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 LEX&BONNIE ¶ be my favorite poison (fb)

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Message Sujet: LEX&BONNIE ¶ be my favorite poison (fb)   LEX&BONNIE ¶ be my favorite poison (fb) Empty Jeu 9 Aoû - 20:43


be my favorite poison ★ à force de jouer avec le feu, on finit par se brûler.  ft. lex
« Tu es si adorable Bonnie. »
« Un véritable ange. »
« Tu es mon ange gardien. »
« Tu es la fille la plus gentille que je connaisse… »
« … Une sainte. »
« C’est Dieu qui vous envoie. »

Voilà des mots que j’avalais tous les jours. Des mots plaisants, positifs, agréables et si nocifs à la fois. Pendant que des étudiants de mon âge faisaient la fête, décuvaient un dimanche matin, moi j’étais entre l’Église et l’Hôpital en ce si bel été 2018… Un si bel été que mon ciel était gris, maussade, déprimant.

J’étais en stage d’un mois à l’hôpital du Queens, c’était obligatoire pour valider ma troisième année. J’étais tombée sur un référent qui tenait à me faire apprendre le métier des médecins au sein du service des urgences. Petit à petit mais sûrement… Il était 6h du matin à peine, je commençais mon service. Tandis que les jeunes finissaient de fêter leur décadence du samedi soir, j’avais déjà ma blouse blanche sur les épaules. Jax, mon frère, n’était même pas rentré de sa soirée…

Ce matin, j’étais assez tête en l’air, là à ressasser mes envies… Mes envies cachées que je ne dévoilais qu’à mon journal intime. Journal que je prenais soin de cacher au fin fond de mon armoire. Ce journal faisait office de « meilleur ami »… Je lui disais mes fantasmes… Au niveau du sexe, de la vie en société, de cette vie sociale que je rêve mais que je n’aurais jamais… J’aimerais une fois, juste une fois, qu’on arrête de me dire à quel point j’étais adorable, un ange, une sainte… J’aimerais être cette jeune femme rebelle, épanouie, croquant la vie à pleine dent, sortant, buvant, jouant avec la loi… Mais non, j’étais bien trop peureuse.

Oui, juste une fois j’aimerais savoir ce qu’est « de faire l’amour », non devrais-je dire « baiser » ? Oui, baiser. Je ne savais même pas ce qu’était un orgasme… Je ne m’étais jamais touchée. En même temps me toucher chez mes parents et désormais chez mon frère… L’envie n’y était pas. Alors je m’arrêtais sur des sites classés X… En navigation privée, tard le soir, quand mon frère dormait ou sortait. Je ne voulais pas qu’il me surprenne, il serait capable de regarder ce que je faisais. Je regardais des scènes… assez explicites. Des filles entre elles, de l’anal, des messages érotiques, je me perdais même dans des scènes dites « bdsm » et ça ne me repoussait même pas… J’étais comme en admiration face à ce monde que je ne connaissais pas. Je me perdais à travers leurs corps frémissant, leurs yeux s’écarquillant, leurs poils s’hérissaant de bonheur pur… L’orgasme… J’aimerais goûter à ça au moins une fois. L’effet que ça procure comme la décadence de l’alcool et des drogues douces dans l’organisme humain. J’avais beau étudié le tout en cours, rien ne valait la pratique mais je n’étais pas assez « IN » pour être conviée à ce genre de fête, non… Moi j’étais « la petite intello ennuyante à souhait, bonne qu’à payer pour avoir de bonnes notes aux devoirs maisons. »

- On a un jeune homme qui est là depuis une heure, il s’est reçu une balle dans le bras. Rien de grave, hémorragie stoppée. Il s’en sortira qu’avec des bandages et des anti-douleurs pour cette fois. Il faut déjà lui changer son pansement docteur.

Une infirmière m’avait sorti de mes pensées. A peine réveillée, je déglutissais en suivant mon référent comme un bon chien de garde.

- Bonnie, va changer le pansement de ce patient et rassure-toi que les points n’aient pas sauté. S’il faut recoudre légèrement, fais-le. Je te fais confiance, on a déjà pratiqué cette technique ensemble. Quand tu as fini, reviens de suite à l’accueil des urgences.
- Il est dans la salle numéro 2, chambre 5.

L’infirmière me donna d’un geste nonchalant son dossier avec les cachets administrés à ce jour et le début des soins faits. La balle avait à peine pénétrée son organisme, plus de peur que de mal. Il y avait d’autres notes en rouge dans la case « attitude du patient » mais je n’arrivais pas à les décrypter. Je passais dans un long couloir où il y avait des bandes de jeunes qui avaient atterri là après une longue nuit dans les rues du Queens. Je les regardais un à un, ils étaient tous dans un état lamentable et malgré tout… je les enviais. Certains étaient là, assis les uns sur les autres, ils se touchaient encore… Ils se touchaient tellement que d’autres infirmiers de garde intervenaient pour ne pas assister à un film X. Je déglutissais… Oui encore, une nouvelle fois. J’avais chaud, je transpirais, alors je passais à toute vitesse me dirigeant vers la salle concernée.

Je cherchais du regard la chambre numéro 5 une fois entrée dans la bonne salle et j’aperçus rapidement le gros numéro juste au-dessus d’une grande porte blanche. Je toquais et j’entrais sans même attendre un « oui, vous pouvez. »

- Bonjour, je m’appelle Bonnie je vais m’occuper de vous…

Et là mon cœur manqua un battement. Il était là, torse nu, ses tatouages illuminaient la pièce. Il était d’un blanc vampirique, que ça en faisait presque mal aux yeux. Il avait la bouche marquée et sentait l’alcool à deux mètres. Je regardais sa main et elle se dirigeait vers le pansement qu’il semblait vouloir enlever. Je lui sautais dessus en moins de deux secondes.

- Non Monsieur… Ne l’enlevez pas ainsi… Je dois désinfecter avant et vous recoudre si nécessaire. Si vous l’enlevez subitement, vous pourrez rouvrir d’un coup vos points et vous remettre à saigner…

J’avais ma main posée sur la sienne. Il était gelé. Nos visages étaient proches et je me noyais dans ses yeux bleu azur. N’ayant pas l’habitude d’être aussi proche d’un homme, je me reculais de deux pas avant de prendre une aiguille, un fil, et d’autres bandes pour vérifier sa plaie. J’avais chaud… La nudité dans la médecine je connaissais, mais là, juste le voir torse nu, où sa peau était décorée de tatouages, mon cœur fondait, jusqu’à ressentir un léger étirement au niveau du bas ventre.

- Laissez-moi faire… S’il vous plaît.

J’approchais le charriot avec le matériel adéquat pour cette manœuvre près de nous et doucement, je posais une main sur son avant-bras comme pour le rassurer. J’espérais qu’il ne me repousse pas violemment en me plantant une piqure en plein cœur. Doucement, je me mordais ma lèvre inférieure, tout en retirant millimètre par millimètre son précédent bandage, légèrement tâché de quelques gouttes de sang.



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Message Sujet: Re: LEX&BONNIE ¶ be my favorite poison (fb)   LEX&BONNIE ¶ be my favorite poison (fb) Empty Sam 11 Aoû - 4:50

BE MY FAVORITE POISON

debout, devant l’miroir d’es chiottes, tu détailles ta sombre défroque avec attention, ton regard qui bute machinalement sur ta vilaine cicatrice à l’épaule. tu grognes en baissant les yeux vers c’te dernière, celle qui t’handicap plus qu’tu t’imaginais. t’as plus la même poigne qu’avant et t’la retrouveras probablement jamais. y a qu’c’te putain d’douleur qui t’prend, parfois, quand tu roupilles et qui t’sort d’ta léthargie en deux s’condes. tu t’revois encore sortir dehors, torse nu, rien dans les pieds, l’bitume qu’érafle ta peau. mal de crâne obligé après l’nombre phénoménal d’alcool qu’t’as ingurgité et, avec tous ces cris qui proviennent d’l’extérieur, t’as pas eu l’choix d’aller voir c’qui s’passait. tu t’revois t’figer devant c’te scène répugnante, la nana qui tente d’se débattre, d’se défaire des griffes d’son assaillant. t’éclates, lex… like always. p’t’être qu’c’est la trop grande quantité d’éthanol qu’t’as dans l’sang qui t’procure c’courage éphémère… ou p’t’être bien qu’t’es juste con. et tu t’revois, toi et ta langue de vipère, cracher ton venin sur l’type qu’a une arme pointé sur toi. t’aurais dû avoir peur… comme un être humain normal, mais t’as toujours su qu’t’es un tantinet disjoncté. et t’entends à nouveau c’bruit sourd. tu r’ssens encore c’te putain d’douleur insupportable, celle qu’oblige ta carcasse à épouser l’sol. et c’est l’noir total. t’soupires, la pulpe d’tes doigts qu’effleure l’stigmate d’ton imprudence – et d’ton imbécillité, surtout. t’aurais pu crever, c’soir là… et p’t’être qu’ç’aurait pas été plus mal.

f l a s h b a c k

tu r’viens et tu r’pars, comme si ta vie s’sectionne en plusieurs séquences, t’laissant que’ques fragments d’souvenirs, ici et là. y a du mouv’ment et des voix qui t’env’loppe, des gens qui s’adressent à toi alors qu’tu tentes d’les r’pousser. ils sont trop près d’toi, ça t’agresse. et t’as mal. t’as mal, putain. et tes paupières s’ferment à nouveau. ils s’ouvrent lorsqu’tu sens un corps étranger t’transpercer la peau. tu gueules comme un forcené avant qu’des doigts s’agrippent à tes bras. p’t’être pour t’empêcher d’bouger. t’sais pas. mais tu r’tombes aussitôt qu’tu vois un fil qui t’surplombe, tige métallique accroché au bout d’ce dernier. mais, c’te fois-ci, tu t’réveilles pas avant un bon moment. quand t’ouvres finalement les yeux, t’as l’impression d’avoir dormi une éternité. t’as la gorge sèche, la vision embrouillé. t’étouffes un hurlement lorsqu’tu soulèves ton bras droit pour frotter tes paupières, tes iris qui scrutent automatiquement l’endroit d’où provient ton martyre, l’menton incliné vers le bas. et, peu à peu, tu t’rappelles… la gonzesse et l’mec d’la ruelle… l’canon d’l’arme braqué sous ton nez. ouais, tu t’es pris une balle, lex. une putain d’balle. si t’avais pas si mal, p’t’être qu’tu sourirais. non, parce que c’vachement badass, quand même. t’pourras t’venter qu’t’as survécu à ça, t’pourras t’en servir pour raconter des bobards aux minettes histoire d’les ram’ner plus facilement dans ton pieu. on toque à la porte avant d’y entrer, jolie brune qui t’extirpe d’tes fantasmes alors qu’tu lèves les yeux vers elle. pendant une s’conde, tu t’sens un peu perdu, fronçant les sourcils avant d’te rendre compte qu’t’es à l’hôpital, l’matelas qu’est étrangement plus confortable qu’le tien.
bonjour, je m’appelle bonnie je vais m’occuper de vous…
bonnie… quel prénom d’garce! t’as connu une stripteaseuse qui s’appelait comme ça… m’enfin, elle, c’tait son nom d’scène. p’t’être qu’c’en est une, elle aussi. p’t’être qu’tes potes ont été informés d’ton état et qu’ils ont eu la brillante idée d’faire appel à une escorte pour t’faire oublier un peu la douleur.
j’peux être clyde, s’tu veux.
sous-entendu qui t’arrache un sourire en coin. c’dernier qui s’efface rapidement, ta mâchoire qui s’serre lorsqu’a ton épaule qui s’met à t’élancer. tes doigts s’dirigent inconsciemment vers l’bandage qu’tu tentes d’retirer, curieux d’voir les dégâts et, pour avoir aussi mal, ça doit pas être très joli.
non monsieur… ne l’enlevez pas ainsi… je dois désinfecter avant et vous recoudre si nécessaire. si vous l’enlevez subitement, vous pourrez rouvrir d’un coup vos points et vous remettre à saigner…
elle t’saute littéralement d’ssus, comme une louve affamée. t’savais qu’ta blessure ferait mouiller les p’tites culottes d’la gent féminine! t’lui décroches un sourire satisfait lorsqu’vos r’gards s’croisent avant qu’elle s’éloigne aussitôt.
qu’est-ce t’as? t’as peur du sang? c’t’assez insolite pour une infirmière…
laissez-moi faire… s’il vous plaît.
t’soupires en enfonçant ta nuque contre l’oreiller alors qu’elle s’approche avec son chariot. t’zieutes silencieusement les instruments lorsqu’elle pose sa main sur ton avant-bras. elle s’veut rassurante, mais t’es pas un fragile. t’as pas b’soin d’douceur, au contraire, tant mieux si --
FUCK! PUTAIN D’CHIENNE!
t’la r’pousses, elle et son stupide chariot, envoyant valser ses précieux outils sur l’plancher. la paume d’ta main qu’appuie fermement sur ta blessure alors qu’tu fermes les paupières, les traits crispés comme une envie d’chier. t’sais pas si c’est elle ou si c’juste un soudain élan d’douleur, mais t’as pas pu contrôler ton impulsivité. maint’nant pris d’un violent vertige, t’respires profondément avant d’ouvrir les yeux, dévisageant la pseudo infirmière.
t’dois être l’genre d’connasse qui fait les pipes avec ses dents… fuck!
tu r’tires ta main du pansement, c’dernier qui s’est imbibé d’sang. t’as probablement fait sauter les points en bougeant. putain! qu’elle t’donne un truc, t’sais pas… genre d’la morphine! n’importe quoi pour t’faire déconner, pour atténuer la douleur, pour t’assommer l’temps qu’elle termine son job. c’pas toi qui va s’plaindre d’être défoncé pour que’ques heures!
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Message Sujet: Re: LEX&BONNIE ¶ be my favorite poison (fb)   LEX&BONNIE ¶ be my favorite poison (fb) Empty Dim 12 Aoû - 18:43


be my favorite poison ★ à force de jouer avec le feu, on finit par se brûler.  ft. lex
Je ne savais pas à quoi m'attendre, tout ce que je savais c'était que cet homme était... différent. Par son physique, sa stature, sa blessure. Avec la vie que je menais, il n'y avait nulle risque que je sois attaquée par balles ou même par le biais d'armes blanches. Pourtant je ne venais pas du quartier du plus tendre du queens, on pourrait croire que j'avais vécu mille et une choses et pourtant... Non. Petite je préférais me dire que tout était fait de paillettes, que les vendeurs de drogue vendaient juste de la poudre magique pour aider les gens à aller mieux. La seule chose que je pouvais affirmer, c'était qu'il avait de l'humour. A peine mon prénom évoquée, il me sortit le prénom de Clyde. Ca m'avait mis un léger rictus au coin des lèvres mais je ne devais pas flancher. Je devais montrer mon autorité, j'étais là pour le soigner, être cordialement polie mais je n'étais pas son amie... S'il prenait le dessus, je ne pourrais le soigner et il me mènerait lamentablement à la baguette.

Citation :
— qu’est-ce t’as? t’as peur du sang? c’t’assez insolite pour une infirmière…

Je levais les yeux au ciel à cette remarque.

- Je ne suis pas infirmière...

Disais-je en revenant vers lui avec tout le matériel adéquat mais sa présence me perturbait. Je n'avais jamais eu affaire à ce genre de patient. Pas que physiquement mais aussi par sa façon de me parler, me regarder. Alors quand je commençais à peine à retirer son pansement il me poussa assez violemment jusqu'à faire tomber au sol le chariot, tout le matériel stérilisé. Je manquais de trébucher mais je me rattrapais au radiateur éteint de cette sale si étroite. Mon coeur s'emballa mais quand je me redressais je vis ma main légèrement coupée. C'était au niveau de la peau super fine entre mon doigt et mon index et le sang coulait rapidement. J'étais si perturbée par tout ça que je fis à moitié attention aux mots qu'il prononçait. C'était sous le coup de la douleur.. Pas personnellement. Les mots en rouge sur son dossier devait souligner son comportement impulsif et injurieux mais j'avais chaud. Si Jax, mon frère, était là, il aurait clairement une crise cardiaque me voyant aussi proche de cet homme à l'opposé de ma personne.

Je déglutissais un bon coup en me mettant du sparadraps à la va vite sur ma faible écorchure pour revenir mettre un pansement stérilisé sur sa plaie où quelques points avaient sauté.

- Désolé je suce pas au premier rendez-vous... Mais vous devez clairement vous calmer ou vous allez perdre votre putain de bras !

J'exagérais et j'en devenais vulgaire en prime. Mais cet homme m'avait mis sans dessus-dessous en même pas cinq minutes. Un collègue ayant entendu le brouhaha vint vite ouvrir la porte.

- C'est bon Mathieu, il a juste eu peur, ça va. Ca va aller Monsieur, c'est juste une petite aiguille et un malheureux pansement.

Je me fichais de lui un peu, mais il m'avait fait mal et pour le coup c'était lui qui m'avait fait peur. Par chance, Mathieu fit appeler par un supérieur d'urgence et me dit juste que si j'avais besoin d'aide, je savais où il était. Dès qu'il ferma la porte je laissais le pansement et mes doigts sur sa plaie en m'asseyant sur le lit à ses côtés. Je devais aller chercher des nouveaux outils de travail, je ne pouvais pas le soigner avec des outils ayant touchés le sol moisit des urgences.

- Je peux vous donner de la morphine pour calmer la douleur mais ce n'est pas en criant, gesticulant et en transpirant de la sorte que ça va abimer votre état. Soyez un peu intelligent à ce niveau... Je veux juste vous aidez à vous soigner. Je suis pas là pour vous détruire.

Je le regardais droit dans les yeux, il dégoulinait de sueur tant cette blessure devait le prendre jusqu'aux tripes. Je faisais "la meuf", mais au fond je flippais à ses côtés comme... Ca m'excitait. Il était tout ce que je voulais être et tout ce que je ne pouvais pas être à la fois.

- Je vais devoir partir à la chambre à côté... Vous devez maintenir ce pansement contre votre peau l'espace de deux minutes. Et après on pourra parler de nos goûts en matière de sexe si cela vous perturbe tant... Ok Clyde?

Autant jouer le jeu jusqu'au bout si cela pouvait l'aider à me percevoir comme quelqu'un de positif et non de négatif. Je ne voulais pas prendre le risque d'être son ennemie et de me retrouver avec une balle dans le bras comme lui. Que lui était-il arrivé?




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Message Sujet: Re: LEX&BONNIE ¶ be my favorite poison (fb)   LEX&BONNIE ¶ be my favorite poison (fb) Empty Jeu 6 Sep - 15:15

si un jour on t’avait dit qu’t’allais t’prendre une balle, t’aurais probablement éclaté d’rire. c’est l’genre de truc qu’on voit qu’à la télé ou qu’on entend d’la bouche d’un inconnu dans l’métro, aux p’tites heures du mat’, qui raconte l’histoire d’un ami d’un d’ses amis à son ami.
bref.
c’pas l’genre de chose qu’tu pensais qui t’arriverait et, pourtant…
l’retour à la réalité est assez… intense ! tu t’attendais clairement pas à t’réveiller dans une chambre d’hôpital, toi qu’a l’habitude d’sortir d’ta léthargie dans des endroits insolites, tu dois admettre qu’c’est bien l’dernier truc qui t’aurait effleuré l’esprit.
les souv’nirs qui r’font tranquill’ment surface, tu t’rappelles pour quelle raison t’es ici – et dans c’t’état, surtout. t’as trop parlé, visiblement et tu t’domptes pas lorsqu’une brune pénètre dans tes quartiers.
elle qui s’présente, toi qui joue l’malin.
et tu poursuis jusqu’à c’qu’elle saute – littéralement – sur toi pour t’empêcher d’retirer l’pans’ment qui t’couvre l’épaule, curieux d’voir à quoi ça r’ssemble, la blessure d’une arme à feu.
je ne suis pas infirmière...
t’es quoi, alors ? tu l’interroges alors qu’elle s’ramène avec son chariot.
instruments qu’tu détailles à tour de rôle, l’derrière du crâne bien enfoncé contre l’oreiller, presque serein.
jusqu’à c’qu’elle t’touche.
jusqu’à c’qu’tu pètes un plomb et qu’tu la r’pousses violemment, envoyant valser tout c’qu’a sur ton passage. sa main dégouline de sang, elle doit s’être blessé en s’frôlant à ta délicatesse innée.
tant mieux !
désolé je suce pas au premier rendez-vous... mais vous devez clairement vous calmer ou vous allez perdre votre putain de bras !
langue sale, tu r’tiens un rire tell’ment t’es étonné par sa vulgarité. elle qu’a des allures angéliques, faut dire qu’tu t’attendais pas à c’que d’tels mots s’extirpent d’entre ses lèvres vierges. poésie grossière qui, toi, t’excite davantage qu’elle t’rebute, t’dois l’avouer. y a rien d’plus sexy qu’une femme qui profane des obscénités.
t’ouvres la bouche pour lui passer la r’marque, mais t’es aussitôt interrompu par un d’ses collègues, c’dernier qui t’coupe dans ton élan.
c'est bon mathieu, il a juste eu peur, ça va. ca va aller monsieur, c'est juste une petite aiguille et un malheureux pansement.
elle t’nargue.
p’tite garce, va !
t’grimaces lorsqu’son collègue s’extirpe d’ta chambre, la brune qui presse l’pans’ment contre ta blessure alors qu’elle s’installe sur ton pieu. d’où elle s’autorise à s’mettre à l’aise, d’jà ?
t’la dévisages, opales nuageuses qui lui lancent des éclairs. t’espères qu’elle s’électrocute l’bout des doigts pour oser s’moquer d’ta gueule !
je peux vous donner de la morphine pour calmer la douleur mais ce n'est pas en criant, gesticulant et en transpirant de la sorte que ça va abimer votre état. soyez un peu intelligent à ce niveau... je veux juste vous aidez à vous soigner. je suis pas là pour vous détruire.
t’hausses les sourcils, sidéré.
adieu l’professionnalisme, bonjour l’impolitesse !
intelligent ? tu m’traites d’attardé, là ? c’quoi c’pseudo infirmière en carton ?
t’es pas d’humeur, adkins ! surtout pas qu’une mioche dans son genre s’amuse à t’prendre pour un con. c’toi l’patient alors, s’tu veux d’la putain d’morphine, ba elle a qu’a t’donner d’la putain d’morphine ! c’pas elle qui vient de s’faire transpercer l’épaule par une pute de balle, bordel !
je vais devoir partir à la chambre à côté... vous devez maintenir ce pansement contre votre peau l'espace de deux minutes. et après on pourra parler de nos goûts en matière de sexe si cela vous perturbe tant... ok clyde?
ah ba, voilà ! ça commence à dev’nir plus intéressant, d’jà ! qu’tu rétorques d’emblée, sourire tordu qu’étire tes lippes.
t’la mattes s’éloigner pour, final’ment, complètement disparaître par la porte d’ta chambre, engloutis par les néons éblouissants du couloir. t’clignes des paupières, l’menton qui pivote droit d’vant toi alors qu’tu mets une légère pression contre ta blessure, là où elle a r’mis un pans’ment tout beau, tout neuf. c’dernier qui, cependant, n’tarde pas à adsorber l’sang qui pisse d’ta plaie.
p’is t’attends.
encore et encore.
jusqu’à c’que t’soupires, marre qu’on t’laisse moisir contre c’putain d’mat’las !
HÉ HO ! ÇA FAIT PLUS D’DEUX MINUTES, LÀ ! qu’tu gueules, mâchoire crispée, les mots qui déferlent entre tes dents serrés.
même sur ton lit d’mort, t’rates pas l’occasion d’te montrer désagréable. t’as beau t’donner les meilleures raisons au monde, qu’ce soit parce qu’tu souffres, parce qu’t’es encore assommé par les litres d’alcool qu’t’as ingurgité, n’en reste pas moins qu’tu vas toujours rester l’même, lex…
un fils de pute qu’on évite.
une raclure mal engueulé qu’attire qu’les emmerdes.
t’es comme ça, t’y peux rien. t’as abandonné l’idée d’changer il y a plusieurs années, d’jà, conscient qu’tu r’tomb’ras dans tes vieilles habitudes aussitôt qu’tu t’retrouv’ras dans une situation similaire à celle qu’t’as d’jà vécu.
m’ouais, ça fait longtemps qu’t’as fait une croix sur la possibilité d’dev’nir quelqu’un d’bien… t’façon, la ligne entre l’bien et l’mal est bien trop mince pour qu’t’y vois la différence.
t’penses pas avant d’agir.
t’agis p’is c’tout.
p’tain… SI J’CRÈVE PAR TA FAUTE, J’TE JURE QU’JE VAIS V’NIR T’HANTER JUSQU’À LA FIN D’TES JOURS ! CAPICHE ?
tu t’impatientes. les ch’veux imbibés d’sueur, celle qui perle contre ton front, tes tempes… p’tain, ça t’agresse, la sensation d’avoir l’visage – et tout l’corps – trempé, d’être sensible au moindre coup d’vent qui t’arrache d’affreux et interminable frissons, d’avoir l’impression d’plus être maître d’ton propre corps…
worst feeling ever.
faudra qu’tu trouves rapid’ment une façon d’remédier à ça, de r’trouver l’contrôle d’ton squelette parce que, là, ça n’va plus.
plus du tout, même.
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Message Sujet: Re: LEX&BONNIE ¶ be my favorite poison (fb)   LEX&BONNIE ¶ be my favorite poison (fb) Empty Lun 8 Oct - 22:07


be my favorite poison ★ à force de jouer avec le feu, on finit par se brûler.  ft. lex
Je n'avais jamais eu à faire à un tel patient. Par son physique, par son comportement, sa façon de me parler et de me regarder. Je ne savais pas s'il me regardait par envie ou par dégoût. Ou bien alors par envie de me tuer... Il m'avait blessé en me poussant, il était violent et surtout impatient et pour je ne sais quelles raisons, ça ne me laissait pas insensible jusqu'à me faire rougir. J'étais partie à toute vitesse à la salle d'à côté mais j'entendais son impatience de l'autre côté de la porte. Une infirmière vint me voir et me demanda si tout allait bien avec le patient 407. J'affirmais que oui en disant juste qu'il était ronchon mais que je maîtrisais le tout. Elle partit en me faisant comprendre qu'elle était tout près si "jamais"... Je revins alors dans la chambre avec tout le matériel adéquat.

- Mais taisez-vous... Taisez-vous! On va finir par croire que je vous tue vraiment... Et ça fait trois minutes et quarante secondes, ça va!

Hurlais-je tout en chuchotant. Machinalement, je fermais la porte à clé de la chambre, réflexe... Ou alors moyen de défense pour que personne n'assiste à cela. Je revenais vers lui en courant pour venir soigner ses plaies et changer son pansement qu'il s'était arraché. Mais avant tout, je lui injectais un peu de morphine pour le calmer car le soigner convenablement en gesticulant autant était tout simplement impossible. Je ne voulais pas trop lui en mettre histoire de le garder un minimum éveillé alors j'espérais que ça suffisait, je ne voulais pas qu'il en tombe accroc car il semblait accroc à pas mal de conneries...

- Le côté bad boy qui excite les filles faut le garder pour dehors... Là vous êtes dans un hôpital je suis là pour prendre soin de vous pas pour me faire hurler dessus... Et si vous étiez resté calme depuis le début, rien de tout cela ne serait arrivé.

Je soufflais et je commençais à lui changer son pansement, enfin... Il semblait plus détendu, ses muscles se décontractaient et je me dépêchais de soigner ses plaies même si mes doigts tremblaient. Puis quand je soignais sa blessure par balle, je ne pouvais m'empêcher de regarder son torse nu, ses veines, ses abdos saillants, les semblants de griffures qu'il pouvait avoir. Cet homme était clairement mon opposé et je l'admirais. Moi aussi j'aurais voulu être "badass", parler comme lui pouvait le faire, si j'avais un tel jargon avec mon frère, il me punirait sur le champ.

- Ces griffures, ces marques, elles viennent d'où?

Ma curiosité maladive allait finir par me tuer. Mais j'étais gênée par cette soudaine presque nudité venant de sa part. Après tout, il était quasiment nu sous ses draps d'hôpital et je ne pouvais m'empêcher d'avoir des idées déplacées et j'avais honte de ces dernières. Comme j'avais honte des rêves érotiques que je faisais à propos de mon frère. Je secouais ma tête, je soufflais un peu et sans comprendre pourquoi au lieu de partir, je restais là, assise sur le lit, près de lui jusqu'à attendre qu'il me jette, qu'il me traite ou qu'il hurle encore à la mort. Mais à quoi je jouais? C'était ridicule.

- Pardon, excusez-moi. Je suis trop curieuse.

"T'es conne ma pauvre fille" me disais-je dans ma tête. Je pris alors un grand souffle d'air frais en commençant à me lever de ce lit en essayant d'oublier ces pensées, son corps, ces blessures incomprises et profondes.

- Dites-moi comment je peux vous aider à aller mieux. Je le ferai. Et au fait, j'suis pas infirmière... Je suis une étudiante en médecine et future chirurgienne.

Je me rhabillais correctement en aplatissent ma blouse comme je pouvais et en me recoiffant tant bien que mal pour paraître le plus "clean" et "pro" possible pour m'apprêter à sortir de cette chambre, meme si une part de moi voulait rester au côté de cet être perdu qui m'attirant tant il m'était opposé... Interdit. Je n'avais jamais ressenti de telles choses auparavant. Comme si imaginer mon frère assister à cette scène me faisait éprouver une sensation de bien être... Comme si lui aussi pouvait être jaloux... Jaloux de quelque chose qu'il ne pouvait avoir et surtout dont il ne maitrisait pas la situation. Comme moi avec ses misérables conquêtes... Ces nanas qu'il baisaient avec passion, avec amour tandis que moi je n'avais droit qu'à de tendres câlins comme si je n'étais qu'une fébrile brebis.

- Dernière question... Pour être... Comme vous... Il faut commencer par quoi?

Je savais très bien que lui aussi me voyait comme une brebis galeuse, lui le grand méchant loup et moi la pauvre brebis à maltraiter et je voulais changer ça, mais pour changer, il me fallait de l'aide.



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