save the queens ---- / OSCAR JÄGER
37 ans ---- / ace of spades ---- / dominic cooper
identité complète / les langues glissent sur les palais en délicieuses caressent. elles ne fourchent pas sur les sursauts étrangers qui résonnent en ariette commune. les poils ne s'hérissent pas. on y perçoit pas les étendues ambrées léchées par la houle sauvage. on ne perçoit que la bannalité d'un patronyme usé par le temps, par les gens. oscar jäger. ça ne respire par l'envie d'ailleurs. lieu de naissance et origines / elles rongent le sol de leurs robustes racines les forêts grisâtres des tours qui s'élèvent en remparts sur les terres bétonnées. les millier de petites artères engluées par la foule qui s'agite en flux sanguin anime la belle éveillée. il ne connait que trop bien new-york et la bannière étoilée. études ou métier / ses mots effleurent les chairs et pansent les plaies encore douloureuses des jours passés. délicieuses fabulations que mordent à pleine dents les âmes éreintées. il ment oscar, il ment au nez et à la barde de l'univers, le palpitant écrasé sous le poids des remords de vendre un brin de rêve aux plus candides. sacro-saint médium à la parole facile. orientation sexuelle / ses lèvres n'ont jamais butiné les corps sculptés d'hommes parfaitement bâtis non, ses papilles frétilles mille fois plus au contact de la chair féminine. statut civil / les murs semblent bien trop grands, l'air bien trop froid, le coeur bien trop vide en l'absence d'une âme et d'un corps contre lesquels se blottir. pi, scénario ou prélien / inventé.
traits de caractère / aimable , apaisant , attachant , baratineur , bienveillant , compatissant , compliqué , doux , impulsif , inconstant , instable , gentil , libre , manipulateur , menteur , persuasif , réconfortant , tranquille.
save the queens ---- / TELL ME MORE
once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share
01/ torrent destructeur. il resserre leurs poumons. ils étouffent, tous, sous les vagues qui secouent leurs bronches et giflent leurs corps désarticulés. ils sont poupées de cires noyées sous les hectolitres qui écrasent les cages thoraciques. des poings invisibles enfoncent leurs carcasses affolées. elle est belle, la nébuleuse renversée, piquetée d'un millier de reflets qui ondulent à la surface. il est beau, le miroir habituellement si calme que terre et ciel s'y fondent et s'y confondent à la perfection. mais cette nuit, il est déchiré des cris étouffés, des mouvements contenus, de la mort qui s'élève des abysse pour y précipiter les malheureux. 02/ les esquilles de rage en poignards acérés lacèrent les myocardes qui s'emballent dans les poitrines essoufflées. les éclats résonnent d'un bout à l'autre et s'arrachent aux murs pour venir tirer de leurs lits les oiseaux endormis. ses joues creusées des sillons de perles salées lui font face. sa mâchoire parfaitement dessinée se serrent et se desserrent frénétiquement sous le coup de la haine qui gronde aux creux des estomacs. elle lui en veut la belle éreintée. elle lui en veut terriblement de ne pas y croire, de ne pas le voir qu'ils sont tout près, qu'ils rôdent éternellement entre ici et là-bas, des astres éteints en suspend dans l'univers sans jamais s'effacer complètement. et il montre les crocs, il aboie férocement avec l'envie de lui faire entendre raison, qu'ils sont crevés dans un coin, quelque part, qu'ils vacillent démembrés entre les flots déchaînés, qu'il les a malencontreusement précipité dans les gueules béantes du néant, du vide, du nulle part, qu'il aurait peut-être dû y passer, que c'était certain même, mais qu'il était bel et bien vivant, lui, qu'il subsistait sans vraiment le vouloir. 03/ les pneus s'arrachent au béton creusé de fossés. il roule, fébrile, le palpitant qui lui court la cage thoracique, parce que l'eau est jamais loin, parce que la mort l'attend au tournant, il le sait, il peut voir la faucheuse tapit dans l'ombre des arbres qui s'alignent en forêt épaisses et lugubres. les frissons lui lèchent la chair et l'échine quand le tas de ferrailles tangue dangereusement. le halo des phares dessine les paysages en peintures sépia furtives et éphémères. il ne se retourne pas, il ne se retourne jamais, las des éclats de voix en insoutenable ritournelle qui se heurtent en permanence à sa personne, écoeuré des visages terriblement fermés d'une famille déchirée, des préférences grossièrement affichées. il arpente les grandes artères qui tracent l'organe étoilé avec l'envie de ne jamais s'y poser totalement, indéfiniment. 04/ son ciel se déchire des délicieuses comètes en astres filant venues à sa rencontre. elles ne s’attardent pas, très vite happées par le temps comme tornade qui arrache les belles rencontres et les envoie à une autre nébuleuse. un ballet incessant d’âmes qui s’entremêlent le temps d’un instant, d’un sourire, d’une parole, d’un bout de vie échangé, d’un baiser volé. les paysages en cartes postales lui sont restés bons souvenirs, mais new-york le rappelle, première maîtresse jamais réellement oubliée. il espère, presque outrageusement, que la frangine aux fantaisies destructrices n’est plus de cette ville, de cet univers. 05/ il panse les maux à l’âme de paroles en fabulations subtilement montées. elles se glissent jusqu’aux palpitant éreintés des pertes soudaines et tragiques d’êtres bien aimés. il est doux, d’une légèreté si naturelles que l’on se laisse aisément noyer dans ses exquises paroles, avec l’envie secrète d’y apercevoir l’absolue vérité. il plane là un bout de famille jamais rejetée, embrassée inconsciemment par ses choix exposés. il aimerait s’en détacher, de ces visages qui semblent lui revenir à chaque instant, mais il est l’essence même de ces être autrefois amoureux, autrefois désirés. 06/ elle lui revient comme un retour ardent d’un geste désespéré. parrain justement désigné d’une môme en devenir, elle n’a finalement découvert son visage qu’une décennie plus tard. sans y voir le reflet d’une partie de son âme injustement déchirée. des années d’errance pour lui échapper, s’arracher à ses traits si familier qu’ils semblent lui broyer les viscère de remords inavoués. la mort ne l’a pas entraîné, lui, dans ces flots meurtriers où ont péri deux de ses amies. il était bien enfermé dans ce tas de ferrailles dont il tenait les rennes, il était bien étouffé des bras vicieux des eaux profondes, il était bien voué à se fondre lui aussi dans ce miroir perfide, il l’était seulement. mais la faucheuse, probablement repu des deux premiers corps disloqués, l’a finalement laissé s’échapper lui et sa frangine. mais ils ne sont revenu qu’à moitié, une partie d’eux ondule encore aujourd’hui dans les abysses sans lumière d’un lac bien connu. alors, quand son minois lui apparait subitement, il veut mourir, oscar, il veut lui rendre ce qui lui a été pris injustement. il veut lui redonner une enfance à thaïs, une famille, un tout.
save the queens ---- / BEHIND THE MASK
delphine , pepito---- / 23 ans ---- / rpgiste
ville / strasbourg city sa mère.
études ou métier / j'me laisse victimiser par des marmots.
avis général sur le forum / vous êtes si beaux, si doux, si rgijoajgeafa
le détail qui t'a fait craquer / les petits mots doux qui m'ont terriblement fait craquer
fréquence de connexion / tous les jours.
le mot de la fin / vous savez, moi je n'crois pas qu'il y ait de bonne ou de mauvaise situation.