save the queens ---- / IAN DAVID MCWILSON
36 ans ---- / Ace Of Spades ---- / Logan Marshall-Green
identité complète / Ian David McWilson. lieu de naissance et origines / Né à New York, élevé à New York, etc... Ses origines, cependant, elles ne peuvent être qu'écossaises avec un nom pareil. études ou métier / Les études, c'est pour les riches. Les métiers c'est pour les chanceux. Ian n'est ni l'un ni l'autre, il est à la rue. orientation sexuelle / Homme blanc hétérosexuel oppresseur cis-genre. statut civil / Célibataire . pi, scénario ou prélien / Personnage inventé
traits de caractère / Débrouillard, optimiste, attachant, loyal et modeste. Mais sale, dépendant, traumatisé, renfermé et simplet.
En fait, Ian c'est ce gars un peu idiot, c'est pas une flèche, mais qu'est-ce qu'il est gentil. Un peu un imbécile heureux à la base, plein d'empathie, qui veut faire les choses bien pour lui et pour les autres. Puis le destin s'acharne, et veut faire de lui quelque chose de bien plus sombre. Mais à la base, à la racine, son cœur n'aura jamais changé de place.
save the queens ---- / TELL ME MORE
once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share
01/ Tout le monde se souvient de ce qu'il faisait le matin du 11 septembre 2001. Ian, 19 ans tout juste, travaillait dans un diner à l'époque, à retourner des tranches de bacon sur un grill pas forcément très propre. Puis le silence, et on n'entendait plus que la radio, les informations, alors que de la rue les gens dans la rue voyaient les nuages noirs s'élever dans le ciel de New York. C'est ce jour-là qu'Ian s'engagea à l'armée.
02/ Quelques années à patrouiller en Amérique du Sud, dans le Pacifique, c'était la beauté de l'armée, les voyages. Puis l'Afghanistan, parce que la guerre y faisait rage. Des mois à patrouiller dans des villes sous occupation militaire, à avoir peur de tout et tout le monde. Puis d'autres redéploiements, des missions plus dangereuses et des patrouilles de déminages au bord des routes à guetter les bombes enfouies, parfois le chaos, souvent des explosions et des coups de feu, toujours la peur.
03/ Un total de onze années passées en uniforme. Des parents heureux de venir chercher leur héro de fils à l'aéroport. Un bonheur qui ne dure qu'un temps, peut-être une semaine, voire dix jours. Les flashbacks, les cauchemars, la paranoïa, la peur d'être pris au piège, attaqué, agressé. Difficile de se réadapter à la vie normale après n'avoir joué qu'à la guerre pendant tout un tiers de son existence. Impensable de se séparr de son arme à feu, même pour seulement quelques minutes.
04/ Impossible de trouver un travail avec un CV qui n'est qu'une liste de déploiements militaires, d'opérations musclées, d'ordres suivis sans états d'âme. Impossible de garder son calme lorsqu'un enfant fait éclater des ballons pendant plusieurs minutes et qu'Ian n'entend que des coups de feu. Impossible de ne pas s'imaginer qu'une mine va s'enclencher sous les roues de la voiture dans laquelle il se sent enfermé. Impossible de ne pas boire tous les jours, même si ce n'est que pour une partie de beer-pong avec d'autres vétérans de l'armée.
05/ Impossible de ne pas avoir peur de son prochain, de celui que l'on croise dans la rue en rentrant tard du bar après une soirée un peu trop arrosée. Alors quand ces deux hommes menaçants marchent vers Ian dans le noir de la nuit et que l'un d'eux commence à extraire quelque chose de sa poche, le sang alcoolisé du militaire ne fait qu'un bond. Il dégaine son arme, aussi professionnellement qu'il est exigé d'un militaire, leur ordonne de s'arrêter. Celui qui cherchait quelque chose dans sa poche ne bouge pas, l'autre s'enfuit. Ian se jette sur le premier, et il frappe, il frappe, il frappe. C'est sa rage qui se libère, celle qu'il avait été entraîné à utiliser et surtout canaliser. Et dans la poche de cet inconnu, en sang sur le bitume, rien d'autre qu'un téléphone portable.
06/ Une arrestation, un enfermement. « Le service que vous avez rendu à la Nation a fait de vous une menace pour la société » prononcera le juge, avec ses cinq ans de prison. Inutile de dire que ça n’arrangera en rien son état, sa paranoïa. Il n'aura pourtant pas à se plaindre, parce qu'en prison, les militaires ne sont pas si rares que cela. Et ils impressionnent. Donc Ian, on le laissera plutôt tranquille.
07/ A sa sortie, prématurée pour bonne conduite, Ian se sent comme à l'aéroport lorsqu'il rentrait d'Afghanistan. Sauf qu'aujourd'hui, personne pour venir l'y récupérer. Et il s'y attendait. A trente-cinq ans avec un passé comme le sien, il n'y aura bien que le sol froid de la rue pour l'accueillir. Il s'assoira sur le pavé froid et quémandera le fond de poche des passants comme unique source de revenu. Il proposera son aide contre encore quelques pièces, ou bien contre un sandwich. Il s'installera dans le Queens, car les gens y sont plus agréables, communicatifs, empathiques qu'à Manhattan.
08/ Et après presque un an à errer dans la rue, rien n'a vraiment changé, si ce n'est qu'Ian aurait presque fait son nid. Il a son caddie avec ses affaires. Quelques réserves de boîtes de conserve, beaucoup de couvertures. On n'a jamais assez de couvertures. Un peu de monnaie s'il vous plait ?
save the queens ---- / BEHIND THE MASK
Jukes ---- / 21 ans ---- / rpgiste
ville / Toulouse, Rouen, Paris, le train. études ou métier / Ecole de commerce, master en management. avis général sur le forum / Très beau, bien pensé, suffisamment pour me faire tenter un city alors que d'habitude j'ai pas envie !. le détail qui t'a fait craquer / L'ambiance générale, la simplicité, l'efficacité. fréquence de connexion / Tous les jours. le mot de la fin / Fin ?