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| Sujet: Re: last friday night (zeus) Ven 2 Nov - 18:40 |
| Jamais t'aurais pensé faire ça un jour, jamais t'aurais pensé de déshabiller et te déhancher devant un homme et pourtant, t'avais osé le faire. Toi, Nell. T'avais osé faire ça devant lui, comme si tu pouvais tout faire avec lui. Comme s'il te donnait les ailes dont t'avais besoin, ce petit piment que t'es pas capable de manger. Tu sais à quel point il est ton opposé, mais tu découvres à quel point il te complète. T'as l'impression qu'avec lui t'es capable de folies, t'es capable d'envisager des choses que t'as jamais pu envisager avant. Comme si tu savais qu'il serait là pour te protéger, qu'il serait là pour t'appuyer. C'est idiot alors que vous ne vous êtes rapprochés que séparément, mais c'est un sentiment dans la durée. Il a toujours eu cet effet sur toi, aujourd'hui c'est simplement plus fort encore. Toi le sage, lui le déjanté, pendant un instant vous échangez les rôles et même si t'es gêné, si t'as honte d'être presque à poil devant ton ami, tu te rends compte finalement que ça t'amuses bien, encore plus quand tu finis par arrêter de te cacher les yeux et que tu vois à quel point il a aimé. Il a beau essayer de le cacher, tu le vois quand il vient t'aider à te relever. Même ses mots le trahissent, comme à chaque fois. Mais loin d'être choqué, t'es plutôt flatté. Tu sais ce que tu veux, ce que tu ne veux pas surtout, mais de lui faire autant d'effet te fait plaisir. Qui n'aime pas ça après tout ?
Tu frisonnes quand tu sens son souffle contre ton oreille, tu souris en attendant ta réponse et tu ris à ton tour, gêné de constater que t'es encore en boxer. Mais tu te changes pas. Assis sur le canapé, tu te dis que tu peux jouer un peu, que t'as envie de te sentir apprécié, aimé, désiré. C'est égoïste, cela dit il a commencé en se déshabillant et même si toi t'es moins démonstratif que lui, bien sûr qu'il te fait un effet de dingue. Tu penses que la soirée se calme un peu, que vous allez faire un autre jeu et alors que tu crois qu'il va mettre le jeu dans la console, il se met contre toi, face à toi et t'ouvres de grands yeux. Pas parce que t'aimes pas non, bien au contraire, t'es carrément surpris. Il se frotte tout contre toi et tu perds pieds. Tu commences à avoir chaud, tu commences à sentir que ton corps réagit et t'as pas envie qu'il le sente aussi. D'autant que toi, t'as qu'un boxer là. Ses yeux te perdent, t'y vois de la luxure et de la tendresse en même temps, un cocktail qui risque de te perdre. Tu réponds à son baiser, tu cherches ses lèvres avant envie tandis que tes mains attrapent ses hanches, envieusement. Tu commences à plus te contrôler, ton corps ne se contrôle plus en tout cas, t'es embrumé par ses lèvres, par sa chaleur, par son odeur. Et puis il s'arrête, il te frustre et il s'éloigne. T'as froid d'un coup, tu te sens mal et tu le regards préparer le jeu. T'as envie de jouer oui, mais c'est pas Tekken qui t'intéresses. Tu voulais te montrer fort, tu voulais prouver que c'était une histoire forte, mais tu te dis finalement que le temps ne compte pas. Pas entre vous, pas après tant d'années passées l'un avec l'autre.
Tu te lèves du canapé, tu sais qu'on voit encore plus à quel point il te fait de l'effet, mais tu t'en fous. Ce gars, tu l'aimes, tu le sens même si tu veux pas l'avouer encore, tu le désires, tu le veux. Tu sais pas depuis quand exactement, tu sais pas si tu l'as toujours voulu, mais tu veux lui montrer ce qu'il représente pour toi. Tu veux lui faire découvrir ce que c'est que faire l'amour, pas baiser. T'attrapes son bras sans un mot, simplement un regard empli de désir et d'envie. Tu le tires avec toi jusqu'à ta chambre et tu le pousses sur ton lit, le surplombant tandis que tu l'embrasses passionnément, que tu te colles à lui un peu plus. « Tu me rends dingue Zeus... Je comprends pas comment t'arrives à avoir tant d'effet sur moi. » Tu te montres entreprenant, t'embrasses son cou, tu descends plus bas, t'embrasses son torse et tu remontes tout du long, une fois arrivé à la barrière de son pantalon, avec ta langue jusqu'à revenir sur ses lèvres. Tu te reconnais pas, mais t'adores ça, t'adores pouvoir te lâcher avec lui. Tu tire sur son jogging, tu le pousses à se mettre dans la même tenue que toi et tu te sens plus serré encore alors qu'il n'y a plus qu'un fin tissu qui vous sépare. Tu sais que t'en as envie, t'as envie de voir Zeus en action, t'as envie de voir comment il s'y prend, mais t'as la peur qui te rattrape, qui revient. Tu la laisses de côté, mais tu sais qu'elle viendra te frapper au moment fatidique, lorsque vous irez loin, peut-être trop loin. Pour le moment tu te contentes de caresser son corps, t'évites son entrejambe avec gêne parce que quelque part, ça reste encore Zeus ton meilleur ami. Cela dit, tu dois bien avouer que t'as toujours été curieux et tu finiras pas découvrir ce qui se cache là-dessous. « Montre-moi, Zeus. Montre-moi comment tu désires quelqu'un, comment tu me désires. Autant que je te désire. » Tu l'avoues. Tu veux voir son manège, mais tu veux être différent, spécial à ses yeux. T'es prêt à réveiller la bête, t'es prêt à en subir les conséquences, enfin tu crois être prêt. |
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| Sujet: Re: last friday night (zeus) Ven 2 Nov - 20:23 |
| Tout, tout lui semble à présent à portée de main. L'euphorie, la folie, le désir, le fantasme... Le bonheur peut être? Il l'ignore encore mais il sent bien. Trop bien, si bien. Il trouve Nell foutrement bon, si excitant qu'il se sent redevable. Il a fait le premier pas en lui montrant qu'il le voulait mais Nell le dépasse et le fait bander. Littéralement. Il essaie de se l'expliquer, il ne peut pas le mesurer. Ça va vite mais en même temps, il l'aime. Il le sent, l'admettre lui met un poids dans l'estomac. Il a peur, il veut le rendre heureux, bien mais il ne sait pas comment faire. Il aimerait être sûr de lui, l'envelopper et lui faire l'amour. Quand Nell lui prend la main et l'emmène dans la chambre, il sait qu'ils ont gagné. Cette récompense, ce n'est pas pour lui, pas pour le jeu. C'est pour eux, c'est pour qu'ils aillent au firmament ensemble. Une telle explosion de leurs sensations, leurs sentiments que Zeus ne peut pas rester tiède. Il ne peut prétendre le contraire, il a envie de crever d'envie, s'échouer sur ses lèvres et se fondre dans son corps. Il a peur de lui-même mais Nell est rempli de ressources, il le dépasse et il lui prouve que l'amour c'est aussi ça. Un échange honorable, une étreinte parfaite, des mains qui se joignent et des regards qui se dévorent. Il veut sentir tout ça : ces corps qui dansent sous les draps, ces souffles qui se perdent et cette promesse de se dire qu'ils s'aiment. C'est niais à souhait mais Zeus s'en contrefiche. Pour la première fois, il se sent encore plus vivant, plus insouciant mais pourtant si confiant.
Il répond passionnément à Nell qui se colle à lui, dans cette valse ennivrante. « J'suis fou de toi Nell... j'te veux toi, maintenant, toi tout entier...» . Dit comme ça, ça faisait penser au fromage qu'on enfilerait en une fois avec du vin rouge mais traduisait clairement et parfaitement les intentions de Zeus, déjà dévoilées. Il le voulait, surtout en lui et il ne tiendrait pas longtemps sans. Sans que leurs corps se rapprochent un peu plus et les délivre de leurs sous vêtements. Ce qui allait suivre était d'un autre ordre que Mariokart. Le sprint final n'avait aucune utilité, ils avaient déjà gagné la Coupe. Celle d'être en osmose, de devenir amants...enfin.
Nell se précise, l'embrasse et Zeus passe sa main dans ses cheveux. Il gémit, sentant que le désir monte en même temps que son membre s'allonge. Il sent son ami hésitant, évitant sa bosse avec soin. Peut être se sent il apeuré, persuadé que Zeus va y aller comme un bourrin, un cheval de course. Zeus sait que sa réputation ne joue pas en sa faveur. Puis Nell lui demande de lui montrer. AMEN. Il se sent maître, le commandant de bord à qui on donnerait les rênes du Titanic. C'est Jack, c'est un warrior et il veut le prouver. Il le regarde intensément, attend qu'il plante ses yeux marrons dans les siens azurs pour lui dire la vérité, pour lui montrer tout son désir. « Accroche toi Nell... Ça sera mieux que Fast&Furious! ». Il sait qu'il franchit la ligne. Un pas de plus et ils ne seront plus de simples amis. Un geste de plus et ils seront autre, quelque chose de plus grand, de plus profond de plus... intime.
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| Sujet: Re: last friday night (zeus) Ven 2 Nov - 21:11 |
| Il t'enivres, tu dérailles. Il te rend fou, tu perds pied. Zeus a ce quelque chose, il a ce pouvoir de séduction, ce talent pour faire dérailler les autres. Tu comprends maintenant sa réputation, tu comprends pourquoi les minettes se jetaient dans son lit. Tu les prenais pour des abruties à ne rien voir, mais t'en es une de minette et tu te fais avoir comme un bleu. Tu sais pas s'il se confesse pareil aux autres, tu sais pas si les autres le rendent aussi fou que toi. T'espères que non, t'espères que toi t'es l'exception. T'espères que son cœur n'en trouvera pas d'autres, même si ce n'est que le début, parce que toi t'as pas envie d'en trouver un autre. Tu te lâches, tu te dévergondes, tu le blâmes, mais tu profites. Tu sais pas si tu vas le regretter, tu sais pas ce qu'il va penser de toi après ça, mais c'est plus fort que toi. Ton cœur bat trop fort, tout comme ton entrejambe et face à ça, ton cerveau s'est fait la malle. Face à lui, il n'y a plus de raison. Toi qui avait peur d'être une conquête de plus, tu lui demandes de voir le vrai Zeus, celui dont t'as entendu parler. Et tu le vois dans ses yeux, dans son attitude, t'as déverrouillé la serrure. L'homme qui se laissait faire, l'homme qui te découvrait entreprenant faisait désormais place à un vrai prédateur. Et loin de détester ça, ça t'excitait encore plus. Tu t'en mordais la lèvre tandis que vos positions s'échangeaient.
Tu le repousses, doucement et tu te relèves, tu t'assois sur le bord de ton lit, la tête dans les mains. T'as honte, t'as peur, t'as mal et tu t'en veux. T'as gâché votre moment, t'as frustré ton ami, ton amant. T'as tout fichu par terre et tu sais qu'il va te laisser tomber, mais cette fois ça sera mérité. « J'suis désolé Zeus, je... Je tiens trop à toi pour faire ça comme ça. Je tiens trop à nous, à ce que ça pourrait devenir... » Tu te tournes vers lui, les yeux toujours humides, mais tu sais que tu pleureras pas. « Pitié dis-moi que ce n'est pas que ça, promets moi que je vaux plus que les autres. Je te veux toi. Pas juste ton corps, mais ton cœur aussi, tes rires, tes larmes. Dis-moi que c'est réciproque... » Tu sais qu'il tient à toi, mais cette peur te dévore l'estomac, le cerveau et tu peux rien y faire. Tu sais pas si elle partira, tu sais pas quand non plus, mais tu sais que pour ce soir c'est fichu. « Je te connais, t'es plutôt du genre à ne pas rappeler le lendemain, à profiter sans t'attacher et c'est... Je ne t'ai jamais jugé, parce que tu fais ce que tu veux, mais je suis incapable de ça moi. » T'as essayé une fois un plan cul et tu t'es senti mal, trop mal. Non, toi t'as besoin d'aimer, t'as besoin de sentiments. La baise t'aimes pas, toi tu fais l'amour. « Je t'en demande beaucoup je sais, mais j'ai besoin d'être rassuré. J'ai besoin que tu sois honnête. » T'as peur qu'il s'en aille encore une fois, t'as peur d'avoir rêvé tout ça et qu'il n'en soit rien. Mais toi, t'es pas un Dieu. T'es un mortel avec tes peurs et tes défauts, t'es Nelliel et tu veux être important à ses yeux, tellement important. |
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| Sujet: Re: last friday night (zeus) Ven 2 Nov - 22:46 |
| Il se sent partir, Zeus. Nell a encore réussi un coup de maître, de génie. Il a inversé les rôles avec une facilité déconcertante, prêt à le faire monter jusqu'au Nirvana.C'est doux, c'est chaud. Il arrive à le renvoyer au mont Olympe, à lui faire oublier tout ce qu'il a connu jusqu'à maintenant. Il goûte à une joie nouvelle, celle de ne pas vouloir s'en aller, pas se vider pour se sentir mieux, parce qu'il a bu. Si il s'était douté que son ami était aussi un maestro au lit que sur un ordi, il n'aurait pas attendu si longtemps pour en faire sien. Il est soumis à son accommagnement, il s'occupe si bien de lui que Zeus ferme les yeux, attend de pouvoir exploser alors que ses gémissements se font d'ores et déjà entendre. Il aimerait retarder l'échéance, attendre qu'il soit au top pour lui dire encore des mots, des attentions. Des promesses, il a toujours peur d'en faire Zeus. Parce qu'il n'a pas su protéger son frère, parce qu'il n'a pas su aimer par le passé. Il aimerait lui confier qu'il aime ça, qu'il bande et qu'il va exploser là, maintenant. Pourtant, il ne se contrôle plus et bientôt, il se retrouve derrière lui et Nell qui s'active, cherche dans le tiroir l'objet qui manque. Zeus, en vrai, il n'en peut déjà plus. C'est tellement intense, tellement beau que tout est déjà au delà de ses espérances. C'est plus que tout ce qu'il avait pu imaginer jusque là. Il pourrait lui dire comme il lui est reconnaissant, comme il est doué aussi. Que ce soit pour s'occuper de son entrejambe ou maintenant de le guider, il était définitivement un coup de luxe. Comme son Royal deluxe, son burger préféré. Franchement c'était le coup du siècle, il le sentait se confirmer. Il dit, murmurant entre sa respiration hachée et la sueur qui coulait sur ses joues. « Putain mec, t'es trop bon ma parole... j'en perds mon latin! ». Ouais il avait suivi des cours de latin sur conseils de sa mère et il avait aimé ça. Bon clairement, aujourd'hui, il n'allait pas penser à ces cours mais l'expression trouvait son sens. Il était ravi, plein et satisfait. L'adrénaline montait, il se sentait dur comme jamais. L'espace entre les deux hommes se réduisait, Zeus glissait sa main sur le dos de Nell, prêt à passer la vitesse supérieure.
Mais l'embrayage se brouille, s'enraye. C'est pas le bon canal et Zeus veut y croire. Son membre toujours présent, Nell finit par se dérober, près de la tête de lit. D'un seul coup, Zeus se sent vide, malheureux. Il entend les attentes de son amant, ne les comprend pas. Il a envie de répondre et son coeur,meurtri commence à saigner de « Mais qu'est ce que...? » Abasourdi, il se répète cette interrogation en manquant de tomber du lit, tant la déception lui semble grande. Lui, le queutard de service, le dom juan du lit se faisait refouler comme un moins que rien. Il n'arrivait pas à y croire, passant sa main sur son visage et tentant d'éviter d'avoir les yeux humides. Parce que la déception est là, l'abandon aussi. Le sexe, c'est une partie importante de sa vie et y refuser lui paraît un affront, même si il sait que ce n'en est pas un. « Nell qu'est-ce que tu me fais là??! Tu... tu sais que je tiens à toi, tu sais que tu me fais kiffer... J'ai envie de te prendre là, de te faire l'amour... Tu sais que je le ferai dix fois,que j'tembrasserai et que , que j'vais t'aim... fin j'vais te donner oui! » . Il se cache la bouche avec les mains, conscient d'avoir stoppé avant de dire qu'il l'aimait. Un vieux réflexe,de ne pas s'engager mais aux répercussions immenses. Nell sait qu'il a du mal mais putain, Zeus fait des efforts. Son membre toujours éveillé il respire difficilement, a un début de sanglot qu'il masque par ses paroles mais s'entend parfaitement. Il serre les poings, s'éloignant de lui. « Tu... tu me demandes d'être honnête ? HONNÊTE?!! Tu sais ce que je t'ai fais,tu sais que je l'ais fais par envie, par envie bordel!! Tu crois que je veux astiquer toutes mes conquêtes peut être? C'EST TOI seulement TOI! » . Il se sent sale, utilisé. Finalement, il ne le laisse pas aller jusqu'au bout. Il le laisse s'occuper de lui, le fait frissonner de dingue pour le laisser sur sa faim. C'est cruel, peureux, inadmissible. Certes, Zeus devrait comprendre et s'arrêter un moment mais il est frappé par la foudre. Il a peur d'avoir été berné, de souffrir, d'être qu'un jouet, qu'un autre gage.
Il récupère son boxer, sent ses larmes venir alors qu'il a toujours envie de Nell. Il lui tourne le dos, incapable pourtant de partir. Pas comme ça, pas maintenant.il soupire. « J'te kiffe tellement... tellement que je pourrai te rassurer... te dire que j'veux être le bon mec pour toi... mais, mais tu fuis...». Sa sensibilité lui joue des tours, il essuie ses larmes et se lève du lit. Perdu et frustré il ke regarde pourtant, le coeur ouvert et saignant à la fois. « Tu me rejettes alors que j'allais t'offrir plus qu'une simple baise... j'allais te rendre le plus heureux et que ca reste dans tes souvenirs, pour te donner chaud cet hiver...mais... c'est toi qui ne m'aimes pas au fond.». Il est dur mais il est blessé. Il ne s'attendait pas à ça, lui qui l'aime déjà comme un fou. Un fou d'amour. |
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| Sujet: Re: last friday night (zeus) Ven 2 Nov - 23:33 |
| Un moment bon, un moment inoubliable, c'était ce qu'on t'avais promis, ce que t'avais promis. T'as fait monter la sauce, lentement, jusqu'au bout et t'as tout arrêté avant d'ouvrir le bouchon. Tu te rends compte à quel point c'est cruel, mais t'as besoin de ton temps aussi, t'as besoin de reprendre tes esprits. Il t'embrume, il t'embrouille et tu te perds, mais t'as retrouvé la raison. C'est pas que tu veux pas le faire, c'est que tu ne veux pas que ça se passe comme ça. Déjà que votre premier baiser s'est fait bourré, t'aimerais un peu plus de romantisme dans votre duo, votre couple qui n'en sera peut-être jamais un après aujourd'hui. C'est les montagnes russes, vous passez de bonheur en déception. Peut-être que vous n'êtes pas fait l'un pour l'autre au final, que vous êtes trop différents pour une belle histoire. T'as besoin qu'il te rassure, t'as besoin d'être sûr. Tu lui fais confiance, tu veux lui faire confiance, mais t'as ce manque d'assurance qui te répète le nombre de conquêtes qu'il a eu, qui te répète le nombre rond de relations sérieuses qu'il a eu. Zéro. Et quand tu penses qu'il va le faire, tu sens son ton contrarié, tu sens ta colère et tu t'en veux, mais t'aimerais qu'il comprenne aussi. Et là, ta peur revient en force, dans ta gorge, elle te bloque et te meurtri. Tu t'attends pas à ce qu'il te dise qu'il t'aime, c'est peut-être trop tôt, mais qu'il le retire te fait plus mal que de ne pas l'avoir dit. Comme d'habitude, ses paroles le trahissent et tu penses, un instant, que finalement ce n'était que ton cul où il voulait entrer, pas ton cœur.
Il s'énerve un peu plus encore et toi tu baisses les yeux, t'oses pas le regarder, affronter sa foudre. Tu peux pas lui donner tort, tu ne peux que comprendre sa colère, mais tu lui en veux un peu de s'emporter autant. Tu comprends sa frustration, mais t'es pas un simple objet, une poupée pour le satisfaire. T'as le droit de dire non, surtout si c'est pour tes sentiments pour lui, surtout si c'est pour vous protéger vous. Tu le regardes se rhabiller, se relever et t'as le cœur qui se serre. Tu ne veux pas le voir franchir cette porte encore, tu ne veux pas le voir s'en aller, mais t'as été égoïste et c'est normal que tu le payes. C'est toi qui l'a séduit, c'est toi qui l'a amené ici, qui a voulu de lui... Tout ça pour te dérober au dernier moment. Tu t'en serais voulu si t'étais lui aussi, mais tu n'aurais pas pu en profiter. Tu n'aurais pas pu apprécier comme tu le devrais. Ça n'aurait pas été correct. T'as encore plus mal de le voir si triste, effondré. Tu comprends pas, t'arrives pas à te mettre dans sa tête. Toi tu ne connais que l'amour, lui que le sexe. Vous ne parlez pas la même langue et pourtant, tu ne veux pas le perdre. Pourtant, tu veux continuer à être égoïste. « J'ai peur Zeus. » T'affiches ta vulnérabilité, tu te dévoiles plus à nu encore que tu le peux. Tu te lèves, t'enfiles ton boxer aussi et tu lui fais face. « Je suis terrifié, ok ?! Pétrifié ! Tu crois que c'est comme ça que je vais prendre mon pied ? » Tu t'emportes un peu, mais t'arrives pas à comprendre pourquoi lui comprends pas. Tu te calmes, tu reprends ton souffle.
« Je te crois quand tu dis que tu me kiffes, je te crois quand tu veux me prouver à quel point tu m'apprécies, mais j'ai cette voix dans ma tête. Celle qui me rappelle que tu t'es fait une grande partie des filles, et quelques mecs, de New York. J'ai cette voix qui me rappelle que t'as visité plus de plumards que de musées. Je... Ça me fait peur. » Tu t'avances vers lui et t'attrapes ses mains, tendrement, cherchant son regard. « Je n'ai jamais été avec quelqu'un comme toi, je ne parle pas ta langue. Tu sais comment je suis ! Moi j'aime me lover contre celui que j'aime pendant qu'on se matte une série, j'aime le regarder le matin décoiffé avec un caleçon et ses chaussettes en train de se laver les dents. Je n'ai jamais... Transmis ces émotions par le sexe, du moins pas comme toi. » T'essayes de le comprendre pour que lui te comprennes parce que sans ça, vous êtes fichus. Tu passes une main sur sa joue, tendre. « Je n'aurais pas dû m'emporter autant, désolé. J'ai juste... Tu m'as rendu fou, comme jamais personne ne l'a fait. Et j'ai énormément aimé ça ! Mais je... Je n'ai pas pensé à ce qui allait se passer... Je ne veux pas que ça se passe comme ça. Regarde nous ! T'es arrivé il y a quelques heures pour notre après-midi entre potes, après on s'est embrassés, on s'est séparés, on s'est embrassés encore et on a failli coucher ensemble. C'est trop rapide, c'est trop confus, on est encore trop perdus... » La limite de l'amitié s'est brisée et avec, votre raison. T'as l'impression que vous ne savez pas vous y prendre, que vous n'arrivez à rien. Comme deux gamins qui découvrent l'amour. Tu gardes son regard ancré dans le tien parce que tu veux lui montrer ta sincérité. « Je te connais par cœur, comme mon meilleur ami, mais visiblement je ne te connais pas comme mon amant. Tu pars dans une direction et moi dans une autre, t'as tes habitudes et moi les miennes. Alors commençons déjà par partir dans la même direction, pas nous découvrir en tant qu'amants, que couple. »
Tu l'embrasses, tendrement, comme pour calmer le jeu, comme pour mettre fin à tout ça. Tout ce bordel que vous avez fait toute la journée. Tu te rends compte que votre attirance vous a perdu, que vous ne savez pas comment canaliser cet amour. Tu te pensais expert en amour, mais tu te rends compte que t'as encore beaucoup à apprendre. Tu t'assois sur ton lit et tu l'invites à faire de même, mêlant ta main à la sienne, tes doigts aux siens. « Toi, tu dois découvrir c'est qu'est une relation. Moi, je dois apprendre à concilier sexe et romantisme. » Votre relation nécessitera des efforts, tu t'en rends compte, mais tu te dis que si le jeu en vaut la chandelle, alors t'es prêt à en faire des efforts. « Je ne te demande pas de me dire que tu m'aimes aujourd'hui, je veux juste que tu me fasses confiance, tout comme je dois te faire confiance. » Au moins, t'as retenu la leçon de ce moment. Peut-être qu'il a été un queutard, mais tu dois le croire quand il te dit que t'es différent. Tu dois croire qu'il restera à tes côtés les matins. Tu t'éclaircis la gorge, mais tu gardes sa main contre la tienne. « J'en reviens à mon idée de tout à l'heure, je te propose de commencer par un rendez-vous. C'est comme ça que commence une relation normalement, en se découvrant l'un l'autre. Pourquoi pas un resto ? Ou un cinéma ? Classique, mais ça a toujours son charme. » Tu perds ton sourire alors que t'essaies de remonter la situation avant d'appuyer son regard, ses yeux bleus que tu ne veux jamais quitter. « S'il te plait Zeus, donne-nous une chance de reprendre sur des bonnes bases. Une chance de construire quelque chose de solide entre toi et moi. » |
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| Sujet: Re: last friday night (zeus) Sam 3 Nov - 8:03 |
| L'ascenseur émotionnel, dans toute sa splendeur. Jadis enjoué et pragmatique, Zeus devenait maintenant impatient, frustré. Il en voulait un peu à Nell,c'est vrai mais il fulminait aussi carrément contre lui-même. Car au fond, cette colère vient se heurter à plus de choses qu'il n'y paraît. Elle se confronte directement à son ego, sa fierté, sa réputation. Il s'en fout lui du regard des autres mais en même temps, personne ne lui a jamais dis non. Avec sa bouille d'ange et son sourire maxwhite, il se prête facilement au mec cool, sympa et accessible. Il revendique cette image qu'il trouve glorieuse, assez véridique. Là, il prend un sérieux coup, comme un k.o sur le ring. Il se sent tout tremblant, chétif. Il fait moins le malin, alors que Nell le retient. Il sait qu'il ne résistera pas devant lui, qu'il recevra ses excuses comme une confession, une confidence qu'il trouvera vraie et réciproque. Nell porte ses cojones, prêt à voir au delà, là où Zeus n'en est pas encore capable. Il se pense d'un coup si vulnérable, si perméable aux aléas de ses sentiments. Nell a emprisonné son coeur, qu'il le veuille ou non. Le voir ainsi se mettre à nu le touche, il veut le prendre dans ses bras. Ses remarques, il les entend. Ses poings sont toujours serrés mais ils sont davantage pour se protéger que pour le combattre. Il sent sa colère retomber légèrement, même si il demeure blessé.Il prend la parole calmement, le coeur aussi serré qu'un magasin Primark en journée. « Je... j'peux pas le nier Nell... j'ai visité des musées oui mais plus de chambres à coucher, c'est vrai... ». Il hésite un instant puis finit par se rassoir sur le bord du lit, fatigué. Ce revirement de situation le pèse mais pourtant, il sent qu'il a besoin d'aller plus loin, de ne pas rester comme ça, comme deux oubliés. Il reprend. « Oui je m'en suis vanté mais... qui ne le ferait pas? J'suis un blagueur Nell et je le serai toujours... ». Il s'étire et pense remettre son jogging mais la température ambiante lui va finalement. Il aime être torse nu, comme ça, il est à l'aise. « Mais... mais avec toi je ne bluffe pas. Je ne me permettrai pas de jouer comme ça, j'te connais depuis trop longtemps. Nell, je tiens à toi, moi... J'te veux toi et personne d'autre... Qu'on se brosse les dents en calbut et en chaussettes et qu'on joue à GTA jusqu'à 3h du mat... La base quoi! ». Il a retrouvé son humour, son envie de rire mais il est trop tôt pour que Nell le suive. Tout va très vite pour lui, trop sûrement. Il se sent bête, égoïste, obsédé. Nell le paraît si noble, si pur que Zeus n'en mène pas large. Il se sent si fortuné de l'avoir ou du moins, prétendre être dans son lit à lui faire du bien. Zeus s'est toujours senti bien dans un lit, mais ici c'est encore différent. Au creux des bras de Nell, il s'était senti comme chez lui. Il ne voulait pas le quitter, pas après ce début certes mouvementé mais si beau, si intense.
Nell pose sa main sur sa joue, essayant de trouver du réconfort dans ses yeux ciel et sa moue toute timide. Il est triste mais ne veut pas le laisser visible, il est blessé mais ce que dit son ami le fait réfléchir. Nell, c'est un tout pour lui. Son ami, son confident, son amant, son crush du moment. Il ne sait pas où ils vont, il ne peut le promettre mais il en a envie. Plus que jamais, son pragmatisme et son instinct le guident. Son excitation l'a quitté un moment mais son besoin de l'embrasser et de le câliner ne disparaitront pas, jamais. Il veut que Nell comprenne cela, qu'il ne le juge pas. Ce qu'il apprécie aussi,c'est qu'il soit prêt à faire des concessions, comme lui sait qu'il doit en réaliser. Lui qui n'a jamais éprouvé le besoin de sentir l'amour, se sentir aimé et aimer, voilà que tout s'enchaînait. Il avait peur, près de ce précipice qui lui tendait les bras. Il avait déjà trébuché, il ne voulait pas que ça recommence... Il ne le supporterait pas. Et pourtant, il s'imaginait déjà se jeter dans ses bras.
Il resta un moment stoïque et entendit avec une nouvelle joie sa proposition de rendez-vous. Il le sentait bien cette fois, il était heureux qu'il fasse cette demande à nouveau. Un cinéma lui paraissait être l'occasion idéale, surtout si ils pouvaient débrifer par la suite et aller quelque part pour boire un verre ou mieux, sur son canapé à jouer.
Il se rapproche doucement de lui, content de pouvoir retrouver sa confiance, sa tendresse. Il pose à son tour ses deux mains sur ses joues. « J'veux qu'on y aille, j'veux qu'on saute le pas... On ira à la vitesse que tu veux, j'veux seulement qu'on soit ensemble... Je veux tenter ça avec toi parce que... parce que t'en vaux la peine. ». Il le prend dans ses bras, le serre sûrement trop fort mais il s'en fiche. Il a juste envie de le sentir contre lui, de lui montrer que son coeur bat plus fort, qu'il a des frissons rien qu'à son contact. Qu'il ne le quittera pas, qu'il est à lui et qu'il ne veut aller nulle part. Il se détache de son étreinte, ému de leurs confessions. Il se sent si honnête, si vrai.
« Et même si j'ai carrément envie de toi, je te vois et t'es tellement tout quoi... » . Il sourit, conscient d'être romantique et dans son instant séduction et larmoyant. Il se sent capable de lui dire des compliments , pas parce qu'il veut s'excuser mais parce qu'il le pense, parce qu'il le veut. « J'te vois et t'es beau, t'es intelligent et t'es drôle... parce que t'es toi et t'es unique Nell.».
Et sur ce point, juste là, il l'embrasse. Doucement, il attend de voir si il le prolongera ou le câlinera à son tour, synonyme de réconciliation mais surtout de profonde confiance. |
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