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Message Sujet: things escalated quickly   things escalated quickly Empty Mer 17 Mar - 15:36


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@max fyres

le contrat avait été signé et les choses n'avançaient pas assez vite à son goût.
trop de pertes, peu de gains.
elle avait pourtant été claire, lui avait même passez quelques coups de fils infructueux depuis plus d'une semaine. c'est ce qui l'avait poussé, ce soir, à se ramener jusqu'à chez elle. vega et lionel sur ses pas alors qu'elle pénétrait dans l'ascenseur de cette immeuble aux appartement hors de prix. c'était donc là qu'elle dilapidait tout son fric, dans des portiers facilement soudoyables et cet ascenseurs aux moulures ridicules. ce couloir digne des magasines de luxe, au sol recouvert d'une moquette rouge vif, cette porte d'entrée sécurisée pour ceux n'ayant pas les moyens d'obtenir un double des clés, ce double que son homme de main glisse dans la fente pour la laisser pénétrer la première.

médée allume toutes les lumières, son regard se fait tout de suite accroché par l'état de l'appartement, des bibelots divers et variés dans tout les recoins accessible à sa vision. mademoiselle fyres ne fait pas dans la demi-mesure. c'est par le salon qu'elle commence, observant chaque petits détails à la loupe, un canapé surement acheté aux enchères, quelques meubles d'époques, une équipement télévisé derniers cris, des tableaux dans le couloir la menant à la chambre. des oeuvres originales, ou des copies presque parfaites ? l'art n'est pas son domaine de prédilection, pourtant elle s'attarde sur une reproduction de ce qu'elle pense être un klimt. celui-là. qu'elle indique à lionel qui le décroche sans plus attendre alors qu'elle continue son expédition. dans le dressing gigantesque elle pose ses doigts sur chaque pièces, apprécie le touché léger de la soie, sous-pèse les escarpins allignés comme des trophées, les quelques sacs à main. celui-ci. de l'index elle indique un gucci qui n'existe plus en boutique, vega s'en saisit instanémement. prenez aussi les montres, toutes les montres. d'un geste maitrisé il vide le contenu d'un tiroir dans le dit-sac à main, mettant un bordel sans nom. puisque max ne la paye pas, elle se paiera elle-même. dans l'espace bibliothèque du salon elle se saisit de chaque bouquin, les ouvres et les inspecte avant de les laisser tomber à même le sol. les reliures dorées attirent son oeil, quelques-uns de ceux-ci également. j'ai vu des bouteilles de vin là-bas, choisissez celles qui vous semble les plus chères, et ouvrez en une, tant que vous y êtes. ces hommes agissent sans ouvrir la bouche, c'est ce qu'elle apprécie chez chacun d'entre eux. c'est vega qui revient avec un verre à pied rempli à moitié, il le lui tend quand elle prend place dans un fauteuil, puis il lui offre la bouteille débarrassée de son bouchon. un côte de nuit de deux mille cinq, intéressant, tu en veux ? il répond par la négative, elle trempe ses lèvres dans le liquide rougeatre lorsque la porte d'entrée s'ouvre. son visage s'illumine. oh, je ne pensais pas que vous seriez chez vous ce soir. vous m'en voyez terriblement désolée. vega et lionel ne seront pas longs, je vous le promet. lance-t-elle à la propriétaire des lieux. délicieux, ce vin. ajoute-t-elle, un fin sourire sur les lèvres.

qu'elle s'y oppose ou non, ses hommes chargeront la voiture à hauteur de son déficit.
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Max Fyres;

-- pandemonium --
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Max Fyres



jodie
bambi eyes (ava) ; siren charms (sign) ; vocivus (icons)
oksana ; blake
3154
827
31
t'aimes pas vraiment qualifier les choses. tu aimes les laisser en suspend, au bord des lèvres, à quelques centimètres du gouffre. tu joues, tu virevoltes au gré de tes intérêts, de tes envies.
l'arnaque. l'tissu de mensonges qui s'écrase sur tes lippes. pour en avoir toujours plus. avarice insatiable.
près de ceux au compte en banque pillé. ces hautes sphères que les doigts ne font qu'effleurer. les happy few qu'ils diraient.
((moodboard))
brandy - amour (2) - coban (2) - lali - tad - nejma

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Message Sujet: Re: things escalated quickly   things escalated quickly Empty Mar 6 Avr - 12:41

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@médée marlowe
En signant la bribe de contrat qu'elle avait griffonné sur son carnet maudit, c'est en cage qu'elle pensait y placer la voleuse. Prise sur le fait, forcée de courber l'échine, montrer cette patte blanche pour s'extirper des ravages d'un maelström tempétueux qui menaçait de s'effondrer du givre glacial de ses opales de marbre. C'est bien après qu'elle a déversé toute cette rage de reine de givre, éructant ses élucubrations au bout d'un fil derrière lequel elle n'avait aucune emprise. Dans les pièces vides d'existence, l'écho de ses ordres se dispersait aussitôt, aspiré par le néant et l'amusement grisant de la savoir énervée, imaginer ses traits anguleux se crisper, ses lippes cueillir plus fermement cette cigarette qui ne les quitte plus. Spectacle séduisant aux vertus dissipant l'exaspération probante de cet air que tu sentais se raréfier Max, les grandes fenêtres de l'appartement revêtant soudainement le besoin de s'ouvrir, laisser entrer ce vent frais qui balaye ses effluves. Cette empreinte qu'elle avait fini par laisser de son regard magnétique, pénétrant les cavités homonymes pour y percer à jour l'âme entachée des vices de l'avare insatiable. Mais les stipulations du contrat ne mentionnaient guère ces barreaux de fer translucides, ces lourdes chaînes qui enserrent les chevilles et sur lesquelles elle tire, la ferraille embrassant la peau fine et ses premières gerçures ensanglantées. Seulement la fidélité de l'oiseau n'était que de passage, aussitôt noyée dans l'encre apposée sur ce contrat qui n'attendait qu'à être réduit en miettes. Alors tu n'en as fait qu'à ta tête, Max, déplaçant la fine démarcation rouge des limites à ne pas dépasser. Le dernier moment, toujours attendu avec cette patience frôlant l'indifférence, pour rattraper au vol ces mauvais joueurs qui s'en sortaient pourtant, maniaient grossièrement les règles du jeu pour remplir les poches déjà trouées de leur pantalon en polyester de quelques billets verts. Mouvance irrévérencieuse qui étale leur médiocrité sur cette toile universelle aux couleurs mornes, criantes d'un ennui fade à la lumière de leur existence. Celle qui se satisfait du léger soubresaut qu'accompagne la tromperie, se croyant maîtres de cet art qui dupe la ruine. Comme un poison insidieux, elle contamine, leur apathie consternante, désagrège l'excitation qui fleurissait dans le myocarde de celle qui parvenait à déjouer leurs filets d'un simple claquement de doigts. Seulement certains parviennent toujours à demeurer dans l'ombre, comme toi Max, flirtant avec l'obscurité des angles morts dans lesquels les voleurs se dérobent et s'éloignent pour de bon.
Du zèle excessif, t'en es devenue ivre, grisée par le pouvoir de cette ignorance érigée en véritable rempart de ton sanctuaire. Celui dans lequel la liberté est chérie, est l'épouse de cette indépendance dont tu ne saurais te défaire, Max. Bien trop dure à capturer, saisir entre les doigts pour qu'elle ne finisse par t'échapper, ou être réduite à ce même néant dans lequel les sons de ta voix se perdent, forment une atroce résonance entre les parois de la coquille vide. Alors quand dans le ciel les frémissements des nuages charbonneux laissent entrevoir le déluge, l'insolence se pare du mépris débordant de l'orgueil. La suffisance qui s'étale contre tout ce monde insignifiant, avec son quotidien placide et terriblement affreux, pire que tout, si seulement ce tout reflétait une quelconque réalité. Qu'importe, puisqu'il suffit de prétendre, le placarder sur chaque parcelle de la peau pourvu que personne ne décèle que derrière les lèvres pincées en ces sourires fallacieux, l'avare crève un peu plus chaque soir, pleure l'amante qui s'est évaporée et sans laquelle il lui est de plus en plus difficile de vivre. Criblée de ce chagrin aveuglant, tu n'as rien vu venir, Max. Ni la camionnette sombre garée en face de l'immeuble. Ni les traces de ces semelles sales sur la moquette rouge des escaliers. A peine ce soudain vacarme assourdissant, les bruits de pas grossiers sur un parquet capricieux qui dénonçait leur présence à chaque enjambée - non pas qu'ils souhaitaient taire le bruit de leurs exactions.
« C'est quoi ce bordel ? Vous êtes qui vous ?»
Sifflé entre les dents, la fronde de la furie touchée au plus profond de son égo, sentant le coeur déjà vaciller, cogner contre les parois de la poitrine en suppliant une délivrance à coup d'explications. L'avare ne partage pas, se rue sur ses trouvailles devenues propriété contre le gré de propriétaires désabusés. Les mains tentent de s'emparer de quelques bouteilles de vins déjà rangées dans les cartons, s'attachant à les sortir, les remettre à leur place alors que les hommes inconnus continuent leur valse impétueuse, de la chambre au salon, ils pillent, sans aucune sympathie face à celle qui s'insurge. Ce n'est que quelques minutes après, étirées en ces secondes qui fuient le temps qui s'écoule, que sa présence se révèle. La silhouette longiligne, étendue dans un espace qui est loin d'être le sien mais qu'elle s'accapare, se jouant des mêmes techniques que la voleuse aguerrie. Celle qui ne voit pas ses biens précieux joncher le sol comme s'ils n'étaient que de vulgaires copies, des jouets désuets dont il faudrait se débarrasser. C'est la folie qui s'installe, fissure les traits délicats, les imprégnant d'un parfum tout autre. De ce bouquet irascible qui rubéfie la cornée, les joyaux verts se liquéfient sous les flammes d'une rage soudainement vivifiée.
« C'est comme ça qu'vous remerciez pour tous les pauvres connards que j'vous ramène ? Allez vous faire foutre, tout ça c'est à moi ! »
Comme la voix, le corps déraille, projeté en avant pour lui arracher son verre de vin qui dégringole, s'effondre sur le sol sur lequel il se rompt, son liquide pourpre s'immisçant déjà entre les crevasses du parquet qui l'absorbe goulument.
« Dégagez d'chez moi... »
Ou j'appelle la police ? L'absurdité se mourant bien avant de passer la frontière du son, l'esquisse de la pensée. D'une incongruité frôlant son apogée, Max.

_________________
.
- - comme un souffle,
un garnement,
tout autour y'a la violence. 
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https://savethequeens.forumactif.com/t7988-smell-ya-later-max-fyres https://savethequeens.forumactif.com/t8032-max-vai-tu-sei-libero#289598
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Message Sujet: Re: things escalated quickly   things escalated quickly Empty Dim 11 Avr - 22:04


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@max fyres

médée se veut reine partout où elle pose les pieds. déformation professionnelle, sans nulle doute, confiance en soi exacerbée également. le verre à pied à la main, elle observe d'un oeil amusé la propriétaire des lieux de débattre comme son corps le lui permet avec les gorilles qu'elle a amené avec elle. vega et lionel ne l'aperçoivent qu'à peine, trop concentrée sur leur tâche. récupérer tout ce qui a de la valeur, des choses qu'elle pourra garder en caution ou revendre aux enchères. celle qu'elle considère à présent comme une simple employée mal lunée vocifère et médée fronce les sourcils en dégustant une gorgée de vin. elle n'a pas le temps d'oser un mouvement de recul que son verre est projeté à même le sol, les débris de verre s'éparpillent au même rythme que le liquide rougeatre au prix indécent. eh bien, c'est triste. un si bon crû foutu en l'air, elle grince des dents, n'a qu'une oeillade pour la blonde splendide dans toute sa démence. un rictus se dessine sur ses traits, puis un ricanement léger lui échappe quand elle croise les jambes sans prendre la peine de sortir du fauteuil.

quand l'ordre sonne, son visage se ferme instantanément, ses yeux clairs s'attachent à la silhouette enragée. pardon ? n'a-t-elle pas compris, que tant qu'un contrat les liait l'une à l'autre, tout ce qui se trouvait ici, tout ce qu'elle pensait être à elle ne l'est plus ? qu'ici, depuis leur dernière entrevue elle était la bienvenue ? j'espère que vous plaisantez, n'est-ce pas ? ses mains prennent appuie contre les accoudoirs de l'assise et elle se redresse lentement, faisant un pas menaçant en direction de Max et ses grands airs. parce que je devrai vous remercier ? pour ces petits joueurs insignifiants que vous m'avez ramené ? ... il n'y a rien que je supporte moins que le manque de parole. parce que l'argent n'est pas sur la table, que les billets manquent encore et que les mois ne se sont pas encore écoulés. ses doigts viennent saisir le menton de la jeune femme avec fermeté, elle l'inspecte comme si elle cherchait la faille, sonde son regard avant de continuer, des jours que je vous appelle, sans succès, n'étiez-vous pas en train de prendre la fuite mademoiselle fyres ? ... jusqu'à ce que j'en décide autrement, je prendrai ce que bon me semble chez vous, c'est le petit prix à payer si vous ne voulez pas voir votre tête exposer comme un trophée dans mon bureau. elle la relâche d'un geste sec avant de lui tourner le dos pour récupérer la bouteille abandonnée sur le sol.
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