ! t’es une véritable bombe à retardement. et t’espère juste qu’il va tracer sa route sans rien dire, qu’il aura l’intelligence et ne pas vouloir se mesurer à toi. pour une fois que tu t’essayes à la communication non violente. |
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| Sujet: Re: ouragan. (nana) Ven 4 Jan - 11:51 |
| Whenever I'm alone with you You make me feel like I am whole againlà face à lui, là alors que le premier homme part dans la chambre récupérer ses affaires qu'il a fait tomber près du lit, ou du moins que tu as glisser de son corps auprès du lit, t'éclates de rire. de ton putain de rire pas discret, celui qui fatigue les autres, celui fait sourire les gens, celui qui en énerve certains parce qu'il montre que tu es là. ta tête légèrement relevée vers le haut, offrant la vue de ton cou fin, t'as la lèvre un instant qui se pose sur ta lèvre inférieure, celle dénudée de sa couleur carmin habituelle, signe du passage d'un corps contre ta bouche. regard lubrique que tu baisses sur l'entre-jambe de l'homme assis face à toi, tu ne vois rien derrière ce jean mais tu ne peux t'empêcher d'en rajouter. "c'est peut-être le cas..." ah, elle est loin la jolie femme qui pleurait à chaudes larmes quelques jours plus tôt. tant qu'il ne s'agit pas d'évoquer ta fille, votre fille, et ta culpabilité, tout va pour le mieux, t'es la nana habituelle. t'as le ptit sourire de cet après rire au visage lorsqu'il répond à ta question sur ta tenue tandis que tu lui tends cette cigarette. briquée en main, la tienne allumée, tu te penches vers lui pour allumer la sienne. une taffe aspirée, tes fesses posées sur le siège en face de lui, t'as ce petit regard en coin pour lui, ce petit regard qui veut tout dire. "non et oui.. ce serait te mentir." tu rétorques à ces deux questions qui n'attendent pas de réponse tellement elles sont logiques. ta tenue le prouve. "oh t'en fais pas pour moi, j'ai mes ressources en coups.. à boire." tu sais pas pourquoi tu fais ça. qu'est-ce que tu veux prouver ? qu'est-ce que tu veux te prouver ? lui prouver, surtout ? lui montrer que ce que tu es devenu ? que t'as plus besoin de lui dix ans plus tard alors qu'à l'époque, c'était que lui qui comptait. que lui dont tu avais besoin. t'en était folle. follement stupide d'ailleurs. tu t'en rends compte aujourd'hui. t'étais pratiquement dépendante de ce mec, comme s'il était toute ta vie. qu'une gamine, tu t'en voudrais presque aujourd'hui. notamment parce qu'il a toujours cette foutue emprise sur toi, que tu le veuilles ou non, que tu le réfutes ou pas. cigarette entre les mains, tu viens appuyer ta tête sur ta main, souriante face à l'énervement pour l'autre homme qu'il exprime autant par les paroles que par la manière dont son corps agit. il se lève, contourne le plan de travail pour s'installer à côté de toi. tu ne bouges pas de position, si ce n'est que ton corps qui pivote légèrement vers lui, tes genoux nus venant presque buter contre son jean. tu t'attends à ce qu'il tente une approche ou tu ne sais quoi d'autre mais pas ça. pas spécialement qu'il revienne direct sur l'autre jour. t'as une légère grimace tandis que tu rapportes le cylindre à tes lèvres. "ne t'excuses pas, c'était légitime.." tu commences à dire après avoir raclé légèrement ta gorge. tu te stoppes car il continue sur sa lancée mais aussi surtout parce que tu ne sais pas si t'as envie de revivre tout cela à nouveau. t'étais dans un bon mood aujourd'hui. et alors qu'il recommence à parler de cette histoire bidon de la prison et qu't'es le temps de l'arrêter parce que t'as pas encore envie d'écouter ses mensonges, ton cher plan cul du jour réapparaît, bousculant à l'occasion, et évidemment exprès l'homme assis à côté de toi parce qu'il vient déposer un baiser sur ta joue. l'un jubile, l'autre l'insulte, boue les yeux fermés, les doigts sur l'arrête de son nez, l'une de ses jambes qui sautille. appelle-moi si t'as besoin d'aide. j'arriverais rapidement. qu'il lance en te regardant d'un regard appuyé puis en regardant ismaël. vient-il réellement d'insinuer que tu pourrais avoir besoin d'aide contre ismaël ? qu'il est un danger pour toi ? complètement. silence de quelques secondes. "t'en fais pas. salut. " tu hoches la tête pour lui affirmer que t'as compris, même si jamais tu le feras. d'ailleurs, tu comptes même pas le rappeler celui-là. d'une, parce qu'il commence bien trop à s'attacher, de deux parce que... ismaël, tout simplement. il se prend pour qui ? aucunement, tu as besoin d'aide. jamais contre l'homme que tu as aimé.
@ismaël sartier |
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| Sujet: Re: ouragan. (nana) Ven 4 Jan - 12:57 |
| c'est par des grimaces que t'as répondu aux attaques de la femme. t'es pas du genre à douter de ta virilité, c'est même le contraire. mais t'es pas venu là pour exhiber quoi que ce soit, ni pour jouer aux coqs vaillants. c'est comme si on voulait t'y pousser, comme si tout s'enclenchait pour que tu restes le connard fini que tu es. Nana par son comportement, ne fait qu'allumer la mèche, enflammer la bonne conscience qu'il te reste. quand elle se pavane de la sorte, qu'elle rit beaucoup trop fort, elle veut te prouver quelque chose. t'en es certain. qu'elle n'a jamais eu besoin de toi, aujourd'hui encore moins. qu'ils sont des dizaines à se traîner en bas de chez elle, petits toutous parfaitement dressés attendant leur susucre. t'essaies de pas y penser. mais Nana n'y met pas du sien, elle répond à tes remarques, t'aurai mieux fait de les garder pour toi. tu ne relèves toujours pas, tu t'approches même d'elle et quand elle pivote vers toi tes yeux s'attardent sur sa poitrine. tu lèves les yeux au ciel et tu reprends la parole. tu t'excuses, tu voudrais qu'elle te croit. et l'autre ne t'aide pas non plus à garder ton calme, tu le perds instantanément d'ailleurs quand il refait surface. moulé dans ses vêtements de parfait idiot. appelle-moi si t'as besoin d'aide. j'arriverais rapidement. tu crois rêver, qu'est-ce qu'il est en train d'insinuer ?! et il a un regard appuyé pour la femme, un autre menaçant en ta direction. et tu te redresses d'un bond, sourcils froncés, les poings serrés le long de ton corps. t'as tout les muscles tendu, t'es prêt à bondir. lui arracher la jugulaire d'un coup de dent. mais à la place tu prends une grand inspiration, ton torse se soulève. t'es quoi au juste ? son putain de chien de garde ou sa pute ? t'arques un sourcil. parce que t'as plus des allures de salope avec ton petit cul moulé dans ce jean, et le seul chien ici, c'est moi. tu montrerai presque les dents. t'as l'espoir qu'il arrête ses conneries, qu'il range son sourire fier et baisse les yeux. pour calmer tes mains, tu récupères une cigarette sur le comptoir. maintenant, tu dégages. tu t'es radouci comme par magie, juste parce que vous êtes avec Nana, juste parce que c'est elle, que vous êtes dans son appartement. mais les minutes s'égrainent au même rythme que la patience dont tu fais preuve. mais le mec ravale sa langue, où si il parle tu l'entends plus. t'as les doigts posés contre ta tempe, cigarette allumée qui se consume. la porte claque, et tu souffles, enfin. il a pas la lumière à tout les étages celui là. et tu ricannes. |
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| Sujet: Re: ouragan. (nana) Ven 4 Jan - 14:10 |
| Whenever I'm alone with you You make me feel like I am whole againtu savais que tu devais arrêter ce que tu étais en train de faire. tu finirais par te brûler de nouveau les ailes au contact d'ismaël, comme c'était arrivé dix plus tôt. que ce n'était pas bon pour toi. tu savais que t'aurais dû lui claquer la porte au nez après avoir exigé qu'il quitte ton appartement. la vie aurait ainsi pu reprendre son cours. t'aurais pas dû lui rouvrir cette porte de ta vie. tu laissais le démon revenir. tu te servais ou te donnais pratiquement à lui sur un plateau d'argent. non, d'or. il n'était pas forcément question ici de physique mais c'était aussi quelque chose de mental. comme si au fond, t'avais toujours été à lui. comme si, il revenait prendre ce qu'il lui était de droit. il arrivait même à éclipser l'homme avec qui tu avais passé quelques heures au lit précédemment. et d'ailleurs, sa retenue face à lui te surprenait. ismaël, tu l'avais tant de fois vu sortir de ses gonds, tout exploser sur son passage comme l'ouragan qu'il est. il était instable, dangereux. bien trop calme... il inspire d'une grande bouffée d'air, expire, son corps se tend mais rien. juste rien. t'en ai même là à le regarder étrangement. ses mots sont certes explosifs, moqueurs, drôles tu l'avoues mais rien ne se passe. le silence tombe entre vous trois. l'autre homme boue et silencieusement, tu lui souhaites pas de rentrer dans le jeu du ténébreux. nouvelle cigarette pour ce dernier, t'as un mouvement de tête pour l'autre. "allez, à bientôt." tu devrais pas laisser ismaël gagner, ismaël décidait de ce genre de choses pour toi parce que ce con a décidé qu'il était l'heure de parler. mais tu le fais. tu mets limite à la porte le garçon. "t'es vraiment qu'une salope nana." qu'il crache d'un air dégoûté quand il voit ta préférence. et son insulte te touche même pas alors que tu devrais lui faire ravaler mais ça coule sur ton corps. ça n'a aucun impact. il part, tu le suis du regard, ton corps tournant sur le siège, la porte claque fortement derrière lui. l'autre dans ton dos ricane "c'est pas pour ça que je l'ai choisi." tu rétorques en haussant les épaules. c'était plus physique. mais il n'avait pas tord, pour le peu que tu avais discuté avec lui. et sa technique de drague était à chier. "jte sers un truc ? tu devais me dire des choses apparemment." finalement, tu te lèves du tabouret, resserrant la ceinture de soie autour de ta taille alors que tu déplaces vers le mini bar.
@ismaël sartier |
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| Sujet: Re: ouragan. (nana) Ven 4 Jan - 15:25 |
| c’est pas pour ça que je l’ai choisi. tu ricanes de plus belle. pour son petit cul alors ? tu lèves un sourcil, et tes yeux sont moqueurs. ou pour ses performances au plumard. en fait t’en as rien a foutre. tu la suis du regard quand elle se relève, elle resserre son peignoir, maintenant que monsieur est parti voudrait-elle jouer les prudes ? t’enfumes la pièce avec cette cigarette que tu consommes trop vite. tu finiras sous oxygène à peine la cinquantaine entamée, c’est certain. elle se dirige vers son mini-bar. tu sais pas s’il serait raisonnable de boire de l’alcool avant votre conversation, mais tu résistes pas à un bon verre de whisky, ou alors à son cul que tu mates allègrement. tu t’es levé, et tu l’as suivi a pas de loup. tes mains viennent saisir ses hanches, et un courant électrique te transperce de part en part. je goûterai bien un whisky. mais laisse moi choisir. murmured-tu dans son dos, alors que tu la lâches pour t’agenouiller face aux bouteilles alignées. une gérante de club de son genre se doit d’avoir des bouteilles dignes des plus belles collection, alors tu fais ton marché. t’inspectes les étiquettes, et quand tu trouves celui qui te convient, tu le brandis avec conviction. celui-ci fera l’affaire. t’attrapes les verres au passage avant retourner au comptoir de la cuisine, un sourire en coin pour Nana. la vérité, c’est que t’es même plus sûr d’avoir envie de discuter. la vérité c’est que te retrouver dans cette situation, avec elle, ça a raviver des sensations endormies. ou alors, est-ce de l’avoir vu avec un autre. ce foutu ego. cette fâcheuse envie de remettre les pendules à l’heure. t’es toujours debout quand elle s’approche, tu serres les verres. dans ta tête t’as les neurones en surchauffent, puis finalement t’appuis volontairement sur le bouton off quand tu saisis son poignet et que tu l’attires contre toi. t’envoie valser tes bonnes résolutions quand tes yeux s’accrochent aux siens une seconde, et que bientôt, très bientôt, tes lèvres viennent chercher les siennes dans un baiser trop abrupt. ça te soulève le coeur, ça te retourne les tripes. t’as le désir au bout des doigts, quand ils glissent avec virulence dans sa nuque et que son dos heurte le mur, ton corps déjà avide qui ne demande qu’un peu plus du siens. c’est sans doute pour ça que t’enlèves déjà ton t-shirt, pour que ses doigts t’électrisent. maintenant, t’as ton front collé au sien, tes yeux bleus dans les siens, le souffle saccadé. peut-être que tu fais la plus grosse connerie de ta vie. et t’es même pas certain d’attendre réellement on signe pour perdre le contrôle. mais tu retrouves déjà ses lèvres, sûrement pour l’empêcher de parler. |
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| Sujet: Re: ouragan. (nana) Ven 4 Jan - 16:53 |
| Whenever I'm alone with you You make me feel like I am whole againt'as le rire qui te suit dans ton sillage vers le bar. t'as ce rire qui ne fait confirmer ce qu'il vient de te demander. si tu savais, ismaël. sourire fin, sourire amusé quand tu t'approches du mini-bar, tu sens son regard sur toi et tu mentirais si tu disais que ça ne te plaisait pas. tu mentirais en disant que tu n'en abusais pas, la danse de tes hanches légèrement plus accentuée, plus sensuelle. c'est discret mais c'est là. c'est osé mais c'est toi. c'est surprenant mais c'est lui. il est là, derrière toi. sans l'avoir entendu approcher de toi, ses paumes chaudes sur tes hanches transpercent le fin tissu alors pantoise, alors que son souffle s'abat sur toi. avec ce putain de traite qui bât dans ta poitrine et qui manque un battement, tu te laisses faire, tu le laisses t'écarter. debout alors qu'il est accroupi, tu l'observes faire en silence. t'hoches la tête quand il brandit sa trouvaille, détestes son petit sourire en coin qui te fait un ptit truc dans le ventre et tu le suis machinalement vers ta cuisine ouverte. "glaçons ou sans ?" tu lances en ouvrant la porte du haut de ton réfrigérateur. glace sortie que t'es revenue poser à côté de lui, là où il sert les verres, tu l'observes un instant en silence. puis quand il repose la bouteille, tu te lances pour relancer votre sujet de tout à l'heure coupée par ton plan du jour. "alors, on en était..." tes derniers mots sont réduits à néant, ils meurent sous l'assaut de sa bouche contre la tienne. parce qu'il vient d'attraper ton poignet, il vient de claquer ton corps contre le sien. regard qui s'ancre dans le tien, mille mots et sensations dans le regard et il te capture. de son corps, de sa présence, de sa bouche contre la tienne. dans un baiser dur, dans un baiser d'abord surpris pour ta part. et quand ses mains parcourt ton corps rapidement, autoritairement, que ton dos heurte la froideur du mur avec hardeur, t'as ce petit gémissement qui s'échappe de tes lèvres, qui vient mourir dans cette bouche qui t'a prise d'assaut. baiser endiablé de quelques instants, assez long pour commencer à faire tomber tes barrières. pourquoi t'es énervée contre lui déjà ? lèvres à présent relâchées, tes noisettes dans ses lagons, souffles saccadés, t'es déjà en train de cogiter dans ce court instant de répit. dans ce court instant où tu demandes si tu n'es pas en train de faire une connerie. surement si, alors tu te demandes surtout quel est le niveau de ta connerie. t'ouvres la bouche pour exprimer le fond de ta pensée sans y parvenir. ses lèvres reprennent possession des tiennes pour te faire taire. et ça t'électrise. ça t'a fait péter une durite dans le cerveau. déjà qu'elles étaient salement amochées en sa présence. rien ne s'arrange quand tes mains viennent effleurer ses épaules, dessiner ses pectoraux, comme si tu le redécouvrais, comme s'il n'était parti que quelques instants et non pas depuis dix ans. c'est lui sans être lui, c'est son corps sans être le même. l'adolescent n'était plus. prise de masse, quelques cicatrices reflets de sa vie de sale baroudeur. tes mains le parcourent, elles effleurent sans délicatesse le bleu jaunâtre qu'il a encore à la côte, elles remontent à l'arrière de son crâne. juste pour le rapprocher bien plus encore de toi. juste pour ressentir contre ton bas ventre à quel point il est enivré par votre étreinte. c'est pas bien. c'est pas bien. ce que vous faîtes, vous ne devriez pas. tu ne devrais pas te hisser contre lui, ni encore moins entourer tes jambes autour de sa taille. tu te damneras pour cela. tu mourras pour ta connerie. après l'avoir tué lui pour avoir engendré le processus.
@ismaël sartier |
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| Sujet: Re: ouragan. (nana) |
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