SAVE THE QUEENS
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez

 

 âme perdue, âme égarée. w/ivy

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Roy Jaaq;

-- play your cards --
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


Roy Jaaq



((bb carter)).
((ava : luna-avatars)).
((Thomas Farrel (D. Sharman) )).
44
767
âme perdue, âme égarée. w/ivy Abd2cfd12d55787c2d0210dc156988d3288cfb30
32
((single)). le coeur bousillé, brisé, détruit. l'âme qui saigne.

âme perdue, âme égarée. w/ivy Empty
Message Sujet: âme perdue, âme égarée. w/ivy   âme perdue, âme égarée. w/ivy Empty Ven 2 Avr - 12:15



âme perdue, âme égarée.

Enroulé dans les draps d'un lit inconnu, le corps dénudé encore sous l'effet de l'orgasme. Lentement, tu viens te dégager de l'étreinte de l'homme qui n'est autre que ton compagnon de la nuit passé. Coup d'oeil sur ton cellulaire. Sept heures trente. Et merde ! Tu commence le travail à huit heures trente. Ça te laisse une heure afin d'aller prendre une douche, d'avaler un café en vitesse et de filer sans réveiller l'homme qui dort profondément à tes côtés. Doucement, tu viens chercher à tâtons tes vêtements éparpillés sur le sol. Tu n'as aucun souvenir de la nuit passé. Tu sais simplement que tu t'es retrouvé à t'envoyer en l'air avec cet homme. Ce n'était pas ta plus brillante expérience, mais au moins, tu n'as pas dormis dehors. Heureusement que l'hiver se termine, tu n'en pouvais plus de sans cesse trouver un plan pour ne pas passer la nuit à l'extérieur. Un squat, un homme assez gentil pour accepter de t'accueillir chez lui pour la nuit. Bien sûr, à chaque fois, tu dois laisser cet inconnu te baiser. Tu ne le fais pas de gaieté de cœur et tu fais très attention à ce qu'il mette un préservatif. Tu n'as pas envie de tomber enceinte et de devoir élever un enfant de cette manière. Seule, sans un homme pour te filer un coup de main, à vivre dans la rue avec ce bébé. Non, avoir un bébé est inenvisageable. Ni maintenant, ni plus tard, ni jamais.
Douche prise, tes muscles sont un peu moins endoloris grâce à l'eau chaude qui est venue couler sur ton corps. Sous-vêtements enfilés, c'est dans ton sac à dos que tu viens attraper un jean propre et un sweat, trop grand pour toi, ainsi que ta paire de baskets. Dans le placard de l'homme, tu viens attraper quelques paquets de gâteaux. Pas de café. Et merde ! Tu te contente d'un verre de jus d'orange ouvert depuis un moment dans le frigidaire. Sept heures cinquante-trois. Il est l'heure de s'en aller. Pas de mot, rien. Tu pars en prenant soin d'ouvrir et fermer délicatement la porte d'entrée.
Dehors, la fraîcheur du matin te fait frissonner. Resserrant ta veste contre ton être, la capuche sur la tête, les écouteurs dans les oreilles, tu viens attraper le prochain bus qui te conduira suffisamment près de la pâtisserie de Jo. Il est gentil Jo, il connaît ta situation et, parfois, il accepte de te laisser dormir dans son petit bureau. Comme au début de l'hiver, lorsqu'il faisait vraiment très froid.
Tu arrive enfin à la pâtisserie, deux minutes avant le début de ton service. D'habitude, Ivy, l'autre serveuse est déjà là. Bizarre. Tu dépose tes affaires dans ton vestiaire. À l'arrière boutique, tu trouve Ivy en train de terminer la préparation des gâteaux, les yeux rougis par les larmes. « ça va ? » Tu demande, venant rassembler ceux qui sont terminés sur un seul et même plateau. « T'as pleuré ? C'est à cause de ce garçon ? » Ce garçon que tu as vu à de nombreuses reprises venir à la pâtisserie et discuter avec Ivy. Thomas, il s'appelle. « Tu veux en parler ? » Tu demande, essayant d'être aimable et amicale envers ta collègue.


@Ivy Wade  âme perdue, âme égarée. w/ivy 847062331
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr


Revenir en haut Aller en bas
Ivy Wade;

-- play your cards --
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


Ivy Wade



Taylor Swift
Bazzart
166
767
âme perdue, âme égarée. w/ivy Pusheen-flowers-icegif
34
Ré-illusionnée la petite fille au coeur brisé a enfin cédé à la tentation et se laisse tomber dans les bras de ce garçon qui pourrais bien être son sauveur
Ancienne analyste financière pour un grand groupe devenue serveuse et patissière dans un café convivial et branché du Queens
Queens effervecsent, un petit appartement cozy et dans une rue plutôt calme
I don't like that falling feels like flying 'til the bone crush
âme perdue, âme égarée. w/ivy Crackship2
Thomivy ★

âme perdue, âme égarée. w/ivy Empty
Message Sujet: Re: âme perdue, âme égarée. w/ivy   âme perdue, âme égarée. w/ivy Empty Dim 4 Avr - 22:44




Even on my worst day, did I deserve, babe
All the hell you gave me?



Tempête. Une tempête voilà ce à quoi ressemblait le crâne d’Ivy. Elle était dévastée. Elle avait mal agi, elle qui s’efforçait de toujours faire le bien autour d’elle. Elle qui savait se mettre en retrait pour faire passer autrui avant elle, même les inconnus. Elle mettait toujours tellement de coeur à l’ouvrage d’ailleurs. Elle ne comptait pas son temps pour créer du bonheur, de la joie autour d’elle et faire naitre un sourire sur le visage d’une personne qui croisait sa route lui mettait du baume au coeur et lui permettait d’oublier un peu sa peine, la souffrance qui l’étreignait, pendant au moins quelques secondes. Quelques secondes de répit qui permettait à Ivy de tenir le coup et de ne pas replonger. Elle avait fait quelque chose de mal. Quelque chose qui pour elle était extrêmement grave, impardonnable. Et elle avait certainement, par un simple geste, par quelques secondes d’égarement qui l’avait empêché de dormir pendant toute la nuit, qui lui torturait le coeur et l’esprit, perdu une personne qui lui était chère. Elle n’arrivait pas à s’expliquer ce qu’elle avait fait. Après des mois de solitude, des mois à se cacher derrières les murailles qu’elle avait construite autour d’elle, elle avait craqué et tout s’était effondré. Elle se sentait sale, elle avait l’horrible impression d’être une personne infâme qui lui collait à la peau même après plusieurs passées sous l’eau chaude de sa douche pour essayer d’oublier un peu alors que ses larmes coulaient à flot, brûlant la peau de ses joues. Après une soirée inattendue et une nuit sans sommeil, envahie par des démons qu’elle ne parvenait plus à repousser, à affronter, Ivy s’était habillée, maquillée un peu pour tenter de cacher les stigmates de la nuit qu’elle venait de passer et puis elle avait quitté son appartement avant même le lever du soleil. Elle aurait pu appeler Joseph et lui dire qu’elle ne viendrait pas travailler aujourd’hui, qu’elle était épuisée des dernières semaines et qu’elle était rentrée tard la veille. Il aurait compris, il lui aurait donné sa journée sans discuter, elle le savait. Mais dans cet état elle ne pouvait pas rester chez elle, elle devait s’occuper, rester active pour ne pas replonger plus bas encore qu’elle ne l’était déjà. Elle connaissait l’enfer, elle n’avait aucune envie de le côtoyer de plus prêt à nouveau. Elle marchait peut être sur un fil depuis des mois mais elle allait mieux que ce qu’elle avait pu aller il y a des mois et des mois en arrière. Jo’ la connaissait, elle savait qu’à l’instant où il croiserait son regard il saurait qu’elle n’allait pas bien et il la préserverait en conséquence. Elle avait confiance en lui. Elle avait besoin de travailler aujourd’hui même si elle avait mal partout, qu’elle était épuisée et qu’elle ne se sentait pas bien du tout. Ivy était arrivée la première à la pâtisserie. Elle était la seule, avec le patron a posséder les clés de la boutique. Les deux autres employés, un jeune étudiant qui travaillait à mi temps et Ellie, une petite nouvelle fraichement recrutée quelques semaines plus tôt, par Jo’ pour faire face aux clients toujours plus nombreux à venir leur rendre visite. Elle avait allumé les petites lumières et elle était partie dans la cuisine à l’arrière de la boutique pour faire ce qu’elle savait faire de mieux : cuisiner, créer des petites douceurs. Le moins que l’on puisse dire c’était que son état mental actuel l’inspirait. Beaucoup. En moins de temps qu’il ne lui en avait fallut pour arriver jusqu’ici elle avait préparé les pâtes pour les muffins et autres cookies habituellement servis dans le magasin et elle s’était affairée à mettre au point une nouvelle recette. Une recette printanière, inspirée par les magnifiques cerisiers en fleurs qu’elle allait voir chaque année à Brooklyn avec son frère. C’était un souvenir aussi doux que douloureux pour la jolie blonde. Alors qu’elle avait mis la préparation au four, elle était partie dans l’arrière boutique faire un peu de rangement. Rattraper par la culpabilité qui la rongeait depuis la veille au soir, envahie par ses peurs, les douleurs qu’elle enfouissait au plus profond de son être, elle s’était effondrée, ne pouvant pas retenir ses larmes. Elle était encore seule alors qu’importe, elle pouvait pleurer. Il valait mieux qu’elle explose maintenant que plus tard. Elle se sentait sale, terriblement sale. Elle se dégoutait mais elle avait appris à ses dépends que si elle se retenait de se laisser aller maintenant alors les larmes reviendraient en force plus tard. Pleurer maintenant ne lui permettait pas d’évacuer tout ce qu’elle avait à faire sortir de son être frêle et épuisé mais cela retarderait certainement la prochaine explosion. Elle n’avait pas besoin de rajouter à son état actuel la honte de s’exposer ainsi à la vue de qui que ce soit et de prendre, en plus le risque de se voir poser des questions auxquelles elle n’avait absolument pas la force de répondre. Finalement, la souffrance était toujours présente mais les larmes avaient finies par se tarir d’elle même alors, un peu sonnée, elle s’était relevé et était retourné à la cuisine pour vérifier la cuisson de sa création du jour et terminer de préparer les cupcakes dont les gâteaux devaient maintenant être suffisamment froid pour être décorés. Concentrée sur son ouvrage qui lui permettait de trouver un peu de répit dans son esprit, elle n’avait pas entendu que quelqu’un était arrivé. Ce n’est que quand un voix retentit dans la pièce en faisant sursauter Ivy qu’elle se rendit compte de l’arrivée de Ellie. « ça va ? » Ivy s’était redressée, détournant son attention de ce qu’elle était en train de faire pour faire face à Ellie. Elle connaissait la jeune femme depuis quelques semaines et elles n’étaient pas les meilleures amies du monde. Ivy était gentille, elle appréciait tout le monde alors évidement Ellie ne faisait pas exception mais la jeune femme avait du caractère, elle la sentait souvent bouillonnante, en colère même, une colère qu’elle gardait au fond d’elle mais qu’Ivy percevait et qui l’effrayait. Elle avait du mal à cerner Ellie, elle savait que la jeune femme ne devait pas avoir une vie facile, elle le sentait et Jo’ le lui avait confié à demi mot, sans pour autant lui dire ce qu’il savait. La blonde n’avait d’ailleurs pas insisté, elle n’avait pas besoin de savoir et elle n’aurait pas apprécié si Joseph avait dévoilé ce qu’il savait d’elle et de ses faiblesses aux autres employés de la pâtisserie. Ivy avait tenté un maigre sourire, loin de se douter que ce qui la rongeait se lisait sur son visage malgré ses efforts pour le cacher. « Oh Bonjour Ellie. Je ne t’avais pas entendue arriver. Oui ça va, merci. Et toi comment vas tu ? » Comme toujours la blonde s’efforçait de garder une image lisse et elle débordait de bienveillance. S’intéresser aux autres, vouloir les aider, l’aidait elle à ne pas penser à tout le mal qu’il y avait en elle. « T'as pleuré ? C'est à cause de ce garçon ? » Ellie n’avait pas la langue dans sa poche et quand une question lui venait, elle la posait sans hésitation. Ivy s’était tétanisée et son sourire c’était crispé. Elle n’eut pas le temps d’organiser une phrase dans tête que déjà la plus jeune reprenait la parole, revenant à la charge. « Tu veux en parler ? ». Non, elle ne voulait pas en parler mais elle ne pouvait pas répondre de manière si directe, pas elle qui était si douce, cela éveillerait encore plus les soupçons. Elle avait inspiré profondément avant de reprendre la parole, essayant de paraitre sûre d’elle alors que son esprit chancelait. « Non. Non ça va, tout va bien je t’assure. Un garçon ? De quel garçon tu veux parler ? » De Thomas ? Non, rien n’était de sa faute. Il n’y pouvait rien si il l’avait autant perturbé par sa présence, sa gentillesse, sa bienveillance. Lui n’avait rien demandé. C’était elle la seule coupable. L’autre garçon qui lui revenait en tête sans arrêt depuis la vieille c’était celui auquel elle  se pensait, encore maintenant, des années après leur dernière discussion, toujours liée et ce pour la vie, celui qui exerçait toujours sur elle une emprise dont elle ne parvenait pas à se défaire alors même qu’il y avait des mois qu’elle ne l’avait pas vu, qu’il ne lui avait pas envoyé le moindre message et pourtant elle était toujours son esclave et c’était peut être là le noeud du problème, ce pourquoi elle ne parvenait pas à avancer et surtout à faire face aux sentiments qu’elle avait, mais qu’elle refusait d’accepter, pour Thomas.

panic!attack


@Ellie Parker âme perdue, âme égarée. w/ivy 3176379322

_________________
« Ré-illusionnée »
I'm laughing with my lover, making forts under covers, trust him like a brother, yeah, you know I did one thing right. Starry eyes sparkin' up my darkest night. My baby's fit like a daydream, walking with his head down. I'm the one he's walking to. So call it what you want
©️crackintime
Revenir en haut Aller en bas
https://savethequeens.forumactif.com/t8224-rescue-me-from-the-demons-in-my-mind-ivy
Roy Jaaq;

-- play your cards --
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


Roy Jaaq



((bb carter)).
((ava : luna-avatars)).
((Thomas Farrel (D. Sharman) )).
44
767
âme perdue, âme égarée. w/ivy Abd2cfd12d55787c2d0210dc156988d3288cfb30
32
((single)). le coeur bousillé, brisé, détruit. l'âme qui saigne.

âme perdue, âme égarée. w/ivy Empty
Message Sujet: Re: âme perdue, âme égarée. w/ivy   âme perdue, âme égarée. w/ivy Empty Dim 11 Avr - 12:52



âme perdue, âme égarée.

Des amis, tu n'en as pas des masses. Voire même quasiment aucun. Tu n'es pas le genre de filles à laquelle l'on s'attache. T'es plutôt le genre de nana que l'on délaisse dans un coin. Âme esseulée, âme égarée, âme perdue. La journée ne fait que commencer. Tu as fait un rapide saut par la salle de bain de ton compagnon d'une nuit. Une bonne douche chaude pour réveiller tes muscles encore endormis et endoloris par la nuit passée. Tu aimerais tellement pouvoir vivre dans un appartement, un studio à toi. Un endroit qui réunirait l'intégralité de tes affaires et où tu pourrais te prélasser des heures durant sous l'eau brûlante. Cette fois encore, tu dois faire vite. Il faut que ai quitté les lieux avant le réveil de l'homme profondément endormi dans son grand lit. Lavée, habillée. Tu viens dévalisé ses placards en enfouissant quelques victuailles dans ton sac à dos. Ce sac qui contient tous les éléments de ton existence. Parfois, Jo t'autorise à emporter avec toi, gracieusement, les invendus du jour. Il est gentil Jo. Il a très bien compris la détresse dans laquelle tu te trouve depuis des années déjà. Il t'as donné l'opportunité de faire te preuves en t'embauchant à mi-temps seulement, il n'a pas pu faire plus à son plus grand regret. Les temps sont difficiles pour tout le monde. Tu es déjà chanceuse d'avoir réussie à convaincre Jo de te donner ta chance. Tu lui dois énormément. Jamais tu ne pourrais le remercier pour tout ce qu'il fait pour toi. Parfois, lorsque l'hiver fait rage sur la ville, il t'autorise à rester dormir ici, par terre, dans son bureau. C'est déjà mieux que rien. Au moins, tu es au chaud et puis, t'es sur place. Pile à l'heure pour commencer à travailler. Avec toi, il y a une autre demoiselle. Un peu plus âge que toi, la trentaine mais pas plus, c'est certain. Ivy, elle s'appelle. Elle est gentille, un petit timide. Ivy et toi, c'est le jour et la nuit. Toutes ces choses que tu oses faire quotidiennement, comme offrir ton corps à un mec rencontré le soir même dans un bar, jamais Ivy ne pourrait le faire. Ça fait un moment que tu as remarqué ce garçon qui vient tous les jours, à la même heure de fin de journée, à la pâtisserie. Il n'accepte que d'être servi par Ivy. Très observatrice, tu as bien vu ce qu'il se passe entre eux. Ils se tournent autour depuis des mois. C'est donc ça l'amour ? Ça a l'air sympa mais ce n'est pas pour toi. Tu es bien trop brisée, abîmée, détruite par la vie. Tu n'as aucune confiance dans les êtres humains. Beaucoup de filles croient au prince charmant qui viendra les chercher sur leur fidèle fidèle. Tu n'as pas envie de trouver un prince charmant. Tu n'as même pas envie de trouver l'amour. Tu n'y crois pas mais si Ivy fait partie de ces filles croient au grand amour, au coup de foudre alors tu ne veux pas lui briser ses rêves. Tout le monde est libre de croire, de rêver à ce qui lui fait plaisir, le rend heureux.

Arrivée à la pâtisserie, Jo est là. Ivy aussi, dans l'arrière boutique. Tu déposes tes affaires dans ton casier, enfile ta tenue de serveuse. Jo te laisse même charger ton cellulaire dans son bureau, tu ne te gêne pas pour le faire. Dans la boutique, les clients ne sont pas encore arrivés. Tout est calme, tranquille, serein. À l'arrière, tu rejoins Ivy et vient disposer les pâtisseries sur les plateaux afin de les disposer, ensuite, sur les étales. Tu salue ta collègue, apercevant bien son état de détresse dans son regard. Tu n'es pas dupe, Ivy n'a pas l'air dans son assiette. Une histoire de garçon, t'en es certain. « J'vais bien ouais. On fait aller comme d'habitude ! » Si elle ne souhaite pas te parler de ce qui la tracasse, c'est son droit. En tant que collègue, tu espère, cela dit, réussir à lui remonter le moral. Pour toi, quand ça ne va pas, il n'y a pas trente-six solutions pour aller mieux : l'alcool ou le sexe. Parfois, c'est un mélange des deux. L'un empêche pas l'autre, surtout quand tu traîne ta vieille carcasse dans les bars doutés du quartier. De la poche de ta veste, tu sors une flasque pleine d'alcool et la tend à ton amie. Jo n'est pas dans les parages, heureusement. Lorsqu'il t'as fait confiance et t'as embauché, tu t'es promis de ne plus être déçoit. Jamais. Tu ne veux pas décevoir Jo, tu ne le supporterais pas. Tu l'aime bien, tu le considère comme ton père. Tu tends la flasque à Ivy. « Quand j'ai pas le moral, ça m'aide à oublier mes problèmes ! » Tu dis en souriant gentiment à ton amie et collègue. Tu doute que la demoiselle accepte ta flasque mais on ne sait jamais, elle peut te surprendre Ivy. Cette dernière a beau te dire que non, ça ne concerne pas ce fameux garçon tu n'y crois pas le moins du monde. Tout son corps s'est crispé. Son sourire si qualificatif d'elle a disparu de son joli minois. T'as mis dans le mil. « J'vais pas te juger. Ça arrive de se faire briser le cœur ! » Tu pose ta main sur celle de la blonde, lorsque tu t'en aperçois, tu la retire instantanément. Les marques d'affection ne sont absolument pas ta marque de fabrique. « Je parle de ce garçon qui vient tous les jours vers dix-huit heures et qui ne veut être servi que par toi. J'ai bien vu vos échanges de regards, il est fou de toi Ivy. J'en mettrais ma main à couper ! » Oui, tu es prête à le parier. Ce garçon, dont tu ignore le nom, est fou amoureux de la blonde. « Ecoute, je sais qu'on ne se connaît pas mais je te considère comme ma grande sœur. Je t'aime bien, j'ai envie de t'aider ! » Tu dis venant reposer, cette fois, ta main sur celle de la jeune femme.


@Ivy Wade  âme perdue, âme égarée. w/ivy 847062331
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr


Revenir en haut Aller en bas
Ivy Wade;

-- play your cards --
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


Ivy Wade



Taylor Swift
Bazzart
166
767
âme perdue, âme égarée. w/ivy Pusheen-flowers-icegif
34
Ré-illusionnée la petite fille au coeur brisé a enfin cédé à la tentation et se laisse tomber dans les bras de ce garçon qui pourrais bien être son sauveur
Ancienne analyste financière pour un grand groupe devenue serveuse et patissière dans un café convivial et branché du Queens
Queens effervecsent, un petit appartement cozy et dans une rue plutôt calme
I don't like that falling feels like flying 'til the bone crush
âme perdue, âme égarée. w/ivy Crackship2
Thomivy ★

âme perdue, âme égarée. w/ivy Empty
Message Sujet: Re: âme perdue, âme égarée. w/ivy   âme perdue, âme égarée. w/ivy Empty Mar 20 Avr - 12:21




Even on my worst day, did I deserve, babe
All the hell you gave me?



Secrètement, égoïstement même Ivy aurait aimé être seule ce matin à la pâtisserie ou seulement avec Joseph parce que seule, gérer l’afflux de clients du début de matinée était un peu compliqué elle devait bien l’admettre surtout dans son état. L’esprit embrouillé par trop de pensées contradictoires n’ayant rien à voir avec son travail, elle n’aurait d’ailleurs certainement pas réussi à s’en sortir seul sans bruler quelqu’un ou confondre deux recettes de boissons. Ivy, elle était habituée aux jours de moins bien, aux matins difficiles mais là c’était quelque chose d’autre que simplement ça, beaucoup plus compliqué à gérer, plus douloureux aussi parce que de vieux souvenirs se réveillaient et la faisait souffrir. Apparement une douleur endormie depuis plusieurs années faisait doublement mal lorsqu’elle se réveillait. En regardant le planning elle avait vu que ce matin elle serait avec Jo’ et avec Ellie. La jeune femme s’occupait surtout du service, laissant plus de temps à Joseph et Ivy en cuisine ce qui n’était pas pour déplaire à Ivy qui, évidement, préférait rester cacher en cuisine que de sourire derrière le comptoir même si, avec le temps, elle s’était faite aussi à cette partie du métier et elle prenait même plaisait à servir les clients qu’elle connaissait le mieux. Elle avait développé une affinité particulière avec certain d’ailleurs. Concernant Ellie, Ivy avait du mal à la cerner. Avec sa grande empathie, elle ne pouvait pas ne pas l’aimer et au contraire, elle ressentait une certaine affection pour la jeune femme. Elle devait renfermer un secret terrible derrière ses traits si fins, encore emprunt de l’insouciance de l’enfance, Ivy pouvait toucher du doigts sa douleur cachée sous ses airs de jeune adulte tout juste sortie de l’adolescence rebelle. Mais elle lui faisait peur, sa présence la mettait souvent mal à l’aise. Il faut dire qu’elles étaient bien différentes toutes les deux, Ivy était douce, discrète, délicate quand Ellie, elle, était directe, franche et parfois même volcanique. Ivy avait du mal à savoir sur quel pied danser, comme c’était toujours le cas avec les caractères bien affirmé, elle se sentait tout de suite écrasée, insignifiante sans que l’autre n’ai besoin de faire quoi que ce soit. Quoi qu’il en soit si Joseph avait fait le choix de recruter Ellie, il avait ses raisons et jamais la blonde ne remettrait en cause ou en doute les choix de son patron. Il avait de la clairvoyance, il lisait assez facilement à travers les lignes Jo’. La preuve avec elle, il avait rapidement compris ce qui n’allait pas sans qu’elle n’ai jamais eu à parler trop. Ellie serait là ce matin, elle devrait faire bonne figure comme face aux clients, inutile d’attirer l’attention de qui que ce soit pour des futilités même si ces futilités étaient importantes pour elle, lui tordait le coeur. Personne ne pouvait comprendre de toute façon et elle n’avait pas envie d’en parler, elle était venue travailler pour penser à autre chose. De toute façon si Jo remarquait quelque chose elle savait qu’il ne lui dirait rien, tout au plus il lui rappellerait que si elle voulait en parler il serait là quand elle en aurait besoin. Quant à Ellie, peut être qu’elle ne remarquerait rien, après tout elle avait ses propres préoccupations sans doute beaucoup plus importantes. Elle n’aurait certainement que faire des petits tracas de la vie d’une simple collègue de travail et ce serait tant mieux. Ivy n’avait pas envie de parler et de toute façon elle ne savait pas quoi dire, dans sa tête tout était trop confus, brouillon, des images se mélangeaient, sa vie actuelle, sa vie passée, celui qu’elle avait toujours pris pour l’amour de sa vie mais qui n’était finalement peut être qu’un imposteur qui lui avait piétiné le coeur sans aucune retenue, Thomas. Tout ça se superposait dans sa tête et elle avait même du mal à savoir si tout était vrai, si certaines de ses pensées, de ses souvenirs, n’étaient pas le fruit de son imagination parfois trop prolifique, de son esprit malade et torturé. Ivy était arrivé depuis plusieurs minute, une heure ou plus peut être, elle n’avait pas vraiment la notion du temps aujourd’hui. Mais elle s’était déjà attelé à la préparation des gâteaux classiquement vendue dans la boutique puis s’était lancée dans une création dont l’idée lui était venue durant sa nuit d’insomnie, perdue entre sanglots, remords et culpabilité, quand Ellie avai fait irruption dans la cuisine. Perdue dans ses pensées sinistres la blonde n’avait pas entendue la plus jeune entrer dans la boutique. Heureusement que ça n’était pas un voleur ou un psychopathe qui était entré, le résultat aurait été le même, elle se serait rendue compte de sa présence beaucoup trop tard. Ivy avait sourit, essayant de faire bonne figure, répondant sobrement à la première question de la jeune femme. Elle n’allait pas bien mais c’était inutile de le dire, de s’épandre la dessus, cela n’arrangerait pas les choses et personne n’avait besoin d’être ennuyé avec ses problèmes qu’elle pouvait qualifier de problèmes de petit fille trop gâtée. « J'vais bien ouais. On fait aller comme d'habitude ! » Réponse classique, Ellie répondait souvent ainsi. Ivy en avait pris l’habitude et elle comprenait à travers ses mots qu’Ellie allait bien simplement parce que la situation aurait pu être pire. C’était triste mais dans le fond Ivy l’enviai un peu. Elle, alors même que la situation pouvait souvent être pire que ce qu’elle était en train de vivre, se laissait facilement sombrer. Elle était si faible, si fragile et elle s’en voulait tant d’être comme ça. Ce qui la forçait, inévitablement à développer une sorte d’admiration par forcément très saine à l’égard des personnes comme Ellie, celle qui réussissaient à faire aller malgré tout les obstacles que la vie mettait sur leur chemin en attendant des jours meilleurs qui viendraient forcément. La question fatidique n’avait pas tardé à arriver dans la conversation, elle aurait dû se douter que son attitude n’allait pas échapper à Ellie. Cependant, elle n’avait pas pu empêcher son corps de se crisper lorsque la jeune femme avait évoqué des problèmes de garçons, de coeur brisé. Si elle avait le coeur brisé ce n’était pas la faute de Thomas, bien au contraire. Son coeur était déjà en miette et cette douleur d’aujourd’hui elle ne la devait qu’à elle même, Thomas, lui, n’avait rien fait. Et il était bien loin de mériter ce qu’elle lui avait infligé hier soir. « Quand j'ai pas le moral, ça m'aide à oublier mes problèmes ! » C’était gentil de la part d’Ellie de lui proposer un peu d’aide sans trop insister sur le pourquoi du comment. Ivy avait sourit en observant son interlocutrice. Quel était donc ce secret pour retrouver le moral en un éclair ? Naïvement la blonde avait saisi la flasque que lui tendait sa collègue. Toutefois, par sécurité avant d’en prendre un gorgé elle avait humé l’odeur qui s’en dégageait, par habitude, pour savoir à quoi s’attendre. Là, elle avait été saisie par une odeur d’alcool prononcée, un alcool fort sans l’ombre d’un doute, elle avait eu un mouvement de recul involontaire avant de tendre la flasque à sa propriétaire.
« Je… Ellie ?! Non merci, je ne peut pas boire d’alcool, c’est contre-indiqué dans mon état.  ». Sans parler des médicaments qu’elle prenait qui présentaient de forts risque d’effets secondaires lorsqu’ils étaient mélangés à l’alcool. La dessus, Ivy était disciplinée, prendre des psychotropes, des antidépresseurs n’étaient pas anodins pour elle et les cumuler avec de l’alcool était impensable, elle avait bien trop peur de devenir encore plus folle qu’elle ne l’était déjà. Même avant cela de toute façon elle n’avait jamais été vraiment portée sur l’alcool. Un verre de temps en temps pour une occasion spéciale, guère plus. Pourtant céder à la tentation des boissons alcoolisées pour oublier un peu la souffrance qui habitait en elle aurait pu être une solution. Mais aucune dépression n’avait jamais été soignée à grand renfort de boissons alcoolisées et elle n’avait jamais voulu prendre le risque de se rajouter un problème à tout ceux qu’elle avait déjà. Dans sa bienveillance habituelle et dans une tentative de détourner l’attention d’elle, elle avait repris la parole sur le sujet. « Mais Ellie ? Tu bois ? Je ne veux pas parler de ce qui ne me regarde pas mais… tu sais il existe d’autres solutions… » Qu’elle était mal placée pour parler des autres solution, bon consciente que se bourrer de médicaments pour essayer de stabiliser les humeurs et de neutraliser les pensées obscures n’étaient pas la solution miracle, c’était simplement une addiction acceptée par la société moderne là ou les alcooliques et les drogués étaient toujours pointés du doigts. Il n’y avait pas grande différence mais c’était ainsi. Ivy, elle, était dans une dépendance acceptée par la société même si elle en avait honte elle restait dans la légalité. Si Ellie avait besoin d’aide, quel que soit l’état d’Ivy, elle serait là pour l’aider.  « J'vais pas te juger. Ça arrive de se faire briser le cœur ! » Ivy était resté interdite, immobile. Son visage n’affichait plus aucune expression et elle avait le regard dans le vide bien que dirigé sur Ellie en face d’elle. Se faire briser le coeur. Elle ne connaissait que trop bien cette expression tant son coeur avait été brisé un nombre incalculable de fois, résultat d’une vie faite de pertes et de ruptures. Abandonnée de tous, elle avait finie par ne plus se remettre et, à trop avoir détourné les yeux des blessures qu’elle ne voulait pas voir, à trop avoir refusé de les soigner, elle avait fini par s’autodétruire, c’était ça qui la conduisait dans son état actuel. Juste ça, une suite d’échec considérable, de rendez vous ratés. Comme quoi la vie, le court d’une existence, le bonheur ou le malheur ne tiennent qu’à un fil« C’est gentil Ellie mais… Ce n’est pas de ça dont il s’agit… Je… je suis fatiguée, la soirée au musée a été éprouvante c’est tout, je t’assure. » Avec les années, elle avait appris à mentir et à le faire même très bien lorsqu’il s’agissait de s’exprimer sur ses sentiments. Elle n’avait jamais pleurer les psychiatres et les psychologues qui connaissaient la nature du mal qui la rongeait mais avec le commun de mortel cette stratégie marchait plutôt bien. En plus ce n’était pas totalement un mensonge qu’elle venait de servir à sa jeune collègue. La soirée avait été éprouvante, de toute les manières possibles d’ailleurs et elle ne s’était pas faite briser le coeur. Cette cassure n’était pas d’hier et Thomas, ce pauvre Thomas lui n’avait rien fait. Il avait été là, présent pour elle, bienveillant, si attachant et c’était elle qui avait fait n’importe quoi. Elle ne savait pas si elle pouvait dire qu’elle lui avait brisé le coeur parce que cela aurait été prétentieux de sa part que de s’imaginer cela et elle espérait que ça n’était pas le cas mais en tout cas elle avait certainement brisé leur amitié, ce lien si spécial qui les unissait et c’était ça qui la détruisait mais elle avait fait ça toute seule. Une fois de plus elle était l’unique artisan de son propre malheur. Elle avait jeté un regard interrogateur à l’autre jeune femme lorsque celle ci avait brièvement posé sa main sur la sienne. « Je parle de ce garçon qui vient tous les jours vers dix-huit heures et qui ne veut être servi que par toi. J'ai bien vu vos échanges de regards, il est fou de toi Ivy. J'en mettrais ma main à couper !  ». Thomas. Elle parlait bien de Thomas. C’était évident d’ailleurs puisqu’elle ne connaissait pas son ex petit ami. Mais son esprit faisait de telles superpositions, qu’elle était en pleine confusion. Ivy avait secoué la tête dans un geste négatif. « Thomas ?! C’est mon ami. On s’entend bien tous les deux mais… je ne pense pas qu’il soit fou de moi et d’ailleurs il mérite beaucoup mieux que moi. C’est un garçon exceptionnel vraiment. Et moi, j’ai très mal agit avec lui. » Oui Thomas était un garçon exceptionnel, elle pensait chacun de mots qu’elle pouvait dire à son égard. Il était gentil, doux, bienveillant, cultivé, intéressant. Il avait également, évidement, des qualités physiques indéniables qui ne laissaient certainement pas les demoiselles insensibles, Ivy était prête à le parier. D’ailleurs, elle, elle n’était pas insensibles à tout cela. Mais elle n’était pas prête à faire face à ce ras de marée émotionnel et surtout Thomas méritait bien mieux qu’elle. Il avait été brisé, elle ne savait pas comment ou pourquoi mais elle savait que tout n’avait pas toujours été rose dans sa vie, il le lui avait dit et elle l’avait sentit depuis longtemps. Il n’avait pas besoin de quelqu’un comme elle, de quelqu’un qui portait un fardeau qu’elle ne pouvait pas partager, il méritait une fille gentille, attentionnée et surtout stable et forte pour l’aider parce qu’il avait certainement besoin d’un peu d’aide lui aussi. Mais de toute façon après le geste déplacé qu’elle avait eu la veille, tout était certainement terminé entre eux, cette amitié qui était si bénéfique à Ivy avait été réduite à néant. Mais Ivy ne pouvait pas en vouloir à Thomas qui n’avait aucun reproche à recevoir, la faute lui appartenait, à elle et uniquement à elle. « Ecoute, je sais qu'on ne se connaît pas mais je te considère comme ma grande sœur. Je t'aime bien, j'ai envie de t'aider !   » Les mots d’Ellie étaient étrangement doux, bienveillants, tout comme cette main qu’elle était venue poser sur la sienne. Comme à n’importe quel contact, Ivy s’était légèrement raidie mais elle savait que la plus jeune ne lui voulait aucun mal. La voix tremblante elle avait repris la parole, ne sachant pas vraiment que dire face à cette déclaration inattendue. « Ellie… c’est très gentil ce que tu dis… Moi aussi je t’apprécie mais… Tu sais tu n’as pas besoin de m’aider, ce n’est rien, ça passera… » Tout finit par passer, du moins c’est ce qu’Ivy s’efforçait de croire sans en être vraiment certaine parce que sa douleur n’était pas passé et aujourd’hui elle constatait même qu’elle était encore plus intense qu’au début de sa thérapie. Elle avait peur de vexer Ellie mais elle ne pouvait pas accepter cette aide parce qu’elle ne pouvait pas l’embarrasser avec ses problèmes qui n’en était même pas.

panic!attack


@Ellie Parker âme perdue, âme égarée. w/ivy 3176379322

_________________
« Ré-illusionnée »
I'm laughing with my lover, making forts under covers, trust him like a brother, yeah, you know I did one thing right. Starry eyes sparkin' up my darkest night. My baby's fit like a daydream, walking with his head down. I'm the one he's walking to. So call it what you want
©️crackintime
Revenir en haut Aller en bas
https://savethequeens.forumactif.com/t8224-rescue-me-from-the-demons-in-my-mind-ivy
Roy Jaaq;

-- play your cards --
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


Roy Jaaq



((bb carter)).
((ava : luna-avatars)).
((Thomas Farrel (D. Sharman) )).
44
767
âme perdue, âme égarée. w/ivy Abd2cfd12d55787c2d0210dc156988d3288cfb30
32
((single)). le coeur bousillé, brisé, détruit. l'âme qui saigne.

âme perdue, âme égarée. w/ivy Empty
Message Sujet: Re: âme perdue, âme égarée. w/ivy   âme perdue, âme égarée. w/ivy Empty Sam 1 Mai - 12:05



âme perdue, âme égarée.

Ivy et toi, vous êtes de parfaits opposés. Pourtant, tu l'aime bien. Tu l'apprécie alors que, d'ordinaire, tu as beaucoup de mal à te lier aux autres. Jo a été gentil avec toi, il t'as donné ta chance en te laissant travailler dans sa pâtisserie. Tu n'as jamais été très doué en cuisine mais, en relationnel, c'est tout autre chose. Directe, franche, pas du tout farouche. Tu vas vers les clients, tu leur propose la pâtisserie du jour. Tu leur expose les différentes autres mets délicats réalisés par ton patron et ta collègue. Les boissons, c'est toi qui t'en charge lors du coup de feu, tu es même devenue une professionnelle dans ce domaine. Jo est fière de toi et, parfois, il te donne un petit extra en te sortant une toute petite liasse de billets verts en guise de récompense ou bien, en te laissant prendre tous les invendus que tu souhaite. Jo est gentil, Ivy aussi. Au début, lors de ton vrai premier jour de travail, tu as cru qu'ils étaient père et fille. Pas du tout, aucun lien de parenté entre eux. Jo agit de la même manière avec elle et avec toi. Tu les aime bien, ils sont comme ta famille. T'en as pas de famille, alors tu t'en ai créée une avec ces quelques personnes qui font parties de ta vie. Lorsque tu travaille ici, tu te sens bien. Tu as vraiment l'impression de servir à quelque chose, de faire quelque chose de bien de ta vie. Une fois, tu as entendu cette femme qui a dit à son enfant de bien travailler à l'école sinon il finira simple vendeur de pâtisserie comme toi. Heureusement que Jo n'était pas loin et a répondu à la femme. Sans langue de bois, tu lui aurais volontiers rentré dedans sans prendre de gants. Tu déteste ce genre de personne. Ceux qui te prennent de haut et qui croient qui valent mieux que toi. Ivy tu l'aime bien. Tu la considère comme ta grande-sœur. Ta collègue est plus âgé que toi, elle a vécue des choses certainement différentes de ce que tu as vécu. Tu ne demande qu'à l'aider, à lui tendre la main mais, en retour, tu souhaite qu'elle t'aide aussi. Rares sont tes amis. Tu as toujours avancé seule dans la vie, te prenant les pieds à de multiples reprises dans les branches par terre.

La tête encore endormie, le souffle court, tu arrive à la pâtisserie. Jo est là, il te salue en te faisant la bise comme il a l'habitude de le faire. Ton sac au vestiaire, ta tenue de serveuse sur le dos, tu rejoins Ivy à l'arrière boutique et viens commencer à disposer les gâteaux prêts sur le plateau afin de les emmener en salle et de les disposer derrière la vitrine afin que les habitués puissent les contempler. La pâtisserie de Jo est très connue dans le quartier, les jours où tu es présente , ce sont toujours les mêmes têtes que tu vois. Sauf celle de cette femme, celle qui a osé te critiquer et critiquer le métier de vendeuse.
Aujourd'hui, en silence, tu observe la mine triste et abattu de ta collègue. Ça fait plusieurs jours déjà que tu ne vois plus le jeune homme venir à la pâtisserie tous les jours. Aurait-il joué avec Ivy ? Lui aurait-il brisé le cœur ? Ta confiance dans la gent masculine est proche du zéro. Ivy se saisit de la flasque et, lorsqu'elle en hume l'odeur, elle la repose instantanément devant vous. Tu ne comprends pas tout. Et puis, soudainement, tu te souviens avoir déjà aperçu Ivy en train de prendre des cachets. Au début, tu as pensé que c'était un cachet pour le mal de tête mais, en fait, c'est sûrement plus grave. « Comment ça dans ton état ? T'es enceinte Ivy ? » Ce qui expliquerait sûrement son air encore plus accablé que d'habitude. « Ivy, j'vais pas te mentir mais.. il y a quelques semaines, je t'ai vu prendre des cachets. Qu'est-ce qu'il se passe ? T'es malade ? » Tu dis, posant une main sur la sienne. Tu ne t'en rends compte que bien plus tard et, un léger sourire s'esquisse aux coins de tes lèvres.
Ivy te ment. Avec les années, tu as appris à déceler les mensonges. Tu ne la connais certes pas très bien mais tu la connais un minimum. À force de travailler en sa compagnie, tu as appris son mode de fonctionnement. « Tu veux bien arrêter de dire des bêtises pareilles Ivy ?! S'il y a bien quelqu'un qui mérite de finir sa vie seule, c'est bien mois. J'ai fait des choses dont je ne suis pas très fière pour survivre dans ce monde mais toi.. » Tu te tais quelques secondes afin de reprendre ta respiration. « Toi, t'es quelqu'un de bien, Ivy. Tu m'entends ? Je le connais pas ce mec mais je vois les regards qu'il te lance. Il est fou de toi et je sais que toi aussi. T'arrête pas de sourire quand il est là. L'amour ça n'a rien de simple. J'suis certaine qu'il te pardonnera ! » Vive, enthousiaste, tu as envie que cette histoire fonctionne entre Ivy et cet homme. S'il faut que tu la pousse jusqu'à dans ses bras, tu le feras. « Tu sais ce qui est top contre la dépression ? Le shopping. Y'a rien de mieux que d'arpenter les boutiques et d'essayer pleins de fringues pour aller mieux ! Ça te tente ? On pourrait y aller cet après-midi, non ? Ou un autre jour hein ?!! » Tu souris, terminant de placer les pâtisseries sur le plateau. "En fait, c'est pas une question mais une obligation plutôt !"


@Ivy Wade  âme perdue, âme égarée. w/ivy 847062331
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr


Revenir en haut Aller en bas
Ivy Wade;

-- play your cards --
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


Ivy Wade



Taylor Swift
Bazzart
166
767
âme perdue, âme égarée. w/ivy Pusheen-flowers-icegif
34
Ré-illusionnée la petite fille au coeur brisé a enfin cédé à la tentation et se laisse tomber dans les bras de ce garçon qui pourrais bien être son sauveur
Ancienne analyste financière pour un grand groupe devenue serveuse et patissière dans un café convivial et branché du Queens
Queens effervecsent, un petit appartement cozy et dans une rue plutôt calme
I don't like that falling feels like flying 'til the bone crush
âme perdue, âme égarée. w/ivy Crackship2
Thomivy ★

âme perdue, âme égarée. w/ivy Empty
Message Sujet: Re: âme perdue, âme égarée. w/ivy   âme perdue, âme égarée. w/ivy Empty Dim 23 Mai - 11:19




Even on my worst day, did I deserve, babe
All the hell you gave me?



Ivy avait beau apprécier les gens, s’attacher à la moindre âme qui pouvait croiser sa route, elle n’en restait pas moins farouche. Autant elle pouvait, parfois, rarement, engager la conversation avec un inconnu lorsque celui-ci lui semblait ne pas aller bien du tout parce qu’elle ne pouvait pas tolérer la détresse d’autrui, parce que cela lui retournait l’estomac et elle ne pouvait pas rester là, sans rien faire. Si elle pouvait aider alors elle devait le faire, au moins essayer parce que certaines personnes ne voulaient pas de son aide, n’en avaient pas besoin non plus. Et puis parce qu’aider les autres lorsque l’on se trouvait dans son état mental n’était pas une entreprise toujours vouée au succès. Autant souvent elle avait besoin d’être seule. Lorsqu’elle allait mal comme c’était le cas ce matin, elle avait besoin de solitude et, depuis plus d’un an maintenant, la pâtisserie était devenu comme son refuge. Jusqu’à maintenant elle y avait été seule avec Joseph et Joseph, lui, ne lui posait jamais de question même quand elle arrivait le matin, le visage encore défait, ravagé par les litres de larmes qu’elle avait versé la nuit passée. Il se contentait de lui demander ce qui n’allait pas et de lui rappeler qu’il était là si elle avait besoin de parler en posant une main bienveillante sur son épaule. Il avait compris très vite que si elle avait besoin de parler, elle le ferait d’elle même parce qu’il avait gagné sa confiance depuis longtemps. Il avait compris qu’il ne servait à rien de chercher à tout prix à là faire parler en lui arrachant les mots de la bouche. Parfois Jo’ faisait travailler un étudiant de la fac du coin mais ce dernier ne venaient que lorsque ses après midis de cours le lui permettait alors Ivy pouvait faire semblant quelques heures pour ne pas attirer l’attention sur elle. Seulement, depuis peu Joseph avait embauché Ellie. Un temps partiel pour le moment qu’il transformerait certainement bientôt en temps plein puisque la boutique tournait bien. Ivy était ravie que l’activité de la boutique nécessite la présence d’un nouvel employé mais cela avait considérablement compliqué les choses pour elle qui n’était jamais à l’aise avec les étrangers. Elle était gentille Ellie mais elle avait du mal à la cerner et cela la mettait réellement mal à l’aise. Elle ressentait toute la douleur qu’elle devait avoir au fond d’elle mais elle ressentait aussi une rage qu’elle n’avait pas souvent rencontré auparavant. Il faut dire qu’Ivy, si douce, n’avait jamais vraiment fréquenté des personnes avec un caractère imprévisible, ceux que la colère habitait lui faisait peur en général et elle préférait s’en tenir éloignée, bien trop insécurisée parce qu’incapable de se protégée. Mais là, elle n’avait pas le choix. Elle devait se faire au tempérament de sa nouvelle collègue et si Joseph l’avait embauchée, il y avait une bonne raison. Il n’embauchait jamais personne au hasard, elle en était la preuve vivante et elle savait qu’il était très doué pour lire dans chaque personne et pour déceler les secrets des uns et des autres sans qu’ils n’aient à lui parler. Alors elle faisait bonne figure et puis souvent elle appréciait sa jeune collègue. Elle, elle, était si effacée qu’il ne risquait pas d’y avoir de conflits avec Ellie, pour une fois c’était plutôt un point positif. Ce matin elle aurait préférée être seule avec Jo’ parce qu’elle savait qu’elle ne pourrait pas afficher son sourire habituel, sa peine était bien trop forte, beaucoup plus encore que d’habitude. Ses traits étaient tirés par la nuit mouvementée qu’elle avait passée, seule, à ressasser dans son appartement. A réfléchir à ce qu’elle avait bien pu faire de mal et à imaginer la peine ou tout du moins le trouble qu’elle devait avoir semé dans l’esprit de Thomas. Mais elle n’avait pas été capable de lui écrire pour s’excuser. A vrai dire elle avait éteint son téléphone par peur des sollicitations extérieures auxquelles elle n’était pas en état de répondre et notamment à un appel ou un message de Thomas si d’aventure il lui prenait la folle envie de lui en envoyer un après ce qu’elle lui avait fait. Ellie était arrivé et il ne lui avait pas fallut plus d’une dizaine de secondes pour remarquer la mine déconfite affichée par Ivy. En même temps, même si elle aurait aimé pouvoir le cacher, ça n’était pas possible, elle avait les yeux rougis d’avoir beaucoup trop pleuré, les traits de son visage étaient creusés et tirés, elle ne pouvait pas cacher qu’elle avait passé une nuit atroce, à lutter contre elle même, à tenter de faire reculer ses démons sans y parvenir. Mais la pâtisserie était son échappatoire et elle n’avait pas envie de laisser une mauvaise soirée et une nuit dans la même veine gâché sa journée de travail, venir gangrener la seule activité qui pouvait lui procurer un peu de plaisir. Ellie avait une méthode bien à elle de remédier au problème et, en tout cas ça n’était pas la méthode adaptée pour Ivy qui n’avait pas pu accepté sa proposition et avait eu tôt fait de lui rendre sa flasque en trouvant utile de se justifier. Sauf qu’en cela elle en avait trop dit. Il lui aurait suffit de dire qu’elle n’en voulait pas, que boire de l’alcool comme ça dès le matin pour tenter de noyer son chagrin n’était pas la solution qu’elle préférait et le tour aurait été joué. Au lieu de ça elle avait trop parlé et maintenant Ellie se posait des questions qu’elle n’hésitait pas à verbaliser. « Comment ça dans ton état ? T'es enceinte Ivy ? » Enceinte ? Non ça n’était pas le cas, dieu merci. Elle avait déjà été enceinte et elle s’était retrouvé seule, elle avait placé toute son affection dans cet enfant à naitre quand bien même elle devrait l’élever toute seule et puis elle n’avait même pas été capable de mener sa grossesse à son terme et lui aussi, son précieux petit bébé qu’elle attendait tant, en qui elle fondait tant d’espoir pour retrouver la lumière, lui aussi l’avait quitté. Heureusement cette fois il n’y avait rien de tout ça. Personne ne l’avait touchée de cette manière depuis des années ainsi elle n’avait aucune question à se poser, aucun doute à avoir de ce côté là ce qui était rassurant. Elle n’aurait pas supporté de vivre cela une seconde fois, elle qui était devenue si fragile et que le temps n’avait pas réussi à reconstruire. Cependant, avec ce qu’elle avait dit elle comprenais que cela ai pu prêter à confusion. Elle avait alors hoché la tête négativement avant de réponse sur un ton le plus neutre possible. « Non, non pas du tout. Heureusement d’ailleurs, ça n’a rien à voir mais c’est mieux que je ne boive pas d’alcool quand même. » Elle s’était contenté de cette réponse, incapable d’en dire plus et parce que son état ne regardait qu’elle. Cependant Ellie semblait ne pas avoir décidé de s’en tenir à cette explication. « Ivy, j'vais pas te mentir mais.. il y a quelques semaines, je t'ai vu prendre des cachets. Qu'est-ce qu'il se passe ? T'es malade ? » Ivy s’était immobilisée, s’arrêtant dans son geste, le visage sans aucune expression. Elle était resté silencieuse en observant Ellie. Elle se doutait qu’un jour sa collègue l’avait vu alors que, submergée par une crise qui était survenue brutalement elle avait dû se précipiter dans l’arrière boutique pour prendre ses cachets, sentant qu’ils étaient nécessaire pour l’aider à sa calmer, à ne pas exploser et fondre en larme en plein milieu de sa journée de travail. Ellie n’avait jamais rien dit jusque là et Ivy s’était dit qu’elle s’était trompé, qu’Ellie n’avait rien vu et qu’elle n’en savait rien. Mais si. Et cette nouvelle, aujourd’hui qui plus est, était loin de ravie la blonde qui avait l’impression qu’elle devait s’expliquer, se justifier encore sur la prise de ses médicaments. Elle n’en avait pas envie et elle n’en était pas capable, c’était déjà un sujet difficile pour elle en temps normal mais aujourd’hui ça l’était doublement. Elle n’avait pas envie de parler de sa folie, de tout ce mal être qu’elle avait en elle, de ses démons affamés qu’elle habitait et qui ne la laissait jamais tranquille, elle n’avait pas envie d’évoquer les blessures qu’elle cachait et qui avait balafrée son coeur, qui la rongeaient jusqu’aux os. « Non je ne suis pas malade. Ne t’inquiète pas pour moi. C’est juste que dès fois j’ai besoin d’un petit coup de pouce et ça m’aide. C’est tout. ». Ca n’était pas totalement faux mais, à l’entendre il était facile de croire que les médicaments résolvaient tous les problèmes en un clin docile. Ca n’était pas le cas. En revanche oui, elle était malade mais pas malade physiquement, elle ne souffrait pas d’un cancer ou de quelque chose de si terrible que ça. Elle, elle était malade de la tête, de l’esprit et elle se sentait comme une petite fille trop gâtée, devenue trop fragile. Et elle avait trop honte pour parler de cela et de sa santé mentale vacillante, fragile. Elle ne pouvait pas dire, comme ça, que certains jours l’envie d’en finir était présente, beaucoup trop et qu’il était difficile pour elle de supporter chaque minute qui défilait pourtant bien malgré elle. « Tu veux bien arrêter de dire des bêtises pareilles Ivy ?! S'il y a bien quelqu'un qui mérite de finir sa vie seule, c'est bien mois. J'ai fait des choses dont je ne suis pas très fière pour survivre dans ce monde mais toi..» Ivy avait fixé son regard sur son interlocutrice puis elle avait hoché la tête dans un signe négatif. Elle n’était pas d’accord avec ce qu’Ellie était en train de lui dire. Ivy ne savait pas ce qu’avait vécu sa collègue mais elle était convaincue d’une chose. Ellie ne méritait pas de finir sa vie seule. Sauf si c’était un choix de sa part évidement. « Ellie non, ne dit pas des choses comme ça…» Elle avait parlé d’une voix faible et elle n’était pas certaine que la jeune femme l’avait entendue, ou alors elle se fichait pas mal de ce qu’elle avait à dire parce que déjà elle avait repris la parole. « Toi, t'es quelqu'un de bien, Ivy. Tu m'entends ? Je le connais pas ce mec mais je vois les regards qu'il te lance. Il est fou de toi et je sais que toi aussi. T'arrête pas de sourire quand il est là. L'amour ça n'a rien de simple. J'suis certaine qu'il te pardonnera ! » Ivy n’aurait jamais pensé que sa collègue puisse être si observatrice. Oui, elle était folle de Thomas. Elle s’était longtemps voilé la face, se répétant sans cesse qu’il n’était qu’un ami et que de toute façon aucun homme normalement constitué ne pourrait vouloir d’une fille comme elle, brisée, triste, si terne et si vide, trop sensible. Concernant Thomas, rien n’était moins sûr. Il était simplement bienveillant et cela ne devait pas être confondu avec des sentiments plus profonds. « Tu sais je crois simplement que c’est quelqu’un de gentil, on est ami, il veut m’aider et je ne pense pas qu’il ai d’autres idées en tête. » Quant à l’amour, elle avait raison c’était compliqué. Ivy avait déjà tant souffert par amour, elle souffrait encore énormément. Bien trop pour se lancer dans une nouvelle relation. Et après ce qu’elle avait fait à Thomas, lui voler un baiser comme elle l’avait fait et prendre la fuite sans aucune explication, elle prouvait bien qu’elle était indigne de l’affection de qui que ce soit. Elle n’avait pas idée de ce qui s’était passé, de ce qu’elle avait vécu aussi et Ivy ne lui en voulait pas d’être si optimiste concernant Thomas mais cette idée, dans l’esprit de la blonde, n’était qu’une utopie. Jamais Thomas ne voudrais d’une fille comme elle, il avait besoin d’une femme forte qui serait prendre soin de lui, qui pourrait lui donner tout ce dont il avait envie sans trembler, sans avoir peur. Et elle, elle avait perdu bien plus que sa chance en laissant ainsi déborder ses émotions, elle avait perdu un ami et un ami si précieux. « Tu sais ce qui est top contre la dépression ? Le shopping. Y'a rien de mieux que d'arpenter les boutiques et d'essayer pleins de fringues pour aller mieux ! Ça te tente ? On pourrait y aller cet après-midi, non ? Ou un autre jour hein ?!!  ». Ivy avait légèrement sourit même si le coeur n’y était pas vraiment. L’énergie que mettait Ellie à essayer de comprendre et de lui remonter le moral la touchait, les deux collègues s’entendaient plutôt bien certes mais Ivy n’aurait jamais pensé que ses malheurs intéresseraient autant la plus jeune. Pour ce qui était du shopping, Ellie avait raison et Ivy avait longtemps procédé ainsi, noyer sa peine dans les achats compulsifs notamment de vêtement. Elle avait tout de même été obligée de se rendre à l’évidence, son dressing était bien plein mais elle, elle était restée désespérément vide. Vide et beaucoup trop seul, ses achats déraisonnable n’ayant pas réussi à combler ce trou béant dans son ventre, pas plus qu’à panser les plaies de son coeur meurtri. « En fait, c'est pas une question mais une obligation plutôt ! » Evidement, elle n’avait pas le choix. Alors elle se garderait bien de donner son avis concernant le shopping compulsif, de lui partager son expérience à ce propos. Et puis elle pouvait toujours accompagner sa jeune collègue dans sa séance de shopping, cela ne lui ferait certainement pas de mal et puis de toute façon à part Socrate, personne ne l’attendait après le travail. « Oui d’accord, si tu veux, on peut y aller tôt à l’heure, je veux bien t’accompagner. » La blonde avait sourit avec douceur mais le coeur n’y était pas. Cependant elle ferait un effort pour accompagner Ellie puisque cette idée n’avait rien d’illégal ou de dangereux pour qui que ce soit.

panic!attack


@Ellie Parker âme perdue, âme égarée. w/ivy 3176379322

_________________
« Ré-illusionnée »
I'm laughing with my lover, making forts under covers, trust him like a brother, yeah, you know I did one thing right. Starry eyes sparkin' up my darkest night. My baby's fit like a daydream, walking with his head down. I'm the one he's walking to. So call it what you want
©️crackintime
Revenir en haut Aller en bas
https://savethequeens.forumactif.com/t8224-rescue-me-from-the-demons-in-my-mind-ivy
Contenu sponsorisé;

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -






âme perdue, âme égarée. w/ivy Empty
Message Sujet: Re: âme perdue, âme égarée. w/ivy   âme perdue, âme égarée. w/ivy Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
âme perdue, âme égarée. w/ivy
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» âme sœur égarée. (love)
» Une âme perdue
» chui perdue
» Camilla ~ Âme perdue?
» Aidez ma pauvre âme perdue !!

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SAVE THE QUEENS :: 
 :: boulevard of broken dreams :: versions #27 et #28 :: rps
-
Sauter vers: