don't speak (zeus)

Il lui lance un regard un peu gêné, conscient qu'il s'est laissé emporter par son fantasme, ses envies, sa libido. Il fait une grimace en direction de son amant parfait. « Désolé pour tout ça, tu vas devoir encore plus nettoyer... Il faut dire que j'me sentais une âme de Wolverine au lit aujourd'hui!». Il rit, il espère que Nell ne le grondera pas trop. Il lui tend la serviette, chacun s'essuie tandis que Zeus s'empresse de lui faire un câlin. Celui-ci dure quelques secondes pendant lesquelles Zeus réalise enfin qu'il a retrouvé celui qui lui manquait tant, qu'il le veut encore, le plus longtemps possible. Leur étreinte terminée, il prend sa tête dans ses mains, plonge ses yeux bleus dans les siens marrons et l'embrasse avec force mais pour montrer qu'il a de la passion à revendre. Pas une énième invitation au sexe, juste une manière de lui montrer qu'il l'aime avec un grand A. « Je t'aime Nell... Tu m'as tellement manqué... ». Il le regarde, lq situation est si parfaite, bien meilleure que les jours précédents. Il le laisse reprendre ses esprits et lui dit. « Je pensais... Il y aura sûrement une soirée ce soir, dans le même appart. On pourrait y aller pour... pour retrouver la nana. Savoir ce qui s'est passé? » . Qu'il clôt ce chapitre une bonne fois pour toutes. Il en profite pour ajouter plus doucement, comme si il marchait sur des oeufs. « Puis on pourrait faire un détour chez mes parents...pour leur montrer que c'est vrai, c'est beau nous deux... L'Esprit de Noël pourrait peut être marcher sur eux?». Il lui fait un clin d'oeil , espérant qu'il accepte. Puis, il revient vers d'autres préoccupations, moins conventionnelles. Son estomac gronde, il le rappelle à son bon souvenir. « En vrai j'ai genre méga faim. Pas toi?». L'exercice physique forme la jeunesse mais donne faim. Il voulait prolonger cet instant avec Nell avec un bon burger avant de commencer l'après midi.

Épuisé mais heureux, essoufflé mais vivant, tu te sens au meilleur de ta forme malgré l'activité physique intense que tu viens de faire. Tu te sens bien, complet à nouveau et tu trouves de quoi vous essuyer, vous nettoyer alors que tu rigoles à la remarque de ton beau blond. Tu déposes un baiser sur son front, attendri. « T'en fais pas pour ça va, avec toi rien ne me fait peur, pas même ça. Et puis, ça me donnera l'occasion de faire le ménage, tu sais comme j'aime ça ! » Tu ris à nouveau, tu sais que c'est pas la meilleure des occupations, mais il sera bien content quand tu vivras avec lui, le jour où il trouvera sa mais propre et nickel. Son corps contre le tien, tu profites de la sensation, tu l'entoures de tes bras et le serre contre toi cet homme que t'as enfin retrouvé, cet homme dont tu ne peux définitivement pas te passer. Tu réponds à son baiser passionné, t'y mets la même fougue pour montrer comme tu le désirs, comme tu l'aimes de toutes tes forces. Tu souris, t'es heureux, t'es niais, comme au premier jour et t'en as rien à faire, tu profites juste. « Tu m'as manqué aussi Zeus, je t'aime... » Mais retour à la réalité, à la normale, tu dois faire face à ces questions laissées en suspens, à ces situations que t'as pas réussi à affronter la première fois. Tu dois descendre de ton petit nuage et te montrer fort, courageux. Tu dois faire face comme lui arrive si facilement à le faire. Alors tu te prépares, tu prends ton courage à deux mains.

La pouffe d'abord. Il te parle d'une soirée ce soir, près de chez toi, le moyen de mettre à jour cette histoire de coucherie, de savoir s'il se l'est fait ou pas. Il a raison, même si t'as peur de la réponse, t'as besoin de savoir toi aussi, t'as besoin de connaître la vérité. « D'accord, on ira alors. Ça sera l'occasion de montrer que les pouffes n'ont plus à espérer t'avoir. J'en laisserais aucune t'avoir. » Tu souris, charmeur même si tu penses ce que tu dis, même si ta jalousie se glisse dans ta plaisanterie. En fait, t'aimerais en profiter pour vous montrer publiquement, pour la première fois, mais tu sais pas si lui acceptera, tu sais pas si lui est prêt pour ça alors tu préfères seulement le sous-entendre. « Faisons la fête ce soir, pour fêter nos retrouvailles ! » Quant à sa mère, c'est ce qui t'effraies le plus. Rien que de remettre les pieds là-bas te rappelera tout ce que t'as subis, tout ce que t'as fait subir. Mais là encore, tu dois être plus fort que ça, plus fort que la dernière fois. Tu dois lui faire confiance à ton homme, à votre amour. « On ira chez tes parents... Mais je... Ne me lâche pas, ok ? Surtout pas... » Tu sais pas trop ce que tu veux faire passer comme message, si t'as peur que ce soit lui qui te quittes cette fois ou si c'est à prendre au sens propre, que tu te sens pas d'aller chez ses parents sans lui tenir la main, sans le savoir juste à tes côtés. T'es plus un gamin, mais pour cette situation, tu seras pas assez fort seul. Tu finis par rire à sa remarque qui ne t'étonnes pas du tout.

« Sers-toi dans ce frigo qui t'as tant amusé y a quelques minutes après ça... » Tu glisses ton doigt le long de son torse encore nu, un sourire audacieux sur les lèvres et tu désignes la salle de bain d'un signe de la tête. « On ira se faire beau pour la soirée. » Tu t'éloignes de lui, tu fouilles dans ton frigo pour sortir deux trois trucs à grignoter. Tu te sens pas de préparer un bon plat, tu te sens pas de lui demander de le faire aussi. T'as juste envie de profiter de lui, t'as juste envie de profiter de ces retrouvailles. Tu files sur ton canapé, toujours nu et tu poses tes provisions la table basse. Tu tapotes la place à côté de toi et tu lances une série, une sitcom sympa que t'as pas besoin de suivre. Tu te colles à lui tandis que tu prends un bout de mandarine dans ta bouche. « Si tu savais comme ça m'avait manqué ces moments... » Tu lèves les yeux vers lui, comme pour voir sa réaction, même si tu sais déjà ce qu'elle sera. Tu profites de cet instant, les heures passent et tu finis par te laver, lui aussi, tu finis par te faire beau, par te préparer pour la soirée et une fois fin prêt, tu lui fais face, avant de quitter ton appartement. T'inspires un grand coup, t'as un peu peur de ce que tu vas découvrir et en même temps t'as confiance, en même temps t'es persuadé que ça va aller. « Prêt à affronter la vérité ? » T'essayes de plaisanter, mais ce n'est pas vraiment drôle. T'es juste pas doué pour ça. Tu passes une main dans ses cheveux, dans sa blondeur qui t'as tant manqué. « Peu importe ce qui s'est passé à cette soirée, je m'en fiche. Je ne peux pas t'en vouloir, pas après ce que moi j'ai fait, pas alors que t'étais trop bourré pour te souvenir de ton propre prénom. Je t'aime Zeus. » Tu l'embrasses, amoureusement avant d'ouvrir la porter, de le laisser passer pour rejoindre cette soirée voisine.

Nell est vraiment trop dingue quand Zeus y pense. Il aurait toutes les raisons de lui en vouloir après tout, d'être retourné dans les soirées, d'avoir repris ses mauvaises habitudes. Il en a conscience, il sent que ce brun l'aime profondément. Il le lui prouve constamment et, bien que le blondinet essaie de lui rendre la pareille, rien n'a d'égal à ce geek magnifique, à cette incurable romantique aux fossettes roses et au regard rieur. Il lui dit une nouvelle fois qu'il l'aime et pour Zeus, c'est une nouvelle démonstration qui doit le persuader d'être le meilleur. Il se doit d'être à la hauteur, de toujours mériter son amour, son honneur. Il sourit tandis que Nell lui indique le frigo. Le voir en position d'Adam et lambiner sur le canapé, Zeus aurait presque encore des idées. Seulement son membre est trop fatigué pour le moment. Et, pour la première fois, il l'en remercie. Grâce à Nell, il a connu ces instants "d'après l'amour" , ceux où les gens s'assoient et mangent une pizza ou regarde une série sur Netflix. Il ne savait pas ce que ça faisait car il était un mec insouciant, il n'aimait pas les prises de têtes avec les meufs. Il n'avait jamais eu la volonté et la motivation de poursuivre davantage. Mais Nell... Il était, il était son meilleur ami, son tendre amant et cet homme si charmant. Il pouvait faire n'importe quoi avec lui, il se sentait entier, reconnu, heureux, créatif, inspiré.  Il l'admirait pour sa pureté,sa bonté et sa loyauté. Il le regarda manger son morceau de mandarine et émit un rire franc et fort. « Moi aussi , ces moments m'ont manqué. C'que tu es beau putain, même avec ce morceau de mandarine dans les dents! ». Il se sent si bien à ses côtés.

Maintenant que Nell a sorti les choses pour grignoter, il peut répondre à la suite de ces points sur les thèmes importants : la fameuse nana et ses parents. Il a sourit et rougit quand le brun lui a dit qu'il ne laisserait aucune femme l'approcher de trop près, de le quémander. Il est si honoré qu'il fasse la chasse gardée. Devant la télé, avant de prendre une chips, il passe une main dans ses cheveux et lui répond : « Ah bah ça c'est sûr! Et moi je vais devoir m'assurer qu'il n'y ait pas trop de gars qui bavent sur toi ». Il fait une grimace et rigole lui même de celle-ci. Au fond il a envie de fêter le fait de l'avoir retrouvé.  Il est d'ailleurs touché qu'il le lui dise. Concernant ses parents, il fût content qu'il n'ait pas écarté le sujet, qu'il demeure ouvert même si il flippe. Il lui prend la main et la serre dans la sienne. Il le force à le regarder dans les yeux et lui promet, calmement. « Je ne lâcherai plus jamais Nell... Et il faut bien que je tienne tête à ma mère! » . C'est sûrement ça qui sera le plus compliqué au final, il le sait. Il n'a plus peur de le dire, surtout si cela peut améliorer l'entente entre Nell et sa mère. Il veut juste montrer comme il est heureux avec son petit ami. Il doit le faire pour oui, pour faire honneur aussi à Johnny, quelque part. Son frère aurait tant voulu son bonheur.

Il file sous la douche peu après Nell, il se rappelle de cette fois où ils ont eu des ébats passionnés et il en frémit. Bon, c'est pas le temps des galipettes mais des fêtes. Fort heureusement, il lui reste quelques affaires et il peut les retrouver dans son tiroir dédié. Bon sang qu'il est content de ne pas être reparti avec son sac rempli d'affaires, il est soulagé de rester là, encore un peu. Il enfile une chemise et prend un pantalon un peu moulant. Il est en rouge et noir . Il met du Axe, se regarde dans le miroir de la salle de bains. Il vérifie son visage de fond en comble, il se le nettoie et prend son gel. Il réordonne ses cheveux. Par chance, il a laissé son rasoir électrique dans l'armoire. Il en profite pour se passer un coup avant d'appliquer son gel après rasage pour en éliminer et apaiser les rougeurs.  Il se parfume d'Only the Brave et regarde son amoureux. Il est très beau, sent très bon et lui donne des frissons. Comme dans un grand 8, ils vont se jeter dans l'inconnu, dans cette marée de gens mais ils vont le faire gaiement. Ils sortent, tous deux bien vêtus dans la nuit noire. Il se sent confiant, surtout parce que Nell est là. Il l'écoute lui faire une nouvelle déclaration, il a les larmes aux yeux devant tant d'amour, tant de tendresse. Il lui rend son baiser aussi amoureusement et lui murmure. « Tu es si parfait pour moi Nell... Je suis prêt à tout affronter tant que je suis avec toi. Puis, je te remercie de venir, je t'aime comme ça! ». Il lui mime un espace grand et gros dans le vide, comme pour lui prouver qu'il veut déplacer des montagnes pour le garder.

Il ouvre la porte et Zeus se lance dans l'arène. Tout est un mélange d'odeurs d'alcool, de transpiration mais aussi de rhum, de parfums et de cigarettes. La musique assourdissante emmène tous les protagonistes danser, improviser des gestes et se laisser aller, déguster ce moment. Il y a plus de filles que de mecs mais assez d'ambiance pour que des voix aiguës côtoient des octaves plus graves. Difficile de distinguer réellement les visages mais il reconnaît un groupe de filles non loin. À quelques exceptions près, le même que celui qu'il a vu l'autre soir. Il s'avance vers eux, une des filles le confond immédiatement. Elle lance aux autres nanas. « Hey les meufs c'est le mec en mode very bad trip! Celui qui a fini torse nu! ». Les autres le regardent, une ajoute. « Faudrait rappeler Stacy, c'est elle qui a pu poser à côté , où est -elle? ». Les filles l'appellent au loin, elle finit par se présenter. Une blonde platine avec une bouille mignonne, une robe très courte et des talons XXL. Elle l'inspecte, un chewing gum dans la bouche. « Alors beaugosse, on se jette des shooters avant que j'te chauffe? ». Zeus se doute que Nell va intervenir, il le devance juste de quelques minutes en demandant à Stacy. « Et si tu me disais un peu ce qu'il s'est passé la dernière fois? ». Elle répond brièvement, elle détourne le regard. « Bah on l'a fait...». Rien ne semble pourtant évident et Zeus s'interroge sur la véracité de ses propos. À lui de déterminer quel serait le vrai du faux.

Tu retrouves ton Zeus, tu retrouves vos moments qui t'ont tant manqué. Ces moments banals, ces câlins devant une série, devant les jeux vidéos. Ceux-là même que tu prétendais ne pas aimer pour qu'il te laisse partir, pour que tu le laisses avoir mieux. Tu te sens fous d'avoir osé dire ça, d'avoir osé penser à mettre une croix là-dessus. T'étais une loque sans lui, t'avais plus la moindre lumière, tu passais ton temps enfermé, plus que d'habitude, à ne rien faire, à broyer du noir, à pleurer. T'es content qu'il se soit battu, heureux qu'il vous ait défendu, flatté qu'il ne t'ait oublié à aucun moment, qu'il ait continué à t'aimer jusqu'au bout. Finalement, peut-être que tu le mérites, peut-être que t'y as le droit. C'est pas une blondasse parfaite qu'il lui fait, c'est peut-être vraiment toi. Tu lui apporteras pas ce cliché de la famille parfaite, mais toi et lui vous êtes loin d'être parfaits. Alors au final, une vie imparfaite vous ira à merveille. Tant que tu la passes avec lui, tout te va de toute façon. Tant que tu finis tes jours à ses côtés, t'es prêt à faire face à n'importe quoi. Si cette séparation t'as anéanti, elle aura au moins servi à te renforcer, à renforcer ton amour pour lui. Jamais plus tu ne le quitteras, tu ne le laisseras partir. La prochaine fois il faudra te tuer pour ça et même mort, tu continueras à le hanter, à rester auprès de lui.

Tu le rassures avant de démarrer la soirée, tu mets les points sur les i parce que même si tu lui en voulais, même si tu l'as détesté en te sentant tromper, t'as pas le droit de lui faire la morale, pas après ce que t'as fait. Alors peut-être qu'il a couché avec elle, mais tu lui pardonneras, tu passeras outre parce que c'est toi qui l'a fait souffrir, c'est toi qui l'a poussé à se mettre mal. Non, t'as plus le moindre doute sur tes sentiments, peu importe ce qu'il s'est passé. Il ouvre la porte et la musique parvient à tes oreilles, tout comme l'odeur de transpiration et d'alcool. Tu sais que lui est à l'aise dans ce genre d'ambiance, mais toi pas du tout, c'est pas ton monde ça. Seulement t'as toujours fait des efforts pour tes potes, t'as toujours fait de ton mieux et parfois tu t'es laissé aller c'est vrai. Mais ce soir, t'es pas sûr de pouvoir le faire. Tu suis ton blond qui va faire un groupe de fille, toi tu passes inaperçu comme d'habitude, mais tu t'en fous, t'es pas là pour te faire voir et encore moins par des pimbêches. T'es là pour la vérité. Tu reconnais la fille sur la photo qui s'approche, tu la trouves moche et d'accord, tu serais un peu déçu qu'il se l'ait faite alors qu'il aurait pu avoir mieux, mais tu dis rien, tu te contentes de lui lancer un regard noir. Tu comptes intervenir quand elle commence à le draguer, mais Zeus est plus rapide et tu lui lances un regard complice. Et elle te sort la vérité, crue, brutale. Tu commençais vraiment à croire que c'était faux, qu'il l'avait pas fait, mais elle disait le contraire. Elle prétendait qu'ils avaient couché.

T'es déçu, tu le caches pas, mais tu tiens paroles et peu importe qu'il se l'est tapée, tu l'aimes toujours autant. En fait, t'arrives pas à la croire, t'arrives pas à croire que ce soit vrai. Peut-être parce que c'est une blondasse superficielle, peut-être parce que tu veux pas en souffrir. Tu t'avances, tu dépasses Zeus. « Arrête de raconter des conneries et dis la vérité ! » Elle te regarde des pieds à la tête, elle te juge et tu le vois à son regard, mais t'en as rien à faire. « T'es qui toi ? » Tu réfléchis un moment, tu sais pas trop ce que tu dois dire. « Un... ami... » Tu baisses les yeux, parce que t'aurais aimé dire autre chose, mais tu veux pas brusquer Zeus. Tu relèves les yeux vers elle tandis que tu sors ton portable de ta poche pour lui montrer la photo. « C'est bien toi là, hein ? Avec ce gars dont t'as profité. Ce gars qui était trop bourré pour se rappeler comment tu t'appelles. Alors maintenant, dis-nous la vérité. T'as abusé d'un mec bourré oui ou non ? » Tu tournes la question autrement pour la forcer à avouer et t'espères quelque part qu'elle dira non, qu'ell mentait, mais t'en es pas sûr et ça te fait un peu peur. « Il en a bien profité aussi si tu veux tout savoir. » Tu serres les poings, tu fronces les sourcils et tu te retournes, tu t'éloignes d'elle parce qu'elle t'agaces, elle t'énerves. Tu retournes près de Zeus, tu te masses les tempes pour te calmer. « Quelle connasse celle-là ! J'en reviens pas qu'elle ait abusée de toi... » Tu peux pas faire autrement que la croire, surtout quand elle a confirmé deux fois. Et dire que tu l'as fait sans capote avec Zeus. Et si tu t'étais choppé une maladie ? Rah quelle connasse, tu la détestes ! « Pas besoin de rester plus longtemps ici... » Tu veux plus voir sa tronche, pourtant tu te rends pas compte que tu pars trop vite, que tu tires tes conclusions trop vite.

Nelliel à ses côtés, Zeus se sent capable de tout. Il est bien là, dans cette soirée où déjà, la moitié des gens est bourrée. Il fait une grimace, est à la fois rassuré de voir la nana en chair et en os. Il veut l'affronter direct, qu'elle puisse dire la vérité et lui avouer enfin ce qui s'est passé. Il ne sait pas si il pourra effectivement se sortir de ce pétrin. Il ne sait pas non plus si Nell acceptera l'idée qu'il ait couché avec. Zeus n'y croit pas. Elle a beau avoir le corps de Pamela Anderson, cela ne lui fait foutrement rien de la voir comme ça. Il n'a pas de désir, pas d'attirance et il se demande même comment il a pu se laisser aller à cette soirée. C'est une si belle chose de l'avoir retrouvé. D'un seul coup, il regarde cette mare de gens comme si il ne les comprenait pas, qu'il ne les écoutait pas. Il se sent fortuné avec Nell car il est unique, il n'est pas l'équivalent de toutes ces pimbêches que Zeus a pu se faire ou se taper ces deux dernières années. Il vaut tellement plus que ça car il a su capter son coeur, il est allé chercher au plus profond de lui la raison, l'argumentation de l'aimer. Auparavant, Zeus aurait vu le fait de tomber amoureux comme quelque chose d'inapproprié, une dissertation à laquelle il n'aurait pas la réponse. Il ne croyait pas à l'engagement car il était comme une pivoine, une fleur qui se fane aussi rapidement qu'elle a éclot, qu'elle a montré ses plus belles couleurs. Nell l'aimait et Zeus l'aimait en retour. Rien de mauvais ne pouvait contredire cet état de fait, rien ne pouvait amenuiser toute la tendresse et toute la force de cet amour. Leur récente séparation -brève mais douloureuse- les avait amené à reconsidérer cet attachement entre eux deux. Ils s'aimaient tellement que Zeus voulait, une nouvelle fois, accompagner Nell dans cette valse harmonieuse, le garder près de lui et prouver au monde entier qu'il était son amour, il était son homme et il méritait d'être toujours là.


Pourtant, quand il le voit hésiter et répondre qu'il est finalement un ami, Zeus n'est pas d'accord. Il ne veut pas s'énerver car ce sont des retrouvailles et qu'ils ont sorti le champagne. Il est cependant gêné que Nell se sente aussi peu ancré dans son statut de petit ami, qu'il ne le dise pas clairement devant les autres. Il l'est, indéniablement. Zeus le regarde amoureusement, lui prend la main alors que Nell se bat pour savoir, il se bat contre cette pouffe au chewing gum et à la position lancinante. Elle ne mérite pas plus d'attention mais rapidement, le blondinet voit que le brun voit rouge. Il lui reproche d'en avoir profité, Zeus serre les poings en même temps que Nell. Il sait que d'une manière ou d'une autre, la réponse de la fille va le faire péter les plombs et que le geek va aussi s'énerver. Tout autour, les gens dansent et s'enjaillent sur les derniers morceaux sortis. Zeus trouve cette situation assez amusante en réalité,comme les gens peuvent s'amuser et ne pas se préoccuper du regard des autres, de ce qui se passe. Car ici, ça sentait le crêpache de chignon à plein nez. Au moment même où elle ose lui sortir qu'il a bien pris son pied, Zeus sort de ses gonds et lui crache son venin.

« ESPECE DE SALE MENTEUSE! D'où tu peux dire que j'ai pris mon pied? J'men souviendrais si c'était le cas!  » Il se le dit pour se rassurer, bien que de plus en plus , il réalise que cela ne devait pas être un moment mémorable. Bien en deçà des soirées avec Nell. Il regarde avec inquiétude que son amoureux perd patience, qu'il s'éloigne et se masse la tempe. Il pose sa main droite sur son bras qu'il caresse furtivement. Puis, il regarde la nana dans le blanc des yeux. « Tu sais quoi, d'façon le seul qui me fait bander c'est lui là, c'est ce beaugosse! » . Il est trop fier de lui de le dire, comme si c'était une vérité générale, comme 1+1=2. Il cherche l'attention de Nell et lui dit. « J'ai besoin de savoir Nell, si cette meuf ment ou non. » Sauf que clairement, Zeus perd patience. A peine eût t-il dit cela qu'il pose sa main sur le visage de la fille, réduit ses joues en compote pour la serrer dans sa seule main gauche. Elle a l'air d'un poisson à l'agonie, qui gobe et se retrouve dans un étau serré, ne parvenant plus à respirer. Il la maintient, il a le sang qui parcoure ses veines et lui donne une petite décharge comme pour s'énerver un peu plus. « Maintenant t'arrêtes ton numéro là!! Est-ce qu'il s'est passé quelque chose OUI ou NON?  » . Elle déglutit difficilement, évite son regard. Elle a sûrement peur, quelque part. « Je... j'te jure que tu l'as fais que... » Zeus la lâche une seconde pour frapper dans le vide avant de l'agripper cette fois par le cou. Nell lui attrape le bras pour l'en empêcher mais Zeus est dans une colère noire. La foudre des dieux. Elle le regarde à nouveau. Son visage tremble, sa respiration se fait plus rapide et Zeus lui fait signe de parler. Elle s'exécute.« Je l'admets... Tu n'as pas pu le faire parce que... parce que tu marmonnais un prénom dans ton sommeil, Neal ou Nell j'men souviens plus... » . Zeus se sent soulagé d'un poids énorme, il peut reprendre son inspiration et la lâche immédiatement. Tous ses organes étaient remontées par la pression, le stress. Ils redescendaient à présent, ramenant Zeus à un rythme cardiaque normal, acceptable. La fille n'a pourtant pas fini. Dès qu'il retire son emprise, elle le pousse, comme pour lui faire face à nouveau. Il a un air ahuri, il ne saisit pas. Elle lui dit alors d'une voix forte. .« T'étais quand même prêt à t'occuper de mes seins si je ne te mangeais moi, si j'mapprochais de ton cône de glace! » . Zeus risque de la gifler mais heureusement, Nell arrête son bras à temps cette fois. Il veut lui répondre mais elle le devance, elle veut en finir avec lui et le ridiculiser le plus possible. .« T'façon tu n'es même pas un bon coup, t'as un troisième bras défectueux! J'espère que tu peux quand même te servir de ta main pour te donner un peu de plaisir de temps en temps... Sauf si t'attends que ce soit Mr le timide qu'il te le fasse! » . C'en est trop, Zeus se jette sur elle et commence à la taper. Il allait se faire virer, il le savait mais il voulait lui refaire le portrait. Déjà, des jeunes s'avançaient pour admirer le spectacle. Ca s'annonçait meilleur que le catch du samedi soir.

Tu te croyais violent quand tu t'énervais, tu pensais que tu devenais incontrôlable, mais t'avais oublié ce que c'était quand Zeus s'emportait vraiment, t'avais oublié à quel point il partait dans les tours. Lui, il la croit pas, jusqu'au bout. Quelque part, t'es touché, t'as l'impression que ça lui ferait mal de la croire, t'as l'impression qu'il peut pas s'imaginer avoir coucher avec quelqu'un d'autre. Jusqu'au bout t'aurais été à lui, il aura été à toi. Même quand vous étiez séparés il ne voyait que toi et ça te touche, ça te fait te sentir aimé même si tu le sais, même s'il te le dit continuellement. T'en as jamais assez de ses démonstrations d'affection, t'en as jamais assez qu'il te montre son amour parce que chaque fois ça te réchauffe le cœur, chaque fois ça te procure un bien immense et tu pourrais te l'écouter en boucle. Grand romantique que t'es, tu fais parfois preuve de niaiserie, mais tu l'assumes, tu t'en fiches. Et tu souris. Tu souris quand il te montre du doigt, quand il crie que t'es le seul à le faire bander, quand il assume devant le monde que vous êtes ensemble. Tu sais qu'il a franchi une étape, plusieurs même et tu l'as même pas vu courir, tu l'as même pas vu évoluer. Alors tu peux pas t'empêcher de sourire parce qu'il n'a plus peur de te montrer, il n'a plus peur de se montrer à tes côtés. Il n'a plus peur d'avouer son amour aux yeux du monde. T'aurais aimé le serrer contre toi, l'embrasser, mais c'est pas le moment. Pour le moment, il veut connaître la vérité et il va la lui faire cracher.

Tu t'inquiètes un peu quand il l'attrape, mais t'oses pas t'interposer, parce que même s'il ne te ferait rien, tu dois avouer que t'as un peu peur de sa réaction. Tu l'as déjà vu s'emporter, mais jamais autant, jamais avec tant de férocité et de haine dans le regard. T'attrapes son bras pour éviter qu'il aille trop loin, t'essayes en tout cas. Aussi salope qu'elle soit, elle mérite pas tout ça, t'aimes pas ça. Mais il continue, il se montre plus fort que toi et elle finit par avouer, par confesser. Un soulagement t'envahit, quelque chose de bien trop agréable. Tu souris, une nouvelle fois et tu le regardes ce beau blond, ton homme. Il murmurait ton nom, il était incapable. Tu le savais. Tu savais qu'il n'avait pas pu le faire. Lui aussi, il n'aurait pas insisté autant. Ça n'a toujours été que lui et toi, depuis le début de votre relation. Le queutard n'est plus bien que tu n'as rien contre cette période qu'il a eu. C'était avant, désormais il est à toi, tout à toi. Visiblement, la pouffe ne se rend pas compte du danger qu'elle encoure tandis qu'elle riposte et t'attrapes le bras de Zeus, cette fois t'y arrives, pour l'empêcher de la frapper, pour empêcher qu'il lui laisse une trace. Elle continue et tu peux plus le tenir, le fauve saute et ils finissent à terre, ils se battent et tout le monde vous entoure. Tu soupires, tu vas devoir jouer l'adulte.

Tu te penches près d'eux, t'attrapes Zeus par les épaules et tu tires pour le relever, pour l'éloigner. Une fois assez loin, tu te mets entre elle et lui et tu poses une main sur son torse, tu le fixes dans les yeux avec un air sérieux, comme pour lui faire comprendre qu'il doit arrêter. « C'est ça casse-toi ouais ! Allez vous sucer les pédés ! » Tu tournes le regard vers elle, tes yeux son froids, sombres. « J'crois que tu t'es assez ridiculisée pour la soirée, pour une vie. Si tu l'insultes encore une fois. Une seule fois. Je ne serais pas aussi gentil que lui. » Et elle se tait face à ton regard, elle se tait face à ce calme qui prévoit une tempête énorme. Tu te tournes à nouveau et tu pousses Zeus vers la sortie, tu traverses la foule de curieux, déçu de pas avoir assisté à quelque chose de plus long et une fois dehors, tu refermes la porte sur cette affreuse soirée. Tu soupires, soulagé d'être sorti de là avant de poser ta main sur sa joue, de lui offrir ton plus beau sourire. « Je t'aime tellement toi... » Tu l'embrasses, pas seulement pour lui prouver, mais aussi parce que t'en crevais d'envie. « Chaque fois tu me surprends un peu plus ! Mais au final, t'avais raison. T'as jamais arrêté de penser à moi. Désolé d'en avoir douté. » C'était le bouquet final pour lui accorder toute ta confiance, pour ne plus jamais avoir à douter de lui. Tu te colles à lui, ton regard se fait charmeur tandis que tu lui donnes une tape sur les fesses. « C'était plutôt sexy ce côté sauvage, j'espères que j'aurais le droit à un aperçu moi aussi. » Tu rigoles avant de t'éloigner, de lui tendre la main pour retourner chez toi, pour vous retrouver une fois pour toute.

Zeus a toujours été un sanguin dans l'âme. C'était le style de mec à tirer et demander après. Un peu comme dans les western spaghettis où il pouvait être le cowboy à la gachette facile, le mec qu'on envoit en reconnaissance car il tire dans le tas sans se demander ce qu'il touche, ce qu'il voit. C'était à peu près comme cela que ça se déroulait ce soir, alors que Zeus giflait cette nana qui osait lui manquer du respect. Elle avait menti et elle trouvait encore le moyen de se la ramener, de cracher son venin et de lui dire qu'il n'était qu'un bon à rien, un voyou et un mec forcément impuissant. Il eût envie de lui arracher les yeux, de lui couper la langue et de lui brûler les cheveux. Autant de pensées morbides et de gestes pas très sympathiques alors qu'il lui fallait se calmer et rapidement. Les gens, entassés et formant un cercle autour d'eux semblaient mi intrigués, mi choqués. Ce n'était pas rare de voir des bastons dans ces soirées mais impliquant un mec et une nana, c'était plutôt rare. La bataille était partagée entre les deux sexes, là où les bastons étaient plutôt du genre féminin où les cris aigus cotôyaient les coups, les gifles, les griffes.

Il ne se contrôle plus, les coups partent et il sait intérieurement qu'il se détestera pour ça. Non pas pour elle car elle l'a bien mérité mais plutôt pour la forme, pour l'image que Nell va avoir de lui. Il n'aime pas se comporter comme un bagarreur, il aime que son amoureux le voit tel un preux pompier, sortant les gens des flammes plutôt que comme un impulsif qui frappait une femme. Il s'était contenu jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus mais violenter une nana n'était pas dans ses plans. Il cherchait dans son cerveau une part de lucidité mais il ne la trouvait pas. Aveuglé par sa colère, il n'écoutait plus ces personnes qui rigolaient et criaient autour de lui. Il en oubliait même qu'il était simplement venu ici pour parler, pour découvrir la vérité. Il occultait tout cela car ses coups traduisaient toute cette souffrance accumulée ces derniers jours. L'absence de Nell à ses côtés qui l'avait rendu fou et colérique, ses repas où il était devant sa télé en pleurs, ces nuits où il ne dormait qu'à moitié... Cette frustration avait déclenché une fatigue immense et une patience proche de zéro. Il ne lui avait donc fallu peu de temps avant de déverser toute cette colère sur la nana de la soirée. Elle en prenait plein la poire, heureusement le bal de promo n'était pas pour maintenant. Sinon, elle ferait tâche sur les photos.

Finalement, c'est Nelliel qui le sort de cette galère. Il sent son bras sur lui, il l'écarte de la femme alors que Zeus aurait bien voulu la cogner encore quelques secondes. Juste pour lui faire du mal, pour lui reprocher un peu plus de lui avoir menti, de jouer des autres sans scrupules. Alors, elle tente de les insulter comme elle le peut. Zeus, encore assez nerveux en profite pour lui asséner le coup de canif final, devant tout le monde.
« Nous on va peut être se sucer mais au moins on sera ensemble... PAS COMME TOI! Pauvre fille va! » Nelliel ajoute sa propre menace. Il fait froid dans le droit, Zeus frémit et est surpris par son calme mais le ton menaçant qu'il emprunte tout de même
. Il a su garder son sang froid et ne demeure pas pour autant si sympathique pour la nana.

Nell entraîne Zeus vers la sortie et le blondinet est heureux de ne pas avoir à se coltiner ces jeunes excités plus longtemps. L'odeur et la musique lui ont donné un mal de crâne mais bientôt, son amant chasse cette sensation en lui caressant la joue et en l'embrassant tendrement. Il lui dit qu'il aime, le coeur de Zeus se soulève dans sa poitrine, il est si heureux de le retrouver. Il aimerait ne plus le lâcher,le garder et lui dire chaque seconde qu'il est bien à ses côtés. Qu'il ne doit plus douter car son avenir est tout autant au creux de ses bras qu'au creux de ses reins. Il lui répond, en caressant sa joue à son tour. « Je t'aime aussi Nell... Tellement! »

Il sourit quand Nell lui avoue comme il le surprend, il avoue que quelque part, il est aussi charmé par sa maîtrise de la situation, par cette façon de garder les choses en main. Il se décide de lui dire, de lui confier qu'il était lui aussi impressionné par son audace, sa détermination, son self control. « Et toi, tu ne cesses de m'impressionner par ton calme, ta maîtrise de la situation... Tu as du sang de Jackie Chan ou quoi? Remarque, ça ne m'étonnerait pas que tu sois un as de la diplomatie ou du Yoga aussi... Comment tu donnais la chair de poule à la menacer! J'aurais déguerpi à sa place! » Il est tout aussi attentif à sa tape sur les fesses et sa confession du jour : celle qu'il est carrément sexy et assez excitant en fin de compte. Ce n'est pas soumis au sortilège Oubliette d'Harry Potter alors Zeus le garde dans un coin de sa tête.

Il lui caresse une dernière fois le visage et ils marchent tous deux à l'appartement de Nell où Zeus prend sa voiture. Il démarre en trombe et dit à Nell qu'ils vont aller chez ses parents. Il lui dit, sur un ton de malice, un sourire en coin. « D'abord on va chez mes parents, je veux qu'on leur dise que c'est sérieux, j'veux que ma mère le comprenne... ». Il s'assure que Nell l'entende et l'assimile bien avant que Zeus ajoute, en humidifiant ses lèvres une seconde avec sa salive. - Et ensuite, mon côté sauvage va t'emmener au septième ciel.... Il ne veut pas lui dire où il l'emmène car il veut que ce soit une surprise, puis il veut changer les habitudes aussi. Il aime l'insolite et il a quelques idées en tête.

Il se gare quelques minutes plus tard, descend de la voiture et la ferme tandis que Nell s'approche de lui. Zeus lui tend la main et vient serrer la sienne, ils montent chacun les marches et arrivent devant la porte. Le blond sonne, la mère ouvre la porte et grimace déjà : « Ah te revoilà avec... avec lui?! ». Elle semble décontenancé, la dernière fois qu'elle a vu Nell, il se barrait en courant et elle retrouvait Peyton en pleurs. Autant dire, une sacrée journée. Zeus la pousse à l'intérieur et lui ordonne. « J'veux que tu t'assois à la table et que tu m'écoutes.». Elle s'exécute, apeurée mais les bras croisés. Qu'il est dur de raisonner une tête de mule. Il tente quand même, avec assurance et le menton relevé. « Nell est mon homme, je l'aime et je suis heureux avec lui alors tu dois l'accepter et tu dois le considérer comme la personne qui permet à ton fils de sourire, chaque jour.».Il regarde Nell, il a les larmes aux yeux mais si ému, si heureux que ce soit le cas. Il est encore plus en kiff sur lui qu'avant, la mère ressent tout cet amour qui illumine la pièce. Elle reste choquée mais elle semble ouverte à la discussion. Elle dit alors à Nell. « Assis toi, tu veux boire quelque chose? Je...je t'avoue que j'ai été mauvaise l'autre jour...». Le père arrive derrière pour prendre la réponse de Nell et va dans la cuisine chercher des verres et à boire. Puis, elle s'adresse toujours à Nell, soulagée de le voir approuver ce que dit Zeus. « Et toi Nell, comment... comment en es tu arrivé à aimer mon autre fils? Tu as un truc avec les Drake ou je me trompe?». Zeus rit et accorde une grimace à Nelliel. C'est perso mais sa mère ne peut pas s'empêcher elle veut comprendre et peut être alors, elle l'acceptera.