Sujet: ode à l'amour ou à la mort ? (emeraude) Sam 1 Sep - 14:37
Emeraude & Mahe. ode à l'amour ou à la mort ?
À peine sortie d’une mort naturelle que tu dois reprendre la route vers les quartiers chic. Tu t’enlèves à peine cette scène de mort, naturelle c’est sans doute les pires pour toi. Car c’est juste la vie, c’est ainsi, mais les vivants eux n’oublie pas facilement. Tu prends note de l’adresse et tu t’y rends. Tu as tout le matériel qu’il te faut après qu’on ait rechargé ton véhicule et tout. Tu n’as pas de mal à te déplacer, la nuit a déjà récupéré ses droits sur le jour, laissant ce manteau obscur et lumineux de par ses astres prendre place. Tu épies les gens marchant dans la rue. Des jeunes jouant leur rôle, flânant sur la vie, oubliant tout, oubliant ce qu’il ne faut pourtant pas oublier. Que la vie est courte, qu’elle peut glisser de nos corps bien trop vite. Tu as du mal à l’oublier, à le zapper toi avec tout ça. Mais c’est ainsi. Tu te gares à l’adresse. Tu sors tout ton attirail, et tu vêtis. Tu restes un moment dehors à échanger avec l’un des officiers encore présent devant la porte de l’immeuble. Mort naturelle, on te parle d’une odeur, tu comprends bien vite que la personne morte depuis quelques jours, voire semaines n’est pas belle à voir et que l’odeur n’est pas époustouflante comme celui d’une femme sortant de la douche. Ô que non. Mais t’as l’habitude. Le corps passe devant toi, un homme plutôt jeune, une petite quarantaine suit le corps, les larmes aux yeux, le remord fixé dans ses prunelles. T’imagines déjà ce qui s’est tramé, tu le sauras en lisant le rapport, un rapport que tu devras aussi rédiger, alors tu notes tout. Ce métier était de passage dans ta vie, mais il dur, il est important pour amener l’argent.
Tu ne montes pas bien haut, au second étage. Déposant tes affaires, déposant ce qu’il te faut pour régler l’affaire, avec respect, va savoir pourquoi tu es si respectueux. Tu redescends après avoir ouvert les fenêtres des lieux, toute grande ouverte, surtout avec les dernières chaleurs du coin, heureusement la nuit est fraiche et aéré. Tu vas prendre ton téléphone dans la caisse, puis t’attends un peu, tu attends que l’odeur se fasse un peu discrète avant d’aller affronter la salle de bain. Tes opales travers le bout de papier que tu tiens, tu lis, tu laisses le tout t’imprégner tranquillement. La fleur de l’âge, la morte y était, elle voyait la fin, seule. Une chute et sans doute une agonisassions horrible allongé sur ce sol froid et cette pièce qui aurait pu vite paraître étroite malgré la grandeur. Tu le sais riche, pauvre, la mort elle passe et ne passe pas de contrat, elle enlève souvent la dignité à ces personnes qui meurt seul dans un coin oublié comme des vieux chiens. T’y penses à tes parents, à ton père à tous ses problèmes, mais t’oublies tu ne veux pas imaginer que tout ça soit vrai. Quinze minutes sont passé, et tu remontes, tu ne captes pas les bruits de pas derrière tu as les écouteurs à tes oreilles. Tu pénètres dans l’appartement, tu sens l’odeur, mais elle est moins hardcord qu’à tes premiers instants dans le coin. Tu ne fermes pas la porte, laissant cette dernière entrouverte, une habitude, c’est pour prévenir de ta présence ainsi que le petit mot collé à la porte.
Tu vas dans la salle de bain et tu vois les fluides du corps de la femme qui devait être décomposée avec le temps. L’eau se tire, elle se case et on oublie qu’on est fourni presque que de ça, bien plus que le reste. Ça se case par les pores, son visage n’était plus le sien. L’horreur d voir ça, pour un gosse. Enfin t’imagine, tu extrapoles peut être une vérité, le mec était peut être son amant, qu’est-ce que tu en sais ? Tu vas prendre tes produits laissaient dans le salon mais tu vois une silhouette dans la petite lumière. « Vous faites quoi là ? » Puis tu vois le visage de Emy. Elle fout quoi ici ? C’est la seule question qui te vient en tête. « Tu fais quoi là ? » ça fait quoi deux semaines que depuis que tu l’as renvoyé valser après avoir soufflé le froid puis le chaud. Elle ne sait pas ce qu’elle veut. LUCKYRED
Sujet: Re: ode à l'amour ou à la mort ? (emeraude) Lun 3 Sep - 20:55
≈ ≈ ≈ { ode à l'amour ou à la mort ? } crédit/ tumblr ✰ w/@mahe velázquez
Tu n’arrivais pas à dormir. Toujours la même rengaines au moment de coucher ton corps à demi dénudé dans le délicat de tes draps. Lui. Toujours et inévitablement ces prunelles d’un bleue azur qui transperce ton être alors que tu clos tes paupière. Toujours cette même litanie, ce même stress qui t’envahie à son image. Répétition en boucle de tes lèvres plaquées sur les siennes et de lui, laissant ton cœur à tes pieds s’en allant dans la nuit. Il a disparue tu te dis. C’était là bien plus simple d’admettre qu’il n’était plus que de te rendre compte qu’il te fuyait tout simplement. Rien de plus frustrant que de te sentir dépendante de quelqu’un qui ne veux même pas de toi. Quelqu’un qui ta laisser le cœur en miette et par ta simple faute. Encore une fois tu t’étais laissé guider par ton stupide myocarde. Tu t’en voulais d’avoir tout gâcher à coup de feu et de glace. Il avait suffi d’un dessin de toi pour que ton cœur s’emballe. Vrille. Tu te trouvais ridicule à courir après une chimère. Après un idéale qui n’arriverait surement jamais. Après lui. Tout aurait été tellement plus simple si la nécessité de son talent pour te sauver des galères. De ta galère. Tu avais cette impression de faire tout de travers ces derniers temps. Tu avais fini par te faire à l’idée que tu ne lui plaisais tout simplement pas. Du moins tu tentais de t’en convaincre encore une fois toujours ton palpitant qui s’emballe à vouloir garder un infime espoir. A croire que tu aimes finir le cœur en miette. Tu recommence à chaque fois. C’était différent cette fois t’étais tu ne dis pas prête à lâcher le morceau. Tu avais besoin de le voir. C’était une force vitale. Force qui t’animais en cette douce nuit estivale et qui te poussas à sortir de ton lit. L’instinct surement ou la sensation que cette nuit marquerais peut-être ta pertes. Te voilà à répéter en boucle le même discours, la même parole. Concentration feinte alors que c’est la peur au ventre que tu enfiler un jean et un t-shirt. Qu’étais-tu donc en train de faire ?! Lui demander de l’aide mais faudrait-il encore qu’il accepte de t’entendre. De t’écouter. C’était clair dans ta tête ou du moins ça le semblait. Parler de tout sauf du baisé. De l’humiliation que tu avais ressentie et du rejet. Le pire des sentiments. Tu l’avais bien cherché. Sans but précis si ce n’est l’espoir de croiser par chance son chemin tu enfiles tes baskets et t’évades de ton appartement. Si tes frères savaient à quoi tu passais tes nuits ces derniers temps, ils te tueraient ou t’enfermeraient. Tu t’accroches à l’espoir, tu t’accroches à l’idée que tu risquais de perdre ce que tu avais construit alors que tu te retrouvais au beau milieu de la nuit à errer dans les rues du Queens. Du contemporain à l’effervescent au huppé. Tu marches en perdant la notion du temps qui s’écoule. Tu marches en éludant le danger qui pouvait te suivre. Tu t’en fou. Tu t’en fou de lui sauf de lui. Mahé. Tes pensées qui perdaient le fil de tes paroles soigneusement préparé alors que dans un hasard le plus fou il était là. Le mirage de tes nuits de l’autre côté du trottoir. Hésitante tu le regardas pénétrer dans l’immeuble restant là, interdite. Incapable de bouger paralyser par l’idée de te faire rejeté de nouveau. Souffle de courage. Souffle de folie. Tu t’engages à sa suite à t’en sentir coupable de l’épié. Tu ne te reconnaissais même plus alors que tu pénétrais dans l’habitation à la porte entre ouverte. La porte que tu pousses sans trop à quoi t’attendre guidé par ta curiosité. Tu te laisses assaillir par cette odeur venue d’outre-tombe à en manquer dans vomir. Tu sens la mort, le froid et tu n’as qu’une envie faire demi-tour. Trop tard. Le temps t’a gagnée. Il t’a démasqué ici, dans la pénombre. Ces mots qui volent en éclats dans l’air. Ces yeux qui se pose sur toi et qui te reconnaisse. Ces mêmes yeux qui réussissaient à te faire perdre tes moyens. Voilà que tu ne savais même plus ce que tu faisais là. Pourquoi t’étais là ?! Tu voulais te fondre dans la masse lourde du sol. Disparaître comme lui avait fait. En cet instant, tu ne voulais plus être. « Je… tu as disparue… je voulais te voir, j’avais besoin de… » Tu bafouillais incertaine. Stupide vulnérabilité qui te rattraper. « J’ai rien à faire là… je m’en vais, excuse-moi Mahé… » Tu te reprends, tu reprends pour fuir et ce n’est pas mieux. Pour t’excuser, mais de quoi ?! De tout surement. D’avoir tout gâcher en te laissant dicter par ton cœur. Ton stupide cœur…
Sujet: Re: ode à l'amour ou à la mort ? (emeraude) Lun 10 Sep - 16:04
Emeraude & Mahe. ode à l'amour ou à la mort ?
Habitué à l’odeur, à la décomposition des êtres. C’est une sorte art pour certains collègues, mais toi tu n’y songes pas de la sorte. Tu as du mal à imaginer des corps être des œuvres d’art quand ces derniers ont rejeté la vie, laissant une simple enveloppe corporelle être vide de sens. Juste un corps rien de plus. Peut-être que le corps dans le fond est inutile, que l’âme est le plus important, les pensées. T’es pas un brillant mec, quoi que t’es pas con. Mais tu n’en sais rien de ce qui se passe pour l’âme ou autre dans la mort. On meurt de a à z ou y a des différences, des possibilités ? Tu te le demandes. Enfin, t’es pas là pour philosopher sur la mort, y penser ou autre. T’es juste là pour ramasser le reste d’une dépouille partie dans l’absence totale de proche. Mais forcément, tu penses à tes parents, à tes proches, toujours. Même quand tu sais que ton père est l’homme que tu regrettes amèrement dans ta vie. T’aimerais que tout s’arrange, mais pour ton paternel, y a qu’une solution : rentrer en Espagne et cesser de faire le gosse. Du moins c’est ce qu’il pense, que tu n’es qu’un gosse pourri gâté et que tu n’as pas envie de faire d’effort pour bosser et juste te complaire dans une situation comme le faisait ton grand père, là est tout le problème. Tu ressembles à ton grand père plus que ton père l’aimerait. Lui est comme toi un rêveur, un talentueux homme d’art, sauf que voilà monsieur est connu, que monsieur a délaissé femme et enfant lâchant ses gosses comme ça laissant aucun argent, rien que dalle. Mais ça toi tu ne pourrais pas le faire, puis façon tu fuis toute responsabilité, donc comment tu pourrais le faire.
T’es prêt à tout ramasser, à tout nettoyer, laisser place nette comme si jamais tout ça n’avait eu lieu. La tristesse, les souvenirs resteront dans le cœur des proches, mais pas ce mauvais moment, cette mauvaise découverte. Car c’est ça, la femme était une mauvaise découverte pour le coup, et rien d’autre. Ce fût triste, mais c’est ainsi. Alors, que tu te penses seul, comme souvent pour faire ton job, tu finis par entendre du bruit. Tu demandes qui est la personne dans cette pénombre, dans ce froid que laisse entrer les fenêtres ouverte pour tenter d’assainir l’air qui est devenu rapidement horriblement puant et presque irrespirable. Puis tu l’as reconnait. Emy. Emeraude. Elle fout quoi ici ? Cette fille est dingue ? Tu commences à te le demander. Elle t’a insufflé trop de chose que ce soit le froid, le chaud, des envies, puis cette fille va te rendre dingue, tu te penses peut être bien trop faible à ses côtés. Tu l’écoute, elle répond à ta question, du moins c’est ce que tu crois. Franchement, quand tu entends le début de sa phrase, tu as bien envie de l’envoyer promener. Mais elle bafouille ce qui la rend mignonne, désirable cette poupée. Tes opales se posent sur elle, détaillant chacun des traits de son être, chaque courbe. Puis tu frissonnes, tu recules, laissant ton regard flirter avec le sol. T’aime pas tout ça, tu ne comprends pas. « Oui t’as rien à foutre là … » Elle s’excuse dans tout ça, mais tu ne piges pas. Elle s’excuse pourquoi ? Pourquoi tant de complication, pourquoi tant de retour en arrière. Elle donne, puis reprend. Elle te donne envie de la jeter tout autant qu’elle te donne envie de savoir pourquoi elle est là. Puis comment elle a su que tu étais là ?
« Tu es arrivée comment ici ? » Que tu finis par demander. T’es pas si curieux que ça à l’accoutumé, mais t’as pas non plus envie de la voir fuir, car ça dans le fond c’est ton job. C’est toi qui aime fuir et t’aime pas qu’on te fuit surtout quand tu ne peux pas découvrir « Puis t’avais besoin de quoi ? De moi ? De me faire chier ? » Que tu commences à lancer avec un ton un peu plus fort et brute. « Hein tu veux quoi, jouer ? T’as pas d’autre petit jouer à voir ou autre ? » Toi aussi tu es exécrable, mais tu t’en rends jamais vraiment compte, tu laisses juste tout sortir comme ça, sans songer, sans penser, car c’est casse couille de torturer son esprit pour un rien. Alors, toi tu dis merde. « Tu me suis Hamilton ? » Tu t’approches d’elle, bombant le torse, les yeux glissant dans les siens, tu le sais-tu risques de t’y perdre, mais écoute, tu sais y faire, tu sauras toujours t’en dépatouiller de ça.
Sujet: Re: ode à l'amour ou à la mort ? (emeraude) Mar 18 Sep - 19:06
≈ ≈ ≈ { ode à l'amour ou à la mort ? } crédit/ tumblr ✰ w/@mahe velázquez
Perdue entre deux eaux. Entre cœur et raison qui se menaient un combat sans merci sans te laisser le choix. Tu subissais les méandres et les déboires incontrôlables de tes sentiments. Toujours dictée par ton cœur et ces stupides émotions. T’étais profondément enfoncés dans ces eaux troubles qui se matérialisé être comme ta vie ces temps-ci. T’étais là, allongé au beau milieu d’un champ de bataille sans aucune force pour te guider au bout du tunnel de ta vie. De ton existence. Le cœur qui crie à tue-tête de foncé à l’aveugle. Tête baissé vers quelques choses qui te mèneraient inlassablement à ta perte. Ta raison, elle, celle qui se fait si rare et qui ose à peine se montrer. Qui se cache derrière un frêle lâche l’affaire. Ta passion te perdra un jour que tu te disais chaque matin en te levant. Tes parents qui t’avaient appris à vivre passionnément, comme si chaque instant était le dernier. On voyait la vie d’un autre œil mais on finissait bien trop souvent le cœur en miette. Morceaux à peine récolés que tu retombais déjà. Tomber pour lui. Que tu t’évadas dans la nuit à la recherche de l’homme disparue. L’homme qui t ‘as fui. Ces raisons tout aussi bonne que les tiennes te dis-tu pour ne te pas laisser ton palpitant s’autodétruire de culpabilité. Tu penses êtres préparer, savoir tout de ce qui pourrais se passer. Toutes éventualités passaient au crible dans le tréfonds de ton petit cerveau. Tu penses être d’attaques à affronter le blizzard de son regard alors qu’il te rejettera de nouveau. Plus rien ne pouvais t’atteindre à t’entendre pensées. Conviction balayé. Discours envolés dans l’air claquant de ces yeux dans les tiens. De sa voix aussi glaciale que l’ambiance qui fend l’air pour atteindre tes oreilles. Il t’a eu, d’une seule parole il t’a eu. Tu en as oubliais tes convictions et tes bonnes attentions. Tu en as oubliés tes excuses ridicules et cette nécessité d’avoir son pardon. Frison qui te parcourt l’échine. Frissons qui te font mentalement plié genou à terre. Non, ce n’est pas le froid de l’appartement ni cette odeur fétide qui te parviens aux narines. C’est lui. Toujours lui. Mahé où l’être qui te déconcertes. Il t’emporte dans cette tempête violente ne te laissant aucune chance de survie. Alléchantes et la fuite et pourtant tes pieds comme coulés dans deux blocs de béton refuses de bouger. De fuir comme lui le fait si bien. Il ne veut pas de toi et tu ne veux même pas de toi non plus. Il l’as dit et ces paroles te font aussi mal que la dernière fois. Immobile, incapable de poussé ta voix hors de ta cade thoracique alors qu’i déverse son flot de questions sur toi. Il s’approche, fierté qui lui bombe le torse. Position de combat face à une version de toi que tu ne reconnais même pas. Il est où ton fichue caractères et ce refus de te laisser abattre. Il est loin. L’idiot c’est fait la belle au moment où tu avais le plus besoin de lui. « Je… tu… fin… puis merde. » Bégaiement indistinct qui se mêle au léger courant d’air qui vint soulevé ta délicate chevelure. IL te domine de tout son être et toi, tu laisses ta vulnérabilité se montrer devant lui sans même chercher à te défendre. Toi, même tu ne savais même plus ce que tu faisais là. La tête qui que secoue et le réveil brutal quand tu réalises la folie que tu as commises en le suivant jusque-là. Au stupide hasard du destin qui t’as remis sur ta route. Le vicieux savait que tu ne résisterais pas à l’envie. «Tu as disparues… je voulais savoir si rien ne t’étais arrivé, mais à ta réaction je réalise juste que tu ne voulais tout simplement plus me voir !! » Pas en arrières alors que tes jambes se décident enfin à coopérer dans un mouvement fébrile. « Je ne te suis pas, je voulais juste te voir… mais laisses tomber, tu as d’autre chose à faire que de t’encombré de mes besoins !! » C’était cinglant, c’était dit et un douloureux pique te tordit le cœur. Tu avais tellement de chose à lui dire mais avait-il vraiment envie de les entendre…
Sujet: Re: ode à l'amour ou à la mort ? (emeraude) Dim 7 Oct - 19:09
Emeraude & Mahe. ode à l'amour ou à la mort ?
Ramasser les restes de corps, le reste de vie d’une personne n’est pas simple. Tu imagines parfois la vie, qu’elles ont eue quand tu pénètres chez eux et t’imagine parfois ta fin de vie, celle que tu voudrais. Celle que tu aimerais subir. Peut-être pas celle de cette pauvre femme. Délaissée, abandonnée durant quelques semaines à se dépérir sur un carrelage si gelée sans âme qui n’ait peine pour elle ou ne pense à elle. Puis dans ces méandres de pensée, la voilà-elle. Que fait-elle là ? Des questions, beaucoup trop pour que tu puisses gérer. L’envie de la voir, l’envie de la virer avec perte et fracas. Pas d’envie d’être doux. Tu ne sais pas trop ce que tu veux. Tes opales qui jonglent sur ses courbes, toi qui lutte pour regarder tes pieds, moins attirant, moins attendrissant, clairement. T’as pas envie de laisser cette fille pénétrer encore ta vie, mais elle y est encore, sans que tu ne puisses contrôler cela. Elle est la poupée de glace et la poupée du désir. L’horreur en soit. Deux choses incompatible chez toi, mais elle, elle adore ça, c’est ce que tu penses, c’est plus simple d’imaginer que la petite se joue de toi qu’autre chose. Tu l’agresses, tes mots, le ton utilisé aurait fait frémi n’importe qu’elle petite chose fragile. Et ça marche. Tu aimes voir qu’elle n’est pas le maître, puis tu t’en veux. Comme toujours. La même rengaine. Elle bégaie et toi tu souris. Tu sens un rictus accabler tes lèvres. Toujours le regard se perdant sur elle, se nichant dans des coins bien trop couvert, tu imagines presque, peut-être trop, tes lèvres découvrant ces parcelles de son être, mais non. Tu oublies. Tu te forces à oublier et à fixer ses mains, mais t’as toujours des idées, même avec ses mains. Mais qu’est-ce qu’elle fout là, putain. Tu croises les bras et tu la laisses, tu lui laisses ce putain de temps qu’il lui faut pour réagir, savoir parler, un truc peu compliqué, mais pour elle si. T’en sais rien de pourquoi ou non, mais tant pis. Tu l’écoutes et tu lèves les yeux au ciel. T’as disparu, mais t’es pas au courant. Savoir si tu allais bien en quelques sortes ? Puis après tu ne comprends pas trop. Tu n’as pas non plus envie de savoir, pourquoi faire ? Tu la vois reculer et tu soupires levant les yeux au ciel. « Donc résumons. » Froid et radical. « J’ai disparu. Ok, tu vois je suis là. » Ton regard se dépose dans ses opales, la douceur de ses pupilles et la rage des tiennes se mélange, adoucissant ta voix ans que tu n’es rien demander. Elle est forte et ça te déçoit de ta personne. « Tu m’as vu puis tu me suis … ok. Mais quand tu m’as vu ça ne prouvait pas à ta petite personne que je n’aie pas disparu ? » Tu ris un peu, mais sans plus. T’aurais pu en rajouter des caisses, mais non, pourquoi ? Tu ne sais pas. Puis t’as plus envie de répondre à des questions, c’est inutile. Bien trop. « Attention, un soupçon d’intelligence ! » Que tu ajoutes, elle devrait comprendre que tu parles du fait que tu ne voulais pas la voir. Tu ne le veux pas, et pourtant, t’es là, alors que t’aurais pu la prendre, la jeter d’une fenêtre ou la ramener à la porte. Cette fille c’est bien trop de soucis, mais étrangement tu pourrais apprécier les soucis à ses côtés. Ta gueule. « T’es quand même perspicace … » levant les yeux au ciel, tu secoues la tête. Tu l’agrippes par le poignet, doucement, aucune violence, pas ton style, pas envers les femmes. T’es plus du style à observer et à déverser les mots de façon parfois accrue et barbare. La voilà devant les effluves, l’odeur est plus écœurante, tu veux lui apprendre que la jeunesse dorée n’a pas tous les droit. Dixit le mec qui est tout de même pété de thunes s’il le veut, mais il ne le veut pas. Bin, non faudrait écouter papa et ça tu n’as pas envie. Clairement tu veux vivre de ton art et si pour ça faut finir dans le caniveau, pourquoi pas ? « Me voir, tu me vois et tu vois je suis occupé. Donc tu me veux quoi princesse ? » Princesse devrait la réjouir, mais il sonne faux dans ta bouche, il donne aussi sale que le nom de prostitué. « Alors ouai j’ai d’autre chose à faire que m’encombrer de tes petits besoins … comme mon job … » Tu t’énerves, mais pas contre elle, contre toi-même, car tu es allé loin dans l’optique de l’effrayer ,de la faire partir à tout jamais, mais qui sait, peut-être que dans le courant de la semaine ça sera à ton tour de vouloir voir cette poupée de porcelaine.
Sujet: Re: ode à l'amour ou à la mort ? (emeraude) Lun 8 Oct - 21:25
≈ ≈ ≈ { ode à l'amour ou à la mort ? } crédit/ tumblr ✰ w/@mahe velázquez
Tu ne sais plus ce que tu fais, ni même ce que tu veux. Tu te sens stupide devant lui, à tenter de trouver une explication logique à ta folie. Lui. C’était lui la réelle explication. Lui, qui te faisais tournée la tête au temps que ton idiot de cœur qui s’agitait en sa présence comme si il en avait la télécommande de contrôle. Comme si il en tirait les ficelles. Tu te sentais horrible de rejeter cette faute sur lui. Tu lui en voulais de quelques choses dont tu te sentais comme la seule responsable. Toi, qui t’imaginais des choses-là ou l y en avait pas. Toi qui souffler le chaud et le froid par peur de te bruler les ailes en le faisant comme même. A chaque fois tu finissais brisé. A croire que tu aimais te faire piétiné le cœur et giflé ton âme à coup de douce torture. A coup de rejet. Envolée toute ces convictions. Toutes ces barrières de déterminations que tu t’étais construite avec l’idée de le revoir. De le confronté ou plutôt de lui demander son aides. Peut-être juste cette envie de le voir, de sentir son regard fouiller les tréfonds de ton âme meurtrie par une passion dévorante à sens unique. Soufflée tel le vent d’une tornade passé par là, tu avais tout oublié. Plus de mots, plus rien. Cette voix qui te faisait défaut face à ces prunelles glaciales et ces paroles qui venaient piquer au vif ton myocarde affaiblie. Tu l’avais cherché encore une fois. Toujours à la recherche de n’importe quoi tant que tu te sentais en vie ou bien a douleur de l’amour. Car c’était à. Toujours ce stupide sentiment passionnel qui guidais ta conduite alors que ta raison te faisait défaut dans les moments où tu aurais eu besoin d’elle. T’aurais pu parler, chercher à te justifier que cela n’aurais servie à rien. Si cinglant qu’il te couper l’herbe sous le pied avant même que les mots sorte de ta bouche. Ces lèvres que tu mordillais nerveusement pour éviter de laisser ce flot d’émotions jaillir en toi devant lui. Pour contenir se regard triste qui c’était ancré dans tes prunelles. Tu n’avais pas le droit, tu n’en avais aucun et pourtant tu ne pouvais pas t’en empêcher. Lui et son être tout entier qui t’avais happé de plein fouet. T’étais putain de mordu et tu n’y pouvais rien. T’avais joué l’idiote et tu semblais continuer sur cette lancer. Te sentir plus bas que terre avec cette envie d’y disparaître pour ne plus jamais remonter à la surface. T’aurais presque voulue qu’il te secoue, qu’il t’agrippe même de violence pour te foutre à la porte afin de terre la stupidité qui sortait de tes foutue lèvres. Incapable d’assumer se besoin quasi vitale que tu avais de lui. Au-delà de son talent que tu avais besoin pour te sauver de la merde dans laquelle tu étais, tu avais tout simplement de sa présence pour sentir ton monde en équilibre. A l’arrivé tu n’étais qu’une foutue égoïste qui prétendais être quelqu’un de bien. Tu ne te pensais même plus mériter sa présence. Tu ne mérité rien d’autre que ces violentes paroles qu’il te servait telle à une gamine qui ne comprenait rien. Tu te laissais souffler par sa colère. Par sa rage sans broncher. Sans un mot car à quoi bon continuer à parler si tu n’avais rien de concret à lui dire. Rien qu’il ne voulait entendre. Tu te laissas prendre, attrapé avec cette gorge serrée de sanglots que tu tentes de retenir. T’es juste une marionnette et il est le marionnettiste. Tu as perdu ton droit de contesté que tu te dis. Puis l’horreur qui te prend au tréfonds de ton être. L’effroi que tu caches à demi sur les délicats de ton visage. Le regard qui se détournes et tu as envie de courir. Tu n’as plus rien à faire ici. Tu n’as plus rien à faire avec lui alors qu’il te fait clairement comprendre qu’il ne veut plus rien de toi. Pas qu’il est déjà voulue quelque chose. Ta mal au cœur à en vomir. Vomir de ces maux de peines que tu te refuses de lâcher. Ces paroles si dur qui te fond un mal de chien mais c’est la ta punition. Tu t’en veux encore plus de te sentir victime dans tout ça alors que tu n’es que le bourreau. « Tu as raison… j’ai été égoïste… je suis égoïste… » La feuille à demi morte qui tremble. Tu tiens à peine sur tes jambes envahi par une vague d’émotions que tu ne comprends pas. « Je m’en vais mahé… je m’en vais et je te promets de ne plus revenir… j’ai compris ! » la voix en trémolo qui se brise à mesure que ton cœur se fissure dans raison. Tu n’as aucune raison alors que tu es celle qui a tout gâché. « Tu n’as pas disparue… tu veux juste plus me voir, j’ai saisie !! Je n’avais aucun droit… je suis désolé. Pour tout. Je ne suis qu’un problème dont tu n’as pas besoin… » Le souffle coupé par ces larmes qui s’échappes sur ta joue. « Au revoir Mahé… » Murmure dans un sourire triste qui se peins sur tes lèvres alors que tu t’éloignes de lui. Lui tout entier. Là, prenant la fuite à tenter de te convaincre que c’est mieux ainsi. Mieux pour toi. Pour lui. Pour vous...
Sujet: Re: ode à l'amour ou à la mort ? (emeraude) Mar 16 Oct - 17:55
Emeraude & Mahe. ode à l'amour ou à la mort ?
Tu ne pouvais pas imaginer une telle chose arriver. Non. Comment aurais-tu pu laisser ton esprit creuser ces méandres en imaginant son doux et si mauvais minois dans les alentours ? Impossible. Peu probable. Clairement. Détestable dans la seconde. Tu ne peux pas la laisser rester ici, remettre en doute ta propre autorité sur ton satané cœur, tu ne le peux pas et tu ne l’accorderas pas. Pourquoi faire après tout ? Pourquoi. Ton regard menaçant et froid, tes mots indélébiles et intransigeants, tu laisses tout découler retenant ce qui pourrait illuminer son visage, la faire sourire. Comme elle est jolie, tu m’aurais presque manqué sans aucune note d’ironie. Car il est vrai, elle a manquait, mais tu te comblais à ne plus la voir. Mais la voilà, elle débarque sans même prévenir, te laissant si froid que toi-même tu aurais l’impression d’être sure une banquise en caleçon, chaussette. Ce n’est pas le cas. Tu es couvert, tu n’as pas chaud dans cet appartement, il faut dire que les courants d’air son nombreux avec les vitres que tu as ouvert. Toujours plus violent dans les mots, tu veux la révolter, la faire fuir pour de bon. Et autant dire que tu prends les choses en main, son poignet indéniablement coincé entre tes doigts fermement refermé sur sa douce peau. Tu l’as confronte à une réalité que la douce poupée ne doit pas connaitre, tu l’as connaissait que très peu toi avant de quitter ton Espagne natal. Puis t’as du te jeter dans la dure réalité. Fini les belles écoles, fini tout ça et ceux depuis bien des années. Car tu voulais vivre ta passion, peu importe si tu ne gagnais rien, clairement rien. Car tu voulais juste pouvoir vivre ta vie comme tu l’entendais. Au début petit gamin capricieux, ne voulant pas suivre le père de famille dans son job, ne voulant pas suivre le mouvement, mais suivre son propre courant, sa propre vie. Ça te réussis bien comme bien mal dans le fond et tu le sais. Tu le vois dans ses putains d’opale qu’elle est mal et tout ça ce n’est que ta faute. Ta putain de faute. Encore. Comme toujours. Mais tu fais tout pour la virer et maintenant qu’elle a l’air si peiné et si mal au point, tu n’as qu’une envie la consoler, mais tu n’en fais rien, tu continues la poussant à bout, la poussant à tomber au sol, à laisser ses ailes se briser pour pouvoir la voir déguerpir en courant. Tu es silencieux, rancunier contre ta propre personne. Tu as été dur, bien trop dur que tu te dis, mais elle te révolte autant qu’elle te plait cette princesse et ça te choc. Bien trop. Elle a perdu les mots, le son de sa voix est mort. Le silence pesant à prit place dans l’aventure, dans cette rencontre impromptue dont tu n’as jamais voulu. Pinçant tes lèvres, tu hésites à te faire pardonner, à baisser ta garde, car tes opales plongées dans les siens, ça te déchire l’âme, le cœur. Beaucoup trop. Mais elle te sauve, sans le savoir, elle te sauve du genou au sol, ton regard se dépose sur elle, tu l’écoutes et tu ne sais pas quoi faire. Répondre ou la laisser faire, la laisser te meurtrir à petit feu par son regard si peiné, sa voix si triste et ses traits si attristés. Chaque mot est douloureux, mais tu as cherchés, tu as trouvé la petite fille peinée, tu as voulu te venger, lui rendre le chaud et le froid vendu sans raison. Une sensation d’être là pour elle, car elle a juste besoin de ton talent, pour ensuite te dire au revoir. Mais ça te fait chier, ça te fait mal de voir la princesse si mal. Que faire, ça cogite bien trop dans ta tête, beaucoup trop. Tu vas finir par décoller à force de sentir tant de peine en elle, cette tristesse qui découle de tout son être et cette dernière n’est née que par ta faute. Toujours ta faute. Puis, elle pleurs, tu les vois ces larmes qui coulent le long de ses doux traits, traits dont tu n’as plus besoin de voir pour la dessiner, tout comme son âme que tu pourrais retranscrire à merveille sur papier, ce que tu vois dans son regard pour que les autres la voient, clairement ainsi qu’elle-même. Comme quoi cette petite chose pourrait être beaucoup plus forte si elle avait le courage de se lever. « Attend. » Tu cours après elle, te laissant aucune seconde pour t’en vouloir, mais tu le sais que tu vas le vouloir. « Je ne mérite pas tes larmes, je mérite rien … de toute façon tu m’as clairement fait comprendre que tu n’es là que pour le service que je pourrais te rendre … » Que tu dis. « Alors, cesse de jouer avec moi, cesse de le faire et j’accepterais peut être ! » Que tu dis pinçant tes lèvres, alors que sans même le vouloir ta main essuie une larme, puis une seconde. Et tu es ce connard qui a fait couler ces perles salées de ce si doux visage.
Sujet: Re: ode à l'amour ou à la mort ? (emeraude) Mer 17 Oct - 17:10
≈ ≈ ≈ { ode à l'amour ou à la mort ? } crédit/ tumblr ✰ w/@mahe velázquez
Et tu as cet idiot de cœur qui continue de s’arracher à chaque respiration. Essouffler par les maux que tu lui inflige toi-même. Tu es l’instrument de ta propre douleur, coupable de ta propre détresse. Mots d’amour, mots de peine. T’es ridicule toujours à vivre dans ces passion à sens unique à croire que ta vie est un de ces foutu film à l’eau de rose que tu perds ton temps à regarder. Tu t’infliges ces peines à longueur de temps car c’est toujours mieux que de ne rien ressentir du temps. Tu es l’idiote qui vie de passion. L’idiote qui met son cœur en avant plutôt que son esprit. Non, tu n’as rien d’intelligente, rien de réfléchie. Tu n’es rien si ce n’est l’égoïste. Egoïste en cette instant d’avoir encore une fois suivie ton myocarde dans un aventure sans issus. Egoïste et lâche face à la vérité qui s’offre à toi devant tes yeux embrumé de larmes que tu as en vain tenté d’étouffer. Egoïste de garder cet infime espoir qu’il te rattrapera dans cet au revoir que tu ne penses pas. Non, tu ne veux pas te contraindre à ne plus le voir même la douleur des paroles qui t’infliger tu serais prête à les supporter. Tu ne mérites pas cela, personne ne le mérite et pourtant tu es prête à l’accepter pour quelques secondes de plus. Tu t’oublies, tu ravales ton désir, ton envie… et tu fuies. Tu fuies car c’est mieux ainsi, car c’est son désir. Son bonheur. Il ne veut plus te voir et tu n’es qu’un problème au tableau de sa vie. Tu as mal de ces mots, mal de son regard froid qui as transpercé ton âme. Mal de la vérité. Tu n’es rien pour lui. Personne. T’es la gamine qui s’éloignes sans se retourner mais qui laisses une part de son cœur là, avec lui. A ces pieds pour qu’il le piétine un peu plus. Il n’a rien demandé et tu as donné comme toujours t’es l’abrutie qui es tombé sans raison. T’s prête à fuir, à ne plus revenir. Assumer les conséquences de tes actes pas même de ce foutu besoin de son talent. Son talent est devenue tellement secondaire alors que ces mots heurte ton cœur bien plus qu’ils ne devraient. Alors que la nostalgie d’un baisé même pas rendu rester fantomatique sur les bout de tes lèvres. Pourtant, ce n’étais pas là le rejet qui te faisais le plus mal mais bel et bien d’ouvrir les yeux. La putain de vérité qui vous dépossédés de tout même du peu d’espoir qu’il vous reste. Tu pars, tu ne te retournes pas, accompagnées par ton chagrin comme seul ami. Tu n’auras récolté que ce que tu mérités en le suivant jusqu’ici. Tu n’aurais pas dû mais c’était trop tard. Le temps avait fait son œuvre. Le cœur lourd tu partais pour te retrouver face à un nouveau mur qui te semblait infranchissable. Cette voix en toi qui lancer un je te l’avais dit victorieux histoire de t’assénais un petit coup de plus dans un attend que tu entends au loin. Derrière toi ou la voix de tes songes qui te poursuivent, qui te rattrape. Tu rêves te dis-tu. Voilà ton esprit qui te joue des tours pour rendre plus supportable la douleur qui enserre ta poitrine. Mahé et ces opales qui se plongent dans les tiennes. Mahé qui dicte, Mahé qui parles. Toi, la dormeuse, toi la rêveuse qui ne sait plus quoi faire. Plus quoi dire. Dépossédée de toutes armes, tu te sens vide alors que sa main vient chasser les larmes de ta joue. Il te perd et tu ne comprends plus. Tu ne comprends plus ce qu’il veut s’il ne veut pas de toi. Quel jeu ?! Tu ne joues pas… tu n’as jamais joué, pas avec lui. Jamais. « J’étais là pour tellement plus Mahé… » Soupire lasse dans ta voix coupé de sanglot. Ta voix qui décroche à l’image de ton être tout entier. « … Pour bien plus qu’un jeu… ce temps passé avec toi n’as jamais était un jeu pour moi !! Je ne joue pas, pas avec ta vie, pas avec la mienne… je ne suis pas à ma place pour te demander ton aides… » la voix douce, le regards accroché au siens, tu ne bouges plus, tu ne respires plus. « … et je préfère encore ne pas avoir de réponses que tu me dises non ! » Le regard qui fuit, loin. Le regard qui décroches du siens par honte. Par gêne. « J’ai juste été égoïste de croire que c’était censé de te demander de l’aide… on m’a volé une toile, La Toile… et tu es le seul que je connaisse qui… » Tu ne dis rien de plus, rien de moins alors que tu t’écartes de lui et de sa présence qui embrouilles tes sens. De son odeur si enivrante. De ces yeux qui décryptés les tréfonds de ton esprits. « … retourne à ton travail Mahé… laisses tombé, je vais me débrouiller, faut que j’apprenne à me sortir de mes stupide erreur toute seule !! » tu souffles contre toi-même, contre tout. Tu as juste envie de disparaître.
Sujet: Re: ode à l'amour ou à la mort ? (emeraude) Jeu 18 Oct - 13:54
Emeraude & Mahe. ode à l'amour ou à la mort ?
T’es en peine, mais tu laisses rien paraître. Tu l’as cherché, tu l’as trouvé. C’est le jeu mon pauvre. La dure réalité de la vie, les songes ne sont jamais aussi beaux qu’entourer de la magie de Morphée. Mais tu ne rêves pas, les mots la poupée t’ont touché, beaucoup plus que tu n’aurais voulu. Les larmes qui se déversaient sur son doux visage, laissant une couleur rougeâtre s’emparer de ce dernier sous tes opales. Impuissant et le seul fautif dans le fond. T’as le doute, t’as pas envie de faire ce que ton organe central te chante. Mais t’es faible à cette divine mélodie qu’il joue. Alors, tu as fini par obtenir ce que tu voulais. La faire partir, mais voilà que tes doigts la détienne à nouveau. Ta main qui effleure sa peau, chassant ces mauvais gouttes d’eau salé, un sacrilège de trouver ces derniers sur un si beau visage. T’as le cœur qui bat, trop vite, beaucoup trop à ton goût. T’as beau demander qu’elle ne joue plus avec toi, mais t’as le sentiment que toi-même tu joues énormément avec elle, sans le vouloir. Une protection. Un moyen de rester debout. Même en essayant de la garder à l’écart du cataclysme que tu es, tu parviens à la briser. Sans la toucher. Poupée de verre qui éclate à la moindre brise, elle est faible, peu de force en elle et pourtant quand tes les opales coincées dans les siennes tu peux caresser la force qu’elle enfouie en elle, mais elle n’arrive pas à l’atteindre sans doute. T’en sais rien, mais tu as l’impression d’avoir un petit rouge gorge entre tes mains et que le moindre faux mouvement pourrait la laisser partir de l’autre côté du monde, derrière les arc-en-ciel. Plus de poupée répondant à ce si doux prénom. Douloureuse réalité à laquelle tu ne voudrais pas être confronté. La belle pourrait être lié à la drogue, qu’importe laquelle, on n’en veut pas et pourtant on revient à elle, on la retient, l’empêchant d’enlever la douceur de sa présence à notre vie. Deviens-tu accroc joli cœur ? Tu t’efforces de chantonner le non en réponse, mais ton cœur dissiperait presque tes doutes en hurlant Emeraude. Et putain, tu l’as retiens, quel con. Pinçant tes lèvres, t’as tout dit, et ton cœur il s’emballe dans une danse incertaine mais bien trop violente. Elle parle, sa voix charme ton ouïe et tu la laisse explorer ses mots, alors que tu perds presque pieds, sans rien laisser révéler à ton interlocutrice. Tu as du mal à comprendre, tout se mélange dans ta putain de tête, il te faudrait un silence royal, que cet arnaqueur d’organe central se stop, que ton cœur tire sa révérence pour te laisser penser par ta moi-même avec ton putain de cerveau. C’est compliqué entre pleurs et tambour qui résonne en toi, tu ne vois plus que ça, ses larmes. L’horreur. Alors, tu te plies dans la pénombre de tes opales, laissant le vide t’assaillir, te laissant bien mieux dans le fond. Pinçant tes maudites lèvres, tu finis par ouvrir les yeux, après avoir fait le point. Enfin tu y crois, tu espères même. « Je suis pas sûr de tout comprendre …. » Que tu dis en finissant par lever les yeux au ciel. Faut tout te résumer, essayant de décortiquer soigneusement ces mots qui tournent comme une danseuse étoile dans ta tête. « Là pour moi ? Mais pourquoi ? » Trop de question, t’aurais dû la laisser partir, la laisser s’échapper, reprendre ta propre liberté et la laisser, la laisser à la merci de ce monde si cruel qu’on ne voudrait offrir en aucun cas à ses enfants. Les enfants, t’y penses pas, mais, tu penses forcément à ces petits bouts que tu as pu rencontrer durant tes travaux d’intérêt … ouai, mais non. Ils ont déjà dans la boucle infernal de la vie, dans le néant des adultes, des laissés pour compte, ça te chagrine plus que tu ne voudrais que ça le fasse. « Te dire non à quoi Émeraude ? » Son prénom qui écorche ton cœur dès qu’il a franchi les barrières de tes lèvres. « Tu me dis que non t’as pas besoin de moi, mais t’es bien là pour me demander un truc, une toile ? » tu ne sais pas, tu cherches encore une réponse qui te convient, car tu ne comprends rien. « Une toile de quoi, de qui ? » Trop de question qui te noies, ton subconscient n’a qu’une envie abandonner la bataille, mais t’es plus fort que ça, alors tu vas t’accrocher et attendre des réponses qui te sauveront de cet orage de question. « Tu vas me dire ce qui a et après j’irais ramasser les restes de cette femme ! » Que tu lâches en soufflant, marre qu’elle tente de fuir, car tu n’allais pas la retenir indéfiniment. LUCKYRED
Sujet: Re: ode à l'amour ou à la mort ? (emeraude) Ven 19 Oct - 17:23
≈ ≈ ≈ { ode à l'amour ou à la mort ? } crédit/ tumblr ✰ w/@mahe velázquez
T’avais cette impression de t’être perdue toi-même en chemin. Il était plein de questions et elles ne faisaient qu’écho aux tiennes. Pas certaines d’avoir les réponses. Pas certaines de comprendre. Ou alors tu te voiler la face tout simplement. Tu préférais te mentir à toi-même plutôt que de prendre le risque d’encore perdre à l’arrivé. Épuisé de la tournure continuelle que prenaient les choses. Il est vrai que le mensonge résolvait tout. Tu te sentais comme une idiote qui se pensait tout permis. Tu t’efforçais de trouver une explication. De retrouver le fil de ce discours que tu avais t’en préparer avant de venir l’affronter mais tout semblait s’être envolé. Il te suffisait d’un regard de sa part pour perdre pieds. C’était là cela, il te faisait perdre pieds et tu n’y comprenais rien. La faute à cet abrutie de cœur. « Il n’y a rien à comprendre Mahé… » Lances-tu dans un souffles qui écorches ton cœur alors qu’il y avait tout à comprendre. T’aurais tout donné pour qu’il lisse entre les lignes de mots que tu lui offrais. Au-dessus de tes forces que de tout livré alors qu’un autre rejet de sa part signerais la perte totale de ton être. De ton cœur en mette à tes pieds avec personne pour en ramasser les morceaux. Pourquoi tout devais être si compliqué quand tout aurait pu être aussi simple qu’un échange de regards. Que lui décryptant les tréfonds des maux de ton cour pour te bercé de ces mains. T’aurais voulue qu’il puisse y lire tellement dans tes prunelles. Qu’il comprenne ce que tu étais incapable de lui dire. T’étais lâche autant qu’égoïste alors qu’il ne demandé qu’à savoir. Ou qu’a t’entendre car la voix en toi ne faisais que te cirer qu’il fuirait. Il finirait par fuir comme tous les autres avant lui, comme il l’avait déjà fait. Tu ne voulais pas le perdre c’était aussi simple que ça. Alors, pourquoi étais-tu incapable d’aligner c’est quelques mots qui pourraient le retenir auprès de toi. Cette peur viscérale de risquer de tout perdre à nouveau. Tu ouvres les yeux sur toi et ton foutu comportement. Sur ton indécision et ta foutue incapacité à mettre des paroles sur la passion qui anime ton cœur qui s’écrase avec force dans ta poitrine. Tu te laisses submerger par un ridicule chagrin de rien. C’est du rien, du vide à ton image. C’est ce que tu as l’impression d’être dans le reflet de ces iris : rien. Tu préfères taire l’espoir d’être importante à ces yeux. Tu te sens telle une feuille morte figé dans le temps, sous ses doigts qui effacent ces perles salé de ton visage avec une étrange douceur que tu ne lui connais pas. Ces paroles qui te secouent comme pour te ramener à la réalité. A ta connerie de naïveté qui a cru que venir le déranger, le suivre, serait une bonne idée. T’étais morte de toute force, de tout courage pour le confronté mais il te poussait dans ces retranchement. Cette même peur de le voir s’évaporé de nouveau dans la nature te paralyser. « …Et tu vas encore disparaître, t’évaporer, et j’aurais tout perdue ! » il aurait pu croire que tu parlé de cette foutue toile mais la vérité était tout autre. Si seulement il pouvait décrypter tes pensées et voir que tu ne parler que de lui. Lui et lui seul. « On m’a cambriolé Mahé… la toile de l’artiste Allemand dont je t’ai parlé, que je t’ai montré… celle que je me suis battu pour avoir… celle qui allait me lancer !! » tu te prends au risque de tout révélé alors que tu es dans ce cercle vicieux de ne rien dire il partirait et parler risquer de le faire fuir tout autant. T’étais aux pieds du mur sans aucune prise pour le franchir. Tout ce dont tu avais besoin c’était d’une impulsion. Mahé, ton impulsion. « L’assurance n’as pas eu le dossier Mahé… j’ai tout fait à l’envers… j’ai joué la gamine dans la cours des grand… qui pensais pouvoir s’en sortir sans son putain de nom de famille… je suis rien Mahé… je suis qu’une incapable !! » autant de bien que de mal de sortir cette vérité qui te rongé depuis des jours. Depuis toujours presque. « …Et me voilà encore plus débile à demander de l’aide à quelqu’un qui ne veux plus me voir ! » Le regard qui se décroches, qui fuit. Le corps qui s’écarte de son espace comme pour se protéger de la suite. De ton sors suspendue entre ces mains.