aglaé, belle poupée.
douce et docile, telles les exigences du suprême, juda. il aurait aimé. il aura essayé depuis tant d'années. pour presque y arriver.
presque. aglaé, elle est le cheval au galop. blanc.
sauvage. celui qui se cambre, refuse la montée.
assassine d'instinct, elle ploie les genoux quand les coups partent. elle s'effondre au sol quand les corps sont danger.
alors la terre souille sa blancheur.
alors les mains abîment la poupée plus si parfaite.
silencieuse apprise. corps de chiffon, elle s'efface. la marque lunaire au creux de sa cuisse, aux côtés des bleus, brûle toujours malgré la peau cicatrisée.
rêveuse du monde heureux pendant les séances d'horreur. elle rêve des chemins impossibles. les étoiles de nett sont belles tandis qu'elle s'éteint. lumière affaiblie qui pousse sa dernière vie.
parfois pour
elles. l'
âme protectrice. elle est l'offrande des punitions, juste pour laisser le répit des sœurs.
parfois juste pour elle. l'
âme bâtarde et rebelle. elle est l'insurrectionnelle punie.
parfois juste comme ça, parce qu'il n'y a aucune explication. parce que les pulsions sont là, parce que le loup affole, pour que les sourires se fassent rare. pour que les rêves s'écrasent.
aglaé, poupée abîmée.