You and I Close together A new dimension But if we dare We will succeed. (Tobisa)

♛ You and I Close together A new dimension But if we dare We will succeed.

Looking from a window above It's like a story of love Can you hear me? Came back only yesterday I'm moving further away Want you near me All I needed was the love you gave All I needed for another day And all I ever knew Only you…

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Un faible sourire vient naître sur le coin des lèvres d’Isabella face au réveil de son meilleur ami. Ce n’est pas de la moquerie, plutôt de l’attendrissement. Il est en train de vivre sa première, peut-être sa seule, gueule de bois de toute sa vie. Il semble souffrir un peu, mais surtout ne pas comprendre ce qui lui arrive. Alors, d’une petite voix amusée, la jeune femme décide de l’en informer. – Oh, tu vis ton premier lendemain de beuverie, c’est tout. Il n’est pas censé boire de l’alcool, elle le sait. Mais il n’en avait pas conscience, ce n’est pas un détail à négliger. Elle le regarde se lever finalement pour rejoindre la salle de bains. Elle espère tout de même qu’il ne va pas se sentir mal. Et elle, pendant ce temps, elle se remémore la nuit dernière. Elle est tout juste réveillée que les mots de Toby reviennent dans son esprit. Ils se sont certainement gravés en elle à jamais. La nuit est passée, mais la jeune femme n’est pas moins chamboulée pour autant par ses confidences. Par son baiser. Elle a la sensation d’avoir toujours le goût des lèvres du jeune homme dans sa bouche. Elle se rend compte, surtout, que la veille au soir, elle n’a absolument rien fait. Elle ne l’a pas repoussé, elle est restée… Là, inerte. Elle l’a laissé faire, elle s’est laissée faire. Comme si elle en avait eu envie elle aussi. Elle ne sait plus du tout ce qui lui arrive, Isa. Le truc, c’est qu’elle n’a jamais imaginé que son meilleur ami puisse avoir de tels sentiments pour elle. Dès le départ, l’évidence était là : Il est prêtre. Sa fonction a effacé toute possibilité d’envisager quoi que ce soit entre eux alors que, paradoxalement, elle n’a fait que renforcer le lien si étroit, si intime qui les unit. Ils sont proches, ils l’ont toujours été, mais peut-être qu’ils le sont trop. Et, en même temps, elle serait totalement incapable, jamais, de s’éloigner de lui. Elle ne veut pas perdre cette relation si forte, elle veut juste… Elle voudrait juste effacer toutes ses pensées de son esprit. C’est lui, finalement, qui l’en sort en revenant. Il lui présente ses excuses, il a même l’air inquiet de ce qu’elle pourrait penser de lui. Mais ce n’est rien, vraiment rien du tout. La seule chose qui la préoccupe, c’est la fin de la soirée. – Tu n’as pas à t’excuser, ce n’est rien du tout. Tu étais plutôt mignon saoul, tu avais tout l’air d’un enfant. affirme-t-elle avec un tendre sourire. Bien que, pas toujours, oh non. Il n’avait pas du tout l’air d’un enfant quand il l’a embrassée, elle n’imaginait même pas qu’il puisse le faire avec tant d’intensité, tant… De passion. Elle se lève du lit, vivement, comme pour s’empêcher d’y penser. Elle s’approche de son sac pour en sortir une boîte de médicaments. Elle prend deux comprimés qu’elle tend ensuite à son ami. – Tiens, prends ça. Elle le laisse faire alors qu’elle se perd à nouveau dans ses pensées. Elle cherche le meilleur moyen d’aborder… Le sujet. Mais il n’y en a pas. Elle se sent nerveuse. – Toby, hum… Elle passe fébrilement sa main dans ses cheveux. Elle n’a jamais été comme ça, avec lui. Elle s’est toujours sentie si… Apaisée. Mais cette soirée l’a totalement chamboulée. – Je… On devrait peut-être parler d’hier soir… Elle ne s’y prend pas, mais alors, pas du tout comme il faut.

CODAGE PAR AMATIS

Toby ne faisait que rarement d'excès, si ce n'était lorsque la gourmandise lui donnait du fil à retordre et qu'il se jetait sur la nourriture. Ce pêché, qui avait l'air d'être celui d'un enfant, celui le mieux jugé, le plus sain, si l'on pouvait ainsi dire, était pourtant la porte ouverte à tous les déboires. Et Toby le savait pertinemment. De ce fait, au fil des années, il était devenu un être qui se contrôlait plus ou moins, dans ses impulsions. Mais son être commençait à douter, son être commençait à trembler, de ce qu'il avait pu vivre récemment. Ou même ces dernières années. Et alors l'ivresse lui avait apporté un peu de clarté sur ses sentiments.
Ce matin-là, sa tête lui faisait mal, et il se trouvait fortement nauséeux, alors qu'il se dirigeait vers la salle de bains pour se regarder dans le miroir, et se demander ce qu'il en était.Ce fut Isa qui commenta simplement, avec attendrissement, ce qu'il avait fait la veille, dans un sursaut de gamineries incontrôlées. Il avala les pilules tendues par son amie. Il ne savait pas ce que c'était, mais il lui faisait confiance, puis il se massa frénétiquement le front. Il sourit avec douceur, jusqu'à ce que la belle Isabella ne reprenne la parole.
Le trentenaire avait tenté de faire abstraction de ce qu'il avait vécu en soirée, de ce qu'il avait pu dire ou faire avant de sombrer dans le sommeil, mais voilà qu'elle le mettait devant le fait accompli. Ses joues se rougirent instantanément et son coeur se mit à battre avec frénésie. "Qu'est-ce que tu veux dire?" demanda-t-il, finalement, la voix tremblante, quelques secondes de silence plus tard, la regardant droit dans les yeux. Evidemment, elle parlait du baiser... Et lui, il fuyait, il faisait comme s'il avait oublié, comme si cela n'avait pas été un geste sincère. Mais, Isa, elle le connaissait bien trop pour ne pas s'en douter... "Je..." Il ne savait même plus quoi dire, ni comment agir. Sa raison le poussait à se rétracter, à mentir pour qu'ils puissent tous les deux revenir à leurs occupations, sans se soucier de ce geste impulsif, mais d'un autre, il ne voulait pas se montre malhonnête avec elle. Il l'aimait oui, et même s'il avait envie de croire que c'était l'alcool qui lui avait donné cette idée, il savait, au fond de lui, que ce n'était guère le cas, que des degrés de boisson n'étaient pas suffisants, qu'il ne mentirait pas, même en de telles circonstances aussi impunément à sa meilleure amie.
Sa raison lui dictait de tout effacer, de furie, mais son cœur, lui, n'était pas d'accord, et il avait juste envie de l'embrasser de nouveau. Mais son cœur, ce petit escroc qui n'était qu'incertitude, lui rappelait aussi ses promesses envers l'église, et la vie qu'il avait décidé de vivre. La vie qu'il aimait tout autant. La vie pour laquelle il avait été fait.

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Ils y sont. Elle y est. Elle ne peut plus retourner en arrière. Elle ne doit pas, de toute manière, elle le sait. Elle doit avoir cette conversation avec Toby. Car il est son meilleur ami et que, avant n’importe quelle autre raison, elle a peur qu’il souffre. Elle ne supporterait pas de se dire qu’il a des sentiments pour elle, mais qu’il les garde emprisonnés en lui, comme quelque chose d’horrible dont il aurait honte. Ce doit être affreusement difficile. Et, en même temps, elle n’arrive pas à croire qu’il l’aime vraiment, depuis tout ce temps, mais que jamais, elle ne l’ait soupçonné. Elle le connaît pourtant. Elle est censée le connaître par cœur. Elle se demande même, finalement, si l’alcool ne lui a pas fait dire des bêtises. Ce n’est pas tant quelque chose de nouveau, cet amour qui les unit. Il l’aime plus que les autres, et elle l’aime plus que les autres. Ils le savaient, ça, elle le savait. Peut-être est-ce simplement une confusion entre ses sentiments, une excessivité extrême qui l’aurait poussé à confondre une amitié un peu trop fusionnelle et un amour caché. Elle n’en sait rien, Isabella. C’est justement pour cette raison qu’elle doit parler avec lui. Mais voilà, les mots lui manquent. Et, visiblement, à lui aussi. Elle voit le visage de son meilleur ami rougir, elle le voit honteux, gêné. Exactement comme elle. Jamais, il n’y a eu un tel embarras entre eux. C’est tellement déroutant, tellement… Nouveau. Comme si, subitement, Toby n’était plus seulement son meilleur ami prêtre, mais un homme comme les autres, un homme qui peut profondément la troubler, la rendre plus déstabilisée qu’elle ne l’aurait jamais cru. Mais elle doit bien trouver le courage de lui parler. Parce que c’est lui, parce qu’il le mérite… Plus que n’importe qui. – Tu… Tu m’as dit des choses… C’est vague, très vague. Car elle n’ose pas répéter les mots qu’il a prononcés. Elle se souvient de chacun par cœur, tellement qu’elle pourrait les réciter. Je pense que je suis amoureux de toi. Mais les dire à haute voix, ce serait les rendre plus réels. Et la situation ne serait que plus embarrassante, pour l’un comme pour l’autre. Exactement comme si elle évoquait le baiser. Elle n’en parlera pas parce que, en fin de compte, il l’a moins chamboulée que la déclaration qui l’a précédée. Il a juste semé… Un grand trouble en elle. Elle commence à gesticuler un peu partout, elle s’en rend compte alors elle s’arrête. Elle se rapproche de lui pour saisir tendrement sa main avec la sienne. Elle se sent déjà plus apaisée. Reprenant une inspiration, la jeune femme tente de retrouver ses esprits. – Je ne m’y attendais pas et… Elle le contemple, plusieurs secondes, avec tout l’amour qu’elle éprouve pour lui… Et toute la peur, aussi, qu’elle ressent subitement. La peur qu’elle a, pour la première fois, de le perdre. – Toby, tu sais à quel point je t’aime… Hein, tu le sais ?

CODAGE PAR AMATIS

Voilà, le moment était arrivé. Et ce moment était redoutable. Toby se sentait comme si un poids allait bientôt s'écraser sur ses épaules et l'anéantir. C'était une sensation si terrible, qu'il se sentait tremblant. D'abord désireux de fuir, de mentir, il ne put s'y résoudre et... Son regard se posa dans celui de sa meilleure amie, bien trop transparent pour qu'elle ne comprenne pas aussitôt qu'il se souvenait parfaitement de son discours et de ce dont elle désirait lui parler à présent. Mais il ne put trouver le courage de le dire à voix haute, et préféra se taire, attendant les propos d'Isabella. Elle avait l'air très troublée. Sans doute trouvait-elle le meilleur moyen de lui dire à quel point ce n'était pas raisonnable, qu'il n'était que son meilleur ami et qu'elle était marié, qu'elle en aimait un autre. Et ce serait le plus judicieux. Après tout, c'était péché que de convoiter l'épouse d'un autre... Mais en même temps, il était incapable de taire ses sentiments, ce n'était pas lui qui décidait pour qui son coeur allait fondre. Il ne l'avait jamais voulu. Mais voilà, les années les avaient rapproché, irrémédiablement et ils étaient à présent liés, peut-être plus que ne le seraient un mari et sa femme.
Il tendit l'oreille, sans détacher son regard de celui de la demoiselle, tandis que sa voix s'élevait de nouveau dans la pièce. Il attendait le "mais" fatidique, celui qui dirait qu'elle ne l'aimait pas de cette façon, mais rien ne vînt.
"Oui, je le sais..." souffla-t-il simplement. "Et tu sais, tu n'as pas besoin d'y répondre, à ce que je t'ai dit hier soir..." déclara-t-il finalement. "Tu es une femme mariée, c'est..." Il ne put pas terminer sa phrase. "Et moi, je suis aussi lié d'une certaine façon, peut-être encore plus que toi..." continua-t-il, mais sans s'en rendre compte, il s'était rapproché d'elle, et avait posé sa main contre celle de la demoiselle, qui le tenait depuis tout à l'heure. Il lui caressa tendrement la joue. Ce qu'il avait envie de l'embrasser. Sobre. Pour une fois... Juste une seule fois... Mais il n'osa pas, il ne pouvait lui demander cela... Même s'il rêvait qu'elle comprenne sa demande dans son regard, et qu'elle y concède.

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Elle déteste ce malaise entre eux, elle déteste cette gêne qu’ils n’ont jamais éprouvée ensemble, l’un comme l’autre. Mais, plus que tout, elle déteste cette peur qui la submerge, celle qui lui taraude l’estomac tant elle est violente. La peur de le perdre. Il y a sa conscience qui lui rappelle que rien n’est possible entre eux, pour un millier de raisons. Il y a son cœur qui ne cesse de lui répéter combien elle aime Toby, plus encore qu’elle ne pourrait jamais l’exprimer. Toutes ses émotions, toutes ses pensées qui l’envahissent. Et pourtant, tout ce qu’elle se dit là, tout de suite, c’est qu’elle ne supporterait pas de le perdre. Tout, mais pas ça. Pas Lui. C’est ce qui la préoccupe avant tout le reste, Isa. Ça et, bien sûr, la crainte de faire souffrir son meilleur ami. Ils n’ont pas le même vécu tous les deux. Elle connaît les échecs amoureux, les désillusions, et toutes les déceptions qui vont avec. Lui non. Elle sait aussi qu’elle est loin d’être la personne la plus saine qui soit. Elle n’est faite, presque, que de blessures. Elle gère la souffrance mieux qu’elle ne connaît le bonheur. Et, irrémédiablement, elle est incapable de rendre un homme totalement heureux. Avant son mariage, avant tout, c’est cette pensée qui est la plus forte. Celle qu’elle n’est pas du tout faite pour un homme comme lui. Et qu’il n’aurait pas dû s’attacher à elle de cette manière, pas lui. Pour rien au monde, elle ne voudrait lui faire de mal. C’est pour cette raison, sans doute, qu’elle peine tant à trouver ses mots. Et parce qu’elle est bouleversée, aussi. L’atmosphère est tellement chargée en émotions, tellement prenante qu’elle a l’impression que plus rien d’autre n’existe. Il n’y a que lui et elle. Toby et Isabella. Leurs regards plongés l’un dans l’autre, ils ne se quittent pas des yeux. Cette proximité qu’ils retrouvent aide instinctivement la jeune femme à se détendre, un peu. Il a toujours cet effet dingue sur elle, rien n’a changé. Rien sauf… Qu’elle n’aurait jamais cru avoir une telle conversation avec lui un jour. – Alors c’est vrai… murmure-t-elle, presque pour elle-même, alors qu’elle réalise enfin. Tout cela est bien réel, tout ce qui se passe. Il est le lendemain matin, Toby est sobre, mais son discours ne change pas. Elle n’a pas besoin de lui répondre. Peut-être mais… Alors, que doit-elle faire ? Doit-elle poursuivre leur relation comme si rien ne s’était produit, comme si elle ne savait rien ? Ne le blesserait-elle pas ? En est-elle seulement capable ? Serait-elle capable de changer de comportement, au contraire ? Elle ne sait pas, elle ne sait plus. Elle sent sa gorge se nouer alors que son ami lui rappelle l’évidence, ce qui devrait être une évidence. Elle est une femme mariée. Bien sûr, cela devrait être sa première raison de s’éloigner de lui. Il ignore pour sa liaison, il ne sait rien pour Nikolaï… Nikolaï. Elle se sent encore plus mal tout à coup. Son regard s’abaisse alors que lui continue, alors qu’il lui rappelle ses engagements envers Dieu. Il fait toute la liste des raisons qu’ils ne devraient pas mais ses yeux, eux, semblent lui dire tout le contraire. Ses yeux qui la chamboulent toute entière. Elle le voit qui se rapproche d’elle, de plus en plus, il vient même caresser sa joue avec cette tendresse inégalable qui lui est propre. Elle sent à nouveau ce trouble si particulier l’envahir, Isa. Le même que la veille. – Je ne peux pas… Je ne peux pas te faire ça… souffle-t-elle alors que son regard ne quitte pas le sien. Elle ferme les yeux une seconde, comme pour contenir toute l’émotion qui la submerge, mais ses prunelles retrouvent vite les siennes. – Tu tiens beaucoup trop à ta vocation, je le sais et… Je ne mérite vraiment pas que tu oublies toutes tes convictions. Elle avale difficilement sa salive. Tout au long de ses paroles, la belle n’interrompt pas un instant ce contact entre eux, autant dans leurs gestes que dans leurs regards. – Mais j’ai si peur de te perdre Toby…

CODAGE PAR AMATIS

Toby se sent si troublé, si fragile à cet instant. Une barrière s'est effondré. Et c'était ce qu'il méritait après tout, pour avoir fait des excès. S'il s'était arrêté à un seul verre, rien de tout cela ne se serait produit. Il poussa un soupire lourd de sens, se donnant l'air et le courage de prendre la parole. Il avait tellement voulu lui mentir, voulu lui dire que c'était faux, qu'il avait l'esprit embrouillé et qu'il avait été trop intense dans ses paroles. Elle n'était que sa meilleure amie. Mais c'était si faux, cela sonnait tellement faux et médiocre dans sa tête, qu'il en fut incapable. Et il avoua. Ce qui eut pour effet de bouleverser encore davantage Isabella. Et les tourments vinrent lui enlever l'esprit... Et si... Et si.... Les Si se succédaient dans sa tête, comme les paroles d'un sacrifice. Et si elle ne voulait plus jamais le voir après cela? Si elle prenait peur et refusait qu'ils se contactent davantage? Si tout changeait, pour ne devenir qu'une relation amicale plate et sans saveur? Si elle finissait par disparaître de sa vie, en espérant que cela mette un terme à ses sentiments profonds? Si cela arrivait, Toby savait déjà qu'il n'y survivrait pas. Jamais. Son coeur serait brisé et il ne serait qu'une ombre. Isa avait pris trop de place dans sa vie. Et d'un autre côté, il y avait sa vocation, celle qui lui donnait du sens, celle à laquelle il était son devoir de répondre... Comment ferait-il sans cela? Comment pourrait-il trahir ce qu'il avait promis pour la vie? Mais... d'un autre côté, comment pourrait-il trahir l'amitié envers Isabella, et surtout, son amour à son encontre. C'était un sentiment pur, passionné, il n'avait pas de doute là-dessus, mais elle n'était pas pour lui. Il n'était pas pour elle. Et la souffrance qu'il ressentait à cet instant en réalisant cela était une profonde déchirure, comme si l'on s'amusait à lui griffer les entrailles de l'intérieur. Oh bon sang, mais qui était-il finalement?
Entre l'ami, l'homme et le prêtre, tout se mélangeait et commençait à se combattre l'un l'autre. Son regard azur perçant vînt s'ancrer dans celui de la belle, et sa main vînt instinctivement lui caresser la joue. Les mots qu'elle prononça alors lui fondirent le coeur. Elle ne lui disait pas ce qu'il pensait entendre. Elle ne parlait pas de son mari, non. Elle ne disait pas non plus qu'elle ne l'aimait pas. Au contraire. Son coeur se mit à battre violemment dans sa poitrine, alors que ses yeux partaient à la recherche de ses lèvres qu'il désirait tant sur le moment. "Tu ne me perdras jamais." déclara-t-il simplement, presque dans un soupire. "Et tu mérites tellement plus que tu ne sembles le croire..." ajouta-t-il ensuite, en laissant paraître un léger sourire. Cette discussion était si intense qu'elle lui en avait fait oublier son mal de tête, à moins que ce ne soit les médicaments qui avaient fait leur effet. Sa main descendit sur l'épaule d'Isa. Il devait respecter sa décision, mais en même temps... Il avait besoin de savoir, de sentir. Juste une seule petite fois. Un unique moment d'intensité. Toby s'approcha davantage d'Isa, et les joues rouges, finit par poser la question fatidique, émettre la demande lâche et si terrifiante. "Et si on s'embrassait, juste cette fois...?" Comme un baiser, pour clore la discussion, et oublier. Un baiser d'adieu des sentiments, un baiser pour formaliser paradoxalement qu'ils ne resteraient à tout jamais que de simples amis. Non, pas simples. Les meilleurs amis qui puissent exister sur cette Terre.

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Jamais, elle ne pourrait disparaître de sa vie. Même si elle le voulait, même si elle le devait, elle n’y arriverait pas. Elle est incapable de se détacher de Toby, simplement parce qu’elle l’aime beaucoup trop pour y parvenir. Beaucoup trop pour l’oublier. Il est arrivé à un moment de sa vie où elle n’avait presque plus rien, Isa. Sa famille avait volé en éclats. Son frère était déjà parti, sa sœur aussi. Il n’y avait personne, personne sauf lui. Elle s’est raccrochée à lui comme à une bouée de sauvetage. Il a tout été pour elle. Aujourd’hui, elle a réussi tout doucement à se construire. Elle a rencontré Luke, elle l’a épousé. Il y a Nikolaï, aussi. Sa sœur qui est revenue, des amitiés qui se sont créées. Mais lui, il est toujours là. A cette place si spéciale qui ne porte pas vraiment de nom, mais qu’elle avait décidé d’appeler meilleur ami. Il est toujours aussi important pour elle, toujours aussi précieux. Peut-être plus encore même parce que, dans un moment de sa vie où tout semble prêt à basculer d’un instant à l’autre, il est la seule chose à laquelle elle peut encore se raccrocher. La seule chose qui, elle l’a toujours cru, sera toujours là, quoi qu’il arrive. Mais toutes ses convictions sont mises à mal par ces révélations qu’elle n’attendait pas. La déclaration d’un Toby enivré par l’alcool l’a profondément troublée la veille, mais, la confirmation ce matin alors qu’il est désormais sobre la déstabilise plus encore. Comme si elle n’y croyait pas encore totalement avant cet instant. Mais la réalité est là, criarde de sincérité. Elle est dans chaque mot prononcé par la voix toujours irrémédiablement douce de Toby. Elle est dans ces deux grands océans qu’il a à la place des yeux. C’est fou, elle n’a jamais eu la sensation de s’y noyer comme c’est le cas en ce moment même. Jamais. Le cœur noué, la gorge serrée, elle l’entend qui la rassure. Mais si ses premières paroles lui font du bien, elle ne peut croire aux deuxièmes. – Mais c’est ce qui compte le plus pour toi… tente-t-elle d’une voix faible, comme pour le raisonner. Parce que c’est plus facile de lui rappeler combien il aime ce qu’il fait, plutôt que lui avouer combien il se trompe sur elle. Elle n’est pas la femme qu’il voit en elle. Elle le sait, Isabella. Elle est plus sombre, plus torturée qu’il ne peut l’imaginer. Elle pourrait lui dire qu’elle n’est pas quelqu’un de bien. Qu’elle trompe effrontément son mari depuis des mois, sans rien laisser entrevoir, sans même ressentir de la culpabilité. Elle pourrait lui dire qu’il mérite dix mille fois mieux qu’une femme comme elle. Mais elle n’y arrive pas. Egoïstement, elle n’y arrive pas. Elle a trop peur de l’image qu’il pourrait avoir d’elle, elle a trop peur de voir… Du dégoût dans son regard. Et elle se sent un peu plus affreuse encore par ce constat. Elle le mérite encore moins qu’elle le dit. Elle ne parvient pas à dire quoi que ce soit. Plus encore alors qu’elle le voit approcher un peu plus d’elle. Poser ses yeux sur ses lèvres. Glisser sa main contre son épaule. Elle sent un doux trouble, beaucoup trop agréable, qui la submerge. Elle ne s’en rend pas compte mais, elle aussi, elle se rapproche un peu de lui. Elle pose son front contre le sien, fermant les yeux pour tenter de réaliser, se raisonner peut-être ? Si elle y arrive. Mais c’est sans compter sur la demande de Toby. Il veut l’embrasser. Juste cette fois. – Qu…. Quoi ? souffle-t-elle d’une voix perdue, bouleversée, toute remuée à la fois alors qu’elle rouvre les yeux instantanément. Elle ne comprend pas, ou peut-être qu’elle a trop peur de comprendre. – Je… Je ne sais pas si c’est une bonne idée Toby… Elle sent son cœur se déchirer à chaque mot qu’elle prononce. Car, plus que tout, elle ne supporte pas l’idée de le rejeter. Ou pire, celle de le blesser. Elle ne réfléchit même pas à si elle en a envie, ou non, elle sait juste qu’elle a trop peur de lui faire plus de mal encore. Et peut-être trop peur, aussi, de ses propres émotions. – J’ai peur que… Ce soit plus difficile encore…

CODAGE PAR AMATIS

Ce qui comptait le plus pour lui. A ce moment-là, il n'en était plus certain. Et quelle était sa place dans le tableau de la vie? Il pensait avoir trouvé sa vocation, avoir un chemin tout tracé et certain, avoir une vie en offrande aux autres. Il avait promis de sacrifier l'amour de l'un pour l'amour de tous... Mais, à présent, il n'en était pas bien sûr. Il n'en était plus sûr. Pourquoi Isabelle s'était-elle retrouvé sur son chemin, de cette façon? Peut-être était-il destiné à la connaître, à l'aimer? Peut-être que sa vocation était finalement toute autre? Il n'en savait plus rien et son coeur battait tellement fort dans sa poitrine, tandis que les questions ne cessaient de se suivre, de s'entrechoquer dans sa tête.
"Je ne suis pas sûr que ce soit le plus important pour moi..." souffla-t-il sous subitement, sous-entendant qu'elle avait une place bien plus imposante qu'elle ne l'avait jamais cru. Elle avait l'air troublé, mais il était impossible à Toby de deviner la raison de ce trouble si fort, qui ressortait sur les joues rougies d'émotion de la demoiselle. Peut-être qu'au fond, ce n'était pas ce qu'il avait cru, peut-être qu'elle n'avait aucun doute sur ses sentiments, sur le fait que ce n'était qu'une amitié. Et après tout, peut-être que ce n'était qu'une amitié ordinaire en fin de compte et que Toby y avait toujours vu bien plus. Isabella, ces trois dernières années, était sa bouée, était l'épaule sur laquelle il se reposait parfois. Le trentenaire n'était qu'un homme, malgré sa profession particulière. Peut-être qu'elle était troublée car elle avait peur de le blesser en le repoussant et qu'il ne s'était fait que des histoires dans sa tête.
L'abbé poussa un petit soupire, tandis que le front de son amie venait se coller délicatement, presque dans une caresse, contre le sien. Cette proximité était si bonne. Et il avait tellement envie, même un besoin viscéral de s'approcher encore davantage, d'effacer l'espace qui séparait encore leurs lèvres.
Bien évidemment, elle ne répondit pas à l'affirmative. Cela rendrait les choses plus compliquées. Certainement, oui. Ce n'était qu'un baiser, qui pourrait mettre un terme à la discussion, tout comme il pourrait l'embraser. C'était un baiser qui pouvait, au lieu de calmer les ardeurs et les émotions de Toby, au lieu d'être e baiser d'adieur dont il avait besoin, devenir un début à autre chose.
Il n'aurait jamais dû le demander, il n'aurait jamais même dû y penser.Et en même temps, il ne pouvait s'empêcher de le vouloir. "Tu as sans doute raison..." déclara-t-il. "Je dois être fou, de vouloir compliquer la situation alors..." souffla-t-il de nouveau, ses yeux bleus clairs se noyant alors dans ceux de la demoiselle. Sa main libre vînt caresser l'autre joue de la demoiselle. Leurs souffles se touchaient, se mêlaient, et le silence semblait être tombé comme une pierre dans la pièce.
"Des fois, quand je porte mon col romain, j'ai l'impression que plus personne ne me voit comme un homme... Que je n'ai plus le droit d'avoir d'émotions, de sentiments personnels..." déclara-t-il finalement, doucement, plus à lui-même qu'à Isabella. La tristesse s'est abattu sur ses prunelles, alors qu'il ne savait plus s'il devait s'écarter et mettre un terme à toute cette tension, ou s'il devait rester tout contre elle. Il avait même quelques secondes l'envie de le lui voler, ce baiser. Mais il avait trop de respect envers elle pour se le permettre.

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Les mots de Toby, prononcés si doucement, dans un souffle, presque un murmure, viennent à elle avec une telle intensité. Elle a l’impression qu’il les hurle dans sa tête tant ils sont forts, tant ils la percutent. Il n’est plus aussi sûr que sa vocation soit le plus important pour lui. Est-ce… Elle ? Lui est-elle réellement si importante, au point qu’il puisse tout cesser uniquement pour elle ? En aurait-il la force, ou bien parle-t-il sous le coup de l’émotion si vive qui les lie tous les deux ? Tout est tellement électrique entre eux, tellement intense qu’elle sent elle-même qu’elle a beaucoup de mal à garder ses esprits. Sa conscience est toujours là, veillant scrupuleusement à ne rien dire, rien faire surtout qui pourrait trop atteindre son meilleur ami. Mais son cœur parle avec de plus en plus de force, plus encore quand elle entend de telles déclarations de sa part. Le regard vaporeux, elle le contemple sans pouvoir dire un mot, beaucoup trop troublée pour que sa bouche puisse dire ce que son cerveau tente malhabilement de penser. La vérité, c’est qu’elle est extrêmement touchée, Isabella. Elle savait que leur relation était précieuse pour lui comme pour elle mais, jamais, elle n’aurait cru avoir une telle importance pour lui. Et, peu importe si c’est de l’amour ou de l’amitié, elle est toujours aussi touchée. Mais elle a d’autant plus peur, malheureusement, peur qu’il ne regrette de tels propos… Peur qu’il soit animé par un trop grand trouble pour garder ses repères. Plus que tout, elle a peur de le voir flancher, alors qu’il croit si purement à ses convictions, mais qu’il le regrette ensuite. C’est pour cette raison qu’elle ne peut pas, elle ne doit pas consentir à sa demande. Il est chamboulé dans ses émotions, elle l’est tout autant. Mais l’un d’eux doit pouvoir garder la tête sur les épaules. Il est beaucoup trop vulnérable, elle s’en rend compte, pour discerner la situation. Et ce serait facile, dangereusement facile, d’en faire de même et d’oublier toutes les raisons qui font qu’ils ne devraient pas. Mais elle s’y refuse, Isa. Elle le refuse pour lui, parce qu’elle l’aime, parce qu’elle ne peut pas lui faire une chose pareille. Elle ne peut pas l’embrasser sans savoir ce qu’elle serait ensuite capable de lui donner. Elle peut faire des mauvais choix, particulièrement avec les hommes, mais pas avec lui. Avec tout le monde, mais pas avec Toby. Il est son ange, Toby. Elle n’a aucune envie de salir son ange.

Mais peut-être qu’elle s’y prend mal. Peut-être qu’elle enchaîne les maladresses, les erreurs, même avec lui. Elle tente de lui expliquer pourquoi ils ne peuvent pas se retrouver si proches mais, dans toutes ses contradictions, elle ne pense pas un instant à s’écarter de lui. Elle reste collée à lui, son front posé avec délicatesse contre le sien. Car elle en a besoin, de cette proximité, ils en ont tous les deux toujours eu besoin. Et c’est difficile de se dire qu’elle ne peut pas avoir le même comportement à son égard, c’est difficile de pouvoir, ne serait-ce qu’envisager de s’éloigner de lui. Ses yeux restent ancrés dans les siens alors qu’elle l’écoute, avec la plus grande attention, lui avouer qu’elle a sans doute raison même si, très vite, il ajoute qu’il doit être fou de vouloir compliquer la situation. Vouloir l’embrasser. Elle secoue la tête de gauche à droite. – Non, Toby… Tu es sous le coup de ce que tu ressens, et… Il n’est pas le seul. Ses caresses la troublent. Son regard la déstabilise. Ils sont si proches qu’elle sent son souffle chaud contre ses lèvres. C’est peut-être plus déroutant encore que le baiser de la veille. Mais elle se reprend, d’une voix un peu plus incertaine, cela dit. – C’est normal. Seulement, ce sont les mots suivants du jeune homme qui lui brisent le cœur. Elle sent tant de souffrance en lui, tant d’incompréhension. Il semble si perdu. Et elle se déteste, Isabella, parce qu’elle a la sensation que c’est elle, la seule responsable. Prenant une inspiration, elle saisit avec délicatesse la main de son meilleur ami pour l’entraîner jusqu’au lit. Elle s’assoit avec lui, gardant les yeux rivés vers les siens. – Tu sais que c’est faux. J’ai toujours vu l’homme en toi, bien plus que le prêtre… Alors peut-être qu’elle n’a jamais envisagé qu’il lui fasse une telle déclaration, c’est vrai. Mais elle n’a jamais amoindri ce qu’il peut ressentir ou penser, sous prétexte qu’il a juré fidélité au Tout-puissant. Elle a même défendu cette position, face à des idiotes qui ne pouvaient pas concevoir qu’il a également des besoins affectifs. Elle se souvient à cet instant des paroles de cette femme. Ils ne se regardent pas comme des amis. Elle baisse les yeux un instant, comme prise sur le fait. Son regard reste posé sur leurs mains encore entrelacées avant qu’elle ne retrouve la force d’affronter le sien. – Je suis désolée, je ne voulais pas te donner l’impression que… Tu n’as pas le droit de ressentir une chose pareille. Tu as le droit de ressentir et d’aimer toi aussi. Comme n’importe qui. Elle a juste peur… Peur qu’il regrette. Mais il paraît si triste. Son regard lui fend le cœur. De sa main libre, elle vient caresser sa joue alors qu’elle ajoute dans un souffle. – Je… Je ne veux jamais que tu penses le contraire.

CODAGE PAR AMATIS

Toby était perdu. Pour la première fois de sa vie, il réalisait qu'il n'était peut-être pas l'homme qu'il avait juré d'être, qu'il n'avait peut-être pas suivi la bonne voie. Pour la première fois de sa vie, il avait envie de dévier de ses promesses. C'était terrifiant, c'était tentant, c'était intense. Son coeur le brûlait de l'intérieur, alors que la proximité avec Isabella ne s'était qu'agrandie. Son regard dans le sien, son front contre le sien, son souffle dans le sien. Oh bon sang, ce qu'il aimerait rester simplement là, en silence, sa main caressant simplement la peau douce de celle pour qui il avait des sentiments. Il ne respirait presque plus, tant il était touché, tant il désirait en cet instant. Mais non, il ne pouvait pas faire de faux pas, sous peine de tout perdre. Perdre sa vision de la personne qu'il était, mais plus important encore, perdre Isabella. Cette pensée le tourmentait, lui donnait la nausée. Jusqu'à ce qu'elle finisse par le tirer délicatement par la main, afin de le mener jusqu'au lit, où ils s’assoient simplement tous les deux. C'est normal, lui dit-elle. Et Toby, il était encore plus perdu. Peut-être qu'il se serait senti mieux si elle lui avait simplement formulé leur amitié, coupant court à son geste, coupant court à la discussion. Si elle avait ri en parlant du baiser de la veille, se moquant des propos qu'il avait eu à son encontre. Bref, si elle l'avait repoussé en bloc. Mais ce n'était pas le cas, et dans les deux partis, les émotions étaient bien présentes, aussi intenses et lumineuses que des étoiles sur le point d'exploser. Et il pouvait lire, dans le regard de sa meilleure amie, alors qu'elle le rassurait, qu'elle était encore plus troublée. Et ce n'était pas le fait qu'elle voulait le repousser en douceur. Non. Cela plus les mots qu'elle prononça lui prouvaient le contraire. Elle ne savait pas ce qu'elle ressentait elle-même. Oh bon sang!

Toby avait l'impression que son coeur allait lui sortir de la poitrine tant il était ému. "Je sais que tu m'as toujours vu comme ton ami..." déclara-t-il finalement, doucement, sur un ton chaleureux et chatoyant, une petite larme se montrant au coin de son oeil droit. "Et je suis désolée de t'avoir dit ça... De t'avoir parlé de cela... J'ai voulu mentir, te dire que je rigolais, mais... J'ai pas pu. J'ai pas pu te mentir dans les yeux, pas à ce sujet. Pas avec ce que je ressens maintenant." finit-il par avouer, poussant un petit soupire. Il attrapa la main qu'elle passait sur sa joue, avec tendresse, venant déposer un petit baiser contre celle-ci. "Je n'aurais pas dû. Je ne voulais pas te mettre dans cette situation..." déclara-t-il alors. "Je sais que tu es dans une fâcheuse posture. Je sais que tu en aimes un autre." finit-il par conclure. "Et je ne peux que t'aimer de loin, de par...ma vocation." finit-il ensuite par ajouter. Mais la lueur triste dans ses yeux ne l'avait pas quitté. Il devait se recentrer. Il devait reprendre contrôle de son âme. On ne choisissait pas vers qui notre coeur se tournait, mais il devait interrompre le processus. Malheureusement, celui-ci s'était ancré en lui depuis bien longtemps. Il déposa un petit baiser sur la joue de la demoiselle, avant de s'écarter, très légèrement, ses lèvres restant si proches d'elle, qu'elle pourrait les capturer, si elle changeait d'avis. "Peux-tu me pardonner?" souffla-t-il finalement.

» if you dare (sera)
» Don't you dare leave me alone in this world [Balthazar]
» Tobisa ♡ I need you
» Be still and know that I'm with you. (Tobisa)
» (d) CAN'T SEEM TO KEEP YOU CLOSE.