Les peurs, cela faisait partie intégrante d’une vie. Cependant, c’était bien plus présent chez certaine personne, comme une pression constante dans l’estomac, un poids insistant sur les épaules. minho t’a avoué avoir eu longtemps peur du noir, toi tu ne pouvais pas dormir à la lumière : tu as essayé, ça n’a rien donné. Tu passais des nuits blanches, cela faisait parti de ton quotidien maintenant. « ça me fait des doubles yeux quand même » dis-tu d’un sourire au coin des lèvres. Tu étais complexé mais le maquillage t’aidait beaucoup. Parfois, tu arrivais à rattraper tout ça, en dormant avec ton frère. Tu ne pouvais pas toujours le faire, tu es grande après tout. Bien sûr, tu ne comprenais pas réellement ce que voulait dire Minho, alors tu l’observais en clignant des yeux. « Ta couleur préféré est le bleu ? » demandas-tu curieux.
Tu soupiras doucement, posant ta tête sur ton poing fermé alors que tu jouais avec ta tasse pleinait qui refroidissait doucement. « je vois une psy, au moins deux fois par semaine, parfois trois. J’hésite à me faire hypnotiser, ça me fait peur un peu » dis-tu en grimaçant. Tu étais aussi un peu sceptique, mais tu y as pensé. Tu veux en parler à Kemen, mais tu ne veux pas l’inquiéter et tu as aussi peur de connaître la raison. « J’avoue aussi que ça me fait un peu peur » dis-tu en passant une main dans tes cheveux bruns.
Finalement, tu lui demandas alors s’il a mangé, parce que ça te gênait qu’il te regarde manger ton sandwich végétarien. « oh je comprends » tu poses ton regard sur l’heure sur ton ordinateur, il est vrai que l’heure a un peu tourné. « on peut faire ça oui ! mais tu sais, c’est loin d’être fou » dis-tu en haussant les épaules. un dossier sur la psychologie des tueurs en série et la manière dont on doit réagir. « je t’attendrai ici, fais-moi un signe quand tu as fini » et tu lui fis un signe de main, suivi d’un léger sourire. Ton sandwich en main, tu le finis bien vite avant de t’occuper de ta boisson et de reprendre ton boulot. Ta page du forum fermé depuis.
L’insouciance de la question de Pia lui arrache un sourire. Elle ne semble pas comprendre le sous-entendu qu'il n'a pourtant pas vraiment voulu insinuer ; et c'est tant mieux. - Oui, on peut dire ça. Mais j'aime tout un tas de couleurs ! Ajoute-t-il dans un rire décalé, presque détaché de la réalité. Finalement, Pia en sait peut sur lui, sur ses activités, sa manière de réagir, son humour. D'une certaine manière, il s'est peut-être plu dans cette écoute à sens unique, protégeant son intimité du confort des messages différés, de l'amitié virtuelle. Mais maintenant qu'il se retrouve en face d'elle, il ne peut plus se dérober ; il faut être lui-même, tout entier.
Il hoche la tête lorsqu'elle lui avoue qu'elle consulte une psychologue, plusieurs fois par semaine, mais que l'idée d'une hypnose l'effraie. Minho comprend ; lui-même n'a jamais vraiment cherché à comprendre la psychologie des gens - encore moins la sienne -, alors l'hypothèse qu'on tente de rentrer dans son esprit ne lui est pas familière. - Tu sembles avoir beaucoup de peurs. Dit-il spontanément, pensant à voix haute, sans forcément attendre de réponse. Constat déconcertant, qui lui écrase un peu de peine sur le cœur. Il y avait les problèmes de Piabella, qui jusque là, n'étaient que des problèmes lointains, distants, bien qu'étourdissants. Maintenant, il y a les problèmes de Pia, les mêmes en plus vrai, plus poignant.
Rapidement, Minho retourne au travail après lui avoir fait un léger signe de main. L'après-midi passe, lentement, malgré qu'il ait déjà été bien entamé par leur rencontre. Parfois, il risque un regard, un coup d'oeil discret vers la table de Pia, et la retrouve toujours dans la même posture, à quelques détails près, les sourcils froncés sous la concentration. Cette constance a quelque chose d’apaisant. Finalement, c'est son collègue, arrivé quelques minutes en avance pour le remplacer, qui lui indique qu'il est l'heure de rendre le tablier. Un passage à l'arrière-boutique plus tard, il s'engage dans la direction de Pia. - Alors, t'as bien avancé ? Demande-t-il en la surprenant de son arrivée, sourire aux lèvres. Il lui tend un donut qu'il a récupéré parmi les pâtisseries, mordant déjà ans celui qu'il tient dans l'autre main. Tiens, je t'ai pris ça, je me suis dit que t'avais peut-être faim. Et puis si elle n'en veut pas, lui et sa gourmandise n'en feront pas du gâchis. Il se penche un peu par dessus la table, observant le dossier sur lequel Pia travaille, lisant le contenu en diagonale. C'est intéressant ? C'est bien le genre de taf qui me manque pas... Souffle-t-il en s'asseyant, à côté cette fois-ci, de Pia.
Naïve oblige, tu ne l’es que dans de rare situation et tu dois bien avouer que tu étais un peu sur la réserve face à peanut. Tu ne l’avais pas du tout imaginé comme ça et oui, tu restes sur la réserve mais ça finira certainement par passer au fil du temps. Tu ne te voyais pas arrêter de lui parler pour autant. Il a été là pour toi quand tu en avais besoin et certainement que tu allais encore avoir besoin de lui à ce sujet. « je ne sais pas grand-chose sur toi alors » dis-tu en haussant les épaules. Minho restait très discret sous le pseudo de peanut. Toi qui t’ouvrais un peu trop facilement d’ordinaire. Tu observas le jeune asiatique à sa remarque, ne sachant pas réellement comment tu dois le prendre. « je ne suis pas une trouillarde, j’ai juste peur de ne pas aimer ce que je vais apprendre » dis-tu du tac au tac également. On peut dire que tu as ton caractère tout de même et que tu t’es senti attaqué par ses mots.
Certainement qu’il ne le voulait pas, mais tout de même. Enfin, tu le laissas partir travailler et tu te remis au boulot tout en finissant ton sandwich végétarien. Tu t’étais totalement plongé dans ton dossier, finissant ta boisson par la même occasion pour finir à l’eau. Tu n’as pas vu le temps tourné, jusqu’à finalement sortir de tes pensées par l’intervention de Minho, signe que son service était fini. « ouais, j’ai pas mal avancé en effet » dis-tu en souriant. Tu appuyas sur enregistré et mis une copie sur ton disque dur. « merci c’est gentil ! tu te souviens que j’aime manger » enfin jusqu’à ce que tu te trouves trop grosse et que tu entames à un jeun intermittent. Tu pris le donut et croqua dedans, soupirant de plaisir : le gras, tu aimes un peu trop ça. « de la criminelle, c’est pas mal intéressant mais ça demande beaucoup d’information et pas mal de connaissance en droit et psychologie. J’ai quasiment fini » dis-tu en souriant. « tu veux qu’on fasse quelque chose ? » demandas-tu en croquant une nouvelle fois dans son donuts.
Elle semble ravie d'avoir quelque chose à grignoter, et Minho sourit en la voyant se régaler. Puis en l'écoutant parler, expliquer ce qui l'occupe depuis le début de l'après-midi. Ça a l'air intéressant mais compliqué ; beaucoup de pages à lire de ce qu'il comprend, et ça n'a jamais été réellement son fort. Peu studieux au lycée, encore moins à l'école de commerce, pourtant loin d'être bête ou fainéant. Juste pas à sa place, la mauvaise étiquette qu'on lui a depuis toujours collé au front. - Tes études ont l'air prenantes. Dit-il toujours sur ce ton à moitié pensif, simple remarque qu'il se fait à lui-même.
Lorsqu'elle lui demande s'il veut faire quelque chose, il réfléchit un instant en mordant une dernière fois dans son donut. - J'ai quelque chose de prévu avec mes collocs ce soir, alors j'vais pas pouvoir trop trainer. Déclare-t-il en regardant rapidement sa montre. Pia ne sait certainement pas qu'il ne vit pas seul ; voilà déjà une information de plus à son sujet. Au fond, il espère que ce n'est que le début d'une longue liste. Minho arque un sourcil, hésitant une seconde, avant d'ajouter. Mais... Tu as mon numéro. On peut se prévoir un truc dans les prochains jours ? Il se relève, s'approche d'un pas. Et surtout... n'hésite pas si tu as besoin de quelque chose, de parler ou quoi. Même si cela fait bien longtemps qu'elle a pris l'habitude de se confier à lui ; aujourd'hui, ce rôle de soutien semble prendre une toute nouvelle dimension.
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Sujet: Re: our first meet, got me crazy (minho) 
Sam 3 Avr - 21:57