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 last friday night (zeus)

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Message Sujet: Re: last friday night (zeus)   last friday night (zeus) - Page 2 Empty Mer 31 Oct - 17:30

Tu l'écoutes, attentivement, comme tu sais si bien le faire et tu ne l'interromps pas. Tu te fais tes propres avis, mais tu ne les partage pas pour autant. Tu sais que vous avez failli être beau-frères, que c'est passé à peu de choses, mais tu sais aussi que ça ne s'est pas fait, que tu ne vois pas pourquoi te poser la question pourquoi l'imaginer. D'autant que des délires du genre, vous en avez déjà, il a oublié pendant un moment que t'as pas été son beau-frère, mais t'as été l'un de ses amis le plus proche. T'es ému quand il parle de son frère, même là il continue de blaguer et tu peux pas t'empêcher d'étirer un petit sourire. T'aimes pas le voir comme ça, triste, même si là tu sais que c'est nécessaire. T'aimes pas voir tes amis souffrir, aucun d'entre eux. T'as détesté ce moment où des gars de la pire espèce s'en sont pris à Johnny, ce moment où t'as vu ton ami si heureux, si plein de joie s'effondrer pendant un temps, pleurer encore et encore. Il a réussi à remonter la pente, mais tu sais que sa peine il continue de la cacher à l'intérieur. « Non, on ne peut rien leur refuser... » Les frères Drake faisaient la paire, à l'époque et c'est là que tu te rends compte à quel point la situation est bizarre. T'as failli sortir avec le plus jeune et voilà que maintenant t'embrasses le plus vieux. Deux frères. On pourrait presque croire que t'es un coureur alors que t'en es l'opposé.

Votre amitié, elle en a pris un coup. T'en souffres évidemment, ça te fait mal de savoir que vous avez perdu cette complicité qu'il compare à de nombreux duos de la pop culture. Tu penses comme lui aussi, que vous étiez un sacré duo, opposés et complémentaires à la fois, mais tu sais que ça ne sera plus pareil. T'espères seulement que ça sera aussi bien, tu veux pas que votre amitié se brise complètement, tu veux pas le perdre. Pourtant tu prends le risque, tu l'embrasses une fois encore, sans excuses cette fois, sans état secondaire. Tu le fais parce que t'as besoin de réponses autant que lui, tu le fais parce que finalement t'en as envie et que toi, t'es le genre à écouter ton cœur dans ces situations. Mais alors que vous reprenez vos places, t'as peur. Tu le vois différent, tu le vois sombre, effrayé et ça te fait peur. T'as peut-être vraiment merdé ce coup-ci, t'as peut-être tout fait foiré. Coucher ? Tu sais pas s'il est sérieux ou s'il te propose vraiment une simple baise. Il sait pourtant que toi t'aimes pas ça, que t'es un grand romantique et que le sexe tu ne l'apprécies que lorsque les sentiments ont leur place. Cela dit, il marque un point. Tu détournes le regard, pour pas lui faire face, tu regardes cette télé où les joueurs ne bougent pas. « C'est sûr, je me trompe peut-être. Je suis terrifié tu sais, j'ai pas envie de ruiner ce qu'on a, de perdre ce qu'on a, même si c'est trop tard. Et je n'ai jamais dit que j'étais amoureux de toi. Je dis simplement qu'il y a quelque chose d'évident, peut-être que ce n'est que de mon côté. Je ne veux pas... Je ne cherche pas à ce qu'on sortent ensemble là, tout de suite, ou quoi que ce soit. Je dis juste... Qu'il faut voir où on va. » T'as peur que ce soit à sens unique, mais quelque part t'as encore le fait qu'il ai dit avoir envie de toi en tête. Quelque part, ça te rassure.

Tu le regardes à nouveau, après lui avoir posé cette question, le mettre face à ses propres mots, parce qu'il t'as perdu, parce que tu sais pas ce qu'il veut. Il sait pas ce qu'il veut. Tu sais pas ce que tu veux non plus, mais t'arrives à prendre les choses avec plus de calme que lui visiblement. Tu veux juste pas tout ruiner alors tu fais au mieux. Il confirme et il se contredit. Un coup il te parle de coucher avec lui et d'oublier, maintenant il te dit qu'avec lui c'est impossible. Tu fronces les sourcils, complètement perdu et en deux secondes, tu te retrouves enfoncé dans le fauteuil, Zeus au-dessus de toi, ses lèvres contre les tiennes. Tu sens ses mains qui t'attrapent, tu sens sa puissance comme s'il voulait t'empêcher de fuir, mais t'en as pas l'intention. Tu vas encore le regretter, mais tu réponds à son baiser, tu réponds à cette envie. Ses lèvres te chatouillent, agréablement, et t'es un peu surpris de son comportement, mais tu l'es encore plus quand il s'écarte d'un coup, comme si tu l'avais repoussé. Il est perdu, vraiment perdu, tout autant que toi. Tu l'observes, incrédule, s'éloigner, se poser des questions auxquelles tu n'as pas la réponse. Que faire maintenant ? Mettre de la distance pendant un temps, le temps d'oublier tout ça ? Te jeter à son cou pour en avoir encore ? T'as l'impression qu'il n'y a aucune bonne réponse.

« P'têtre que... » T'as les yeux perdus dans le vide, perdu dans tes pensées. T'essaies de trouver une raison toi le geek, toi qui sait pas mal de choses sur tant de sujets. « P'têtre que c'est une connerie effectivement... » Tu l'affirmes, comme si tout ça était vain, comme si tu le repoussais. T'en as pas envie, mais tu sais pas quoi faire. « Ou p'têtre pas. » Ton cerveau trouve pas la bonne réponse alors tu veux laisser parler ton cœur. Tu relèves les yeux vers lui, sérieux, sûrs. « T'es mon ami de toujours, mon pote à qui je mets sa pâtée sur Call of Duty ou Tekken. Celui qui a réussi à me faire rire chaque fois que je sortais d'une rupture. Celui qui m'a embrassé après avoir fait un premier pas... Quelque part, ça changera jamais ça. Tu seras toujours un de mes amis les plus chers, avec qui je peux tout partager, des rires aux larmes. » Tu te lèves, pour te mettre face à lui et tu poses une main sur son épaule. Il a plus besoin que toi d'être rassuré, il est plus perdu que toi. Il se sent plus coupable. « Mais force est de constater que tu n'es pas que ça. T'es aussi ce garçon qui me faisait rougir à quatorze ans, cet homme qui m'a fait fantasmer lors de rêves coquins, cet homme qui a fait battre mon cœur un peu plus fort quand il m'a embrassé. » Tu avoues ce que tu ressens, ce que tu sais jusque là. Ce n'est peut-être pas de l'amour, c'est peut-être de l'amitié que vous croyez plus grande, mais en tout cas t'as ressenti chacun de ces trucs. Il t'a fait ressentir ces choses.

« On... Je ne te demande pas de sortir avec moi, tu sais que je suis quelqu'un de sage, je ne couche qu'au troisième rendez-vous. Je ne te demande pas non plus de ne plus être mon ami. Seulement... Je sais ce que je ressens et je sais que toi, tu ressens quelque chose aussi. Pas la peine de me mentir, t'étais contre moi j'ai tout senti. Je me dis que... On pourrait y aller doucement, essayer de comprendre petit à petit. » T'as peur de sa réponse, parce que maintenant qu'il est là, devant toi, t'as pas envie de ne plus jamais le voir. T'as pas envie de ne plus jamais sentir ses lèvres, ses mains. Tu sais que ça peut vous coûter cher, mais tu veux pas oublier tout ça. Tu peux pas. « On continuera comme avant sauf que ce sera... Un peu différent, au moins le temps de comprendre. » Tu penses que c'est la meilleure solution parce que tu ne te verrais pas sauter un pas si grand avec lui qui a été ton ami si longtemps de toute façon. Jusqu'à la soirée d'hier, tu n'avais même pas imaginé en arriver là un jour. Mais t'y étais maintenant, alors tu faisais au mieux. « Qu'est-ce que tu dirais d'un premier rendez-vous ? Ça nous permettrait de voir, de nous redécouvrir, autrement qu'en tant qu'amis. » Une transition progressive. Soit elle réussirait, soit elle échouerait, mais vous ne pouvez pas rester sur cette situation, vous ne pouvez pas rester sur ces doutes. Tu tends ta main, comme pour sceller ce pacte et t'espères qu'il va accepter. T'espères qu'il ne va pas s'enfuir.
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Message Sujet: Re: last friday night (zeus)   last friday night (zeus) - Page 2 Empty Mer 31 Oct - 22:39

C'est pas du jeu. Nell est trop gentil, doux et attentionné pour que Zeus lui dise quoique ce soit. Que pourrait t'il lui dire après tout, il ne pouvait décemment pas le contredire, encore moins nier. Il l'adorait et l'embrasser avait réveillé chez lui des sensations et des sentiments insoupçonnés. Oui,Zeus éprouvait en un éclair des émotions multiples, partagées entre la colère, l'amertume et la joie. Il aimait le fait d'être avec lui,d'avoir partagé cette étreinte... Même si il allait le regretter aussitôt. Il s'en voulait d'être si égoïste, de perdre ses moyens. Il n'avait jamais culpabilisé de la sorte avant. C'était le mec zéro prise de tête, ça avait toujours été cela. Il ne fallait pas changer maintenant. Pas en si bon chemin. « Je sais où on va Nell... droit dans le mur. Qu'on s'aime ou pas, c'est le brouillard si on prend cette direction et on a pas la lumière adéquate...» Il était aussi terrifié que lui, craignait que cela se solde par un échec. Contrairement à son ami, toujours posé en toutes circonstances, Zeus adoptait une réaction inverse. Son impulsivité lui jouait des tours, il refusait de se concentrer.

Leur amitié ne sera plus jamais la même. Il le sait et en même temps, il ne donnerait rien pour oublier leurs baisers. Quand il répond au sien, dans une valse aussi intense que fugace, Zeus ferme à nouveau les yeux. C'est plus que tout ce qu'il aurait pu imaginer jusque là, il ressentait le besoin de continuer, l'envie d'aller plus loin. Il ne pouvait pas se résigner et pourtant, l'ombre de Johnny planait toujours au dessus d'eux, Zeus le comprenait.


« Nell, Nell pourquoi , pourquoi tu rends tout si ... si réel et... moi aussi je te kiffe, je le sais!  ». Il réagit à ces dernières déclarations, il a envie de se livrer aussi, même si la suite sera inévitable. Nell est si sincère qu'il veut faire de même, il voudrait le prendre dans ses bras, le serrer contre lui et lui dire comme il le protégerait. Contre tout. « Mais toi aussi tu es mon ami, je te mettrai une pâtée sur MarioKart si tu me bats sur Call of Duty. Tu es mon Sam, sans lui Frodon n'aurait jamais rien fait...  » Il parle doucement, reprenant ses esprits sachant que son coeur est toujours à un rythme rapide, voire incontrôlé. Il n'a pas envie d'être méchant envers lui mais il a peur. Il devient agressif, retirant la main de son épaule. Il ne peut pas le laisser l'atteindre, il ne peut pas le persuader. Quand bien même il l'aime, il doit renoncer.  «  On continuera comme avant mon pote, on a pas le choix... Ça , ça ne doit pas se passer comme ça... C'est comme si tu m'offres des Oréo, je voudrais forcément un autre paquet. Ne...ne me tente pas Nell. S'il te plaît.» Il le dit d'un air grave, presque suppliant. Il aimerait qu'il comprenne, il aimerait ne pas devoir faire autant d'efforts pour se détacher de lui. Il se sent attiré par lui comme si on lui avait collé un patch sur le bras, avec le prénom Nell dessus.

« T'es un mec génial Nell, tu sais que tu es carrément sexy? Beaucoup plus que ceux de The Big Bang Theory? » . Il rigole, lui caressant la joue même si il retire sa main presque aussitôt. Il sait qu'il pourrait rester à l'observer pendant des heures mais il a peur. Le grand gaillard avait peur de l'inconnu, des sentiments naissants, de la culpabilité, des dires de ses parents... Pour la première fois, il renonçait à l'instant présent, il faisait naitre des regrets, des remords. Il avait envie d'en crever tellement ça faisait mal. Il était parfait Nell, avec sa proposition, sa compréhension. Il était parfait et Zeus ignorait son coeur pour ne pas s'engager davantage. Ne pas bousculer l'ordre établi.

Il devait prendre la décision maintenant. Il devait lui dire non. « Nell, y'aura pas de rendez-vous... pas de fifa cet aprèm, pas de baisers... Mec, faut que je respire là, j'étouffe et... et si te regardes, ton rêve coquin sera réel, crois moi...»

Il prend sa main et la serre fort, s'approche de lui et prend sa tête dans ses mains pour lui trouver refuge dans son cou. Il lui murmure. « J'sais que tu ne comprendras pas ou si, mais voilà. C'est pas pour faire un remake d'amour gloire et beauté,j'peux juste pas faire ça. Mec, tu comptes pour moi et j'veux rester ton pote. J'veux pas laisser mon membre décider pour une fois...»

Il voulait lui dire que ce n'était pas que pour le sexe. Il voulait plus, il voulait lui dire qu'il le kiffait. Peut être depuis moins longtemps que lui mais maintenant, c'était évident. Il ne pouvait pas se le permettre, son frère le méritait. Pas lui.
Il s'éloigna de lui, retirant sa main pour s'avancer vers la porte. Il attrape son sac, sa clé d'antivol. Quel lâche. Il actionne la porte, se retourne une dernière fois vers Nell. Ses yeux sont brillants, il a envie de pleurer. Il clôt un chapitre à peine commencé, il enlève tout espoir , il est si malheureux.

« Nell, mec j'suis désolé...»

Il sort, ferme la porte derrière lui. Il reste un moment la tête contre la porte, conscient qu'il a tout gâché. Il frappe du poing à côté de la porte avant de courir vers son vélo, sous la pluie qui commence à tomber. Il fuyait, le gamin.
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Message Sujet: Re: last friday night (zeus)   last friday night (zeus) - Page 2 Empty Mer 31 Oct - 23:47

Toi tu positives, tu te dis que quelque chose est à creuser dans cette histoire, que tout ça n'est pas vain. Ce n'est pourtant parti que d'un baiser saoul, mais tu sens qu'il y a plus que ce simple baiser, tu le remarques bien par ses commentaires, par ses aveux autant que par les tiens. Mais lui, lui il n'y croit pas, lui il a peur de l'erreur et tu ne peux pas lui reprocher. Pour une fois les rôles sont inversés, lui l'optimiste et toi le renfermé, on dirait que lorsqu'il s'agit de ce jeu, on ne réagit pas comme d'habitude. C'est le cas pour vous en ce moment en tout cas. Il repousse ta main, te repousse et la peur te prends à la gorge. Tu te sens pas bien à cause de ce simple geste parce qu'il signifie beaucoup. Il rejette ton aide, il te rejette toi. Quand toi tu veux prendre le temps, réfléchir à tout ça, lui se retrouve face à un mur et il ne veut pas s'y cogner. Il te prends aux mots, aux émotions, tu l'écoutes sans rien dire comme d'habitude alors qu'il te supplie de reste ton ami, alors qu'il te complimente. Tu sais pas sur quel pied danser, un coup il veut t'embrasser, le coup d'après il te repousse. T'es perdu et tu commences à ne plus avoir la force de te battre pour deux.

Finalement, il refuse. Pour lui, pas question d'aller plus loin, pas de rendez-vous. Tu prends un coup droit au cœur, une douleur vive que tu laisses pas transparaître parce que t'as ta fierté mine de rien. Parce que sans s'en rendre compte, il te ridiculise complètement. Il ridiculise tes sentiments, il piétine tes aveux. Pourtant il est là, à prendre ta main, à se blottir contre ton cou. Tu frémis au contact, t'as envie de le pousser, de le jeter, mais t'en es incapable. Tu peux pas, t'apprécies trop son contact pour ça, malgré ce qu'il te dit, malgré le fait qu'il te confirme que vous ne serez rien de plus. Que vous n'êtes que des amis. Alors c'était ça ? Toi tu commençais à ressentir quelque chose, tu commençais à te dire que peut-être il n'y avait pas que de l'amitié, mais lui c'est ton physique qui l'attire ? T'es blessé, meurtri, trahi par ton ami de toujours. Non, rien ne sera plus pareil et tu le sais parce qu'il t'a blessé, parce que tu t'es ridiculisé à ses yeux. Amis... Tu sais même pas si t'en es encore capable, pas tout de suite en tout cas. Mais tu dis rien, tu le regardes partir, les yeux humides. Tu veux qu'il soit loin avant de te laisser aller. Il s'excuse et ça te fait plus mal encore. « Ne me ridiculise pas plus s'il te plait, va-t-en... » C'est toi qui le supplie cette fois, la voix cassante. Finalement il ferme la porte derrière lui et tu te retrouves debout dans ton salon, seul face à ta honte, à ta peine.

Tes larmes coulent, tu sanglotes et tu fais passer tes bras autour de toi, comme pour te consoler toi-même. T'as envie de l'embrasser et de lui foutre un coup de pied dans l'entrejambe en même temps. Tu t'en veux de t'être fait avoir de la sorte. Toi qui t'étais vanté une fois d'être une cible bien trop difficile pour ce queutard de Zeus, voilà qu'il avait fini par atteindre ton cœur. Et maintenant, t'en payais le prix. La honte, c'était pas ta seule douleur, t'avais l'impression d'avoir perdu ton ami. Malgré ce qu'il a dit, tu sais que tu l'as perdu quelque part et ça te fait mal. Tes peurs se révèlent finalement réelles. Tu finis par te laisser tomber dans ton canapé, allongé, et tu sens son odeur. Bordel... Tu t'essuies les yeux, le nez, comme tu peux avec tes mains, mais ça continue de couler. Tu peux même pas appeler Maxine ou un des autres, tu veux pas qu'ils sachent. T'as mal au crâne, t'as le cœur en miette, tu finis par fermer les yeux sans t'en rendre compte. Tu finis par t'endormir, épuisé par tout ça.

Quand tu te réveilles, t'es perdu. Tu sais plus ce qu'il s'est passé, tu sais pas quelle heure il est, ni quel jour il est. Mais ta mémoire revient petit à petit, douloureusement et tu revois Zeus quitter ton appartement, l'air triste. Cet enfoiré. Tu prends une grande inspiration et tu vas dans ta salle de bain pour t'apercevoir à quel point tes yeux sont rouges. Quelle heure il est maintenant ? Combien de temps t'as dormi ? T'as l'air minable, abattu. Il porte bien son nom le bourreau des cœurs, le Dieu des Dieux. Tu pensais être l'intouchable, mais finalement t'as fini par souffir comme Héra. C'est peut-être ta punition pour avoir refusé Johnny, pour ne pas avoir accepté ses sentiments. Pas avant sa mort en tout cas. Tu t'humidifies le visage, comme pour te nettoyer de tout ça et tu retournes sur ton fauteuil. La console est encore allumée. T'aurais dû te contenter de jouer, t'aurais pas dû lui parler du baiser. T'aurais pas dû l'embrasser pour commencer. T'attrapes la manette qu'il tenait plus tôt et tu finis par la jeter plus loin, énervé. « Va te faire Zeus ! » Tu sais pas si c'est contre lui ou toi que tu dois être en colère, mais c'est plus facile de lui rejeter la faute. Et maintenant ? Pas question de retourner vers lui, de faire le premier pas cette fois. Tu t'es assez ridiculisé comme ça et il a été très clair. Tu te dis qu'un peu de distance avec lui devrait faire du bien. Ça te fait mal d'imaginer ne pas le voir pendant un moment, mais c'est sans doute la meilleure idée. Tu reprends sur toi et tu te lèves pour te préparer un chocolat chaud. Après tout, c'est le meilleur remède contre le chagrin.
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Message Sujet: Re: last friday night (zeus)   last friday night (zeus) - Page 2 Empty Jeu 1 Nov - 0:34

Les goutelettes d'eau parcourent le visage d'ange de Zeus, brouillant légèrement sa vue, alors qu'il se retrouve vers un stop. Par chance, aucune voiture derrière lui, alors que la pluie continue de couler et les voitures devant lui défiler dans un brouaha assourdissant. La main sur le guidon, le coeur meurtri, il vagabonde. Il ignore quelle heure il est, il est trempé et il espère que les affaires dans son sac ne sont pas foutues. Il est là, au bout d'une ruelle parallèle à la grande avenue et il ne peut plus avancer. Il est paralysé, par la peur, par l'abandon, par le déni. Il aurait pu rentrer chez lui, la suite logique de sa sortie de chez Nell. Il avait pensé le faire mais il n'avait pas eu le courage, ni même l'envie de se retrouver seul. Le bruit de la rue et le passage des gens sur les trottoirs lui donnait l'impression de se noyer dans la foule. N'être plus qu'un individu sans histoires, sans problèmes sans... état d'âme. À trop nier la vérité, Zeus retardait le moment de se la prendre en pleine face. À vrai dire, ce moment approchait, tandis que Zeus traînait. Il savait où il avait envie d'être : chez Nell, dans ses bras ou sur son canapé, à rigoler et à l'embrasser. À l'instant même où il avait fermé la porte de la maison, il ne l'avait pas quitté. Ces images rêvées le poursuivait, lui qui prétendait qu'il serait sage de ne rien faire, d'oublier. Voilà où cela le menait. Il allait choper froid,  ressemblait à Atchoum et finir sous la couverture devant Netflix. Il l'adorait Nell, il crevait de lui faire un coup pareil. Il pensait avoir les bonnes raisons, il se les répétait. Puis merde! Il décida de relever le pied du sol, faire demi tour et pédaler à toute vitesse. Il oubliait que Nell lui en voudrait sûrement mais il voulait tenter le coup. Revoir ses images en boucle d'eux deux souriants, s'embrassant lui montrait qu'il y avait sûrement une raison. Une raison de se voir heureux avec lui, de vouloir plus, d'avoir le coeur brisé loin de lui. A la seule pensée qu'il puisse aussi souffrir, Zeus accélérait le mouvement.

Arrivé devant le bâtiment, il accrocha son vélo avant de se présenter à sa porte. Cela se jouerait à pile ou face. Ou il gagnait ou il perdait, à l'image du film Match point. Il tentait le coup, la pluie semblant s'atténuer. Il ferma les yeux, se frottant les mains. Il avait peur, son esprit le conseillait de se tirer mais son coeur l'obligeait à rester. Il était soumis à Cupidon et il le savait. Lui qui pensait être au dessus de ça, Cupidon était bel et bien l'ancêtre de Tinder et indétrônable. Il savait faire ses propres algorithmes et s'assurer que l'un comme l'autre soit attaché. Un savoir faire ancien et dont la recette est toujours un succés. Il se racle la gorge, appuie sur la sonnette. Il a peur de ce qu'il va dire, il imagine un tas de scénarios possibles. La porte s'ouvre. Nell, debout avec son chocolat chaud à la main est interloqué. Ca doit bien faire une heure qu'il est parti, une heure qu'il se balade et est trempé. Nell reste à droite de la porte, Zeus en profite pour rentrer à sa gauche, se réchauffant un minimum.

Il reste au pas de la porte mais à l'intérieur. Il est en face de Nell qui le regarde.incrédule. Zeus prend la parole, timidement. Il sait qu'il n'a pas le droit à une autre erreur.  « Nell, mec... Ça fait une heure que je tourne en rond... J'tai dis que j'voulais pas mais tout me ramène à toi... putain que je suis con, putain... » .Il met se mains sur ses yeux, comme pour se recouvrir de honte et échapper au regard de son ami. Il a les yeux rouges, Zeus s'en veut encore plus. Il le regarde, pose sa main humide sur son front brûlant« Ne pas t'avoir est encore pire que de renoncer à toi... Nell je te veux, j'te prends, j'fais ce que tu veux... mais dis moi, dis moi que tu penses la même chose... » Il sait que c'est trop demander, qu'il n'a aucune obligation de le laisser plus entrer, de l'écouter, de lui pardonner. Il sait qu'il a merdé, qu'il a fui mais il veut tenter. Il l'aime, ce geek si craquant.

Il déplace sa main sur ses lèvres, il les caresse soigneusement avant de descendre, poser ses mains sur son torse, sa poitrine. Il se rapproche de lui, son regard traduisant sa volonté de l'embrasser, de le faire kiffer.
« Je saurai ce que tu veux Nell... J'veux pas te perdre, j'veux pas t'abandonner.. on est des warriors tous les deux je le sais, je le sens... »

Il ne peut pas croire ce qu'il fait , il est là à le supplier et pourtant, il n'a jamais cru aussi fort à ses sentiments. Il soutient son regard, retire sa main.

« Si tu me laisses une porte ouverte, si tu me laisses la moindre opportunité... Nell,j'suis pas un mec parfait, pas posé mais j'ai des frissons rien qu'en te regardant, j'me sens comme un jeunot mais je te kiffe, je te veux putain!  »

Il jure car il le sent jusque dans ses tripes. Il l'aime, il le sent. Il le veut pour lui, pour maintenant.
« J'suis qu'un con, je le sais... j'aurais pas dû m'enfuir, si seulement tu me laissais t'embrasser, tu me laissais te prendre dans mes bras... est-ce trop tard?  »

Il lui attrape les mains, il ne veut plus le quitter. Il le mouille, il a sûrement trempé le sol de son entrée mais il s'en fout. Il peut attraper la pneumonie, il est en opération séduction et rien ne l'arrêtera. Plus maintenant qu'il voit un peu plus clair.
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Message Sujet: Re: last friday night (zeus)   last friday night (zeus) - Page 2 Empty Jeu 1 Nov - 7:31

Alors que ton chocolat est prêt, que ton plaid t'attends sur ton canapé avec Netflix sur la télé, t'entends toquer à la porte. Tu soupires parce que t'aimes pas être dérangé en ces moments, mais t'as surtout pas envie de voir qui que ce soit maintenant. T'as juste envie de te mater un film romantique et de pleurer un peu plus en pensant à cet abruti de Zeus. Faut croire que t'es un peu maso au final. Ta tasse en main, tu t'avances vers ta porte et que tu ouvres et là, tu manques de faire tomber ton chocolat. Il est là, de retour après une heure passée, devant toi. Il a les cheveux qui gouttent, les vêtements trempés et l'air désolé. T'as l'impression de voir un chiot abandonné, mais loin d'être attendri, t'es encore un peu énervé et déboussolé de tout à l'heure. Tu comprends même pas ce qu'il fait ici après tout ce qu'il t'a fait. Ton cœur rate un battement face à sa déclaration et tu te contentes de fermer la porte en guise de réponse. Tu le vois se cacher, honteux, mais de vous deux c'est toi qui a le plus honte. C'est toi qui devrait te cacher sous ton plaid et l'envoyer chier. Tu devrais le ramener sous la pluie, mais tu peux pas. Il a cette gueule d'ange qui te donne envie de tout pardonner, même si t'as souffert. Tu sens sa main froide contre ton front, tu fermes les yeux un instant, comme si l'instant d'avant te faisait te rappeler que tu ne pourras peut-être pas en profiter tout le temps. Tu sais que tu devrais le faire sortir, même sous la pluie, après ce qu'il t'a dit, mais ses mots, ses yeux, sa main qui descend sur tes lèvres te rendent trop faible.

Sa déclaration te fait fondre, tu passes du chaud au froid avec lui, un coup il se barre le coup d'après il revient à la façon d'un film romantique. Il te connait bien l'enflure. Tu le laisses prendre tes mains, tu le regardes, mais t'es perdu. Tu sais pas si tu dois accepter, tu sais pas si tu dois refuser. T'as un peu peur. Si ça lui reprend ? S'il refait une crise de doute et qu'il t'abandonne encore ? Si tout ça n'était qu'une erreur comme il l'avait dit ? Tes doutes te submergent pourtant il est là devant toi, t'as le cœur qui bat quand tu croises son regard, t'as des frissons quand il te touche et pas seulement parce qu'il est trempé et t'as pas envie de le laisser partir maintenant qu'il est là. Tu te dis que peut-être tu peux y croire. Tu le connais Zeus, tu sais qu'il préfère passer du temps dans des plumards que se poser, mais tu sais aussi que d'habitude, il n'est pas là à te déclarer son amour. Son nom n'est pas juste pour faire joli, tu te rends compte d'où lui vient sa réputation de queutard, tu te rends compte comment il est doué pour obtenir ce qu'il veut. Mais tu veux pas être Héra toi, tu veux pas savoir qu'il va voir à droite à gauche tandis que t'en souffres. Tu veux être Nell, son Nell. T'aurais pu l'envoyer chier, si seulement t'écoutais ton cerveau et pas ton cœur...

« Espèce d'abruti. » Tu t'avances vers lui et tu le prends dans tes bras, comme pour le réchauffer, comme pour le rassurer. T'es trempé à cause de lui, mais tu t'en fous. Rien ne compte à part lui en cet instant. Tu te recules pour t'approcher de ses lèvres, doucement, pour lui donner envie avant de t'éloigner d'un coup. D'accord, tu veux bien lui donner sa chance, mais t'as le droit à ta petite vengeance. « On va commencer par te sécher avant que tu tombes malade. » C'est beaucoup moins romantique, mais t'as le sens des réalités aussi. Tu poses ta tasse là où tu peux et tu files chercher une serviette avant de revenir. Tu la poses sur ses cheveux que tu frottes doucement tandis que ton nez vient se coller au sien, tendrement. « Je n'accorde pas de troisième chance alors ne foire pas cette fois. » Tu souris, amusé, heureux avant de lâcher la serviette. T'attrapes son haut que tu soulèves doucement, qui lui colle à la peau et tu finis par lui enlever. Tu regardes son torse, tu l'admires, tu le découvres comme pour la première fois tandis que ta main, chaude, vient le caresser doucement. Tu savais déjà qu'il était bien foutu, tu l'as déjà vu en maillot, mais tu le trouves bien plus sexy encore. Ta main remonte sur sa joue tandis que tu t'avances pour t'emparer de ses lèvres avec envie. Pas question de coucher avec lui, pas maintenant, pas si vite. Pour toi ce n'est pas que de la baise et tu veux bien lui faire comprendre. Cela dit si tes gestes l'excitent, ça ne sera qu'une autre partie de ta vengeance de le laisser frustré.

Tu reprends la serviette et tu l'essuies doucement tandis que du regard tu lui demandes d'enlever son pantalon. « Laisse-moi te prêter des vêtements. » Tu récupères les siens que t'étends dans ta salle de bain avant de lui ramener des vêtements amples et chauds. Tu les lui tends et t'attends qu'il s'habille avant de lui donner la tasse de chocolat, un sourire aux lèvres. « T'en as plus besoin que moi je pense. » Tu passes une main dans ses cheveux, tendrement tandis que tu l'admires. « Je ne suis pas... Tu sais que je suis quelqu'un qui aime les relations qui durent, que je ne prends pas ça à la légère. Je comprends tes peurs, tes doutes, j'ai les mêmes tu sais, mais s'il te plait ne me laisse pas tomber. Je ne sais pas ce que ça veut dire tout ça, je suis encore un peu surpris d'embrasser mon meilleur ami, mais je n'ai pas envie de me passer de toi. » Tu le tires jusqu'au canapé, au lieu de rester devant la porte et tu t'assois avec lui, ne le lâchant pas du regard comme si t'avais peur de le perdre. Tu t'allonges à moitié contre son torse, t'as envie de le sentir contre toi, t'entends son cœur battre et ça t'amuses. Oui t'es encore un peu paumé par toute cette situation. Il y a quelques heures ce n'était que ton ami et maintenant... Tu sais que ça va prendre un peu de temps entre vous, mais tu t'en fiches. T'en as envie et lui aussi, c'est tout ce qui compte. « Il se passe quoi maintenant alors ? Qu'est-ce qu'on... C'est quoi la prochaine étape ? »
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Message Sujet: Re: last friday night (zeus)   last friday night (zeus) - Page 2 Empty Jeu 1 Nov - 19:48


« On va commencer par te sécher avant que tu tombes malade. .» . Quand il le prend dans ses bras, l'enveloppant de sa chaleur et de sa tendresse, Zeus a envie de chialer. Comme un chiot qu'on retrouve au bord de la route, comme quelqu'un qu'on retrouve des années plus tard. Il se réfugie dans ses bras, forçant sur ses appuis pour se blottir contre lui. La pluie, le froid, les pneus qui crissent ne sont plus rien, maintenant qu'il est là,avec Nell. Il sent comme il est attentionné envers lui, il sait qu'il prendra soin de lui. D'un coup, Zeus se sent foutrement chanceux d'avoir embrassé son pote car sérieux... il avait franchement la classe. Le genre de mec que toutes les nanas -mais surtout les gars- rêveraient d'avoir. Il lui tend la serviette, lui dit alors ce que Zeus espérait, au plus profond de lui. Bon sang que cela lui faisait du bien, il se sentait emporté d'une émotion immense. Il avait envie de tout, de lui parler, lui promettre monts et merveilles, l'embrasser,le câliner, l'exciter. C'est dingue mais même si il avait envie de lui, il savait comment était son pote, un romantique. Qui plus est, Zeus sentait pour la première fois quelque chose de nouveau : l'envie de lui faire l'amour. Pas de la baise,pas de la performance. Des sentiments et de l'union. Deux corps qui s'embrasent et se délitent, deux corps qui ont besoin l'un de l'autre. Il l'embrasse et Zeus ne se fait pas prier. Il veut lui répondre, il lui attrape les mains et l'embrasse à la fois tendrement, un peu précipitamment aussi. Il veut lui montrer qu'il le remercie de lui avoir donné sa chance, qu'il veut être tout pour lui et qu'il le fera kiffer comme jamais. Le fait qu'il admire son torse le rassure, il a envie de l'embrasser,encore. Il sait que Nell saura y faire, c'est qu'il a l'air d'un gentleman et Zeus s'y connaît.

Il accepte volontiers ses vêtements, se change tandis que Nell se retourne. Zeus rigole, il ne pensait pas son ami si timide. « Comment ça, tu ne veux pas admirer mon corps d'Apollon? » Il rigole à sa propre remarque, réceptionne la tasse que lui tend Nell pour qu'il y trempe ses lèvres. Il le remercie du regard, la lui retend avec plaisir. « Tiens, toi aussi tu en as besoin. Je connais ton péché mignon ça et... les beaux mecs ! » Il sourit et tente de se glorifier mais il se retient, il se dit qu'il est trop tôt pour être fier comme un Coq. Nell, il est trop romantique, il est si chou et sincère que Zeus a honte. Il a peur de lui faire du mal, ce nounours en guimauve qu'il a envie de croquer. «  Je sais Nell et je ne veux pas te promettre en l'air , je sais que je déconne tout le temps mais... mais tu me fais de l'effet et, et je sens que ça ne part pas, que j'ai envie de tout ça... » . Nell le tire vers le canapé , s'allonge à côté de lui, contre son torse. Zeus sent son coeur battre toujours plus vite, le serrer et le remplir de joie. Il se sent tellement bien contre lui, il veut y croire et se faire pardonner.

« Maintenant, je veux te mettre une raclée à Fifa! Parce que la France va encore gagner!  » . Il fait la danse de la joie en se relevant légèrement . Mais, avant que Nell ne fasse quoique ce soit, il sent son instinct de séduction le rattraper, pour un instant tendresse.
« Mais avant, tu mérites bien ça... » . Il l'attrape par le col et le tire vers lui pour lui rouler une pelle. Il passe sa main dans ses cheveux, prolonge le baiser tout en parcourant son corps avec ses caresses.
Il les multiplient, les intensifient pour qu'il ferme les yeux, qu'il profite un maximum. Il se retient d'aller plus loin, bien que son corps se languit déjà de ses baisers, qu'il veut se montrer et se donner tout entier. Il veut attendre, respecter la volonté de Nell et ne pas brûler les étapes. Il commence tout juste à accepter son attirance pour lui, il ne devait pas aller trop vite.

Il reste à l'embrasser longuement, ouvre les yeux pour le contempler. Il aimerait rester là toute la journée, toute la nuit. Il souffle dans sa nuque, il est en émoi.
«  J'me sens juste bien, ici avec toi... On se croirait dans la pub de Caprice des Dieux, avec la chanson "just two of us" en fond sonore. Le top quoi...»

Il lui lance un regard, caresse une dernière fois sa joue. Il le laisse répondre, bien trop content qu'il lui laisse une chance, qu'il veuille l'accueillir chez lui et dans son coeur.
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Message Sujet: Re: last friday night (zeus)   last friday night (zeus) - Page 2 Empty Jeu 1 Nov - 20:25

T'as l'impression d'avoir un enfant devant toi, un chiot perdu et tu trouves ça touchant. Tu connais Zeus fier, tu le connais joyeux et un peu vantard sur les bords. Tu sais qu'il est toujours le mec à se relever de tout, le mec qui a la tête vers le ciel, mais cette fois il est vulnérable. Il te montre sa vulnérabilité et ça te touche. T'es attendri par ce côté plus perdu, plus gamin que peut ont dû voir, même parmi votre bande d'amis. T'as l'impression d'être le seul à le voir comme ça. Tu le laisses se changer, tu rigoles parce que là tu retrouves le bon vieux Zeus qui se vante pour s'amuser. Cela dit tu sais qu'il est bien foutu, plus que toi. Si tu veux pas le voir, c'est pour pas être tenté. Tu veux attendre le bon moment pour découvrir son corps plus intimement et puis, c'est encore ton ami et t'as cette gêne. Tu pourrais pas coucher avec lui même si tu le voulais parce que tu serais trop gêné par la situation. T'as besoin de t'habituer un peu à tout ça, à lui, à vous. Vous êtes peut-être Frodon et Sam, mais finalement comme eux vous allez vous découvrir une idylle secrète. Non, ça n'est pas dans le film, pas explicitement, mais tout le monde a bien compris qu'ils étaient trop proches pour n'être que des amis. Il te tend la tasse après en avoir bu un peu et d'habitude, tu serais mal à l'aise, tu pourrais pas boire dans le même récipient que quelqu'un, mais là ça ne te fait pas peur. Avec lui, tu t'autorises à boire une gorgée et tu ne te sens pas mal. Avec lui tu te sens bien.

Tu lui fais confiance, tu décides de croire en ses mots, en ses sentiments. Tu veux pas être un trophée de chasse à rajouter sur son étagère et il le sait. Tu sais qu'il n'est pas du genre à se poser, mais tu te dis que peut-être cette fois c'est la bonne, peut-être que tout ce temps vous vous êtes côtoyés sans vous rendre compte que vous étiez faits l'un pour l'autre. C'est trop tôt pour le dire, mais en grand romantique que tu es, toi tu crois aux âmes sœurs, tu crois à la bonne personne et tu te dis que c'est peut-être lui. Peut-être. T'y aurais jamais pensé pourtant. Tu veux simplement voir où tout ça va vous mener. Finalement tu rigoles alors qu'il se lève et danse devant toi. Tu t'apprêtes à rétorquer, à dire que l'Allemagne est meilleure, mais ses lèvres t'empêchent de prononcer le moindre mot. Tu te laisses faire, tu réponds à son baiser, ta langue va taquiner la sienne tandis que tu le laisses diriger. Tu passes tes mains dans ses cheveux, autour de ses hanches. Tu sais que t'as besoin de sa présence, comme de respirer et tu te demandes comment tu t'en es pas rendu compte avant. Il vous compare à une pub et tu lèves les yeux au ciel, amusé. « Si c'est ça ton top, tu devrais revoir tes ambitions à la haute ! »

Tu plonges tes yeux dans ceux bleus océans, tu souris comme un idiot parce que t'as les papillons dans le ventre rien qu'en sentant sa main caresser ta joue. Tu te sens idiot, bête, mais t'adores cette sensation. Le début d'une relation, la découverte de sentiments. C'est ce que tu préfères avant que les imperfections et la routine ne s'en mêlent, avant que ce qui semblait simple demande des efforts. Cela dit, tu sens que Zeus aura besoin de faire beaucoup d'efforts pour s'adapter, mais t'es prêt à l'aider, t'es prêt à faire des efforts pour lui aussi. T'attrapes les deux manettes et tu lui en tends une, le regard malicieux, signe que tu t'apprêtes à lui lancer un défi. « Voyons alors si cette fois c'est la France qui gagne. Mettons un peu de piment, le perdant aura un gage, ça te va ? » C'est peut-être devenu plus que ton ami, mais votre amitié est toujours là et tu le sais, tu le sens. Elle sera toujours là et c'est peut-être ce qui fera perdurer votre relation. Parce que vous vous connaissez, parce que vous avez été amis avant d'être plus. Tu choisis ton équipe, tu le laisses faire de même et le signal sonore se lance, tout comme le match.

Tu regrettes petit à petit d'avoir lancé le défi parce que tu sais, pourtant, que tu perds toujours contre lui. Tu sais déjà le gage que tu veux lui faire si tu gagnes, tu sais déjà que tu lui demanderas de rester avec toi pour la nuit. C'est risqué, mais tu t'en fiches. Tu sais que Zeus est physique, tu sais que tu peux vite te faire avoir s'il sait y faire, et il sait y faire, mais t'en as rien à faire. Cette fois c'est différent, cette fois tu peux pas attendre le troisième rendez-vous parce que vous vous connaissez déjà par cœur. Constatant que tu commences à perdre, tu te colles à lui comme pour le déconcentrer, mais c'est quand tu passes ta main sur sa cuisse, lentement, sensuellement, que t'essayes vraiment de le faire perdre. Pourtant, le temps passe et le sifflet final retentit. Encore une fois, c'est la France qui est champion du monde. Tu soupires, déçu d'avoir encore perdu, mais inquiet surtout. Tu sais ce qui t'attends, c'est toi qui l'a lancé. « Allez vas-y, dis-moi à quelle sauce tu vas me manger, je suis préparé. » Quel genre de gage pourrait bien te faire Zeus ? Quelle idée farfelue est-ce qu'il va encore trouver ?
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Message Sujet: Re: last friday night (zeus)   last friday night (zeus) - Page 2 Empty Jeu 1 Nov - 23:31

Il respire doucement, rempli de joie. Il regarde Nell, conscient de l'avoir chamboulé, d'avoir dit non puis oui car au fond, tout ce qu'il voulait... c'était lui. Zeus avait beau être un gamin sans sérieux, un insouciant sans conséquences et un fêtard dans regrets, il était aussi heureux d'être en la compagnie de Nell. Le fait de jouer à Fifa lui permettait de garder les pieds sur terre, de ne pas le laisser se précipiter et filer à toute vitesse à la manière de Bipbip. Il avait envie de le faire languir, de jouer à la séduction avec lui sans aller trop loin. Il était conscient qu'il devait se contrôler, en dépit du fait que le corps de Nell lui faisait sacrément de l'oeil, l'appelait sans le vouloir. C'était comme cette voiture chère qu'il aurait jamais le moyen de se payer mais qu'il voulait sacrément. L'avantage ici, c'est qu'il pourrait avoir Nell et le vivre à fond. Comme si on lui offrait un double bigmac, le kiff n'en serait que plus intense.

Il le regarde intensément, avec ses grands yeux noisettes et ses joues rondes. Zeus rougit, ses yeux bleus se font plus perçants et il sourit,gêné. Sur ce coup là, il paraît encore plus timide que son ami, il se sent carrément plus petit que lui. Il parle de manière si posée que Zeus se sent comme un minot face à lui. Il l'admire, il est honoré d'être à ses côtés, impressionné de tant de maturité dont il fait preuve. Il veut y croire, à cette complicité qui ne faiblit pas, à cette amitié qui deviendra amour. Il le sent, il le sait. Nell est son pilier, son crush, son futur amant. Certes, il ne veut pas le brusquer mais il a foutrement envie de lui. Il tenait bon, prêt à le connaître davantage.
Maintenant, les choses sérieuses commencent. Le match démarre et les deux hommes se livrent à un face à face corsé, comme un expresso qu'on sort de la cafetière. Des passes bien engagées, Zeus est à son apogée. Nell tente de le déstabiliser, Zeus doit se concentrer pour ne pas vaciller. Sentir la main de Nell sur sa cuisse lui donne des frissons qui parcourent tout son être. Bon sang que c'est dur, il tient bon alors que l'adrénaline monte. Qui plus est, il l'a prévenu. Un gage pour le perdant, pas question que ce soit lui. Il se déchaine, plus rien ne l'arrête et il essaie d'oublier cette attirance et son coeur un moment. Après des frayeurs et buts encaissés, Zeus voit le bout du tunnel. Le coup de sifflet final , Zeus est refait.« Tu vois que la France a encore gagné! Toujours le Coq sportif, le Coq vainqueur! »

Il tire la langue, se vante allègrement. Il est content que Nell lui pose le cjoix du gage. Il se rend compte que leur complicité est toujours là, qu'ils délirent comme avant. Ça le rassure, surtout que maintenant, ils peuvent aussi s'embrasser. Le must have quoi. « Voyons ce gage... et si tu me faisais une danse, juste comme ça ? On verrait bien si tu es aussi fort que Travolta dans Saturday night fever... » C'est peut-être un gage raisonnable mais Zeus a envie de le voir danser. Pour rire, pour le contempler, pour lui dire qu'il est génial. Il veut qu'il s'exécute, il veut qu'il le fasse pour pouvoir avoir un nouveau moment privilégié avec lui.

Il attend de voir si il tiendra avant de l'embrasser car lui ne tient déjà plus. Avant de le laisser faire les choses, il se serre contre lui, l'obligeant à se lever pour mimer un tango. Il se colle, unissant leurs corps et même si leurs vêtements sont là, la connexion opère déjà. Il ajoute, comme une motivation supplémentaire.

«  Si tu joues bien le jeu, je te laisse faire ce que tu veux de moi après... une battle, un câlin ou n'importe quoi, tu seras le roi. »

Il se laisse tomber sur le canapé. Il décide d'enlever son haut tout en dénouant le lacet de son jogging. Il ne l'enlève pas, tout est dans la suggestion et l'intention. Il ne veut pas le brusquer, juste jouer et lui montrer qu'il fera n'importe quoi. Pour lui faire plaisir, pour le faire rire, pour le faire réfléchir. Il est comme ça Zeus, il pense à son plaisir mais là, il s'adapte à Nell de façon évidente. Il veut qu'il soit bien, qu'il soit satisfait. Il veut simplement lui dire qu'il lui fait de l'effet mais qu'il l'attendra. Que tout peut être sans fin car il est sien. Aujourd'hui, maintenant il peut devenir n'importe quoi, n'importe qui pour lui, tant qu'il est dans sa vie. Il veut exister, lui prouver qu'il peut l'aimer dans un lit, sur une danse ou tout simplement, en étant au plus près de ses envies.
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Message Sujet: Re: last friday night (zeus)   last friday night (zeus) - Page 2 Empty Ven 2 Nov - 12:40

Dans ses yeux tu vois son impatience, son excitation, tu vois qu'il est heureux et tu vois son inexpérience. Tu te sens plus vieux face à tout ça toi qui prend les choses plus calmement, mais tu te sens plus jeune avec lui, plus vivant. Pourtant t'es qu'un jeune trentenaire, mais t'as toujours eu tes petites habitudes de vieux. Tu joues contre lui, tu lances un pari que tu regrettes au final et t'as un peu peur de ce qui va t'arriver. T'as confiance évidemment, en lui, tu sais qu'il ne fera rien de mal. Qu'il ne te fera rien de mal. Pourtant t'as peur de devoir te montrer ridicule, t'as peur qu'il t'en demande trop et puis, t'es surpris par sa demande. Tu t'y attendais pas du tout. « Tu veux que... Je danse ? » Alors là, tu t'attendais à tout sauf à ça. Tu pensais qu'il réclamerait un baiser, des caresses un peu appuyées ou de te ridiculiser gentiment. Mais non, une danse. Cela dit, il sait que t'as deux pieds gauches et que la danse et toi, ça fait deux. Alors au fond, il a peut-être choisi le ridicule et tu inspires profondément, pas très volontaire pour te déhancher devant lui.

Cela dit il te lève, il te tient contre lui et tu peux pas t'empêcher d'étirer un sourire. Tu le remercies de t'accompagner, de t'aider à te lancer. Finalement, ce n'est pas un gage si méchant. Tu suis ses pas dans une danse serrée, enfin ce qui y ressemble, tu sais pas vraiment laquelle c'est, mais tu le trouves plutôt doué. Cela dit t'es pas objectif vu que tu reconnais même pas la danse. Tu peux pas t'empêcher de le regarder, parce qu'une danse même ridicule, t'as toujours trouvé ça romantique et tu te jures intérieurement d'apprendre quelques pas de danses pour pouvoir le faire à nouveau avec lui, une prochaine fois. Cela dit il finit par retomber sur le canapé, te laissant seul devant lui. Tu hausses un sourcil, intrigué par sa proposition avant de le voir se déshabiller. Tu comprends pas vraiment son geste, pourquoi il fait ça, mais tu peux pas t'empêcher de laisser ton regard se promener sur ses muscles. Pour un peu, t'aurais la bave qui coule ua bord de la bouche. Est-ce qu'il cherche à te tenter ? Ou bien il est juste maladroit ? T'es plus un gamin, tu pourrais coucher avec lui, pas besoin d'attendre, mais c'est parce que c'est lui que ça te fait un peu peur. Parce que tu ne veux pas être qu'une baise sympa.

« Tu veux jouer ? Alors jouons ! » Tu veux pas perdre la face, t'auras le droit à un bonus en plus alors tu veux tenir la distance. T'as une idée, c'est un peu osé, mais tu te lances. Tu mets de la musique, tu lances Joe Cocker, classique des strip tease et tu reviens devant lui. Tu fermes les yeux, les joues aussi rouges que des tomates et t'essaies de te laisser entraîner par le rythme. Tu bouges doucement, puis tu te laisses emporter grâce à tes yeux fermés. T'attrapes le bas de ton vieux t-shirt en crois et tu le fais remonter doucement, bougeant tes hanches de gauches à droites. T'as peut-être pas envie d'être qu'un plan cul, mais tu veux lui montrer que toi aussi tu sais y faire. Toi aussi t'as du sex-appeal. Seulement, tu bloques un peu au niveau de ta tête et tu galères, cassant la sensualité de ta danse avant de parvenir à retirer ton haut pour le lancer plus loin. Tu glisses tes pousses derrière la bordure de ton pantalon et tu fais un grand cercle, t'approchant légèrement de lui. T'hésites un peu alors tu refermes les yeux, pour ne pas te sentir gêné. Tu lui fais dos tandis que lentement, ton pantalon glisse le long de tes cuisses, dévoilant ton boxer et tes jambes nues. T'essaies de le retirer de façon sexy, tu te prends les pieds dedans et tu te casses la gueule contre le sol. Fin du strip-tease.

Tu te relèves, la tête douloureuse et t'as peur qu'il se moque, t'as peur que ça lui ait pas plus. Mais t'y as mis l'effort, tu le sais. Pourtant, tu te caches les yeux avec les mains, plus honteux que jamais. Tu te rends compte que tu t'es un peu trop laissé emporté et maintenant t'es en boxer devant ton meilleur ami, ton futur amant. T'as l'impression que c'est l'effet qu'il a sur toi, qu'il te fait te lâcher un peu. T'as l'impression que tu peux avoir confiance en lui parce que tu le connais mieux que personne. Et il te connait comme personne. « O-Ok... Tu peux pas dire que j'y ai pas mis d'effort, alors j'ai gagné mon bonus... » Tu lui laisses pas vraiment le choix, mais comment il peut te le refuser après ça ? Tu sais même s'il a aimé cela dit, t'as toujours pas eu le courage de le regarder dans les yeux, t'es toujours là comme un gamin à cacher les tiens avec tes mains. « Je veux... Je ne demande qu'une chose... Dors ici, ce soir, avec moi. S'il te plait. » Tu sais pas ce qu'il va se passer et tu sais qu'après ton strip-tease raté, ça sonne comme une invitation. T'en as peut-être envie, enfin t'en as envie, ton corps le veut, ton cœur hésites. Mais t'y peux rien, il t'a à chaque fois avec ces yeux, avec ce sourire et ce corps d'Apollon, de Dieu Grec. Zeus n'est vraiment pas son prénom pour rien, finalement toi aussi il est capable de t'avoir s'il y met l'effort. Tu ne vaux peut-être pas mieux que les minettes qu'il a culbuté, mais t'as envie de croire que toi, il peut t'aimer et que ça fait toute la différence.
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Message Sujet: Re: last friday night (zeus)   last friday night (zeus) - Page 2 Empty Ven 2 Nov - 18:00

Zeus est clairement le plus chanceux du moment. Après avoir gagné avec l'équipe de France et ordonné son gage,voilà que Nell s'exécutait avec prouesse. Il était drôle et à la fois si touchant de le voir improviser quelques pas pour le faire sourire. Zeus ne le trouvait pas ridicule, il était au contraire ravi qu'il se prête au jeu. Il avait eu envie de lui demander baisers et caresses mais il en aurait eu certainement le loisir plus tard, sachant qu'il ne lui fallait pas de justifications ou de raisons pour en faire. L'envie, toujours présente lui donnait le luxe de les réinventer et les multiplier à volonté, de le câliner et le dorloter.

Sans crier gare, voilà que Nell se lance dans autre chose. La musique en marche, la voix rauque de Cocker se lance et laisse à Zeus le fabuleux spectacle se dérouler sous ses yeux. Il le redécouvre, applaudissant cette prise de risque et à la fois cette attention si noble, si exquise. Il le trouve divin, à se déhancher et à se dévoiler comme jamais. Il le trouve encore plus beau, quand il essaye de tout retirer et se prend les pieds dans son pantalon. Sa façon d'enlever son tee shirt lui a d'ores et déjà laissé un souvenir impérissable. Il a la gorge sèche, la salive lui manque et il continue de suivre son cheminement, comme le fil d'Ariane de l'extase. Il le voit en boxer, son sang ne fait qu'un tour et il sent son membre se réveiller. Gêné d'un tel effet, il tente de se cacher, rougit et prend un oreiller. C'qu'il est con ce Zeus, c'qu'il est coquin. Il comprend que la moindre invitation de la part de Nell lui donnera envie de plus. Il devra se résigner, ne pas commander la galette et se contenter d'une seule part. Quelque part, il ne veut pas le brusquer mais tous ses sens sont en éveil. Zeus, c'est le gars tactile, pragmatique, sensoriel. Il ne suggère que très rarement, il est assez imagé. Ce côté un peu bourrin qui a pourtant son effet. Cette carrure et son sens de la fête qui lui a permis d'emballer. Pourtant, cette réputation sera bientôt derrière lui. Il le sait, il n'a pas le choix. Il ne veut pas s'y attarder, il savoure l'instant. Nell finit par s'emmêler les pinceaux et tombe. Zeus se précipite sur lui, inquiet. « La claasse à Dallas mon beau! Putain c'que t'étais bon... euh beau je veux dire... » . Il se mordille la lèvre inférieure, oubliant qu'il s'était levé alors que son membre le titillait, dans le jogging. Heureusement, il s'évanouit, de panique que Nell s'en aperçoive. Zeus a peur de sa réaction,qu'il le pense obsédé ou trop enjoué. C'est bien la preuve qu'il sent le potentiel sérieux de la relation, il se pose des questions et double les questions rhétoriques, ça bourdonne là dedans et il est un peu pensif.

Quand il lui demande de rester là, ce soir, Zeus s'en émeut. C'est lui le nounours guimauve, c'est lui le mec en pleurs avec son popcorn devant Bridget jones. Putain que Nell assure, putain qu'il le veut. Il sent son coeur grossir et s'étaler comme un ballon qu'on gonflerait avec de l'hélium. Il se sent submergé par cette sensation qu'il ne connaît pas : celle où on tombe dans la vide mais qu'on est heureux, qu'on ne sait pas où on va mais on se sent léger. Il se sent habité par cette satisfaction immense : celle où son bien être est partagé. Il se rassoit et l'invite aussi à faire de même. Une fois à côté de lui, il le regarde tendrement et s'approche de son oreille, en lui murmurant : « J'accepte avec joie de rester, c'est tellement cosy ici..» Il rit puis ajoute, presque timidement . « puis jouer à Tekken avec toi en calbut à côté de moi, j'avoue que je dis pas non!» Il tire la langue, lui donnant une tape sur l'épaule en allant chercher le jeu. Quand il va pour retourner vers le canapé, il décide de le prendre de court, redistribuer les cartes.

Il s'allonge sur lui, à califourchon tout en posant ses mains sur ses joues. Leurs torses nus collés, il fait deux vas et viens avant de souffler doucement et se poser sur lui. Il peut sentir son coeur battre à l'unisson de celui de Nell. Son parfum, son odeur lui font tourner la tête, il perd l'orientation. Il le regarde, l'embrasse longuement. Il essaie de bouger, de le toucher mais en délicatesse, sans jouer son bourrin. Il ne peut s'empêcher de lui dire, de le prévenir, haletant : « Il faut qu'on joue, sinon je... je sens que je vais faire une chose très bonne, trop tôt... ». Il se retire, reprenant son souffle et baissant sa température corporelle. Il a chaud,trop chaud. La sueur n'est rien comparée à la crainte de voir Nell lui mettre un gros stop. Il place le jeu dans la play, reprenant sa manette. Il se passe une main sur le front, le regard ailleurs, les lèvres serrées. Il ne sait pas ce que pense Nell, il a envie de savoir si il veut prolonger leur étreinte ou se donner l'occasion de se défouler sur un autre jeu. Quoiqu'il en soit, le gage avait ouvert la porte de la quintessence du désir, impossible maintenant à refermer.
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