une flamme dans la nuit ...

01/ jouant parfaitement la comédie, tu es capable de se faire une nouvelle idée d'toi-même en quelques minutes. Mais tu n'es pas du style à le faire.  Tu es donc excellente dans le mensonge. 02/ La comédie est une passion, le acting est une chose qui t'as toujours plus, participant à toutes les créations de ton collège , lycée quand tu pouvais être dans les parages. Lisant des pièces de théâtres parfois.  03/ tu chantes bien, ta voix est mélodieuse, tu aimes écrire des petits textes que tu finis par chantonner par la suite sur quelques accords que tu trouves avec ta guitare. Qui sait peut être qu'un jour tu finiras par devenir chanteuse. 04/ Tu es souvent sur roller, tu adores te balader dans la rue en roller, tu vas plutôt rapidement ainsi, pas besoin de voiture ou encore de métro. Si ce n'est pas des rollers c'est un vélo de ville que tu abordes. Depuis petites tu te déplace comme ça, sauf dans les grands trajets, mais tu aimes bien te sentir libre sur tes roues.05/ Tu possèdes deux furets un champagne clair et un champagne foncé, s'appelant dragibus et sniker. Depuis que tu as ton propre chez toi, que tu as décidé d'avoir quand finalement tu as compris que tu n'étais indispensable à ta famille. T'aimes pas la solitude et ils comblent plutôt bien ça ces deux, en plus de tes colocataires.  06/ Les livres sont devenues ton refuges quand tu étais présente pour ta soeur, pour l'aider à guérir, un traitement parfois lourd, et toi tu es pas du tout à plaindre, tu l'as toujours pris comme ça avec tes parents. 07/ La famille aurait pu être importante pour toi, mais autant dire que tu préfères tes amies dont ta soeur fait partie pour toi. Tu n'as pas de famille, pas de parent ou autre. 08/ Le chocolat, mais le sucre en général ou plutôt la nourriture, tu adores ça. Ne pas manger serait un sacrilège pour toi.09/ T'as une cicatrice au niveau de la nuque que tu as eu en tombant dans les escaliers de la maison, une marche qui glissait et bam. Personne ne sait inquiétait pour toi quand tu es tombée, sauf Sol'.10/ Tu as horreur du café, si tu ne dois pas t'endormir, tu vas boire un soda ou une boisson énergisante, car tu ne supportes  par l'odeur et encore moins le goût de cette boisson, tu ne comprends pas pourquoi tout le monde abandonne le chocolat chaud pour du café ?  11/  ce qui prouve que tu es encore une grande enfant ? Le fait d'adorer encore les bonbons, que tu prennes encore le gouter  à quatre heures sinon tu n'es pas bien et les dessins animées que tu look. Tu regardes les Disney, mais aussi les dessins animés qu'on diffuse à la télévision.12/ tu as une peur bleue des insectes en tout genre ... papillons, chenille et compagnie, ouai même les choses mignonnes ce n’est pas ton truc. 13/ Les vies de merde ? Une passion; pour toi. Parfois ça te conforme que tu es plus chanceuse que d'autre.  T'en as déjà posté quelques-unes, mais sans plus, tu préfères les lires et t'en délecter. 14/ t'aimes pas dormir dans le noir totale et tu n'aimes pas non plus dormir les volets ouvert, alors tu as une veilleuse  sans laquelle tu ne parviens pas à dormir, ou alors pas sereinement. 15/ le dernier petit truc à savoir, c'est que tu dors encore avec ta peluche, une peluche offerte par Sol, c'était l'une des siennes, et elle te l'a donné quand tu devais avoir quelques jours, sauf que tu ne t'en souviens pas du tout.

tu peux pas te souvenir de ta vie avant ou peu après ta première année.  Tu le seras jamais, mais pourtant ta naissance démontré déjà bien des choses sur cette famille Bowens qui allait t’accueillir. Une famille en toc, une famille qui aurait du avoir aucun enfant ? Peut être juste Soléane. Peut être. Tu le sais comment sont tes parents, t'as pas vraiment d'amour pour eux, faut dire que enfant t'en avais, mais à force, on oublie, la peine, la douleur s'estompe, et tu as souvent versé des larmes dans le fond de ton lit petit fille.

Le commencement. (flashback)
Elle venait d'arriver Madame Bowens. Enceinte depuis huit mois, des contractions qui sont douloureuses, mais ce sont des  Braxton-Hicks. Des contractions qui font croire à un début de travail, à l'accouchement qui devrait arriver, mais non. Ella Bowens le savait, elle savait les reconnaitre, une seconde grossesse, prévu et pas forcément voulu. Voulu dans le fond, pour sauver une autre enfant, mais que faire de l'autre. " Je ne veux pas le voir, je ne veux pas de lui." On connait pas ton sexe, on ne connait pas du tout ce que tu vas être. Elle Ella et son mari Jordan voulait un enfant, à chérir, ils ont vécu des enfances biscornue, une enfance qui ne leur a jamais donné envie d'avoir plus d'un gosse. Le chérir, le protéger et ne jamais l'abandonner. Alors, quand tu fus dans son ventre et pas forcément prête à en sortir, tu en fus arraché. " Je veux qu'il sorte de moi ... Soléane ne va pas bien ... sauver ma fille !" Les médecins sont contre, elle râle , le mari le demande.  Une césarienne, ils se fichent que toi tu pourrais y succomber, ça se trouve tes même pas compatible, chose qui les effraies. Une fois sortie, des mains venant t'extirper de ton confort, la femme étant ta mère ne voulant pas de toi, ne voulant pas souffrir pour toi. Qui que tu sois, gars, fille et alors. Pas de contact, rien. " J'espère qu'il est compatible." quand le médecin arrive avec toi. " Votre petite fille est compatible, on va se servir du placenta comme prévu pour tenter de soulager Soléane, mais faut attendre quelques temps pour que la petite puce puisse réellement aider votre fille !" Une fille. Pas de joie, non pas pour toi, mais ta soeur qui est aussi dans le même hôpital que tes parents pour ta venue, n’attend pas très bien que tu arrives pour la sauver. Elle a quatre ans, une magnifique petite blonde souffrant depuis deux ans d'une leucémie. Alors, tu es là pour la soigner. " Son prénom ?" Que demande l'infirmière. " Mattie !" Que le père répond au taco tac. Comme ta soeur : Soléane Mattie Bowens. Mais toi t'as juste un prénom, prénom déjà utilisé comme un vieux tee shirt qui passe de génération en génération dans les familles démunie. T’es pas là pour le plaisir, mais pour le besoin.

Tu te le demandes souvent comment c’est passé ta grossesse, comment ta mère a fait pour te supporter en elle, vu comment elle n’est qu’une incapable de te supporter en face d’elle. Y a rien à faire, tu n’auras jamais vu une once d’amour dans ses yeux. Ton père même chose, mais, tu n'y penses pas trop. Tu n'oses pas le faire. Tu ne vois pas l'intérêt de le faire. Alors, cela fait depuis que tu as dix-huit ans que tu n'es plus chez tes parents. Tu vois ta grande soeur dès que possible. Elle est ta famille, mais plutôt une amie qu'autre chose. Tu ne vois pas trop le concept de famille, ou alors ce que tu en connais réellement c'est ce que tu as pu jouer en jouant dans ta série.  C'est là que tu apprends des choses, ce qui est normal ou non. Mais c'est ainsi. T'es encore en train de bosser sur ce qu'on t'a demandé. Un travail sur toi, pour arriver à mieux exploiter tes émotions, tu joues bien, mais parfois tu coinces. Comme le fait d'aimer. Tu dois ressentir quoi ? Tu es un néant à toi toute seule. Tu dois griffonner sur ta feuille des mots, les laisser te transporter par la suite. Mais tu ne sais pas si tu vas y parvenir. T'en sais rien. Clairement, tu ne sais pas.

non voulu. Médicament. Médecin. Soeur. Bouée. Sans famille. Prison. Enfance. Pub. Rémission.  Jalousie. Ennuie. Douleur. Peur. Lycée. Cheerleader. Maladie. Ailes brisé. Moquerie. Casting. Pièces de théâtre. Envol. Série. Sexe. Renommé. Prison. Lettre. Harcelée.

Tu t'es lancée et les larmes coulent le long de tes joues.  Recroquevillée sur toi même, tu fixes le papier, tu le fixe tellement que tu pourrais croire que tes yeux sont partis se fixer sur la feuille pour mieux lire et relire ces mots qui résume ta vie. C'est dur de coucher tes émotions sur le papier. Comment tu es censée faire ça ? Tu te cales contre le mur de ta caravane, ton endroit à toi avant d'aller tourner avec les autres nouvelles têtes de la série. Nouvelle saison, changement de casting avec de nouvelle tête et d'ancienne dont la tienne.

non voulu. Médicament. Médecin. Soeur. Bouée.
Je le sais je n'étais pas voulu. Je l'ai assez entendu par ma mère, si je peux appeler ça comme ça. Avant plus jeune son comportement me paraissait normal, la base d'une famille. Mais non. Tu n'étais là que pour Soléane, la sauver de sa leucémie. Qu'elle a eu quand elle avait deux ans et demi. Un jeune âge qui n'est pas tendre pour souffrir de cela.  Je le conçois. Je comprends qu mes parents aient voulu la sauver, mais avoir un enfant juste pour la sauver. Pourquoi ne pas m'avoir abandonné ? Ô je me souviens de ce que m'avait dit l'infirmière, je la considère peut être plus comme une famille qu'autre chose. Elle me l'a dit les médecins l'ont dit que mon placenta ne sera pas suffisant pour sauver Soléane. Je ne suis qu'une bouée sauveteuse et un déchet à la fois. Qu'on peut bien se débarrasser n'importe quand tant qu’on n’a pas besoin de moi. Un médicament qu'on use et qu'on jette pour finir par le réutiliser. Aprés pour prendre soin de moi, ils l'ont fait aussi bien qu'un orphelinat je suis sûre, pas d'amour, pas de câlin. Rien. Strictement rien. Mais elle était là, elle. Ma soeur. Soléane est un ange. Elle a pris soin de moi, joué avec moi. Pas une once de méchanceté. Comment des parents comme les nôtres ont pu donner cette soeur ? Je me le demande. Je ne sais pas si je suis bien, mauvaise ou autre. Je ne sais pas qui je suis. Je me cherche encore, parfois j'aime jouer cette Everly dans la série. Une vie différente, sûre d'elle en tout, même pour le sex, mais pas moi. Non pas moi.

Tu ne pensais pas autant écrire, autant lâcher de chose et encore tu te retiens pour le moment. Tu ne sais pas du tout comment pénétrer dans tes émotions réellement. Non, tu ne sais pas, tu es peut être trop nul, mais rien que là, tu es touchée. Tu as des larmes aux yeux et tu le sens que c'est compliqué de trouver tes émotions quand tu ne sais pas où est ta place. Tu ne parviens pas à dire si tu as des parents, si tu as une famille, non tu ne sais rien et ça te panique. Tu n'es pas normal. Voilà ce que tu ressens.

sans famille. Prison. Enfance. Pub. Rémission.  
Pas de famille. Pas d'amour. Je n'ai pas reçu de l'amour. On prenait soin de moi sans doute pour être sûr qu'il n'arrive rien à la roue de secours de ma soeur. J'étais interdit de bouger, de faire du vélo, ou autre. J'étais surprotégée, mais pas de la meilleure des façons. J'étais en prison vivant mon enfance sous contrainte, des contraintes qui n'auraient jamais dû être à moi.  Une enfance pas digne des autres, et pourtant je me dis que d'autre ont peut-être vécu pire encore. Ma soeur par exemple. Je le sais son combat ne fût pas facile, pour moi non plus, car j'avais des traitements, des prises de plasma, de sang et autre substance. Autant dire que c'est douloureux, surtout la moelle osseuse. Mais c'est ainsi, j'étais là pour ça. J'en veux à mes parents, qui m'ont toujours forcé, même quand je souffrais. Jamais l'un d’eux ne m’a tenu la main quand je sentais la piqure entrer dans mon dos. Ça faisait mal, et je pleurais et jamais ce ne sont eux qui sont venu me tenir la main. Ils n’étaient pas là pour moi, ils étaient là pour leur fille. Moi j'étais le chien, le petit toutou qui est là pour être beau et faire ce qu'on demande. Rapporter le journal/donner de ton corps. Défendre/sauver. C'est ainsi que je ressens tout ça. Mon plaisir durant mon enfance ? Les pubs que je tournais, un mec m'avait repéré moi, pourquoi ma mère avait accepté ? Aucune idée, enfin maintenant si. Tout l'argent que j'ai eu en tournant dans des pubs parfois drôle, ridicule parfois,  avait fini par servir dans le confort de ma soeur.  Mais dans tout ça, j'étais tellement heureuse quand ma soeur allait mieux, qu'elle était en rémission.

jalousie. Ennuie. Douleur. Peur.
Je me suis sentie mal, jalouse de ma soeur, de l'amour qu'on lui portait, le cœur en souffrance. Je ne savais pas pourquoi, je ne parvenais pas être mettre des mots la dessus. J'étais mal. Je ne savais quoi faire pour taire l'ennuie, pour oublier que je n'étais qu'un fantôme inutile depuis qu'elle était malade. J'ai parfois souhaité ressentir à nouveau la douleur. Une douleur différente de celle que je pouvais ressentir quand la haine et la jalousie se mélangeait en moi. Je voulais sentir à nouveau les piqures, voir ma soeur mal au point, subir le traitement et tout. Je voulais à nouveau cette putain de vie, car je servais. Je n’étais pas juste une chose posé là, prenant la poussière dans l'hôpital, puis elle me manquait mon infirmière, la seule qui avait l'air de m'aimer avec ma soeur.  Mais la peur de perdre aussi Sol' si jamais je continuais à souhaiter cela, j'étais horrible, je me sentais horrible, mais je ne voulais que de l'intention.

Tu étais heureuse que Soléane soit de retour. Elle était un peu ton ange gardien à toi. Elle était présente et s'amuser avec toi. Laissant paraître une vraie histoire de soeur, une amitié. Tout le temps fourré ensemble, mais ce n'était pas toujours facile. T'es parents te laissaient vivre, mais ils n’étaient pas plus proche, tactile avec toi. T'étais là, alors s'occupaient de te nourrir et tout, mais ils n'ont jamais songé à ce que leur vie bascule à nouveau .

lycée. Cheerleader. Maladie. Ailes brisé. Moquerie.
Le lycée fut une bonne étape de ma vie. J'ai adoré y être, j'étais populaire, je faisais partie du club de théâtre, des cheerleaders et je n’étais pas une personne qui avait subi de mauvaise chose. Et je ne pouvais pas être mauvaise non plus. J'étais sans doute trop douce. Mais mon petit rêve, ma petite vie que je m'étais conçue avait fini par éclater dans les airs. Adios, monde cruel. Voilà, mes ailes brisés, retour à la case hôpital. La peur de perdre ma meilleure amie, ma soeur, mes parents étaient à me pousser à me demander de tout arrêter, encore. Mais je n’avais pas le choix, quand j'entendais : par ta faute elle va mourir. Je ne pouvais pas comprendre que je pouvais tenter de vivre ma vie. Alors, j'ai été de plus en plus absente du lycée, de plus en plus indisponible, m'effaçant disparaissant de la surface de la terre pour les autres ados. Tu as refusé d'aller au bal avec Kilan, tu pensais qu'il te prenait en pitié, pourtant tu l'appréciais il était sans doute le crush de tes années lycée. Puis les moqueries sont arrivées, une fille perdue, qui n'avait plus la tête des bons jours. Des cernes, on te prêtait des vies qu'ici 'était pas tienne, tu n'avais pas parlé de ta soeur et à quoi bon le faire ? Non, pas besoin de le faire. C'était ainsi. Ta subit et oublié le reste.  

Puis c'était ainsi, ta soeur guérissait à nouveau, elle était ton soutient le plus doux. Elle te protégeait sans que tu en aies conscience, repoussant vos parents quand elle avait l'âge de comprendre elle aussi que ta vie ne t'avait jamais appartenu.  Tu les déposes encore tes mots, c'est vrai, mais tu te sens mal, des crampes d'estomac, alors que tu es censée te rendre avec les autres à la lecture des scripts. Mais tu continues, care tu veux vraiment continuer ta carrière, réussir dans ce monde, ton monde, un monde sans Sol'.

casting. Pièces de théâtre. Envol. Série. Sexe. Renommé. Prison. Lettre. Harcelée.
Elle était encore malade quand elle m'a poussé à passer le casting au lycée. Peu importe qu'elle ne savait pas que ma vie au lycée n'était plus aussi joyeuse qu'avant. Peu importe. J'avais envie, et j'avais foncé. Décrochant l'un des premiers rôles.  La pièce fût ma priorité et la priorité de Soléane, on 'amusait à se filer la réplique. Elle fût une source de grandeur, elle est encore même, pour j'utilise des mots au passé ? Aucune idée. Fin, sol' c'est un cœur sur patte et plus jeune je n'avais pas la sensation d'être ici pour une raison. Mais maintenant, vivre mon histoire d'amour avec elle était peut être ma raison sur terre. Alors finalement, j'ai vécu, je vis encore cette histoire d'amour. Je me connais pas et peut être que je dois encore découvrir qui je suis mais peu importe. Grâce à elle, j'ai pu réaliser un rêve qui m'était inconnue, devenir actrice. Une série, un rôle star. Un envol, qui m'a demandé de prendre des décisions qu'il fallait pour me sentir capable face aux autres à jouer mon rôle, paraître vrai. Vivre ma première fois, j'avais demandé a un ami. Lilian, mais il a refusé de le faire. Pas assez belle ? Je ne sais pas pourquoi il n'a pas voulu de moi. Je ne demandais pas une histoire d'amour, juste du sexe et rien 'autre. Je lui ai dit clairement, vide toi en moi et il n'a pas voulu. Je n'ai plus eu confiance en moi, puis j'ai fini dans les bras d'un gars, un inconnu, mais tant pis, c'est ainsi. Je n’ai pas revu Lilian, vexée et lui n'a pas cherché à me revoir non plus. Une renommée est née avec la première saison et moi j'ai commencé à lire le courrier des fans, des messages touchants, des personnes qui valaient le coup de pas être jeté à la corbeille, mais je me suis pas méfiée. Me voilà la proie d'un mec d'une prison de new york. Une bonne prison. Des lettres, de bons échange, ils s'appellent tanner et je sais à quoi il ressemble, mais il est devenu trop présent. Trop demandant, j'ai peur, mais j'ai prévenu mon agent, alors je me sens bien, puis peut être que tous ses messages ne sont pas de lui?  Peut-être.

Il te faut aller à la lecture. Alors tu délaisses ton stylo bleu et ta feuille, qui est presque trop pleine. Tu te sens de plus en plus mal, des crampes horribles, et tu te sens partir. Au sol, tu ne captes plus rien, tu es juste emmené à l'hôpital. Voilà tout.
Tu l'écriras un jour ça, car pour le moment, faire un malaise pendant la lecture des scènes à venir, n'aide pas à avancer la série, alors direction l'hôpital. Tu ne sais pas ce qui se passe, mais si seulement tu savais à quoi t'attendre.

grossesse. Maladie. Bébé médicament. Recommencement.

maintenant ...
" Non ce n'est pas possible." Que tu finis par lâcher en apprenant la nouvelle. Aprés une prise de sang, même pas mal, t'as tellement l'habitude que ça ne te fait plus peur ou encore moins une quelconque gêne ou douleur. Mais cette prise de sang est différente. Elle n'est pas là pour ta soeur, mais pour toi, tu t'es effondrée sur le sol comme une crêpe. Tu te sentais faible dernièrement, fatiguée et aussi nauséeuse. Un mauvais rhume. Mais finalement non, tu viens d'avoir le cœur qui s'est loupé dans sa danse, loupant un battement, un mouvement. Un bébé ? Enceinte. Tu y penses, c'est qui le père ? Tu ne sais pas encore. Mais tu as deux possibilités dans le fond si c'est d'un mois que tu es enceinte. Tu vas devoir les prévenir ? Tout se mélange dans ta tête, tu te sens pas bien. " Vous voulez qu'on prévienne quelqu'un ?" Tu secoues la tête, non. Tu ne sais pas quoi faire. Tu les laisses, faut que tu respires, tu le fais, mais là tu manques d'air frais. Tu ne t'attends juste pas à croiser tes parents. " Tien te voilà je tente de t'appeler depuis une heure ... Ils ont besoin de toi, maintenant !" Quoi ? Tu la regardes ta mère qui te dit ça. " De quoi tu parles, encore ?" Tu hausses les épaules et tu vois ta soeur sortir d'une chambre, elle pâlotte, les yeux sont un peu rougis. " Il est revenu." Qu'elle te dit. Tu comprends. " Ouai donc on a besoin de toi." Tu secoues la tête, tu ne sais pas quoi dire, ou faire, même. " Je suis ..." Tu trembles, tu la sens cette vague qui vient te mettre à mal. Tu te laisses balloter par cette dernière, ne sachant pas trop comment tu dois te comporter, comment tu dois survivre à cette noyade. " Enceinte ?" c'est une question que tu poses poupée ? Non, car seule toi le sais et le médecin et justement en voilà un. " Oh vous ne pouvez pas l'aider cette fois-ci." Il s'éloigne pour parler à des infirmières et ta mère te prend par le bras. " Enceinte, bin te reste plus qu'à virer cette chose ..."

À suivre ...