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(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !

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 I hate that you still love me

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Altan Payne;

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Altan Payne



kerem bursin
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volage destructeur, de ces êtres abandonnées sans même regarder en arrière
avocat, des mots faire naitre les émotions, peut importe la vérité, seulement compte le verdict en sa faveur

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Message Sujet: I hate that you still love me   I hate that you still love me Empty Dim 6 Fév - 22:06

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I apologise in advance I'm insecure, and I'm far too proud to tell you I'm wrong. And yesterday I got drunk and I said some stupid things that I probably shouldn't have // ( [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] with  [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]

La prison te fait face, une fois encore, une fois de plus et ça ne sera pas la dernière n’est-ce pas ? De ce temps passant au ralenti, de ce tout ne venant pas de la bonne manière, jamais. C’est une douleur sans fin, c’est l’alcool que t’as ingurgité pour avoir la force de venir ici. Et Ares qui t’a servi de chauffeur, parce que te laisser conduire dans cet état ce n’est pas tellement conseillé hein. Et puis parce que tu serais jamais venue par tes propres moyens. Parce que t’es qu’une putain d’ingrate Evy, le genre à pas venir son copain en prison alors qu’il y ait par ta faute. Hein ! Quelle genre de meuf fait ça ? Quel genre d’être humain ? Seulement quelqu’un d’aussi pourri et lamentable que toi. De tes mains que tu passes dans tes cheveux, de cette perruque rose que t’a foutu pour quoi ? Pour le faire sourire ? Pour te donner une armure ? Pour lui donner une raison de plus de t’énerver et finalement pouvoir partir en courant en lui renvoyant des je te hais que tu ne penses pas du tout. Parce que tout va mal se passer, tu en es parfaitement certain, tu le sais mieux que n’importe qui, car tout finit toujours de travers dans ton univers. Surtout dans le vôtre. Et la boule dans ton ventre qui te fait faire demi-tour, une fois encore mais Ares il démarrera pas cette voiture sans que tu y sois allé hein. Parce qu’il te connait bien dans le fond, parce qu’il sait sans l’ombre d’un doute la réalité des choses. De ce que l’amour peut faire de pire. Mais t’es pas amoureuse hein, tu le seras jamais, t’es pas ce genre de personnes. T’es pas attachée, pas capable de l’être hein, ça fonctionne pas assez bien dans ta tête pour ça. Alors pourquoi t’en as le cœur qui saigne de le savoir ici ? Pourquoi t’as déjà pensé à milles et une manière de venir l’en sortir, que ça te crève dans tout l’être de penser à ce qui peut lui arriver ici. Hein, il est pas fait pour ce genre d’endroit, pas fait pour autant de violence. Pas fait comme toi. Parce qu’un endroit comme celui-ci c’est parfait pour le genre de poison que tu es et que tu resteras jusqu’à la fin de tes jours hein. T’es pas montée dans le bon sens, pas le moins du monde et ça se vérifie de plus en plus hein. Là à pas rentrer, à pas aller le voir alors que t’en crève d’envie. Que tu n’arrives même pas à trouver le sommeil sans ses bras autour de toi. Que t’as surement l’air d’un cadavre ambulant, t’as encore rien avalé aujourd’hui et t’y arriverais pas. A garder quoi que ce soit. T’as seulement envie de quoi ? Qu’il te dise de partir, qu’il te dise de plus jamais venir. Qu’il sait à quel point t’es qu’une putain dégueulasse, que ça se voit sur son visage, qu’il te hait enfin. Et qu’il se libère de toi pour en trouver une autre, ou des autres, et tu les haïras, toutes mais lui, il sera moins en danger qu’avec toi… Parce que t’es un putain d’enfer et il a sauté à pied joint dedans, sans que tu lui laisses le moindre échappatoire…

Et le pas qui vient, survient, enfin, de l’approcher, de rentrer dans la mort même. De ce frisson qui vient te saisir, de cette sensation mauvaise dans l’organisme. De ces étapes pour te rapprocher pour lui, de ces mots qu’on t’a déjà dit tellement de fois et que t’a jamais vraiment écouté. De tout ce que t’imagines, de tout ce qui vient prendre forme dans ton esprit. De ce tout dont tu te relèveras jamais complétement. De ce mal en toi qui se propage en lui. Mais tu montres rien, tu restes cette putain de reine que rien n’atteint. Cette meuf à la confiance inébranlable, que rien ne peut atteindre, que jamais rien n’attendra, que jamais rien ne pourra atteindre, hein, même pas de le savoir ici mais c’est faux, tellement faux quand tu viens prendre place à cette place qu’on t’annonce. Parce qu’il viendra, parce qu’il sera là, parce que tu pourras lui parler hein, suffit d’attendre, toujours comme ça. Et ces gens qui sont déjà là en train de se retrouver et vous ? Est-ce que c’est encore possible de vous retrouver ? Vraiment ? Après tout ce que tu as merdé ? Après tout le mal que t’as fait ? Après ce qu’il a subi ? C’est encore une possibilité ? Pour vous ? D’être un tout ? Non, tu peux pas Evy, pas lui faire ça, lui imposer ton insupportable présence. Lui imposer toi et en cet instant, t’as que cette envie dans tes tréfonds, de te barrer, loin, rapidement, de pas attendre qu’il arrive. De li faire croire que t’es pas venue, encore une fois ? De toute façon c’est bien mieux quand c’est Phee ou O, parce que c’est tout beau tout rose avec elle. Parce qu’elles connaissent que les bisounours et pas la noirceur, pas comme toi. Et ça tourne, retourne, de cette jalousie mal placée un peu. De cette jalousie vérité aussi, de savoir ce quelles arrivent à partager avec lui, de ce que tu es clairement incapable de faire malgré les années. Mais est-ce que tu tentes vraiment hein ? Plutôt que de tout saboter encore et toujours, plutôt que de tout merder pour le plaisir de… C’est ainsi que ça fonctionne non ? Il te quitte, tu le quittes, vous vous aimez, vous vous vous haïssez, c’était ça le deal, l’amour désamour jusqu’à la fin de vos jours. Sauf que le coup il a tout envoyé balader et que t’as compris. Que t’étais le poison dans ses veines, l’horreur sur son chemin. Que sans toi, il aurait peut-être vraiment droit à ce putain de bonheur. Et la porte qui vient s’ouvrir et cette vérité qui vient te saisir. Il est trop tard pour partir maintenant… Et tu vas le contaminer une fois encore… De ton poison destruction…
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Message Sujet: Re: I hate that you still love me   I hate that you still love me Empty Lun 7 Fév - 1:18

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D'abord viennent les menottes et le froid qui les accompagne, contrastant drastiquement avec la fournaise qu'est son corps entier, son sang comme la lave d'un volcan en constante éruption. Ces bouts de ferrailles sont vite remplacés par des barreaux qui le plongent dans un silence presque morbide. Gideon s'est si souvent noyé dans son propre mutisme, étrangement réconfortant sans que personne n'arrive à véritablement comprendre son attrait, trop aliéné des autres enfants et adolescents de son âge, à cause de toutes ses différences un peu trop flagrantes qui ont la majorité du temps fait naître une certaine hantise en ses pairs. Tous ses silences étaient orchestrés à la perfection, érigés autour de lui comme une muraille le protégeant d'un monde dont il a trop longtemps ignoré la composition, surprotégé par des parents le jugeant trop fragile pour y avoir accès.

Mais s'il en était un jour maître,
il en est aujourd'hui esclave

Le son de la respiration paisible d'Aaron, vite endormi sur le lit du dessus, ne l'aide pas plus à respirer. It'll get better, son, qu'un homme d'une cinquantaine d'années, dont la peine est supérieure à vingt ans d'après les informations qu'il a dénichée, lui a affirmé quelques jours après son arrivée. C'est un refrain qui a été répété à de nombreuses reprises, par des personnages tous aussi différents les uns que les autres et pourtant liés par ses chaînes invisibles autour de leurs poignets et chevilles, une main tapotant son dos ou serrant son épaule dans une tentative de réassurance. La vérité est que les semaines sont devenues des mois, puis bien vite des années, et que rien n'est devenu plus facile avec le temps qui passe. Bien sûr, certains mécanismes ont été adoptés et un certain nombre de repères se sont dessinés devant ses yeux au cours des dernières années. La routine pénitentiaire n'a pas été si compliquée à appréhender, car Gideon a toujours été fait d'horaires à suivre à la lettre, bien que certaines habitudes l'ont été un peu plus, notamment celles à adopter auprès des gardes et encore davantage autour de quelques-uns de ses codétenus. Faire partie des DKV-99 lui a ouvert bien des portes, encore plus lorsque ses pairs ont réalisé qu'il était le gamin que Tyreese avait pris sous son aile, son apprenti si prometteur, sa petite arme pas si secrète, son fils prodigue que l'un des plus âgés a même affirmé avec un presque sourire aux lèvres, lui réchauffant le cœur autant qu'y enfonçant le couteau un peu plus profondément, mais lui en ont refermé autant d'autres. Le presque orphelin n'a de cesse de surfer sur la vague, acceptant l'aide et la protection qu'on lui offrait en échange de quelques procédés, tout en protégeant son seul véritable ami entre ces murs maudits simultanément, quitte à s'attirer les foudres des mauvaises personnes.

Parfois, lorsqu'il se retrouve assis devant sa famille de cœur, à l'exception des visites de O et le bol d'air frais qu'elles sont à chaque fois, comme si elle était un véritable ange tombé du ciel et que rien de mauvais ne pouvait jamais en émaner, ou le cellulaire gelé déposé contre son oreille, Gideon en vient néanmoins à regretter le bruyant silence qui hante les murs du centre pénitentiaire. Tout commence avec cette tension palpable et chaque jour grandissante entre Phee et Ares, eux qui commencent par venir le voir ensemble puis bien vite séparément, venant le frapper de plein fouet et le plaçant dans la position délicate de médiateur d'un conflit qu'il ne suit que de loin. Quand bien même ce dernier évite de mentionner la raison flagrante derrière les comportements étranges qu'ils adoptent tous les deux, elle revient quelques fois, trop de fois, indirectement ternir leurs discussions. De leurs visites, il en ressort souvent drainé, même lorsque cette tragique histoire se tasse, avec une lenteur presque aussi atroce que l'attente exacerbée derrière les barreaux, et que la tension ne vient plus grisonner leurs encouragements constants et bien trop vifs. I don't deserve their friendship est ce que Gideon écrit un jour à O dans le confort de la bibliothèque, là où ils ne sont jamais plus de trois ou quatre, souvent les mêmes visages se dépeignant sur ses rétines. Ensuite vient Ades et ses éclats de colère, ses mots jamais mâchés et que Gideon sait souvent plus violents qu'il ne désirerait, surtout ses regards aussi glaciaux dans leur indifférence feinte que brûlants d'une déception qui vient se mélanger à une inquiétude que le receveur peut entrevoir — mais seulement car il a appris à le connaître et l'apprivoiser au cours de la dernière décennie —, le tout lui rappelant qu'il a tout foiré et que rien n'est véritablement réparable, pas même cette amitié un peu bancale mais pilier de son existence en perdition. I know you like the guy and everything, but he's a freaking asshole. Il ne compte plus les fois où il a entendu ces mots s'échapper des lèvres d'Aaron. Et s'il lui arrive d'approuver ses dires et d'entrer dans une longue tirade, citant tous les défauts d'Ades et le traitant de noms qui se sont souvent introduits dans leurs disputes, tout ça sans prendre la peine de reprendre son souffle, la majorité du temps Gideon se contente de répondre ces cinq syllabes : He has his reasons. Lesquelles, ce dernier n'est pas certain de les connaître — ou peut-être qu'il les connaît un peu trop pour que son subconscient accepte de les identifier, mais ça son compagnon de cellule n'est pas censé le savoir.

Malgré tout, de tout son entourage, Evy est celle dont les visites le laissent le plus confus et exténué lorsque vient le moment de se dire au revoir. Qu'importe ce qu'il se passe au parloir, si elle est de bonne humeur, qu'elle le laisse la serrer un peu plus longtemps que nécessaire contre lui lorsqu'on l'en autorise et/ou que son pied remonte le long de sa cuisse, un sourire en coin étiré sur ses lèvres et ses yeux pétillant d'une lueur qui le fait presque suffoquer, ou si elle est tout le contraire, que leurs voix s'élèvent sans forcément qu'ils aient besoin d'une raison et qu'elle termine par partir avant le temps imparti, l'esprit de Gideon s'en retrouve aussi emmêlé que son myocarde semble être en soudaine défaillance. Aaron l'appelle your girl et lui sourit à chaque fois, un sourire un peu mélancolique mais surtout fatigué, lorsque la vérité est qu'il y a bien longtemps que celui-ci ne sait plus si elle peut être considérée sienne d'une manière ou d'une autre.

Est-ce que c'est ce qu'on est devenus
ou ce qu'on a toujours été ?

Naturellement, quand Ares laisse glisser lors d'un appel qu'il accompagnera Evy la prochaine fois, il retient sa respiration. You sure she wants to come? Son interlocuteur lui répond qu'évidemment, ce que lui sait être un mensonge pour ne pas le blesser sans pour autant le verbaliser, optant pour un I'll see you both then qui vient clore la conversation. Dans l'attente, quelques jours plus tôt, doucement transformés heures, puis trop vite en minutes, Gideon ne peut s'empêcher de s'imaginer les pires scénarios. Il ne se rend pas compte que de secouer nerveusement sa jambe jusqu'à ce qu'Aaron vienne poser une main ferme sur son genou. You need to stop doing that. Le concerné, maintenant conscient de ses secousses involontaires, tente de contenir sa nervosité à l’intérieur de sa carcasse plutôt que de l’exprimer à l’extérieur. Lorsque vient le moment fatal, son compagnon de cellule lui glisse un if she tells you off, I’m here, auquel il répond par un sourire à peine convaincant. Intérieurement, il se dit que sa phrase est idiote puisqu’elle va de soi. Évidemment qu’il sera là, ce n’est pas comme si l’un comme l’autre pouvait juste changer de cellule ou, encore mieux, escalader les murs de la cour extérieure pour retrouver une liberté qui s’approche officiellement avec une extrême lenteur. Ses pas sont eux-mêmes lents, plus que ceux des hommes autour de lui, excités à l’idée de retrouver leur famille et anxieux à celle de manquer ne serait-ce qu’une seconde de leur temps limité. Lui redoute le moment où jusqu’à ce le moment où arrive, ses jambes le portant péniblement à la femme qu’il aime à s’en damner, sans vraiment qu’il ne le compréhende. Sa boîte crânienne semble se vider lorsque le reste de son corps s’éveille à cette proximité que le détenu hésite quelques secondes à briser. Lesdites secondes paraissent durer une éternité, si longtemps que sa vision se brouille presque à force de se concentrer sur la profonde noirceur de ses prunelles et tout ce que ces dernières provoquent au plus profond de ses entrailles, avant que ses bras ne la ramènent à lui. Il la serre contre son torse, une de ses mains reposant dans son bas dos tandis que l’autre remonte à l’arrière de son crâne, pour ce qui paraît être des heures autant qu’une seule seconde. Avant de la lâcher, Gideon s’autorise à déposer un baiser sur son front. — Ça m'fait plaisir de te voir, Evy. Les syllabes sont articulées difficilement, sa bouche semblant soudainement sèche, et il déglutit imperceptiblement tout en s’asseyant avec un automatisme presque effrayant. Un temps s’écoule en silence, en dehors des voix tout autour d’eux, alors que les deux amants se scannent, leurs regards attirés comme des aimants, puis tout le mutisme est annihilé par son propre timbre. J’pensais qu’Ares serait avec toi. Ses prunelles se détachent des siennes et voyagent jusqu’à cette main qui repose sur la table qui les sépare physiquement. Il sourit, encore une fois de ce sourire fatigué, bien qu’un brin plus émotionnellement énergique. Lui dis pas que j’ai dit ça, mais j’suis presque content qu’il le soit pas. Sans se soucier des règles et gardes autour d’eux, des réprimandes qui tomberont certainement quelques secondes plus tard, ses doigts viennent caresser les siens. Il retrouve finalement son regard. Phee m’a dit que t’étais malade, la dernière fois, et que c’était pour ça que t’étais pas venue. Une pause est marquée, pendant laquelle l’une est rattrapée par ses mensonges et l’autre lui pardonne sans un mot. Il retire finalement sa main, se sentant soudainement gelé de la tête aux pieds sans ce contact. J’espère que… J'espère que tu te sens mieux.

J'espère que tu sais que moi,
moi je respire que quand t'es là
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Message Sujet: Re: I hate that you still love me   I hate that you still love me Empty Mar 8 Fév - 16:18

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Le cliquetis connu, trop connu venant ramener vers cette réalité à laquelle elle voudrait bien trop échappée. De cette envie de fuir, animal pris en chasse par quoi ? Par qui ? Personne uniquement elle et ses ressentiments contre lesquels elle ne peut rien faire. De ses fautes que rien ne peut venir expier, de ses erreurs qui les conduisent maintenant ici… Dans ce futur face à face desquels ils ne sortent jamais indemnes. Gideon, de ces larmes qu’Evy ne pleure qu’en secret, là, de ces instants où personne ne peut observer la faiblesse venir ternir ses traits. Je vais bien, qu’elle dit, répète à qui veut l’entendre. Je vais bien qu’elle hurle de ses soirées débridées, de ces corps contre lesquels se lover. Je vais bien qu’elle prononce quand les médicaments sont avalés pour faire perdre la tête, pour trouver le sommeil impossible autrement. Je vais bien qu’elle murmure quand elle entre dans son appartement à lui, quand elle vient s’emparer de l’un de pulls pour s’y engouffrer. Que dans ses draps elle vient se lover dans le silence mortel. Que les larmes se mettent à couler d’un manque semblant sans fin. Parce qu’il n’y en a aucune, seulement la souffrance, seulement tout cela se reflétant encore et toujours, sans ‘arrêter, sans laisser aucune autre échappatoire. Seulement ce tout venant l’envahir, la traverser… Et ce manque de lui, encore et toujours… Mais si tu savais Gid comme tu manques alors tu continuerais de m’aimer et je le mérite pas ça… Et sans Ares, elle ne serait pas ici, aurait fait demi-tour, pour son bien à lui. Autant qu’on peut l’être dans un pareil endroit… Combien de fois Evy n’a-t-elle pas vu ses nuits devenir cauchemars, d’imaginer le pire entre ces murs. De le voir blesser, détruit, de le voir perdre gout à la vie, à tout… Et cette faute qu’elle assume autant qu’elle ne la répugne. Détruisant encore et toujours ce qu’elle est censée aimé et chérir. Mais c’est le va et vient, même en son absence, ça ne s’en va pas comme cela. De cette coupure sans sens, de tout ce qui passe et la laisse pas de marbre, la marque sous la surface, sous cette face inébranlable qui rien n’atteint jamais. Encore moins dans l’instant, de ce corps qui s’assied pas, de ces jambes qu’elle voudrait presque prendre à son coup, pourquoi ? Parce que le savoir ici, si proche et lointain c’est dur, tellement, toujours, de ces douleurs qui ne s’en vont jamais vraiment, de ce tout qui perdure malgré tout… Pas de solutions, pas vraiment, seulement le fil de la douleur s’enfonçant dans ses chairs, continuant sa course sans trouver de but, de cible finale…

Et est-ce qu’un jour ça me fera moins mal de te savoir ici ? Est-ce qu’un jour, je pourrais vraiment plus rien ressentir ? Rester cœur de pierre à ton contact ? C’est possible tu crois…

Et chaque fois la même envie traverse l’espace-temps, de venir là, de l’apercevoir et de finir sa course entre ses bras, de lui sauter dessus, de l’embrasser comme jamais auparavant. De ne pas décoller ses lèvres, de lui dire milles fois à quel point elle l’aime. De le lui montrer, de pas le lâcher, de le maintenir à ses côtés… Mais Evy bouge pas, ne réagit pas, se contente de voir la distance entre eux fondre et l’intérieur tout entier se torde. Ne reste que ce silence presque assourdissant, qu’eux dans l’instant. De ce monde disparaissant de son champ de vision. Uniquement lui et le cœur en miette de l’apercevoir de la sorte. Il a maigri, un peu trop à son gout. Il n’a plus de sa superbe et lui semble pourtant encore si beau… Mais le malheur frappe ses traits… Hais-moi Gigi, hais-moi de te faire vivre cet enfer-là… Mais jamais ne vient la sentence tant attendue… Parce que ce n’est pas son genre n’est-ce pas ? Ne le sera jamais finalement… Parce qu’il est trop bon pour elle et elle le sait, ne voit que cela depuis qu’il est parti. Elle a laissé de côtés les erreurs qu’il a pu faire, toutes ces actions à lui ayant pu conduire à son propre manque de confiance, ayant renforcé les failles… Qu’une propre culpabilité font saignées depuis quatre années maintenant. Et rien ne réussi à arrêter la voie d’autodestruction qui se propage trop finalement… Et elle ne peut cesser l’enfant femme, de s’y plonger, quand son regard croise le sien, quand les secondes deviennent éternités et que le passé vient se juxtaposer au présent. De cet ichor qu’elle semble apercevoir sur lui, de ce tremblement venant la saisir… De ce tout contre lequel elle ne sait lutter… Des erreurs à foison venant s’enfoncer dans sa peau comme du verre… Et du silence survient le bruit assourdissant de son propre palpitant, de ce geste anodin et pourtant tellement déstabilisant. De ce manque qui se met à crier de partout quand ses propres bras viennent s’accrocher à sa tenue de prisonnier. Qu’elle refuse de le lâcher, qu’elle chercher à l’emmener avec lui, à ne laisser rien ni personne les séparer, pas cette fois en tout cas. Mais elle ne peut le faire voyager, le transporter dans sa poche et faire en sorte que le monde n’ait plus le moindre intérêt… De ces gestes simples la faisait frissonner et il est le seul à pouvoir s’approcher de cette sensibilité nuque sans lui faire revivre l’horreur du passé. De cette protection entre ses doigts, entre ses bras, de son odeur dont elle s’imprègne espérant qu’elle durera jusqu’à la prochaine fois.

Reste avec moi Gigi, reste avec moi car il y a que dans tes bras que je suis bien moi…

Mais c’est toujours trop court, de ce qui est contrôlé maintenu en cage et déjà la douleur du manque vient la frapper en plein cœur, ne laisse rien qu’un océan de regrets. Et le baiser front ne fait renforcer la sensation de l’absence forcée… Voilà ce que tu te fais à toi-même Evy, en jouant les putains… T’as détruit la seule chose de bien dans ta vie… Et ce n’est pas réparable n’est-ce pas ? Pas assez quand le masque de l’indifférence continue de se propager. Parce qu’elle ne peut être faible, pas face à lui, pas face à tout ce qu’il a pu vivre et vivra encore. De ce temps qui ne s’écoule jamais assez rapidement à son gout… C’est impossible n’est-ce pas… Que le monde finisse par lui rendre la seule personne dans son univers sans laquelle elle fonctionne pas. Et en même temps, ces propres pensées la conduisent à l’envers. A le pousser à la détester, assez pour éviter de le faire tuer. De cette ambivalence entre deux idées opposées, entre l’amour qui veut s’exprimer et l’amour qui veut protéger… Et l’un et l’autre ne peuvent coexister parce qu’elle est trop toxique pour y arriver…  « Ça m'fait plaisir de te voir, Evy.» Et le petit sourire en quoi s’oppose au regard presque glacial. De cette supplique intérieur lui demandant de ne pas dire ça. De pas avoir envie de la voir, de pas en être content… Déteste-moi Gideon ! Déteste-moi ! Je t’ai conduit ici ! T’as le droit d’être en colère… Mais me pardonne pas, jamais… Et c’est le silence qu’elle offre, si froid, bien trop glacial quand l’être quasi entièrement voudrait seulement lui exprimer le manque crucial, destructeur. Lui expliquer ces nuits passées à l’attendre tout en sachant qu’il ne viendrait pas. Que son monde tourne plus sans lui, pourrait en exprimer des choses mais c’est le mutisme qui devient l’arme, sa propre pénitence pour ces actions qu’elle ne peut changer… Assise là, en face de l’homme qu’elle aime à s’en damner… «J’pensais qu’Ares serait avec toi.  » Devait être là Ares, devait venir également hein, de ce piège pour la faire monter dans cette voiture. Parce seule, elle aurait pas fait la route, jamais, de la culpabilité empêchant le tout pourrait ardemment désirer, de cette envie qui vient se confronter à la réalité de ses actions. Et la torture de le voir continuant toujours et toujours plus… C’est plus dur à chaque fois, c’est plus délicat également… Et ça finit par s’emparer de tout l’être comme une maladie contre laquelle elle ne peut rien finalement… Mais il est resté dans la voiture, pourquoi ? Parce qu’ils avaient besoin de se retrouver selon lui. Que dans le fond, elle ne peut que lui donner raison. De ces moments à deux plus rare qu’une pluie d’étoiles filantes… De ces vœux qu’elle ne fait plus dans la noirceur de la réalité… « Lui dis pas que j’ai dit ça, mais j’suis presque content qu’il le soit pas.» Et le petit rire qui se laisse entre, encore plus rare que tout le reste, de cette presque insouciance venant l’attraper rien qu’un instant. Du palpitant aux battements impossibles. De ces doigts qui se croisent, se retrouvent et l’impossibilité de respirer, apnée sentimentale, de ce rappel brutal et douloureux du manque toujours bien trop présent, toujours bien trop important… « je lui dirais pas… il est dans la voiture mais il…» Il voulait qu’on soit que toi et moi… mais je te prive de le voir n’est-ce pas ? Et elle sait pas, ne sait plus si c’était le bon choix… Ne veut pas qu’il lui en veuille, de ce qui s’est réalisé davantage pour eux… De ses doigts qu’elle entrelace, retrouve, réchauffe, dans cette presque lune de miel, de ses cris qui n’ont pas encore traversés l’espace pour une fois…

Et je voudrais juste me lever et venir t’embrasser, te couvrir de baiser et t’aimer pour le restant de l’éternité.

« Phee m’a dit que t’étais malade, la dernière fois, et que c’était pour ça que t’étais pas venue. »  Est-ce l’absence de contact qui la fige ou les propos ? Sans doute les deux, de ces mensonges qui viennent renforcer l’envie de vomir. De cette mauvaise sensation… N’était pas malade Evy, seulement incapable de franchir les derniers pas, partie en courant dans la direction opposée, de cette douleur de la rencontre, de le voir, de le revoir ici, de pas savoir comment faire en sorte de, comment l’assumer tout cela, tout ce qu’elle pourra jamais rattraper, qui restera toujours un échec, un des nombres, un de plus finalement…« J’espère que… J'espère que tu te sens mieux.» Et de cette douceur, et de cette amour qui la fait vriller, à chaque fois, de ce pardon non accepté, continuant sans cesse de lui rappeler la somme de ses erreurs. De marquer ce qu’elle a merdé, trop aisément, trop facilement. De renforcer les erreurs qui viennent s’afficher en grand dans l’esprit… « fais pas ça… » Que la supplique remarque laisse entendre. De cette non envie de se disputer, de se détruire encore une fois, de merder ici et là… De la colère rage qui monte encore, qui s’arrêtera pas n’est-ce pas ? C’est toujours pire et jamais vraiment meilleur hein, devrait le savoir depuis le temps… « Me cherche pas d’excuses… » Parce qu’on connait tous les deux vérités sur la putain de lâche que je suis, que c’est moi qui devrais être ici et pas toi ! Parce que je te fais souffrir encore une fois Gideon et ça ne cesse jamais ! Alors me laisse pas te faire mal encore une fois ! De ce corps qui a recule presque par instinct pour mieux se protéger, pour mieux le protéger surtout, d’elle, de cette mauvaise influence qui s’inscrit en lettre rouges sur tout son corps. « je les mérite pas… » De son regard ailleurs, là, de l’impossibilité de le fixer, de l’errance qui déjà survient, de l’envie de fuir, de le fuir pour éviter de le détruire… De ce corps en tension, de cette jambe tremblement, de ce qui semble déjà foutu. Parce qu’elle fait que merde n’est-ce pas ? Que tout serait plus aisé autrement non ? Plus facile s’il acceptait de la détester, de l’engueuler pour la somme de ses erreurs, pour pas venir alors qu’elle devrait. Pour jamais être à la hauteur de ce qu’il mériterait…

Parce que je survivrais pas
À te faire du mal encore une fois…
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Message Sujet: Re: I hate that you still love me   I hate that you still love me Empty Mer 16 Fév - 18:01

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Les mécanismes sont rouillés, aussi défectueux que ceux d’un vieil avion de chasse, de ces modèles qui ne tenaient jamais dans la durée et mettaient en danger les pilotes, mais Gideon peine à en entrevoir l’oxydation. La vérité est que même s’il acceptait de voir, de véritablement voir et pas seulement de regarder, les dégâts qui se sont multipliés avec les années, les conséquences de ces derniers seraient balayés d’un vulgaire revers de la main. Cette danse, aussi imparfaite et bancale soit elle, est et restera la leur. Le plus âgé ne pourrait en expliquer le fonctionnement, la logique non plus, peut-être qu’il n’y en a même jamais eu et que l’un comme l’autre se laissent seulement porter par le flot de leur passion aussi dévorante qu’elle n’en est parfois étouffante, mais ce qu’ils ont, quoi que cela veuille réellement dire et représenter pour eux deux, est tout ce dont il a besoin. Il ne changerait leur dynamique pour rien au monde, car le faire reviendrait à effacer une partie de lui, une partie d’elle aussi, finalement à détruire les fondations de ce que lui s’est acharné à construire depuis ce premier contact timide qu’Evy a certainement oublié depuis longtemps mais dont lui se rappelle avec vivacité. Parfois Gideon se dit qu’ils étaient faits l’un pour l’autre, que le chemin qu’ils prendraient était déjà tout tracé, que tout était écrit avant même que leurs yeux ne se rencontrent, que son myocarde autant que son esprit l’avaient senti au tout premier regard, le savaient même à la première syllabe, quand bien même la vie semble depuis s’aimer à s’acharner sur eux. C’est ce qu’il lui a écrit dans sa dernière lettre, rédigées après une énième visite où il aurait souhaité pouvoir la voir, la toucher, juste la savoir autant physiquement que psychologiquement présente à ses côtés, et pendant laquelle il n’a eu de cesse de demander de ses nouvelles à Euphémia, oubliant presque que cette dernière était elle belle et bien là comme elle n’a jamais arrêté de l’être pendant presque quatre longues années, peu importe à quel point son existence semblait s’effondrer sous ses pieds.

Citation :
I miss you, Evy. I miss you so much that I can’t even think straight. And I get why you prefer to stay away, but I just want you to know that you’re always on my mind. I need you to know that you will always be.

Le détenu se doute que le bout de papier sera chiffonné, balancé dans un coin de la pièce et tout simplement oublié, comme il s’imagine trop souvent l’être dans la vie de ses amis, mais l’encre l’épouse tout de même et y dessine des mots qu’il voudrait pouvoir articuler à voix haute sans que la concernée ne l’y autorise. Lorsque ses prunelles croisent finalement sa silhouette, là entre les tables qui se remplissent et êtres qui se retrouvent, certains d’entre eux après des mois et même des années, il se dit qu’aujourd’hui sera peut-être le jour où il pourra les sortir de sa gorge et non de la plume de son stylo. Celui-ci ne perd pas de temps avant de prendre la plus jeune dans ses bras et de la serrer là, contre ce torse qui souffre constamment du manque d’elle dans son entièreté, son pulsant affolé dans sa cage thoracique. Gideon souhaiterait pouvoir prolonger ce contact une éternité, même deux si cela était une possibilité, mais le poids de la réalité finit par les séparer comme cela n’a pas arrêté d’être le cas ces dernières années. Cette distance qu’on leur ordonne de respecter est presque insupportable, lui donne envie d’hurler jusqu’à ne plus avoir de cordes vocales ou de vomir ses tripes sur le sol aussi grisâtre que les murs qui les entourent, de tout faire sauf de la garder. — Je lui dirais pas… Il est dans la voiture mais il… Ses doigts serpentent jusqu’aux siens, coupant leur propriétaire dans sa phrase. Il doit avouer être perversement soulagé de voir qu’après toutes ces années derrière les barreaux, ces mois passés à errer entre ces murs pendant qu’elle profite de sa liberté de l’autre côté de ces derniers, il est toujours capable d’empêcher l’air de remplir ses poumons par un seul et unique toucher. Gideon souffle finalement des syllabes qui lui éraflent la gorge, pourtant aussi douces que sa paume sur le dos de sa main, quand bien même elles les confrontent aux mensonges ponctuant depuis trop longtemps leurs deux existences. Fais pas ça… — Faire quoi ? Qu’il demande tout en connaissant déjà la réponse. — Me cherche pas d’excuses… Il peut sentir sa colère bouillonner à la surface, pas directement dirigée vers lui mais bien vers sa propre personne, se mêlant à une haine d’elle-même qui serre douloureusement son myocarde dans sa poitrine. Je les mérite pas… Plus elle s’éloigne, plus lui se rapproche, les coudes embrassant bientôt la table qui les sépare péniblement. Les yeux de l’un cherchent ceux de l’autre, mais comme leurs deux corps le sont, ces derniers semblent souffrir de la même séparation.

Des secondes s’écoulent, des minutes peut-être, avant que Gideon finissent par répondre à son interlocutrice. — J’te cherche pas d’excuses, c’est toi qui t’en cherches constamment. Si ses paroles peuvent paraître dures, aucune animosité ne les accompagnent. Elles se glissent entre eux comme elles se sont formées dans son esprit : une douloureuse constatation. Son regard abandonne sa course et se repose là où la main d’Evy reposait quelques instants plus tôt. Il fronce les sourcils. J'suis fatigué de tous ces mensonges entre nous, Evy. Les mots s’échappent sans qu’il ne tente même de les arrêter, trop fatiguée certainement, puis finalement trop amoureux pour se retenir d’ajouter, mais la vérité c'est que j'en avalerai encore des milliers à condition qu'ils viennent de toi. Le détenu marque une pause, attendant peut-être une réponse ou tentant seulement de faire sens à ce qui se passe dans sa boîte crânienne. Je t'aime, Evy, reprend-t-il. C'est pas un mensonge ça. Ça l'a jamais été. Et j'sais que c'est pas ce que t'as envie d'entendre… j'ai juste… j'ai besoin que tu l'entendes justement. Il trébuche sur les lettres, les syllabes, les mots, au même titre que son myocarde qui reprend une danse impossible à suivre lorsqu’il se trouve en compagnie de la jeune femme. Avant qu’elle puisse répondre, tellement se braquer que sa chaise raclera le sol et que son corps disparaîtra de son champ de vision, il supplie dans un murmure : Me fuis pas cette fois, s'il te plaît. Une pause. Ses paupières se ferment. Reste avec moi, ok ? Une autre pause. Reste avec moi. Et c'est un peu comme si, à cet instant, Gideon lui donnait le droit de vie ou de mort sur lui, comme cela semble être le cas à chaque fois.
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Message Sujet: Re: I hate that you still love me   I hate that you still love me Empty Sam 19 Fév - 14:19

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La distance obligation, de ces instants trop lointains, de ces interludes qu’elle vient forcer, de ces absences, de ce manque de courage, de force, de cette attitude désinvolte offerte au monde. Evy Bass ne se laisse atteindre par rien, c’est bien connu, de cette aisance avec laquelle la demoiselle est passé à autre chose. De ce qu’elle montre, enfonce, de ces autres qui viennent surviennent, ne sont accrochés que pour le démontrer, à quel point tout cela n’importe pas. Que l’équilibriste, dans son existence jamais d’autrui n’aura besoin. De cette indépendance portée comme seul et unique étendard, d’un besoin enfoncé dans les tréfonds d’une psyché s’était fracturé dès l’enfance. D’une vérité qu’elle ne peut exprimer à voix haute jamais, peine déjà à laisser suinter dans son propre esprit. Uniquement monter brique par brique, l’infranchissable mur, s’y cacher, s’y réfugier, y trouver la paix intérieur, le croire assez pour laisser le monde entier l’imaginer. Que tout est d’une si facile simplicité, qu’Evy Bass jamais ne pense à la somme de ses erreurs. Dans lesquelles pourtant elle ne cesse de glisser, de s’engouffrer, dans ce qui devient de plus en plus complexe à chaque retrouvailles, à chaque fois que ces portes s’ouvrent, qu’elle ne s’enfuit pas. De lui faire face sans craquer, de redevenir l’ensemble totalement imparfait, de renforcer le pire à défaut de comprendre comment agir dans la bienveillance. S’est sans nulle doute perdue dans les tréfonds d’un cheminement perdu d’avance, ne pouvant conduire qu’à leur perte là, de ces instants sans sens. De ses moments où les angoisses ont remplacé la raison, conduit vers l’inverse des pensées. De cette autodestruction impossible à arrêter, continuée et amplifiée en son absence brutale. De ces relents de culpabilité venant frapper l’être, lui marteler la somme de ses erreurs. Et il serait aisé de seulement s’arrêter un instant, de laisser son souffle se faire, expulser l’air et réfléchir, à tout cela. Repenser à l’ensemble de la situation, les voir ses erreurs, les siennes, celles de Gideon, les travailler trouver comment se sortir de leurs errances, d’y retrouver la lumière derrière les accrocs, derrière le malsain, derrière ce qui fait plus de mal que de bien. Mais ne sait comment le faire ce bien, n’y croit pas y avoir droit l’enfant du passé. De cette sensation désagréable revenant contre sa nuque, lui rappelant la somme de tout ce qui ne pourra toujours se conjuguer que de travers. Et devrait le savoir dans le fond, que ces dernières années ne sont finalement qu’une accumulation de faute uniquement destiné à quoi ? A le perdre ? A s’en crever le cœur au passage. A se détruire pour finir de consommer les restant de son être. Pour finalement ne plus avoir besoin de murs car il n’y aura plus personne pour se risquer à l’approcher.

Tactique de l’égoïsme apeuré, de la sensation certaine de ne pas être bonne pour lui, pour personne. Uniquement capable de détruire et non de reconstruire. Et le sent, de chacune de ces visites ne faisant que s’espacer d’avantage, la douleur. Cette dualité lui déchirant l’âme entre ce qu’Evy perçoit comme nécessaire et ce que dicte les battements de son myocarde. D’un regard vers lui, ce tout revient, ces erreurs, ces autres même pas aimé, ce dégout d’elle-même, de ce qu’elle leur inflige, pour quoi ? Pour perdre quelqu’un qu’elle désire seulement affectionner. De cette sensation unique là, d’un contact douleur, de le savoir si rapide, incapable de perdurer sous la surveillance des cerbères. D’un frison tout oublier, tout renvoyer dans ce monde extérieur semblant tout à coup si lointain. D’un entre temps, d’abandonner les positions, les questionnements, les remises en question, les défauts, tout, ne plus être qu’eux dans une fausse réalité. De ce qui se brisera comme à chaque fois, de ce qu’elle détruira très certainement, de ne pas en prendre assez soin, de ne pas savoir comment le tenir entre ses doigts sans le briser, sans l’abimer, de pas savoir comment garder sans savoir comment perdre. Ou d’en avoir conscience dans les tréfonds tout en connaissant la réponse. De ce mur à la solidité plus que bancale une fois que l’aimé est concerné. De ce je ne sais plus vivre sans toi qui jamais ne traverserait la frontière de ses lippes. De ce qu’elle continue de cacher dans la nuit amie, de ce qui ne se vit que dans le secret de ce qu’on ne saura pas, ne découvrira point. De ces lettres gardées, répondues, là, du papier dont l’état laisse bien trop à désirer, de ces quelques diamants venus se perdre contre le papier, faire baver certains mots plus que d’autres.

Mais rien ne se dit dans le silence constant, rien ne se montre totalement, de cette distance se créant au fil des mots, au fil des maux, de ce tout revenant. La même rengaine, de ce pardon trop aisément accordé venant ricocher contre sa peau, l’érafler dans sa totalité, égratigner l’ensemble de l’être et renforcer la fuite, proche, certaine. De ces cris qui resonneront encore une fois, de cet impossible calme, d’un disque ne cessant de se rayer plutôt que de se changer, de se modifier pour y trouver une autre voie, la possibilité d’une solution. D’un fuis moi je te suis. Du déclencheur, là sous leurs yeux. Suffit de rien finalement de quelques mots de plus, de trop, de cette bombe entre eux, de leurs doigts sur le déclencheur suffit finalement de voir qui le premier le lâchera, ne tiendra plus la longue pression…  «Faire quoi ? » De ce regard presque noirceur, de ce qui se forme sous l’évidence, de ce qui va venir encore. De ce que les amoureux savent tous les deux. De ce déclencheur-là, de leur pardon impossible envers eux-mêmes, de ce qu’ils accordent trop aisément à l’autre, rachetant ses fautes comme inexistantes. Mais elles se propagent pourtant entre eux, de ces erreurs laissées de côté, des adaptations de l’autre pour les éviter, pour les rattraper ou les empirer selon les instants. De ce qui n’est plus supportable, de l’observer là dans l’instant, de ce cliquetis de menotte ne faisant que renforcer la vérité : Gideon Marsh est ici par sa faute. Et tout ce qu’elle fait depuis n’est qu’une succession d’actions controversées, de coup de poignards enfoncée dans une peau ayant déjà trop souffert. D’un besoin finalement d’être détesté par l’aimé. Pour peut-être trouver le début d’une piste vers cet impossible auto-pardon. De la dualité souffrance, encore là, toujours trop là… De ce qui entraine la fuite, même inconsciente se recule la roublarde chaque fois que le corps amant-ennemi n’ose une approche, de maintenir cette équidistance dans laquelle elle étouffe de sa propre culpabilité, de l’avoir blesser plus qu’elle n’aimera, de son quota d’erreurs dépassé depuis longtemps. De ce vide voile dans l’esprit, déjà partie Evy, dans sa prison mur, pour son bien à lui qu’elle dira. Parce qu’il mérite mieux que ça, tellement mieux.

« J’te cherche pas d’excuses, c’est toi qui t’en cherches constamment. » De ce qu’elle attendait pas du tout, de ce qui réveille, fait revenir douloureusement vers la surface, de ce regard qu’elle lui accorde enfin. De ce fait moi mal je le mérite, de ce besoin destructeur de le faire crier pour la ressentir cette haine imaginée, persuadée de ne mériter que ça de sa part, à jamais…  De ses excuses pour ne pas venir, pour le laisser là pour pas se confronter à ce qui fait si mal, à ce qui la laisse toujours après incapable de penser, de réfléchir, d’agir. De ces moments refuges dans cet appartement à lui, ne l’avouera jamais à Gideon, que son refuge est là, à quelques mettre de son propre appartement. Que quand ça va pas, c’est dans ses draps qu’elle retrouve le souffle silence, se propage dans ses vêtements à lui, de le respirer, de le ressentir, de vaincre la vague solitude au moins rien qu’un peu. Car la traitresse contre son être continue d’exister depuis qu’il est pas là, froide et vide sans lui, malgré ceux et celles contre qui elle plonge parce qu’elle mérite que ça hein. « non tu préfères me pardonner comme si j’étais un ange tombé sur ciel. » De la dureté venant se confronter à la sienne, de ce qui sort finalement, de ce qui fait si mal, du doigt prêt à se retirer du bouton, de cette bombe si proche d’exploser. Et le monde autour ? Pourrait bien brûler, de leur bulle ne verrait rien n’est-ce pas ?

« J'suis fatigué de tous ces mensonges entre nous, Evy. » La jambe tremblement vient sous la table, de ce que l’indépendante est pas certaine de savoir quoi faire. De ce tout complexe dans l’être, dans ce qu’elle rêverait de répondre qu’elle aussi, elle voudrait que ça s’arrête. Mais qu’elle sait pas comment les faire taire les non-dits. De tout ce qu’elle tourne dans le mauvais sens. Parce qu’elle ferait quoi si elle lui avouait la somme entière de ses erreurs et qu’il lui pardonnait ? Elle ferait quoi ? Elle agirait comment dans cette dualité la déchirant en deux, de ces deux parties de sa propre personne pas vraiment en accord avec l’issue. Non, rien ne s’accorde… Sauf son regard vers lui, sauf ce cœur tambourinant, de cette vérité enfuie.   «mais la vérité c'est que j'en avalerai encore des milliers à condition qu'ils viennent de toi. » Et ça s’arrête, d’un coup comme ça, de ce choc qu’elle arrive pas à dissimuler dans l’instant. De ses doutes s’envolant rien qu’un peu avant de venir la frapper avec davantage de force. La sans cœur incapable de le rester dans sa forteresse. Est-ce qu’il entend Gideon la somme de chacun de ses battements ? Le poids ? La vitesse ? Et en même temps les pleurs dans les tréfonds là. De pas être certain que ça soit une bonne chose, de ce pardonne tout dont elle ne sait plus quoi faire dans l’instant. Si ça doit finir en colère tempête ou en instant douceur. De son être tout entier devenu tremblement, de se sentir pris entre deux feux trop puissant et vouloir juste se barrer dans le lointain avant de cramer…  «Je t'aime, Evy, C'est pas un mensonge ça. Ça l'a jamais été. Et j'sais que c'est pas ce que t'as envie d'entendre… j'ai juste… j'ai besoin que tu l'entendes justement.» De l’impossibilité de faire autrement que le regarder comme si peu de fois auparavant, de parler directement d’âme à âme sans couche, sans protection, de son cœur qui s’est barré de sa propre poitrine, se retrouve devant lui, bien trop offert, bien trop incapable de quoi ? De lutter avec ce qui vit dans l’intérieur. De ces mots faisant échos au sien. De l’oublier le reste de le vouloir, non d’en avoir une étrange nécessité, d’abandonner le poids de tout ce qu’ils ont merdés, des tréfonds de leurs erreurs pour ne garder que l’essence d’eux dans l’instant, de leur amour suintant derrière leurs mauvais côtés.   « Me fuis pas cette fois, s'il te plaît. Reste avec moi, ok ? Reste avec moi. » Et chaque mot renforçant l’impossibilité de laisser la colère s’exprimer, d’agir comme il le faudrait pour eux, pour ne pas se perdre encore davantage. Et tout sera repensé, revu différemment une fois l’air libre retrouvé mais pas dans l’instant, pas dans le moment, pas dans ces murmures, ces paupières clauses, de cette souffrance venant la toucher en plein cœur. De ce qu’il a toujours été, cet océan douceur venant entourer ses démons, les éloigner autant que les attiser dans ses flammes de je te laisse n’ayant fait que renforcer le manque de confiance accordé, là, de laisser ce tout s’éloigner, rien qu’un instant. C’est simple, idiot même, cette main venant attraper la sienne, du bout des doigts, effleurer, ramener sans même le remarquer et de l’attendre là, dans le silence, ce moment précis où il ouvrira le regard. De ce sourire venant là, de ces larmes que la frontière glace à maintenu sous la surface assez pour ne pas les laisser tout gâcher. Du tourbillon émotion en train de se former, en train d’arriver, de ce corps fuite devenant corps envie, là, rapprochement, de la distance diminuée et en même temps bien trop grande, trop importante, trop imposée. Et ça aussi ça fera mal après. De ce je reste silencieux qu’elle lui offre dans l’instant. Dans ce qu’elle aimerait promettre durer pour le restant de leurs jours mais sait ce que dicte les pensées parasites, de ce je vais le tuer qui s’inscrit au fer rouge dans l’être, s’efface le temps d’une pause, d’un besoin dans l’instant précis où leurs regards s’entrechoquent. « je suis à ça. » de son pouce et son index venant se rapprocher, montrant l’infime frontière entre envie et acte. « De sauter au-dessus de cette table pour venir t’embrasser Gideon Marsh. Mais je suis pas certain que les enfants présents aient l’âge d’assister à ce que j’ai en tête. » Malice d’un instant retrouvant une simplicité si rare dans leurs interludes réglementées. Elle pourrait le faire, agir de la sorte, sans doute pouvoir entrechoquer leurs êtres quelques instants mais ils se verraient séparer, trop tôt, trop vite et ne veut pas voir Evy, pas cette fois en tout cas… Pas dans l’instant. De sa seconde main venant attraper la sienne. « Je t’aime Gideon… » Qu’elle souffle dans un murmure, de ces mots lui étant uniquement destiné. De ce qu’elle ne prononce sans doute pas assez, de cette preuve d’attachement fuit habituellement mais pas là, dans ce besoin d’être sienne et qu’il soit sien. Et quand sonnera le temps de la séparation, la souffrance n’en sera que brutale, elle en est consciente…
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