M / SEAN O'PRY (négociable)

indications sur le caractère /

Andrea est le fils d'une famille fortunée, il vit dans le Queens depuis sa naissance. Intelligent, Andrea a l'esprit vif et le verbe acerbe. Il aurait pu faire de belles choses s'il n'avait pas décidé de tout gâcher, s'il ne s'était pas laissé sombrer. Arrogant, il aime se croire au dessus des autres. Volage, il multiplie les conquêtes. Mais ce qu'il aime par dessus tout c'est la langueur qui se glisse dans son coeur quand l'héroïne fait son effet. Et s'il arrive à passer quelques mois -quand ça lui chante- sans une aiguille dans son bras, jamais il ne se résigne à vouloir vivre parmi les vivants, préférant se blottir dans des paradis artificiels, glissant toujours un peu plus vers des enfers qui eux sont bien réels.

indications sur l'histoire /


23 novembre 2014

Elle traverse tout la ville dans un taxi, comme à chaque fois qu'il fait vibrer son portable d'un flot de gémissements hagards. S'il pouvait encore écrire « il faut que tu m'aides », Leo croit que ça la rendrait un peu moins malade, elle croit que ça apaiserait la rage, la lassitude acide de devoir éponger ses naufrages. Ca l'aiderait sûrement à s'expliquer pourquoi elle se lève au milieu de la nuit pour courir dans les galeries branlantes d'une ville qui dort déjà. Tout ce qu'il envoie, pourtant, ne sont que des supplications dyslexiques qui lui brûlent un peu le cœur.

« Leo » Andrea écrit, « Leo, viens, stp ».

C'est assez facile de deviner ce que ces trois mots veulent dire ; facile de deviner qu'en poussant la porte entrouverte de sa cage dorée, elle le trouvera la face contre le parquet, entouré de ces parasites – les grattes-soirées les plus doués du queens – trop occupés à piller le bar pour lui enlever la seringue des veines. Quand Leonide claque la porte, les rats quittent le navire et abandonnent le capitaine à fond de cale. Alors elle attaque : « Qu'est-ce que t'as foutu putain ? Qu'est-ce que t'as encore foutu ? ». La réponse est toujours la même, toujours le même regard lointain, la gerbe au coin des lèvres a déjà tâché sa chemise à quatre cents dollars : Andrea ne sait pas ce qu'il a foutu, Andrea ne sait jamais ce qu'il fout.

Le rituel est le même, chaque fois. Il faut d'abord le relever, soutenir son mètre quatre-vingt-trois jusqu'à la salle de bain grand luxe planquée dans le dédale des couloirs. Il faut lui retirer ses fringues, sa chemise tachée, son Versace coupé straight, ses putain de Weston hors de prix et puis le foutre sous la douche : torrent d'eau froide. Torrent d'eau froide qui inonde le visage d'Andrea, ses cheveux bruns, sa peau blafarde, son boxer clair en soie de Chine. Torrent d'eau froide qui rappelle chaque fois l'adolescence faussement heureuse qu'ils ne vivront plus jamais. Le siphon aspire tout le whisky qu'il a bu mais les drogues restent accrochées sous ses ongles. Son œil semble mort et donne le vertige.

Andrea, c'était le jeune premier. Le type qui irait quelque part, celui avec qui toutes les filles voulaient coucher et que tous les mecs détestaient : ce grand bonhomme d'argile. Ca ne compte plus, ce soir tous les souvenirs, qui sont aussi ceux de Leo, qui sont aussi la vie la brune, se sont dissouts, comme dévorés par l'incendie qui ravage la sienne. Ce qu'il leur reste, c'est ce genre de retrouvailles dans un appartement qu'elle a appris à détester, dans le silence pesant du désespoir d'un type qu'elle a désappris à connaître. Pourtant il était peut-être le plus doué d'entre eux, tout le monde le croyait destiné à la lumière et que c'était en se liant à lui qu'on commençait à vivre vraiment. Tout ce qu'il incarnait, c'était le brasier de leur vingt ans, et Leonide ne croit pas qu'Andrea ait jamais été préparé pour la suite. Mais putain, qui l'est "préparé" Andrea ?

Alors quand elle le met au lit, qu'il demande sa mère comme le môme de quatre ans qu'il n'a jamais cessé d'être, quand il s'agrippe, quand il sanglote et qu'il griffe, qu'il supplie qu'on ne le laisse pas, c'est tout un univers qui implose, toute une prophétie qui s'efface. Et Leonide se promet que c'est la dernière fois ; qu'il n'y aura plus jamais de prochaine fois.

autre(s) possibilité(s) de lien(s) / @gregor ferreira le fiancé, @ava caruso une amie de longue date de leo, @joana harper la cousine et meilleure amie, bref de nombreuses opportunités de liens !

Déjà, je te remercie si jamais tu es arrivé(e) jusqu'ici  et j'espère que ce que tu as lu t'as donné envie d'aller plus loin   D'ailleurs, si jamais tu es vraiment intéressé(e), je t'invite à aller lire ma fiche pour en savoir plus sur Leo et son histoire ici

Leo comme Andrea occupe une place que personne d'autre ne peut combler, il s'agit d'un lien plein d'émotions contraires, ambiguës et déchirantes, mais il ne s'agit pas d'un lien love, leur amour est synonyme de passé, après il n'est pas non plus totalement exclu que la flamme renaisse au milieu des cendres un jour, mais ça, seul l'avenir nous le dira. Pour la suite, je n'ai encore rien prévu, je joue au feeling et j'attends d'imaginer avec toi comment se passera le retour d'Andrea dans la vie de Leo.

Concernant l'histoire d'Andrea, à part les différents points évoqués dans la présentation du pl je te laisse le champs libre, je te demanderai juste que ça soit cohérent avec le reste  

Andrea est un personnage important pour Leonide, donc si jamais tu veux tenter ce pl, merci d'être vraiment sûr d'aller jusqu'au bout, et de pouvoir être assez actif(ve) pour faire vivre ce lien en rp régulièrement   Je ne demande pas la lune, mais étant assez présente, j'aime bien avoir quelqu'un qui pourra me répondre une fois par semaine au minimum. Concernant le style, je ne suis pas difficile si ce n'est que j'attends une orthographe correcte.

Si jamais tu viens à tenter Andrea, à venir subir drama sur drama, sache que je te réserverais un accueil digne de ce nom