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| self destructive tendencies ☽☽☽ laure | |
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| Sujet: self destructive tendencies ☽☽☽ laure Mar 5 Juin - 21:28 |
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— Vous êtes suspendu. Jusqu’à nouvel ordre.M’ouais. Tu l’avais vu v’nir, celle-là. T’hausses un sourcil avant d’lever ton cul de c’te chaise que t’as trop souvent occupé et tu tournes les talons pour t’diriger vers la porte. Une fois à l’extérieur du bureau, tu déambules dans la supérette pour t’élancer directement vers la sortie sous l’regard suspicieux d’tes collègues. T’aurais préféré qu’ils t’foutent dehors, ça t’aurait p’t’être botté l’cul à t’trouver un autre job. Un brin moins chiant. Lorsque tes pieds butent le bitume du stationnement, tu déplies le document que t’as fourré dans la poche d’ton jean pour lire l’contenu. En gros, c’est ton troisième avertissement, l’dernier avant l’congédiement. Ok. Tu soupires en déchirant la feuille qu’tu laisses s’envoler au vent, une clope qui t’pend maint’nant aux lèvres et que t’allumes avant d’t’engouffrer dans ta bagnole. Ton majeur qui s’dresse sous l’nez d’un passant qui t’dévisage un peu trop à ton goût. Il t’veut quoi, c’t’enfoiré? T’arrives assez rapidement chez toi, un peu après qu’le soleil s’soit couché. T’as b’soin d’un truc avant d’aller r’joindre Ina et les autres. Tu t’gares dans l’entrée, l’volume du radio au maximum, qui s’élève dans tout l’voisinage, annonce ta présence. La vieille va encore t’passer une remarque, tu l’sens. T’arrêtes l’moteur et tu t’extirpes à l’extérieur pour atteindre le porche. Avant qu’tu puisses toucher à la poignée, y a la porte qui s’ouvre et tu tombes nez à nez avec elle. — Laure?Qu’est-ce qu’elle fout là? Tu jettes un coup d’œil par-dessus son épaule. Pas d’Mickey à l’horizon. Tes parents doivent l’avoir laissé entrer. Va savoir! Tes iris reviennent s’planter dans ceux d’la brune, l’coin d’tes lèvres légèrement r’troussé. Tu fais un pas vers l’avant, adoptant une posture imposante pour l’obliger à reculer et tu fermes la porte derrière toi sans décrocher tes prunelles d’ceux d’Laure. — T’sais qu’Mickey elle squatte sa caisse depuis qu’elle a pété un câble?Tu lui d’mandes, amusé. Bien sûr qu’elle le sait. Elles sont potes, toutes les deux. Alors tu t’mets à fantasmer sur l’une des seules options possiblement envisageables. — À moins qu’tu sois v’nu pour moi…Un murmure agaçant, une teinte effrontée dans la voix. C’te fois, y a ton sourire qui s’creuse, rel’vant tes joues à son paroxysme. Une autre enjambée dans sa direction pour avaler la distance qui lui assurait une certaine liberté jusqu’à maint’nant. Prisonnière d’ta toile, comme un vulgaire insecte — en beaucoup moins moche, s’entend. Y a ton myocarde qui déconne dans ta cage thoracique, mais tu t’en branles. Y a qu’toi. Et elle. Du moins, dans le hall. @laure al khalir |
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| Sujet: Re: self destructive tendencies ☽☽☽ laure Mer 6 Juin - 3:37 |
| t’as pas trop réfléchi. de toute façon, c’est probablement mieux comme ça. t’as simplement débarqué du taxi en remerciant le chauffeur, quelques billets que tu lui avais préalablement tendu. puis t’as pris une grande inspiration. avant d’hésiter. parce que oui, clairement t’étais pas sûre de toi à cet instant bien précis. t’étais pas certain que débarquer chez lui ce soit une si bonne idée que ça. et pourtant, t’étais là. le taxi qui avait déjà filé derrière toi. tu ne pouvais plus vraiment faire marcher arrière. alors y’a ton poing qui s’abat contre la porte d’entrée, une petit tête qui fini par t’ouvrir à peine quelques secondes plus tard. et le sourire qui se pointe déjà sur ton visage alors qu’il te laisse rentrer. visage plus mature que tu ne tardes pas à croiser, avant de mentionner que t’es là pour voir lyes. et on te réponds qu’il n’est pas encore arrivé. ça aurait probablement dû te sonner un signal d’alarme, et pourtant toi, t’as répondu que c’était pas grave, que t’allais l’attendre. la musique qui fini d’ailleurs par se faire entendre, à presque t’en casser les oreilles. et tu sais qu’il est là. ton cœur qui manque bien de rater un battement d’ailleurs, et pourtant, tu restes impassible alors que t’ouvres la porte, alors que tu croises enfin son regard. « laure? » il est surpris de te voir, ce qui n’est en soit pas très surprenant. parce que tu t’étais pas annoncée toi. pas un appel, enfin surtout pas de texto. alors non, il devait pas s’attende à te voir, encore moins ici, chez lui. puis tu fais un pas, puis un deuxième en arrière alors qu’il passe le cadre de la porte. parce que clairement, il ne te laisse pas le choix de reculer. même si clairement, tu ne te laisses pas intimider, tes prunelles, toujours accrocher aux siennes. « t’sais qu’mickey elle squatte sa caisse depuis qu’elle a pété un câble? » oui tu sais. mais c’est pas mickey que t’es venu voir toi. « à moins qu’tu sois v’nu pour moi… » pourtant ça te déplait, qu’il dise ça. t’aimes pas paraitre aussi transparente. t’aimes pas que ce soit aussi évident que c’est pour lui que t’es venue. pour le voir. même si clairement, il n’y a pas d’autres explications que celle-ci. et même toi, t’en es consciente d’ailleurs. puis, il s’approche, encore, et cette fois pas d’issue possible. coincée entre ce mur et le poids de son corps, et le pire, c’est que ça ne te dérange même pas. tes mains, qui viennent se croiser derrière sa nuque, tes prunelles qui se perdent dans les siennes. et un sourire, qui retrouve ses droits sur ton visage. « non, pas tout à fait. » que tu commences. parce que clairement, t’arriverais pas à lui donner raison, tout simplement. c’est plus fort que toi, besoin d’énoncer une autre raison, aussi peu crédible soit-elle. seulement pour ne pas lui dire tout simplement que oui, si t’es là c’est pour lui. « j’suis venue voir sami à vrai dire. » la seule autre raison que t’as trouvé. parce qu’effectivement, tu savais bien que tu ne trouverais pas mickey ici. et à quelque part, tu ne doutais pas un seul instant que lui aussi le savait. et si l’envie de mentionner que tu passais simplement dans le coin était forte, tu t’étais bien vite ravisé. parce que ça expliquait clairement pas ce que tu fais chez lui. « t’sais, il est carrément craquant. » clairement, il était mignon le petit bout d’homme. le sourire qui s’était étirée sur tes lippes quand tu avais croisé son regard. et pourtant… t’avais pleinement conscience que tu n’étais pas crédible pour deux sous. « mais j’dois dire que j’suis pas trop déçue de t’voir. » le sourire qui s’étire un peu plus sur tes lèvres. et l’envie pressante de les poser sur les siennes qui se fait ressentir. et pourtant, t’en fais rien, tu te contentes simplement de le regarder. toujours avec cette flamme qui brûle dans le fond de tes prunelles azures. |
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| Sujet: Re: self destructive tendencies ☽☽☽ laure Mer 6 Juin - 14:03 |
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Y a ses mains qui s’glissent derrière ta nuque et ses iris dans lesquels tu t’perds. Et c’putain d’sourire qui pend à ses lèvres. Celui qu’t’as trop longtemps eu envie d’embrasser, d’le voir caresser ton sexe chaque fois qu’elle mettait les pieds chez toi. Les insultes qu’tu lui balançais pour obtenir un peu d’attention d’sa part. Ou p’t’être pour réprimer l’désir inexplicable que tu r’ssentais pour elle. Et qu’tu r’ssens encore, d’ailleurs. T’as toujours cette fâcheuse manie d’te montrer désagréable neuf fois sur dix quand y a des gens qui vous observent. Mais, là, y a personne. Pas d’témoins pour r’marquer c’qui saute aux yeux. Qu’t’es amoureux d’Laure et d’ses putains d’caprices. — non, pas tout à fait. j’suis venue voir sami à vrai dire. — Tss. Tu souffles, un rictus amusé qui déforme ton visage alors qu’tu t’permets d’tirer légèrement l’bas d’son haut. Bout d’tissu qui serait définitivement plus pratique sur l’parquet. — t’sais, il est carrément craquant. — Ouais. C’est d’famille. — mais j’dois dire que j’suis pas trop déçue de t’voir. Elle a pas b’soin d’en rajouter davantage qu’ton corps s’presse contre le sien, la paume d’ta main qui prend appuie sur l’mur derrière elle. Et là, t’sais pas si c’est toi qu’a avancé, si c’est elle ou si ça vient d’vous deux, mais y a vos bouches qui s’trouvent naturellement. Ses lippes qu’t’as trop souvent goûtés, déjà et dont t’tu lasses pas, étrangement. Tes doigts qui abandonnent la couture d’son vêtement pour s’immiscer sous son haut, effleurant son bassin, ses flancs et qui papillonnent jusqu’à ses courbes qui t’font toujours autant bander. Une d’ses lèvres que t’emprisonne entre tes dents avant qu’la voix d’la vieille t’interromps dans ton élan et qui t’coupe direct ton érection imminente. Putain. — Lyyyes, c’est toi? T’vas raccompagner Laure jusqu’à chez elle, j’espère? Elle t’gueule d’la cuisine alors qu’tu décolles ta bouche d’celle d’la brune. Ta mère qui t’oblige à agir en gentleman alors qu’tu l’seras jamais. Ça t’fait chier, mais t’as pas fini avec Laure. Pas de suite, en tout cas. — Ouais. Tu murmures, tes prunelles scotchés dans ceux d’la copine d’Mickey. Y a l’mioche qui galoppe jusqu’au hall et qui s’fige lorsqu’il t’voit, toi et ta grosse paluche crasse envelopper la poitrine de Laure. — Qu’est-ce qu’vous faites? Une partie d’échec. Qu’est-ce qu’y croit, c’te p’tit con? — J’vérifiais juste qu’elle ait pas d’masse cancéreuse dans les seins. Tu rétorques sèchement avant d’glisser ta main dans celle d’la brune alors que l’autre s’extirpe d’sous son haut pour agripper la poignée d’porte. Tu claque c’te dernière une fois à l’extérieur, entraînant Laure jusqu’à ta bagnole. — T’es chanceuce qu’j’ai envie d’te baiser au point d’jouer l’taxi. Phrase typique qu’tu craches pour pas lui laisser entrevoir quoi qu’ce soit. Pour pas passer pour un tendre. Pour pas qu’elle s’doute d’un truc. Qu’a pas seulement son corps dans lequel t’as envie d’te perdre. Qu’y a qu’deux types de filles à tes yeux. Y a Laure. Et y a toutes les autres. |
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| Sujet: Re: self destructive tendencies ☽☽☽ laure Sam 9 Juin - 23:53 |
| et finalement, t’as aucun effort à faire. la proximité déjà étouffante, sans pourtant l’être vraiment. mais y’a tout de même vos corps qui se pressent un peu plus l’un contre l’autre. puis sans effort, vos lèvres qui se captent. ton palpitant qui s’emballe un peu plus à cet instant, et ce sentiment de bien-être qui semble t’envahir, comme à chaque fois que tu te retrouves dans ses bras. puis y’a ce frisson qui te parcourt l’échine, et ce, à l’instant même où ses doigts effleurent ta peau. le soupir qui ne tarde pas à suivre. et on ne va pas se mentir, t’es bien là, toi. pourtant, y’a cette voix féminine qui fend l’air, et vos lèvres qui se quittent à cet instant. et là, tu restes muette. « ouais. » simple murmure. et t’as pas besoin qu’il le dise tout haut pour comprendre qu’il n’a pas franchement envie de te raccompagner chez toi. mais tu t’en fiches bien toi. parce que clairement, tu n’es pas venue ici pour te faire raccompagner jusqu’à chez toi. et au pire, tu te débrouilleras. et pourtant, même pas le temps de quoi que ce soit que t’aperçois le petit bout d’homme arriver gaiement dans le hall d’entrée. et pourtant, il s’arrête d’un coup quand il vous voit là. pas très surprenant. puis il se questionne sur ce que vous faites. et toi, tu te retiens de rire. parce que merde, c’est un gamin, comment il pourrait comprendre. « j’vérifiais juste qu’elle ait pas d’masse cancéreuse dans les seins. » et cette fois, c’est dans son cou que t’étouffe ce rire. oui d’accord, pas trop mal trouvé comme raison. puis y’a son corps qui s’éloigne du tien, ses doigts qui viennent chercher les tiens. puis vous sortez, et c’est clairement pas plus mal. direction de sa voiture que vous prenez machinalement. lui qui s’assoie du côté conducteur, toi, sur le siège passager. et ton regard qui se tourne vers lui. « t’es chanceuse qu’j’ai envie d’te baiser au point d’jouer l’taxi. » et y’a ce sourire qui s’étire de nouveau sur tes lèvres. et t’imagines que oui, t’es chanceuse comme il dit. même si c’est probablement pas de la chance. « par contre, j’tiens à t’rappeler que chez moi ce s’ra pas vraiment plus calme. » la mise en garde. parce que clairement, y’a trop de gosses dans cette maison. et clairement, c’est presque impossible que ce soit désert. mais bon, peut-être que seulement le fait qu’il n’y aura aucun gamin curieux dans les parages, c’est déjà mieux. « mais on devrait pouvoir s’isoler quelque part… » petit rire qui s’installe, avant que ton regard ne se perde par la vitre du pare-brise. avant que tu ajoutes, en haussant les épaules : « et p’t’être bien que tu regretteras pas d’avoir joué l’taxi. » ta façon bien à toi de dire que toi aussi, t’as envie de lui. mais ça, c’était peut-être évident. sinon, comment expliquer que tu t’étais déplacée jusqu’à chez lui, que tu l’avais attendu aussi, sans même savoir quand il rentrerait, et peut-être bien que t’aurais été capable de l’attendre un bon moment. c’était certainement pas pour ses beaux yeux, nan. enfin. pourtant t’essaies de ne pas trop réfléchir, de pas trop te perdre dans tes réflexions qui finissent toujours par te mener exactement au même endroit. alors tu te concentres plutôt sur le bruit du moteur, puis sur le paysage qui t’est très familier. avant que tu finisses par te lasser, sûrement un peu trop rapidement, que ton regard se repose sur lui. avant que ta main se pose sur sa cuisse, que tes doigts glisse légèrement vers le haut. parce que tu cherches un peu toi, beaucoup même parfois. même si peut-être bien que tu devrais le laisser se concentrer un peu sur la route, histoire de pas finir six pieds sous terre. et pourtant, tu t’arrêtes pas. |
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| Sujet: Re: self destructive tendencies ☽☽☽ laure Dim 10 Juin - 11:10 |
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Son souffle dans ton cou. C’te rire qu’elle tente d’ret’nir. Y a tes lèvres qui s’pincent. Pour pas éclater à ton tour. Deux putains d’gamins. Vous vous échappez comme des p’tits cons, main dans la main, pressés d’reprendre là ou vous vous êtes arrêtés. En tout cas, toi tu l’es. Trop fier pour l’dire, tu préfères lui balancer une phrase typique d’Lyes Skadden. Un truc bien grossier qu’toutes les filles auraient pas gobés. Elle, elle sourit. Et t’as pas b’soin d’la supplier pour qu’elle entre dans ta bagnole. Elle l’fait d’par elle-même, comme une grande. Sans qu’elle attende qu’tu lui ouvres la portière. Et t’sais exactement pour quelle raison tu l’as dans la peau depuis la toute première fois qu’tu l’as vu; elle est différente. Loin d’être parfaite, elle t’ressemble bien plus qu’t’oses l’avouer. Et, ça, ça t’fait chier. Parce que t’es persuadé qu’ça pourrait coller, tous les deux. Qu’tu pourrais réellement l’aimer. Comme un fou, à t’en rende malade. Au point qu’elle puisse t’blesser. Et c’est hors d’question qu’tu laisses qui qu’ce soit t’bousiller l’myocarde. Même si elle s’avère être la meilleure baise d’toute ta putain d’vie.
— par contre, j’tiens à t’rappeler que chez moi ce s’ra pas vraiment plus calme. Sa voix qui transperce l’air, qui t’ramène à l’ordre alors qu’tu démarres ta caisse. Ouais, avec l’nombre de mioches qu’a dans c’te foutue baraque, tu t’doutais bien qu’vous seriez pas tellement tranquille. Quoi qu’t’as l’pire frangin qu’existe. T’échang’rais volontiers trois des frères d’Laure contre Sami tellement il t’insupporte, l’môme. — fais chier. — mais on devrait pouvoir s’isoler quelque part… Tu fronces les sourcils. Ou ça? Dans un placard? — et p’t’être bien que tu regretteras pas d’avoir joué l’taxi. Y a c’sourire débile qu’apparait sur tes lèvres. Tu l’regrettes d’jà pas et, pourtant, elle t’a toujours pas tripoté la nouille. C’est qu’tu d’viens tendre, mec. Et puis y aura quoi après? T’vas lui apporter l’p’tit dej’ tous les putains d’matins? Non, mais… faut qu’tu t’calmes l’bisounours, là.
Et là v’là qui fait mumuse avec toi, posant sa main sur ta cuisse pour ensuite laisser ses doigts r’monter. Y a ta tête qui pivote quelques s’condes dans sa direction avant d’reporter ton attention sur la route. Un sourire qu’tu réprimes en mutilant tes lippes d’tes crocs. Elle est carrément tordue. Et ça t’fait bander qu’elle soit aussi diabolique, tu dois l’avouer. — T’es cruelle, tu l’sais ça? Tu souffles, sans pour autant l’arrêter. Tu t’veng’ras un d’ces jours, t’façon. C’est qu’partie remise. Après, t’es persuadé qu’elle ira pas plus loin. Ou p’t’être qu’tu t’trompes. Elle est imprévisible, c’te meuf. — S’tu veux j’me gare sur l’côté d’la route, tu l’dis, hein. Mais j’trouvais ça cheap d’te faire l’amour sur la banquette arr- Tu te stoppes dans ton élan. La bouche toujours entrouverte. Mais, putain, qu’est-ce qu’tu viens d’dire? Lui faire w h a t ? Tu déglutis, tes sourcils qui s’froncent machinalement. Tu r’tires sa main d’un geste rapide, espérant qu’elle fasse pas l’déclic. — Ok, arrêtes. Ça m’déconcentre. Tu poursuis, comme pour tenter d’te rattraper. Fuck, fuck, fuck! Depuis quand tu lui fais l’amour? Non. Ça c’est non, Skadden! Tu la baises! Point barre! T’es con ou quoi? Tu vas tout faire merder. Y a ton pied qui s’enfonce contre l’accélérateur. T’essaies d’la distraire, qu’elle oublie c’que t’viens d’dire. Et y a un bruit d’sirènes qui t’oblige à r’garder dans ton rétroviseur. T’hurles presque. — Putain! Les flics. Manquait plus qu’ça.
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| Sujet: Re: self destructive tendencies ☽☽☽ laure Mar 12 Juin - 4:40 |
| vos regards qui se croisent un instant, alors que tu viens de poser ta main sur sa cuisse. et t’as clairement pas besoin de plus que ça pour savoir qu’il est bien loin de détester ça. que ça lui plait même, t’oses presque croire. le sourire, toujours bien présent sur tes lèvres, ton regard qui reste rivé sur lui alors qu’il repose ses yeux sur la route. « t’es cruelle, tu l’sais ça? » ton sourire qui ne fait que s’étirer sur tes lippes. avant que tu n’hausses légèrement les épaules en guise de réponse. parce que oui, t’as pleinement conscience que ton geste est probablement bien loin de le laisser indifférent. et à vrai dire, c’est tant mieux. parce que c’est un peu ça que tu voulais, tu n’avais d’ailleurs pas honte de l’admettre. tu jouais, faute de pas pouvoir avoir ce que tu veux, à l’instant. gamine impatiente, qui s’occupe l’esprit comme elle peut. et puis, comme il ne t’a toujours pas arrêtée, tu en viens à te dire que ça ne doit pas lui déplaire. « s’tu veux j’me gare sur l’côté d’la route, tu l’dis, hein. mais j’trouvais ça cheap d’te faire l’amour sur la banquette arr- » cheap, vraiment ? et pourtant, ce n’est pas tout à fait ça qui fait en sorte que ton sourire reste planté sur tes lèvres. parce que clairement, t’as pas de doute sur ce qu’il a dit. et même si tu ne t’attendais clairement pas à ce qu’il dise ça de cette manière, voilà que toi, ça te faisait plaisir. et ta main, qu’il repousse d’un simple geste, avant qu’elle ne retombe le long de ton corps. et s’en suit un long soupir. « ok, arrêtes. ça m’déconcentre. » ouais, ça tu l’avais bel et bien remarqué. comme tu remarquais aussi la soudaine accélération de vitesse. à un point où tu commençais à songer à lui demander de ralentir. et ton sourire avait tombé. poupée qui n’a pas peur de prendre des risques habituellement, mais qui sentait son cœur s’emballer un peu trop rapidement. enfin, jusqu’à ce que les sirènes se fassent entendre. son familier qui ne faisait que confirmer qu’il allait avoir des ennuis. ou peut-être que vous alliez en avoir. « putain! » c’est le cas de le dire, ouais. et s’en joint un qu’il est con dans ta tête. remarque que tu gardes étrangement pour toi, comme si tu n’avais pas vraiment besoin d’en rajouter à vrai dire. « tu fais pas l’con, tu t’arrêtes skadden. » que tu dis malgré tout, autoritaire. parce que tu le connais, parce qu’à quelque part tu sais très bien qu’il en serait capable. seulement, t’as pas forcément envie de finir la soirée en taule si ça tourne mal. et t’es presque soulagée quand il s’arrête sur le côté de la route. « laisses-moi parler, et tout va bien s’passer. » ouais, parce que clairement t’as l’impression que t’auras bien moins de mal que lui à vous sortir de là. une grande inspiration que tu prends, alors que sa fenêtre se baisse, que le policier en question se penche vers vous et demande ses papiers à lyes. « bonsoir monsieur l’agent. » le regard un peu désolé que tu lui offres, par-dessus l’épaule de skadden. « pardonnez-nous pour ce léger accès de vitesse. je viens d’apprendre à l’instant que ma sœur était sur le point d’accoucher, et comme je ne voulais pas manquer ça… » excuse de dernière minute que tu avais trouvé qui te semble pourtant tout à fait crédible. bonne actrice, tu te dis que tu auras peut-être de la chance. et d’ailleurs, tu ne lui laisses pas vraiment le temps de réfléchir que tu ajoutes : « mais je vous promet que ça ne se reproduira plus, et qu’on va ralentir, bien entendu. si tout est en ordre. » et si ça n’avait pas été suspect, tu te serais probablement mis à battre des cils, juste pour le convaincre. mais clairement ça, ça n’aurait pas passé. « je vous donne un avertissement cette fois. et soyez plus prudent à l’avenir. » l’impression de pouvoir de nouveau respirer qui te prend alors qu’il prononce ces mots. soupir de soulagement qui s’en suit d’ailleurs. les papiers qu’il redonne d’ailleurs au jeune homme avant que tu ne répondes finalement : « oui, c’est promis. bonne soirée ! » ce grand sourire que tu lui offres. toi qui est d’ailleurs assez fière d’avoir réussi ton coup. parce que c’était tout de même un risque que tu avais pris. risque qui aurait probablement retombé sur lui après. ou sur vous deux. mais vous vous en étiez pas trop mal tirés au final. la vitre du côté conducteur qui finit par se refermer. tes yeux alors toujours rivés sur son visage. « t’assumes plus c’que tu dis maintenant ? c’est nouveau ? » que tu lui lances, en un soupir. avant de prendre une pause. ta langue qui se passe sur tes lèvres pour les humidifier, avant de reprendre de plus belle. « t’étais à ce point pressé d’me faire l’amour ? » une pointe d’arrogance dans le ton de ta voix, alors que ce sourire s’étire un peu plus sur tes lèvres. le genre de sourire un peu trop fier, pour le coup. même si clairement, ça t’avait fait quelque chose qu’il dise ça comme ça. bien que clairement, lui, semblait le regretter. « mais t’inquiète pas, j’ai compris c’que tu voulais dire. » le sourire satisfait toujours sur tes lèvres alors que tu te cales un peu plus dans ton siège. le regard qui quitte finalement sa silhouette pour se poser devant toi. |
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| Sujet: Re: self destructive tendencies ☽☽☽ laure Mar 12 Juin - 14:29 |
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Tu profères une variété assez impressionnante d’jurons lorsqu’tu r’marques les lumières d’police vous coller aux basques. Mauvais timing. Mais graaave! T’hésites à accélérer pour tenter d’le s’mer, tes yeux scotchés sur l’rétroviseur. — tu fais pas l’con, tu t’arrêtes skadden. Tu grognes. T’aimes pas qu’on t’donne des ordres, putain! Mais t’obéis, comme l’bon p’tit chien qu’t’es d’venu. Tss. N’importe quoi. — laisses-moi parler, et tout va bien s’passer. — eh ben. allô la confiance! T’as plus l’droit d’parler, maint’nant? Elle a peur à c’point qu’tu gâches tout? C’vrai qu’t’es pas doué en c’qui à trait à la communication, mais elle a qu’a t’mettre du duct tape sur la bouche, tant qu’à y être. Tu quittes Laure des yeux lorsque l’officier cogne contre la f’nêtre du côté conducteur pour qu’tu baisses c’te dernière. — vos papiers, jeune homme. Trou d’cul, va. Tu t’penches vers ton coffre à gant, celui entre les jambes d’la brune alors qu’elle utilise son charme pour saluer l’policier. — bonsoir monsieur l’agent. Tu lui tends ton permis d’conduire alors qu’il l’zieute vite fait. Heureusement qu’ta mère t’rappelle constamment d’le renouv’ler. Vous seriez dans un sale pétrin si elle avait pas été là. — pardonnez-nous pour ce léger accès de vitesse. je viens d’apprendre à l’instant que ma sœur était sur le point d’accoucher, et comme je ne voulais pas manquer ça… mais je vous promet que ça ne se reproduira plus, et qu’on va ralentir, bien entendu. si tout est en ordre. — je vous donne un avertissement cette fois. et soyez plus prudent à l’avenir. Il t’redonne tes papiers. Quoi? C’tout? — oui, c’est promis. bonne soirée ! Elle sourit, clairement satisfaite d’son p’tit numéro. Bon, t’avoues, t’es un brin impressionné, mais tu t’attendais à rien d’moins v’nant d’Laure. Tu r’fermes la vitre alors qu’tu l’observes sourire à pleine dent. Putain. — s’tu veux, t’peux aller le r’joindre dans sa caisse pour lui sucer la queue. Ta façon à toi d’lui dire merci. Toujours aussi classe, Skadden. Mais elle t’connait. Elle sait bien c’qui s’cache derrière c’genre de phrase. Y a tes prunelles qui s’posent machinalement devant toi. Parce que t’appréhendes c’qui va s’passer maint’nant qu’vous êtes à nouveau qu’tous les deux. — t’assumes plus c’que tu dis maintenant ? c’est nouveau ? T’avales d’travers sans décrocher tes yeux du pare-brise. Elle s’attend à quoi? À c’que t’lui avoues t’avoir trompé d’mots? À c’que t’lui fasses une déclaration digne d’un d’ces films d’pédale? — t’étais à ce point pressé d’me faire l’amour ? mais t’inquiète pas, j’ai compris c’que tu voulais dire. — rêve pas, princesse. J’ai dit baiser. Alors, non. T’as pas bien compris. Ta tactique préférée, celle d’retourner tes erreurs sur la faute des autres. Plus facile d’dire qu’elle s’est planté qu’d’admettre qu’t’as merdé. T’oses enfin affronter son r’gard. Ton avant-bras qui vient s’appuyer contre l’volant alors qu’tu pivotes l’bassin dans sa direction pour lui faire face. — tu crois quoi? qu’t’es la seule qu’je baise? Non. Mais oui. Y a un moment qu’t’as pas couché avec une autre nana qu’elle, en fait. Et ça s’rait totalement faux d’dire qu’tu sais pas pourquoi. Mais, ça, tu fais bien d’te l’garder pour toi parce que tu perdrais toute ta crédibilité en lui avouant qu’tu vois personne d’autre. Alors t’fais une des choses qu’tu fais l’mieux sur terre; tu mens. Pour pas paraître débile, mais aussi dans l’espoir d’la blesser. Même si t’es pas convaincu qu’ça la dérange plus qu’ça qu’tu bouffes d’autres chattes qu’la sienne. — Si y a un d’nous deux dans c’te putain d’bagnole qu’a d’quoi à assumer, c’certainement pas moi! C’toi qui s’est pointé chez moi, j’te rappelle. Vrai. Mais clairement pas pour la même raison qu’toi tu débarqu’rais chez elle. Pour l’sexe? Ouais, ok. Mais y a autre chose. C’que tu tentes d’cacher d’puis t’à l’heure tandis qu’elle s’moque littéralement d’ta gueule. Avec c’te putain d’sourire arrogant qui pend à ses lèvres alors qu’elle détourne le r’gard. Oh putain! C’est qu’elle a des couilles plus grosses qu’les tiennes! Et là, t’as la rage au ventre tellement elle t’fout en rogne. C’te façon d’jouer avec toi, ton myocarde qui part en steak chaque fois qu’elle fait son indifférente. Ça t’agace. Ça t’agace qu’tu t’sentes aussi débile chaque fois qu’tu t’retrouves d'vant elle, comme si tu s’ras jamais à la hauteur. À sa hauteur. Et t’en peux plus. Son menton qu’t’emprisonnes entre ton pouce et ton index pour l’obliger à t’regarder. Parce que t’as pas envie d’perdre la face d’vant elle. Même si tu l’sais d’jà qu’elle a toujours une longueur d’avance sur toi. — j’te jure, Laure. M’cherche pas! Ta voix qui s’veut menaçante entre ta mâchoire serrée. Tes iris qui s’plantent violemment dans les siens. T’essaies d'lire en elle et, chaque fois, t’arrives à rien. Elle est incompréhensible. Et ça t’fait chier d’penser qu’tu pourras jamais savoir c’qu’elle a dans l’crâne. Tu déglutis, ton r’gard qui s’arrête sur ses lèvres. Lippes qu’t’as envie d’embrasser. Là. De suite. Et tu t’surprends même à t’avancer lent’ment pour avaler la distance qui t’sépare d'elle. Alors que, à l’intérieur d’toi, c’est l’putain d’bordel. T’arrives plus à comprendre c’que tu veux. Si t’as envie d’gueuler ou d’sentir son corps contre l’tien. Ou p’t’être les deux en même temps. — t’fais chier, putain… Tu murmures, c’te fois. Souffle qui s’heurte contre sa peau tellement t’es près d’elle. Et tu t’décolles pas. T’attends d’voir si elle va t’repousser ou pas. Si, elle aussi, elle a c’t’envie qui la bouffe d’l’intérieur.
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| Sujet: Re: self destructive tendencies ☽☽☽ laure Mer 13 Juin - 4:52 |
| « s’tu veux, t’peux aller le r’joindre dans sa caisse pour lui sucer la queue. » le commentaire que tu ne relèves même pas. auquel tu aurais même pu t’attendre. parce que oui, clairement, t’as joué de ton charme auprès du policier pour vous sortir de là. t’aurais été un peu plus dans le mal si ça l’avait été une femme d’ailleurs. haussement d’épaules qui s’en suit d’ailleurs, comme si ça ne te faisait rien. parce que tu le connais bien, peut-être même un peu trop bien. et à quelque part, tu te doutes qu’il t’en est reconnaissant. et clairement, tu ne t’attends pas à ce qu’il te le dise, tout simplement. de toute manière, ce ne serait même pas amusant. alors tu changes tout simplement de sujet. t’en reviens sur cette erreur qu’il a fait plutôt, probablement inconsciemment. que t’as relevé malgré tout. poupée qui s’en amuse d’ailleurs, bien que malgré tout, ça te touche toi. « rêve pas, princesse. j’ai dit baiser. alors, non. t’as pas bien compris. » oui voilà. ça aussi c’était à s’y attendre. parce que comme tu l’as dit toi, il n’assume pas. alors rien de mieux pour se sortir de cette merde que de retourner la faute vers toi, hein. et le pire, c’est que tu en restes indifférente, tu ne le laisses pas t’atteindre. parce qu’il a beau te dire tout ce qu’il veut, tu sais bien ce que t’as entendu. mais très bien, s’il veut se faire croire qu’il a dit baiser, baiser ce sera. « tu crois quoi? qu’t’es la seule qu’je baise? » les mots qui claquent contre son palais. qui ne sont pas forcément ceux que t’avais envie d’entendre d’ailleurs. bien que tu le sais très bien toi, que t’es pas la seule. et tu vis avec. parce que tu te vois mal lui demander ça. de toute manière, tu te doutes qu’il n’en ferait qu’à sa tête. et là, t’as l’envie de lui répondre la même chose. de lui dire que toi aussi, tu vas voir ailleurs. mais tu le fais pas. peut-être bien que c’est mieux comme ça. « si y a un d’nous deux dans c’te putain d’bagnole qu’a d’quoi à assumer, c’certainement pas moi! c’toi qui s’est pointé chez moi, j’te rappelle. » pour le coup, tu n’as d’autre choix que de lui donner raison. c’est toi qui a voulu le voir. c’est toi qui a fait tout ce chemin, sans t’annoncer, dans l’espoir de le croiser. c’est toi, qui l’a attendu, alors qu’il aurait bien pu ne pas se pointer. parce que oui, tu l’aimais à en crever, merde. et si tu lui avais jamais dit, c’est bien parce que tu le savais bien trop con pour l’entendre. alors non, c’est clairement pas là, maintenant, tout de suite que ça allait se faire. pas alors qu’il te cherchait délibérément. parce que tu te doutais que ça cachait bien un truc. qu’il tenait peut-être un peu plus à toi que ce qu’il laissait paraitre. peut-être pas exactement de la même manière que toi, tu tenais à lui, mais ça c’était pas le plus important. alors oui, t’as toujours ce sourire sur les lèvres. t’es toujours ravie d’avoir réussi à le faire sortir de ses gonds. surtout, d’avoir réussi à le perturber. pourtant, tu détournes le regard, comme si rien ne pouvait t’atteindre. c’est pas vrai ça, mais t’en as rien à cirer. tu lui laisses croire ce que tu veux toi. pourtant, y’a cette pression sur ton menton qui te force à poser les yeux de nouveau sur lui. « j’te jure, laure. m’cherche pas! » sa voix qui se veut autoritaire, qui te donne pourtant seulement envie de riposter. parce que t’es comme ça toi, quand on te dit de ne pas faire quelque chose, ça te donne immanquablement l’envie de le faire. la réponse arrogante sur le bout de la langue, cette envie de prononcer cette stupide question à deux mots. sinon quoi ? seulement pour le chercher, seulement pour le provoquer. et pourtant, tu n’en fais rien toi. tu restes simplement muette. tes prunelles qui se perdent un peu trop facilement dans les siennes. et ton cœur qui accélère, un peu, probablement trop, quand il s’approche de toi, son visage a à peine quelques centimètres du tien. et toi, tu retiens ton souffle, princesse. « t’fais chier, putain… » simple murmure, comme s’il s’était soudainement calmé. tu sais que ce n’est peut-être que de courte durée, que ça peut changer très vite avec lui. pourtant, y’a ce silence qui s’installe, pendant de longues secondes. sans que toi, tu n’oses rien dire. t’es seulement là, à le regarder, et à tenter de ne pas vriller. même si clairement, tu finiras probablement pas le faire. « je sais… » que tu finis pour par murmurer à ton tour. parce que c’est pas nouveau que t’es chiante toi. et on te le dit assez souvent. « t’es plutôt chiant dans ton genre aussi. » et là, y’a un sourire qui s’étire sur tes lèvres. avant que tu ne te rapproches à ton tour, venant déposer tes lippes sur les siennes. et tu ne réfléchis pas trop toi. tu ne fais que te laisser porter par tes envies. baiser tendre, presque trop doux, dans un premier temps. avant qu’une de tes mains ne se pose contre sa mâchoire, que l’autre glisse derrière son crâne. avant que tu ressentes ce besoin de plus. et pourtant, c’est toi qui rompt ce contact, c’est toi qui te recule légèrement pour le regarder. avant de dire : « et un jour... tu m’rendras complètement folle. » non ça, c’était déjà fait. parce que merde, y’avait pas vraiment d’autres façon de le dire. tu l’aimais à t’en rendre folle, tu l’aimais à en crever. et ouais, peut-être bien qu’il finirait par avoir ta peau. alors cette fois, tu te recules un peu plus, tu te replaces bien calée dans le siège. toujours ta tête, ton regard qui dévie dans sa direction. et cette fois, y’a tes lèvres qui se pincent pour retenir ce sourire un peu trop tendre qui menace de se glisser sur tes lippes. |
| | | Lyes Skadden;
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| Sujet: Re: self destructive tendencies ☽☽☽ laure Jeu 14 Juin - 15:19 |
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Proximité dangereuse. T’as toujours aimé jouer avec le feu, t’façon. Et c’pas rare qu’tu t’brûles quand il s’agit d’Laure. Et tu parles pas d’brûlures superficielles. Non. Avec elle, c’est l’troisième degré ou rien du tout. Et ta reproche à p’t’être pour effet d’la provoquer, d’l’attiser, histoire qu’elle s’enflamme et qu’elle t’consume au passage. — je sais… Elle en est consciente, c’est d’jà ça. Après, si elle t’fait autant chier, c’est p’t’être juste parce que t’en es rapidement d’venu accro et qu’ça t’agace. Dépendre d’quelqu'un, tout ça. T’es pas rendu au stade d’lui envoyer des sms à tous les putains d’jours, mais t’sais pertinemment qu’ça arrivera. Ouais. Et p’t’être même plus vite qu’tu l’penses. Parce que tu l’as dans la peau, Laure. Y a toujours eu c’te tension purement charnelle entre vous deux depuis qu’elle est pote avec Mickey et tu croyais fermement qu’c’était qu’ça. Qu’une question d’sexe. Rien d’plus. Tu t’attendais pas à c’que ça d’vienne aussi compliqué. Enfin, d’ton côté. Après avoir obtenu c’que tu voulais d’elle, y a un truc en plus qui s’est ajouté. Un désir beaucoup plus intense qu’ça. Presque malsain. Celui d’la posséder, oui. Mais pas qu’sexuellement parlant. Genre, qu’elle t’appartienne et, ça, ça t’as fait peur. Ça t’fait encore peur, d’ailleurs. Parce que t’as l’impression qu’tu serais prêt à tout, à accepter n’importe quelle condition ou même à faire des compromis. T’arrêt’rais d’voir d’autres femmes si elle t’le d’mandait. T’façon, tu l’fais d’jà sans qu’elle t’ait dit quoi qu’ce soit à c’propos et sans même t’en rendre compte. Et t’avoues qu’ça t’perturbes. Un peu très beaucoup, même. Parce que t’aurais jamais pensé qu’une nana puisse avoir un tel pouvoir sur toi. Elle t’tient par les couilles et, ce, dans tous les sens du terme. — t’es plutôt chiant dans ton genre aussi. Ouais, t’imagines. Enfin, toi aussi, t’es conscient qu’tu dois la faire chier. Souvent, même. P’t’être pas pour les mêmes raisons qu’toi, mais t’sais à quel point t’peux être emmerdant quand tu t’y mets. Pourtant, elle sourit après c’t’accusation et tu l’imites. T’sais pas trop pourquoi. Y a pas grand-chose d’marrant. Et c’est certainement pas parce qu’elle a un sourire contagieux. Oh que non! Tu l’étriperais l’trois quarts des fois où elle emprunte c’te satané d’rictus. Comme ce r’gard aussi. Dans lequel tu t’perds un peu trop facilement à ton goût. Et c’que t’attendais arrive enfin. Vos lippes qui s’trouvent, ta main qu’abandonne son menton pour s’glisser derrière sa nuque. Une caresse bien trop douce pour vos deux personnalités fougueuses et, pourtant, c’t’exactement c’que t’espérais. L’genre d’étreinte qu’tu connais pas, toi ou, du moins, qu’t’as pas l’habitude. Celle qu’t’évite, en fait. Tes sourcils qui s’froncent machinalement lorsqu’ses doigts s’posent contre ta mâchoire. Parce que, ça beau être inoffensif comme baiser, toi, ça t’cogne comme un coup d’poing en pleine figure. Et elle s’détache. Parce que, malheureusement, ça peut pas durer éternellement, c’genre de chose. En r’vanche, t’peux rester con toute ta vie. Et t’es bien parti pour l’être. T’ouvres quand même les paupières après qu’elle se soit reculé pour pas avoir l’air d’un débile profond alors qu’vos iris s'accrochent. — et un jour... tu m’rendras complètement folle. Ok. Et ça veut dire quoi, ça? Question qu’tu penses seulement, qu’tu gardes pour toi. Parce que t’as eu ton lot d’feels pour c’soir. Et pour une année complète, tien. Tu t’contentes d’reposer tes yeux sur la route après t’être effacé et tu r’tires l’freins à main pour t’engager à nouveau dans la rue. Tu réduis la vitesse, c’te fois-ci, t’montrant plus prudent. Tant mieux parce que t’as la tête ailleurs, tes pensées qui défilent bien trop vite dans ton crâne. Y a un tas d’trucs qu’tu voudrais lui d’mander, mais auxquelles elle t’répondra jamais. Sauf si… — La vérité ou un gage? Ta voix qui résonne dans ta bagnole, qui coupe c’silence de mort qui s’est installé depuis qu’vous avez repris la route. Depuis qu’elle a dit c’te putain d’phrase qui t’obsède. Bien sûr, t’as beau être un p’tit con, t’es plus malin qu’tu l’laisses croire. Tu pivotes légèrement l’menton vers Laure, un sourire presque trop malicieux qui s’empare d’tes lèvres. Elle a peur d’répondre ou quoi? — C’juste pour passer l’temps. Jusqu’à c’qu’on puisse enfin b a i s e r . T’insistes sur l’dernier mot, détachant chaque lettre, histoire d’exagérer davantage la situation. Au point où t’en es, aussi bien en rire, non? Ta main qu’abandonne l’volant pour s’glisser sur la cuisse d’la brune, tes doigts qui s’serrent contre sa peau. — Aller, choisis un truc! Tu t’impatientes, tes prunelles qui r’trouvent la route. T’es un gamin. Ouais.
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| Sujet: Re: self destructive tendencies ☽☽☽ laure Sam 16 Juin - 5:42 |
| ton regard, rivé sur sa silhouette, alors que lui, regarde ce qui se passe devant.et le son du moteur qui se fait entendre. la voiture qui se met en mouvement, le silence qui s’installe. le silence, c’est quelque chose que tu détestes en général. toujours besoin que quelque chose t’occupes l’esprit. comme si tu n’arrivais tout simplement pas à être seule avec toi-même. et pourtant là, ça ne te dérangeait même pas. peut-être bien que le son du moteur suffisait. ou peut-être bien qu’il s’agissait de sa présence. mais tu ne cherchais pas vraiment de réponse. ton regard, qui finit à ton tour par se poser droit devant toi. le paysage que tu fixes, muette. avant que sa voix ne s’élève, dans l’habitacle. « la vérité ou un gage? » tu fronces les sourcils, pas trop sûre de comprendre ce qu’il entend par là. enfin si, tu comprends très bien. seulement, tu ne sais pas trop d’où cet envie soudaine de jouer sort. quoi que, clairement, c’est peut-être pas si surprenant que cela à bien y penser. pourtant, tu restes muette, encore. ça ne te ressemble pas d’ailleurs. mais tu réfléchis, à ce que tu vas bien pouvoir lui répondre. parce que tu sais pertinemment que tu peux t’attendre à tout avec lui, et surtout au pire. « c’juste pour passer l’temps. jusqu’à c’qu’on puisse enfin b a i s e r. » et ça te décroche un sourire toi. bien sûr qu’il insiste. et faut bien dire que toi, ça te brûle les lèvres d’à nouveau l’énerver avec ça. mais tu n’en fais rien, tu ne dis rien. comme quoi t’es peut-être devenue sage, laure. ouais, ou pas. puis y’a sa main qui vient se poser sur ta cuisse, ses doigts qui la serre. et ton regard, qui retrouve son chemin vers sa silhouette. « aller, choisis un truc! » petit soupir, suivit de ce rictus. parce que oui, ça t’amuse qu’il s’impatiente. d’ailleurs, t’hésites même à rester muette encore un peu. t’en aurais bien été capable d’ailleurs. mais plutôt tu lui lances : « oh ça va, y’a pas l’feu. j’devais y réfléchir un peu. » ouais bon pas tout à fait. parce que tu savais pertinemment ce que tu allais répondre toi. d’ailleurs, ça te surprenait même qu’il ait posé la question. comme si pour toi c’était une évidence. et pourtant, tu étais tout de même curieuse de savoir ce qu’il avait à te demander. parce que oui, t’avais cette impression qu’un ou des questions lui brûlaient les lèvres. c’est tout du moins de cette manière que tu t’expliquais cette soudaine question. « mais bon, j’vais y aller pour le gage. » bien sûr que t’y vas pour le gage. parce que c’est toujours vers ça que se porte ta préférence. parce que la vérité, c’est bien beau, mais clairement, c’est rien à côté de ce sentiment de satisfaction après un gage. puis, faut bien le dire que toi, y’a rien qui te fait peur. enfin non, c’est pas vrai. seulement, t’as pas peur de repousser tes propres limites. et c’est même un peu ce qui te fait vivre à vrai dire. et ouais, t’as pas froid aux yeux toi. seulement… « ah moins que t’aies quelque chose à m’demander ? » que toi tu demandes, d’un ton innocent. parce que c’est bel et bien ce que tu croyais. qu’il avait quelque chose à te demander. quelque chose, à laquelle il croyait que tu ne donnerais pas de réponse honnête si ce n’est dans le cadre de ce jeu, disons-le, presque enfantin. mais te voilà curieuse. même si clairement, tu ne peux garantir de réponse honnête. et d’ailleurs, c’est peut-être aussi un peu pour ça que c’est le gage que t’as choisi. « mais si c’est que pour passer l’temps, vas-y, j’suis prête à faire c’que tu veux. » parce que c’est bien une possibilité aussi. que ce ne soit que pour passer le temps. t’as tes doutes, c’est clair, mais c’est pas impossible que tu te trompes. ce ne serait d’ailleurs pas la première fois. et t’as pas froid aux yeux toi. même si clairement, tu devrais très probablement craindre ce qu’il va te demander. mais comme t’as dit, t’es un peu prête à tout. game on. |
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| Sujet: Re: self destructive tendencies ☽☽☽ laure |
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