Sujet: Re: ode à l'amour ou à la mort ? (emeraude) Dim 16 Déc - 15:22
Emeraude & Mahe. ode à l'amour ou à la mort ?
La torture serait plus douce que cette rencontre pas si prompt, plutôt voulu de sa part à elle. Toi, tu ne sais pas trop. T’aurais pas dû la retenir, la laisser repartir, mais t’as pas non plus envie de la laisser à mal. Elle t’a touché la gamine, elle s’en rend pas compte, mais cette brune t’a touché, toi t’es juste devenu une autre personne. Fuir est la seule solution où tu pourrais te sortir vivant de la situation, mais non, tu l’as retient, laissant tout ça blesser. Puis tu es seul, car ton organe central lui en a rien à foutre de ton cerveau qui tout le contraire de ce que lui veut. « Si tout est à comprendre ! » T’aimes comprendre. Tu aimes tout maitriser et c’est ainsi. Alors, si pour toi faut tout comprendre, t’observe telle le corbeau majestueusement posé sur son poteau, attendant la chute, l’erreur qui fera que ta proie sera perdu. Mais la vulgaire sensation que cette fois, dans cette histoire, face à cette poupée tu es la proie. Une proie qui n’a pas envie d’être un animal blessé, mais c’est le cas. Du dessert aride à la banquise de nord, voilà ce que tu as eu la sensation de vivre coup après coup par sa faute. Du chaud, du froid. Puis, toi t’es là, le cœur écervelé, le cœur entouré de barbelé à nouveau. Tu devrais le savoir, tout ça ne t’es pas permis. Puis ce n’est même pas sûr que tu comprennes tout ça, tu es qui pour comprendre ? Personne. Autant dire que l’oscillation de cet organe tu ne la capte pas, sans doute que tu ne le feras jamais. Dommage. T’as peut être pas envie de le connaitre, expérimenter la routine de cette chose qui s’éprend, ressent des sentiments. Les opales dans les siennes, qui s’y perdent, noyant tout le reste, chose qui ne devrait pas avoir lieu, mais tu ne résistes pas. Tu es comme happé, comme attiré par ces petits yeux amandes qui la laisse encore plus fragile, et toi tu cherches encore à comprendre. Toujours. Déchiffrer est l’une de tes facettes, se besoin frénétique d’assimiler les choses, les sentiments, mais tu es loin d’encore comprendre que le cœur est une chose qu’on ne comprend pas qu’on subit. Tu en as conscience, mais tu ne veux pas lâcher le morceau. Borné à vie. Tu te battras pour comprendre c’est la meilleure façon de protéger, te cuirasser pour espérer en sortir indemne. Elle avait besoin de toi, se servir de toi. Lancer un vent chaud et froid à nouveau. Petit diable caché dans ce corps de princesse fragile, tu aurais envie de la prendre, de la fracasser contre le mur, pour qu’elle cesse de revenir et que toi pauvre con tu cesses de la retenir, laissant ton être mortifié par sa faute encore. Juste là pour aider, pourquoi d’autre aurait-on besoin de toi ? Inutile. Voilà ce que tu es, tu es inutile, totalement. Le cœur en train de couler, ça lui apprendra à celui-là de jouer le con, à frictionner en la voyant, alors que toi tu luttes encore et toujours pour tenter de ne pas flancher face à cette beauté trop déroutante. « Ouai, donc t’as besoin de ma gueule, c’est ce que je dis ! » Autant dire que les mots ne sont pas mâchés, le ton non plus. Rien à faire. Les tripes qui sont prisent dans une foudroyante torture, une douleur que tu n’es pas sûr d’avoir déjà connu. Juste une douleur intense, cette chaleur inopinée suite à ses mots, ses révélations. Juste un bout de viande sachant lui être utile. « Alors quand t’as pas besoin d’argent pour te sortir de tes merde, tu te sers des gens, c’est ça ? » Tu as envie de la briser, de tes mots, mais tu te contrôles, mais le regard est passé de perdu dans le sien à noir, prêt à mordre à la moindre faute. « On se reverra pour ça, puis t’auras qu’à disparaître, qu’à faire ta garce à nouveau … » Pourquoi t’as le cœur qui flanche, pourquoi ? Ce n’est qu’une fille … peut être qu’elle est plus, mais elle brise ton être, alors éloigne toi au plus vite. « Va-t’en, y en a doive bosser pour se nourrir ! » La porte que tu ouvres, ton regard qui la pousse à partir, t’as pas besoin de l’entendre. Elle ne veut pas bouger ? Alors, tu la force à reculer, en laissant ton corps rencontrer le sien, peu importe ce coup d’électricité que tu te mets à toi même, tant qu’elle s’éloigne de ton champ de vision, qu’elle laisse un peu de répit à ce putain d’organe traite, ce cœur qui va dépérir, voilà c’est la vengeance du mal que tu as déjà pu faire, sans nul doute tu ramasses tes propres pots cassé. LUCKYRED