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| of a small spark a great fire. // bass. | |
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| Sujet: of a small spark a great fire. // bass. Mar 21 Aoû - 14:18 |
| les substances se mélangent devant ses yeux. d'abord la partie visqueuse, puis le formol. ça se combine, ça créé l'accord parfait. arthur ne perd pas de temps, dans son métier, chaque minute compte pour offrir au client un service impeccable. s'emparant d'un morceau de coton, elle l'imbibe de désinfectant afin de commencer son travail. le pauvre homme était dans un sale état. elle ne savait pas bien ce qui lui était arrivé, il n'était pas de son ressort de s'en soucier. seulement, elle savait qu'il avait eu une mort pénible, et cela se lisait sur son visage crispé. arthur, elle, est détendue, comme avant chaque restauration. il faut avoir les nerfs solides pour faire un métier pareil, et arthur peut se vanter de manier le scalpel à la perfection. elle avance le visage de celui de son patient, plisse les yeux afin d'en deviner les rides post et ante-mortem. c'est important. tout est important lorsqu'elle enfile sa blouse. celle qui lui donne l'air d'un médecin expérimenté alors qu'elle n'est que celle qui maquille et empêche le corps de continuer sa vie intérieur. « à nous deux. » elle attrape un second outil, toujours aussi concentrée sur son objectif. rendre l'âme à la mort. rendre vie au défunt. rendre possible l'insurmontable. mais, la porte s'ouvre. le visage de sa collègue passe par la petite ouverture et lui siffle. « y'a quelqu'un qui demande à voir une personne du service. j'prends ma pause, tu peux aller le voir ? » elle aimerait rétorquer qu'elle travaille. qu'elle n'a pas que cela à faire de discuter avec des personnes venues ici souvent par curiosité morbide. « j'm'en charge. » elle reporte son attention sur le cadavre étendu sur sa table et lui sourit. « ne bougez pas, je reviens dans quelques minutes. » sa collègue lève les yeux au ciel en semblant la prendre pour une illuminé. puis, sa tête disparaît de la porte aussi vivement qu'elle était apparue. doucement, elle repose son outil, et relève un drap sur le visage peu paisible de l'homme parti pour le dernier voyage. elle retire ses gants en se dirigeant vers la porte déjà ouverte, et s'approche de l'accueil pour y trouver un homme. jeune. charmant. elle dépose ses gants dans la poubelle du bureau et croise ses bras sur sa poitrine, en faisant attention de ne pas froisser sa blouse. « je vous écoute, que puis-je pour vous ? » elle lui sourit, malgré son agacement d'être ainsi dérangée durant un moment si important de la journée. |
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| Sujet: Re: of a small spark a great fire. // bass. Lun 27 Aoû - 22:44 |
| c’est la galère. chez les manouches, y’a beaucoup de stéréotypes. y’a tous ces trucs avec le cuivre qu’on vole et qu’on revend au prix fort, quitte à en dérober en pleine rue quand les esprits sont occupés avec le marchand de sommeil. y’a aussi cette culture familiale très proche. ça c’est un fait qui s’est avéré totalement faux dans la famille du nobody. et surtout, y’a le côté pas très légal. parce que les manouches, on raconte, sont souvent forains et pigeonnent des gens. pour ça, bass donne raison aux rumeurs. et puis y’a son cousin. sinae. sinae, c’est un sale type. si bass se contente d’arnaquer les honnêtes gens dans un genre de robin des bois bon marché – et égoïste – sinae est plutôt du genre à traîner avec les gros bonnets. il lui a raconté un jour qu’il avait pas mal magouillé avec les sons of the harpy, mais comme bass ne connaît pas ce gang local – à part le nom – il n’a pas fait plus attention que ça. et sinae, il avait un service à demander à bass ce matin. franchement, le coq n’avait même pas encore commencé à chanter et à s’égosiller qu’il avait débarqué en cognant fort contre la porte de l’appart de la coloc. bass, en caleçon, était allé ouvrir la gueule enfarinée… et s’était empressé de refermer la porte derrière lui, sortant à moitié dénudé dans le couloir. - on a un prob, cous’. c’qu’il est cliché… avait pensé bass, accusant le poids du bras de son cousin sur ses épaules. si bass frissonnait de dégoût, il n’était pas suffisamment axé « famille » pour prendre des risques. s’ils partagent un peu de sang et d’ADN, bass ne fait pas confiance à sinae. - y’a un gars… un con… il est mort. mais on a pas réussi à choper un papier super important qu’il avait volé avant qu’les flics arrivent. bass avait levé le sourcil en se demandant en quoi ça l’concernait. mais il avait rien dit, fermant sa gueule – inhabituel comme fait, d’ailleurs. - alors on s’est dit, avec les gars, qu’tu pourrais aller les récupérer ? avec ta belle gueule et tes bonnes manières… bass avait failli s’étrangler avec sa propre salive. bonnes manières ? bass nobody ? clairement, ce gars – son cousin – ne le connaissait pas. mais bass n’avait toujours pas ouvert son claque-merde, encore moins en sentant la pointe d’une lame contre son abdomen. - tu feras ça pour moi, hein, cous’ ? on connaît ton adresse… ce serait dommage que la rouquine prenne un coup qui lui est pas destiné. la rouquine… jac ?! merde. - range ton cannif’, sin. t’as pas besoin de ça. j’ferai tout ce que tu me diras… c’est à ça que sert la famille, non ? il avait baragouiné alors qu’il se pisserait presque dessus. il s’était pris une tape virile dans le dos alors que sinae rangeait son couteau et qu’il lui griffonnait une adresse sur un bout d’papier. et voilà bass, devant le salon funéraire, à se sentir comme un con pris au piège. il tangue d’un pied sur l’autre en s’rendant jusqu’à l’accueil en réfléchissant comme une usine à gaz sur les excuses diverses et variées qu’il va pouvoir invoquer pour approcher de lui-même le cadavre et fouiller ses poches. ahem… pas facile, comme boulot. « je vous écoute, que puis-je pour vous ? » il ne l’avait pas vu arriver, et redresse vivement le visage pour lui offrir un sourire… qui se fige instantanément. c’est un sourire bancal et maladroit qu’il lui offre, soudain frappé par la foudre. serait-ce… un ange ? aurait-t-il rêvé tout ce qu’il s’est passé ce matin, son cousin l’ayant effectivement planté ? serait-ce les portes du paradis ? le silence se tend et se distend jusqu’à devenir presque gênant. il se racle la gorge, fascinée par cette beauté à l’état pur. diamant brut. - bonjour, mademoiselle… il se penche légèrement pour lire sur son badge. - mademoiselle vale. vous êtes très en beauté. son sourire s’élargit quand il s’empresse déjà de sortir le grand jeu. mais c’est pas comme d’habitude avec elle… il ne sait pas ce qui lui donne cette sensation, mais elle est spéciale. il a l’impression que… mais oui, son cœur se serait-il remis à battre ? évidemment, il n’a jamais arrêté pour du vrai. mais il ressent ces papillons dans le ventre que dépeignent les romans à l’eau de rose qu’il feuillette quelques fois – dans le plus grand secret. il a le fourmillement dans les membres et l’impatience d’entendre à nouveau sa voix. - je suis venu voir un ami… monsieur… moriarty. il est décédé il y a quelques heures à peine si je me souviens bien, et il m’avait donné rendez-vous pour récupérer un papier important avant de… bah, de mourir. il hausse les épaules, se sent assez mal à l’aise dans cet endroit qui sent la mort. il embrasse la salle du regard et manque de tomber dans les pommes face à toutes ces pierres tombales et ce chagrin qui semble s’être agglutiné ici. il est pas médium et ne ressent aucune vibration bass, mais y’a une tristesse poisseuse qui s’est déposée un peu partout – il la sent. - j’en ai vraiment besoin… alors je me demandais si vous accepteriez que je fou… que je me recueille à ses côtés ? nouveau sourire. bass essaie de farfouiller au plus profond de son être pour trouver les bons mots et des bonnes manières oubliées aussi vite qu’elles ont été apprises. il faut avoir l’air gentil, affable… tout ce que bass n’est pas. mais si ça avait été n’importe qui d’autre, bass se serait empressé d’être insistant voire grossier. sauf que mademoiselle vale vaut le détour et qu’il a la sensation qu’il… qu’il ne doit pas la décevoir. bonne chance, mec le fustige déjà son esprit rationnel. |
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| Sujet: Re: of a small spark a great fire. // bass. Ven 7 Sep - 11:14 |
| Même lorsqu'elle est agacée, la belle ne perd jamais son sourire. Dents dévoilées, éblouissantes. C'est son être entier qui renvoie la lumière, un petit rayon qui ne s'éteindra certainement jamais. Lorsqu'elle va à la rencontre du client, rien dans son attitude ne montre qu'elle allait préparer un cadavre à rejoindre la terre, pas même des rides d'inquiétudes qui pourtant s'installait souvent entre ses sourcils lorsqu'elle manipulait ses instruments. Il est là, un peu bancal, à la regarder comme si elle venait d'une autre planète. « Bonjour, mademoiselle. » Elle arque un sourcil, ne comprenant pas l'expression de son visage, il semblait voir un fantôme. La belle bombe la poitrine lorsqu'il entreprend de lire son badge, à la fois pour l'aider, mais également pour le plaisir de mettre en avant ses attributs. Elle ne perdait jamais l'occasion de se montrer sexy, jamais. « Mademoiselle Vale. Vous êtes très en beauté. » Elle penche légèrement la tête sur le côté, le blanc de sa blouse rehaussant le teint lumineux de son visage. Elle se demande bien pourquoi il est ici, à lui faire du charme. Avait-il oublié où il était ? Elle se penche légèrement sur le bureau afin de planter son regard dans le sien. « Monsieur, vous croyez vraiment que c'est un endroit approprié pour vos flatteries ? » Il devait certainement sortir ce jeu avec toutes les femmes croisant son regard. La boulangère. La factrice. Les passantes. Alors, bien qu'Arthur soit flattée, elle n'en est pas moins convaincue que ces mots ne sont destinés qu'à son genre féminin, et pas à elle, personnellement. Elle l'écoute pourtant, n'allant pas le mettre dehors avant d'avoir entendu ses réclamations. « Je suis venu voir un ami… Monsieur… Moriarty. Il est décédé il y a quelques heures à peine si je me souviens bien, et il m’avait donné rendez-vous pour récupérer un papier important avant de… Bah, de mourir. » Elle croise les bras sur sa poitrine, observant son interlocuteur avec beaucoup d'attention. Elle se redresse, le temps de prendre sa décision. Elle ne comptait pas le laisser s'approcher du corps, c'était hors de question. Cela dit, lui donner son papier ne posait aucun problème à Arthur. Elle n'en avait pas le droit, mais après tout, ce n'était qu'un vulgaire morceau de papier, non ? Après quelques secondes de réflexion, Arthur est toujours mitigée. Elle n'écoute même pas ce qu'il lui dit ensuite, se demandant si c'était une bonne idée de se laisser baratiner par son joli minois. Elle se rendait à l'évidence, l'homme était très séduisant, mais cela ne devait pas la détourner de son devoir. « Je n'ai pas le droit de vous laisser approcher du corps. Concernant ses affaires, elles sont entreposées dans nos locaux, mais je ne suis pas censée y donner accès au public. » Elle se mordille doucement la lèvre, sa bouche se tordant en un rictus de réflexion. « Donnez-moi une bonne raison de vous faire confiance. » Elle ne le connaissait pas, et il pouvait bien être un voleur. Elle n'avait pas le droit de prendre tant de risque pour un homme qu'elle n'avait jamais vu de sa vie, aussi beau soit-il. |
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| Sujet: Re: of a small spark a great fire. // bass. Sam 15 Sep - 11:40 |
| cette femme, mademoiselle vale, était éblouissante. le teint légèrement halé, les pommettes saillantes, les opales chocolatées où il se serait volontiers plongé, et surtout… surtout… des tâches de rousseur qui lui donnaient une candeur incroyable. bass se voyait parfaitement embrasser chaque petite tâche marron passant de ses joues à son nez pour rejoindre à nouveau la joue opposée. « Monsieur, vous croyez vraiment que c'est un endroit approprié pour vos flatteries ? » bass retourne sur terre. sa voix. il se damnerait sans hésiter pour l'entendre encore davantage. pour qu'elle flirte avec ses oreilles quand il la prendrait dans ses bras, lui ferait atteindre le septième ciel. il se râcle la gorge, réfléchit davantage au sens des paroles qu'à ce qui lui donnerait envie de la déshabiller sur le champ. un endroit approprié… parce qu'il fallait un endroit approprié pour dire à quelqu'un – à une femme de sa trempe – qu'elle était divine ? oh. ah. bon. peut-être. bass ne s'encombrait que rarement des conventions. - peu importe l'endroit. je ne sais pas si je vous recroiserai ailleurs, alors autant dire directement à quel point je vous trouve belle, non? bass pourrait presque paraître candide dans sa manière très tranchée de voir les choses. même si, actuellement, la part vérité/mensonge se mêle un peu trop. parce que bass n'est décidemment pas prêt à ne plus la voir. s'il n'est absolument pas du genre à harceler et beaucoup plus du genre à laisser les femmes venir à lui – avec ses yeux bleus, son air de vilain garçon et ses muscles en acier, il les fait fondre en deux coups de cuiller à pot – il est déjà beaucoup trop fasciné par la jolie vale pour laisser tomber l'affaire. et pourtant, y'a un petit truc qui remue et fourmille au fond de lui. un elle est trop bien pour toi. bien sûr, elles le sont toutes… mais il a cette impression étrange que de l'embrasser, de même la toucher ou l'effleurer, ce serait comme la souiller. comme la ramener plus proche des portes de l'enfer alors que sa place à elle est dans les cieux, parmi les dieux. alors il se concentre sur sa tâche pour oublier à quel point il la désire déjà, à quel point il aimerait la faire sienne, à quel point le coup de foudre a été instantané et puissant. « Je n'ai pas le droit de vous laisser approcher du corps. Concernant ses affaires, elles sont entreposées dans nos locaux, mais je ne suis pas censée y donner accès au public. » fuck. elle se mordille la lèvre, et bass devient incapable de se concentrer sur autre chose que ses lèvres et la blancheur de ses dents. contraste saisissant, il se penche légèrement en avant sans même s'en rendre compte. « Donnez-moi une bonne raison de vous faire confiance. » hein, quoi? petite pause de quelques secondes pour comprendre de quoi ils parlaient. putain bass, concentre-toi ! c'est la vie de jac qui est en jeu ! - honnêtement, vous ne devriez pas me faire confiance… il se recule légèrement. il est trop près de sa muse, trop prêt à l'embrasser. il se passe une main derrière la tête, dans ses cheveux trop courts. - mais ce gars, murph… moriarty, il avait écrit tout ce qu'il ressentait pour sa femme. je pense qu'il le savait, qu'il allait mourir. je sais pas pourquoi il m'a pas tout dit au téléphone, mais sa femme aura besoin de ce papier pour tourner la page… pour se souvenir de ce qu'il ressentait pour elle… de la perfection de leur amour. ces conneries-la. haussement d'épaules. bass ne s'en sort pas si bien, on devine sans trop réfléchir qu'il ne dit pas toute la vérité – voire aucune. bass pourrait aussi bien être honnête, dire qu'il est menacé et que sans ce papier, il risque de perdre l'une des personnes les plus importantes à ses yeux… mais avoir l'air faible face à cette femme ? hors de question. même si au fond, bass ne fait que perdre des points. parce que dénigrer l'amour d'un homme mort à sa femme, ce n'est pas franchement ce qui fait kiffer les nanas en général. qui plus est, bass n'est même pas certain que le gars qui soit mort s'appelle moriarty, ni même qu'il soit marié. à tous les coups, mademoiselle vale n'aura besoin que d'un coup d'œil dans son fichier pour avoir accès à ce genre d'infos et tout faire foirer. - cela dit, je peux vous inviter à boire un verre. pour que nous nous connaissions mieux et que vous voyiez de vous-même que je ne veux rien faire de mal. que je suis quelqu'un de… de bien. quelqu'un de bien, c'est vachement dur à dire pour bass nobody. parce qu'il sait, parce qu'il est pas con, qu'il sera jamais quelqu'un de bien. parce qu'il risque sa vie pour un peu d'adrénaline dans les courses de voiture, parce qu'il passe sa vie au casino à compter les cartes et à se créer une petite fortune en dépouillant les gens, parce qu'il possède une machine dans une fête foraine où les débiles perdent toute leur thune pour gagner un lot tombé du camion. fuck, j'suis vraiment pas quelqu'un de bien. et p'têtre pour la première fois – ou en tout cas, pour une des rares fois – bass aimerait être autrement. mais changer c'est trop dur, quand on est habitué depuis une dizaine d'années à être un connard fini. |
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| Sujet: Re: of a small spark a great fire. // bass. Mer 26 Sep - 21:45 |
| Arthur ne peut s’empêcher d’analyser longuement la manière avec laquelle il lui parle et la regarde. Avec à la fois de l’insistance et de l’égarement, comme un enfant regarderait un bonbon qu’il n’a pas le droit de toucher, mais qu’il veut pour son plaisir immédiat. La belle est habituée à ce genre de chose. Elle n’est pas modeste au point d’ignorer sa beauté, et connaît l’effet qu’elle provoque chez le sexe opposé. Pourtant, il y avait quelque chose de différent chez cet homme. Il n’avait pas cet air d’ahuri perdu, qui la déshabillait du regard en pensant qu’elle était déjà dans ses filets. Non. Une sorte de respect était gravé dans ses yeux, un respect qu’elle ne comprenait pas. C’était comme s’il disait ces quelques mots juste pour la forme, et non pour l’appâter. Lorsqu’elle avoue penser qu’il ne s’agit pas d’un endroit approprié pour ce genre de discours, sa réponse ne fait qu’aggraver ses certitudes. Il n’est pas comme les lourds qui la draguent à longueur de journée. Elle esquisse alors un sourire, plus que sincère. Hochant doucement la tête, elle souffle alors. « Dans ce cas, j’accepte votre compliment. Merci. » Elle aimerait lui dire qu’il n’était pas mal non plus, mais n’en fait rien. Il devait le savoir, de toute manière. Avec sa belle gueule et son sourire à tomber, il ne devait pas laisser les femmes indifférentes. Mais, Arthur voulait rester professionnelle avec lui, et donc ne pas rentrer dans un jeu de séduction, aussi tentant soit-il. Toujours penchée sur le bureau, elle continue de le regarder, malgré son refus de coopérer. La lèvre coincée entre ses dents, qu’elle ne cesse de mordiller. Le regard charmant, sans le vouloir. Tout pour l’appeler à continuer à parler, malgré ses mots lui assenant un refus. Et, son visage change d’expression lorsqu’il avoue ne pas être une personne de confiance. Elle arque doucement un sourcil et se redresse afin de se tenir droite, sa blouse tombant le long de son corps. Elle l’écoute, continuer son histoire. Elle ne comprenait pas ce qui pouvait être si important dans les affaires du défunt pour qu’il vienne jusqu’à elle, le lui demander. Elle avait elle-même vidé les poches et retiré les vêtements de l’homme, et elle n’avait rien trouvé de bien intéressant. Quelques chewing-gum, un portefeuilles et tout ce qui constitue les affaires personnelles d’une personne normale. Il y avait quelques morceaux de papier pliés, qu’elle n’avait même pas pris la peine de lire, mais elle ne pensait pas qu’ils seraient assez important pour être ainsi réclamés. Ecoutant le plaidoyer de l’homme, elle fait une moue dubitative, partagée entre l’envie de continuer à le voir, et donc à résister encore. Et, l’envie de retourner à son travail, et donc lui donner ce qu’il réclame, sans plus de cérémonie. Elle reste à le regarde, donc, sans détourner ses yeux de son visage lorsqu’il lui propose d’aller boire un verre. « Laissez-moi deviner. Vous allez m’inviter à boire un verre, et on va bien s’entendre. On va boire, on va rire, puis on va terminer chez l’un de nous à faire l’amour. Le lendemain, on va se quitter, vous allez me dire que vous me rappellerez. Je saurai que c’est faux, mais je ferai semblant de vous croire. Je partirai, et nous deviendrons alors de parfaits inconnus. » Finalement, elle croise les bras sur sa poitrine, et se contente de le fixer comme pour regarder son âme. Etait-elle noire ? Arthur n’en savait rien, mais elle était bien trop intriguée par cet homme pour le laisser partir ainsi. Elle pousse alors un léger soupir, et baisse les armes. « Je vais nous épargner cette mascarade, en accédant à votre requête initiale, suivez-moi. » Elle s’approche de la salle des archives, conduisant à celle recevant les effets personnels des défunts. Elle ouvre la fameuse porte avec l’écrit accès interdit, et lui fait signe de venir. Elle ne cesse de le regarder, réprimant son envie de revenir sur ses paroles et d’accepter son invitation. Elle veut le revoir, ne pas arrêter de pouvoir admirer son sourire. Ses beaux yeux qui promettent tant de choses. Elle veut pouvoir en être éblouie, toujours, à chaque instant. Pourtant, elle ne dit rien de plus, ainsi à maintenir la porte ouverte afin de faciliter l’entrée. Elle ne compte pas le laisser s’en tirer ainsi pour autant, et va continuer à lui poser des questions, afin d’éclaircir quelques points, son histoire étant bien trop louche pour passer comme une lettre à la poste. |
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| Sujet: Re: of a small spark a great fire. // bass. Dim 7 Oct - 17:48 |
| cette femme, elle était à des années lumières de toutes celles qu’il avait pu côtoyer – kurtis compris. bass nobody n’a jamais cru au coup de foudre, et pourtant c’était là ce qu’il pensait de plus plausible. le pire n’était pas encore la possibilité complètement ahurissante qu’il puisse tomber amoureux, mais bien l’idée saugrenue que si ses sales pattes venaient à ne serait-ce que l’effleurer, il allait la souiller d’une manière telle qu’elle ne pourrait rien faire pour s’en débarrasser. elle serait corrompue à jamais, alors qu’elle semblait – à ses yeux, au moins – être la personnification de la pureté. elle était belle comme un ange, douce comme un nuage. elle semblait être faite pour les cieux quand il n’était qu’un ramassis d’ordures dans une ruelle abandonnée aux sbires de satan. ils n’avaient rien à faire ensemble, mais bass brûlait de faire durer ce moment le plus longtemps possible – quand il avait pourtant d’autres priorités. et le sourire qu’elle lui adresse, tout en sincérité, l’éblouit. « Dans ce cas, j’accepte votre compliment. Merci. » il aimerait dire « de rien » s’il ne se sentait pas complètement stupide. face à elle, il perdait chacun de ses mots, chacune de ses pensées. et mademoiselle vale – dieu, il fallait qu’il sache son prénom ! – ne faisait que le tenter davantage. elle était lilith pour l’homme n’ayant jamais connu qu’une solitude pesante. elle était eurydice pour un oedipe ivre d’amour. elle était le salut que bass réclamait si ardemment, alors qu’il serait uniquement sa perte. un paradoxe et une situation cornélienne inextricable qui l’obsédait, le fascinait et le frustrait tout à la fois. et bass ne cesse de s’enfoncer davantage en proférant des mensonges tous plus gros les uns que les autres. il devrait lui dire « si je ne récupère pas ces foutus papiers, c’est ma meilleure amie qui va en payer le prix ». mais il a envie d’être un homme fort devant elle, et elle ne comprendrait sans doute pas qu’il n’ait pas été trouver la police. quelle putain de situation de merde ! alors il lui fait le charme habituel, lui propose un verre en étant persuadé qu’elle, en comparaison de toutes ces catins qu’il a déjà charmé et baisé, lui dira non. mais il ne se doutait pas de son franc-parler. « Laissez-moi deviner. Vous allez m’inviter à boire un verre, et on va bien s’entendre. On va boire, on va rire, puis on va terminer chez l’un de nous à faire l’amour. il s’étouffe à moitié avec sa propre salive quand elle prononce les derniers mots. son esprit commence déjà à donner vie à cette possibilité, et il se dépêche de chasser cette image. parce que tout son corps réclame la réalisation de ce simple fait, d’une union pure et parfaite de leurs deux corps, quand il refuse – son esprit – de céder. parce qu’elle mérite mieux. « Le lendemain, on va se quitter, vous allez me dire que vous me rappellerez. Je saurai que c’est faux, mais je ferai semblant de vous croire. Je partirai, et nous deviendrons alors de parfaits inconnus. » peut-être pour la première fois de sa vie, bass est sans voix et ne sait pas quoi répondre. lui, il venait ici juste pour éviter à jaclyn d’être un sacrifice pour un crime qu’elle n’a pas commis et avec qui elle n’a rien à voir. et voilà que mademoiselle vale lui faisait le plus bel emploi du temps qu’il n’ait jamais vu, et qu’il était incapable de hocher la tête vivement et de lui dire qu’il n’aurait pas pu rêver mieux. « Je vais nous épargner cette mascarade, en accédant à votre requête initiale, suivez-moi. » eh merde. il aurait dû dire quelque chose, mais il avait la tête totalement vide en la regardant. elle était tout ce qu’il n’était pas. il ne la connaissait pas mais elle lui plaisait tellement… il n’avait pas envie de l’amener simplement dans son lit et de l’oublier : il savait que c’était impossible, dans le plus profond de ses tripes. la dernière fois qu’il avait ressenti ça, c’était avec winnie cocodiaz et elle l’avait brisé. c’était il y a plus de sept ans. il la suit, la mine un peu penaude. il regrette de n’avoir su trouver les mots pour changer l’opinion qu’elle avait de lui – une opinion partagée par tellement de gens dans le queens qu’il éprouvait à présent un remord cinglant. il pénètre à sa suite et lui attrape le poignet – avec douceur, une légère pression de ses doigts sur la peau douce de son avant-bras. - vous vous trompez, vous savez. il murmure alors qu’il n’est qu’à quelques centimètres d’elle. tout en lui hurle de la posséder, de la faire sienne, de l’embrasser et de la marquer. comme un con de mâle alpha. il repousse tout ça pour ajouter : - vous me donnez envie d’être différent. je sais, c’est niais à mourir. il rit légèrement, se frotte l’arrière du crâne de sa main libre – parce qu’il refuse de couper court à ce contact qu’il a instauré entre eux. - on ne se connaît pas, et pourtant vous me fascinez. j’étais loin de me douter que j’allais tomber sur une femme telle que vous en passant cette porte. ses opales dardent un regard intense dans sa direction. et finalement, alors qu’il en viendrait presque à souffrir le martyr entre le désir cuisant qu’il éprouve et l’envie d’être quelqu’un de « bien » pour une fois, il la lâche et il se recule un peu pour entrer davantage dans la pièce, attendant d’accéder aux objets qu’il est venu trouver. il ne peut rien se passer entre eux. il n’est pas là pour ça. jaclyn ne le sait pas, mais elle a besoin de lui. et il se montrera digne de son amitié. - merci d’accéder à ma requête. il ajoute en la regardant brièvement. c’est une façon détournée de se forcer tout seul à se concentrer sur l’essentiel… et même s’il est persuadé qu’il ne trouvera aucune autre femme comme elle, il doit cesser de se concentrer comme un con égoïste et égocentrique. |
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