possessive mind (gabin)

tes doigts ne cessent de glisser contre le torse du brun. tu te pinces les lèvres, reprenant peu à peu de ton orgasme. c'était bien trop bon. tu bouges un peu, te collant un peu plus contre nate, te fichant bien de te retrouver collant de sperme ou de sueur. tu viens déposer un petit baiser contre l'épaule du brun. un simple baiser. mais ce dernier ne peut pas s'empêcher de venir glisser ses lèvres dans ton cou pour le sucer doucement. tu peux sentir une marque se former doucement. sang à fleur de peau. mais ça ne te dérange pas plus que ça. la sensation des griffures dans ton dos non plus, d'ailleurs. bien au contraire, ça te plaît. moi aussi, ça me manquait, de laisser savoir à tout le monde que tu m'appartiens. un petit rire t'échappe et tu te redresses un peu. idiot. tu murmures doucement, un sourire au con des lèvres. possessif. tu ajoutes en bougeant un peu pour te redresser, ton regard venant glisser sur les traits de nate. tu viens caresser doucement sa joue, avant de te pencher pour déposer un baiser conte ses lèvres. ça changera jamais. tu murmures avec un petit sourire. mais ça me plaît. tu ajoutes avec un petit rire, venant t'étirer contre nate, avant de te laisser glisser contre le corps du brun, glissant simplement une jambe entre les siennes. t'es bien, comme ça. t'as bien fais de passer, finalement. un sourire vient se dessiner sur le coin de tes lèvres.

L’orgasme de Nate est suivi de près par celui de Gabin. C’était ce qu’il voulait, qu’ils jouissent en même temps. Ça lui permet de se sentir proche de lui, de partager quelque chose de vraiment intime et pas seulement de la baise. C’était fort, c’était intense, ils ont les marques pour le prouver. Les griffures dans le dos de Gabin, le suçon et la morsure sur son épaule. Sous ses doigts, il le sent trembler alors qu’il pose son front sur lui. Ça renforce son sentiment de plénitude. En ce moment, il est heureux, complètement. Il ne veut plus le lâcher. Il ne veut plus sortir de se lit. Tout le reste, tout ce qui peut bien composer le monde hors des draps, lui semble fade. Mais il sait que la réalité finira par le rattraper. Alors, il profite du moment présent, embrasse encore ses lèvres. Il lui dit que c’était trop bon, qu’il a jouit fort. Plus fort qu’avec les inconnus qui ont partagé son lit en Europe, même s’il ne le souligne pas. Ils ne méritent pas d’être évoqués, ce moment n’est rien qu’à eux. « moi aussi. », il lui confirme, en caressant son torse. Le sourire de Gabin fait automatiquement naitre le même sur les lèvres de Nate. Il a du mal à le quitter des yeux alors que ses mains caresses doucement son corps, c’est plus fort que lui. Il pense à laisser une marque dans son cou aussi. Pour que tout le monde sache qu’il est à lui. Ses collègues à l’école feront certainement le rapprochement, d’ailleurs, entre le mec qui lui a roulé une pelle devant tout le monde dans la cours et cette marque rouge dans son cou. Tant mieux. Si le père de Théo pouvait en prendre bonne note aussi, ce serait sympa.

Il n’attend pas plus longtemps pour poser ses lèvres dans son cou et aspirer sa peau pour y laisser un suçon. Ensuite, le regardant dans les yeux, il lui dit que ça lui manquait de signifier à tout le monde qu’il lui appartient. Mot peut-être trop fort pour leur relation actuelle, il ne sait pas. Pourtant, il le pense. Que ça lui manquait. Et qu’il lui appartient. Il n’a jamais pu être raisonnable sur ce point. C’est viscéral. Gabin rit un peu. « idiot. » Ça le fait sourire. C’est presque un mot d’amour, entre ses lèvres. « possessif. » Il acquiesce. Ce n’est pas comme s’il pouvait le nier. Gabin caresse sa joue et, alors qu’il l’embrasse, Nate réalise qu’il n’a pas cherché à le détromper, à lui dire que, non, il ne lui appartenait pas. Ça doit signifier qu’il est conscient que c’est vrai. Ils s’appartiennent. « ça changera jamais. mais ça me plaît. » Si ça possessivité était un problème, ça aurait sûrement été la cause de leur rupture, il y a bien longtemps de ça. Mais il l’aime l’entendre, que ce n’est pas un problème, qu’il l’accepte avec ce défaut. Que ça lui plait, même. Gabin s’étire et c’est comme si tout son corps caressait légèrement le sien. Quand il glisse une jambe entre les siennes, calé contre lui, Nate en profite pour passer un bras autour de lui. « t'as bien fais de passer, finalement. » Il le regarde, sourit un instant. Puis, il arque un sourcil, un peu septique, faussement vexé, amusé. « Finalement ? Parce que jusque-là t’étais plutôt déçu de me voir ? » Il sait que ce n’est pas vrai. Quant au fait qu’il soit ‘passé’, ça le dérange potentiellement un peu plus. Il n’a pas envie d’être seulement de passage. À vrai dire, il ne se voit pas repasser la porte de cet appartement de sitôt. Mais, après tout, peut-être que Gabin a d’autres plans. Et que croiser Elisa risque d’être un peu tendu. Lui s’en fout, il sait que c’est un passage obligé avant que les choses rentrent dans l’ordre. « J’aimerais rester cette nuit. Dormir avec toi. » C’est une demande, même s’il n’y a pas de question à proprement parler. Passer la nuit avec lui, ça fait aussi partie des choses qui lui manquent à crever. C’était devenu si naturel, pour lui, qu’il lui a fallu plusieurs semaines pour trouver le sommeil, en Europe. Il a aussi incroyablement envie de fumer, aussi clichée que soit la cigarette d’after sex, mais il ne lâcherait Gabin pour rien au monde. Pas encore. Il est trop bien comme ça.

c'est bien trop bon. il y a des moments comme ceux-là ou tu aimerais que ça ne s'arrête jamais. tu fermes les yeux, serrant le brun contre toi. tu te mords l'intérieur de la joue et fermes les yeux. t'es bien comme ça, tes doigts glissant contre son torse sans trop de sens. ouai, t'as vraiment envie de rester là des heures et des heures, sans jamais t'en lasser. tu te pinces les lèvres un moment, soupirant d'aise. et c'est étrange d'y penser, mais les griffures dans ton dos, qui viennent te picoter doucement, te font te sentir entier. un sourire se dessine sur tes lèvres, esquissant un sourire. tu te mords l'intérieur de la joue et souris bêtement à cette pensée. et puis, c'est sans compter le suçon laissé dans ton cou par le brun. tu te mords l'intérieur de la joue, esquisses un petit sourire. on va te poser des questions, ça, c'est certain. un petit soupire d'aise t'échappe et tu viens embrasser l'épaule du brun. t'aimes bien ce côté possessif. tu l'as toujours aimé. même si beaucoup trouve ça abusif, et auraient craqué avant. mais pas toi.

tu bouges un peu, te laissant tomber contre nate, un jambe glissant entre les siennes. le bras du brun vient autour de ton corps, et tu te sens encore mieux. ouai. t'as pas remarqué à quel point ça t'avait manqué ces quatre dernières années, même si tu ne voulais pas te l'avouer. dormir seul, après avoir dormis tant de temps avec nate, a été un vrai supplice. elisa est témoin de toutes ces nuits pendant lesquelles tu l'as rejointe, simplement parce que tu avais besoin de te blottir contre quelqu'un pour réussir à t'endormir. tu te pinces les lèvres un instant et fermes les yeux, profitant de ce moment. finalement ? parce que jusque-là t'étais plutôt déçu de me voir ? tu esquisses un sourire et lèves les yeux au ciel, haussant un peu les épaules. mais non. tu murmures faiblement en revenant embrasser son épaule, la mordillant par la même occasion. simplement que je ne pensais pas terminer ma semaine de cette délicieuse manière. tu murmures contre sa peau, caressant tendrement son torse, tes doigts essayant d'en couvrir toute la surface. tu te mords l'intérieur de la joue et soupires d'aise. j'aimerais rester cette nuit. dormir avec toi. tu hoches doucement la tête contre son épaule, te mordant l'intérieur de la joue, le serrant un peu plus fort contre toi. tu ne comptais pas le laisser s'éloigner, de toute manière. tu viens lécher doucement la trace de morsure laissée contre sa peau. tu t'en veux un peu, après réflexion, mais bon. te laisser te relever n'était pas dans mes plans. tu souffles avec un sourire, te redressant pour venir embrasser tendrement le brun, ta main glissant dans sa nuque jusqu'à ses cheveux, tandis que tu soupires d'aise et de bien-être. tu ne te laisser vraiment pas de tout ça. ton corps pressé contre le sien. tu l'emprisonnes contre toi. tu m'as épuisé, d'ailleurs. tu souffles dans un bâillement, enfouissant ton visage dans le creux de son cou. tu devrais t'en vouloir un peu, aussi, de te laisser reposer de tout ton poids sur le torse de nate. mais non. tu t'en fiches un peu. tu te mords l'intérieur de la joue et esquisses un sourire. t'es bien là, pour t'endormir.