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 scandale fatal. (adriel)

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Message Sujet: Re: scandale fatal. (adriel)   scandale fatal. (adriel) - Page 2 Empty Lun 30 Nov - 17:57


♛ ♛ ♛
{ scandale fatal }
crédit/ tumblr ♛  w/ @Adriel Silva
Danse continuelle,
les âmes opposées qui s’étreignent,
les cœurs décimés qui s’emmêlent,
danse immortelle,
les regards macabres,
les mots insoutenables,
danse éternelle,
qui ne cessera pas,
jusqu’au dernier souffle,
et encore au-delà,
t o u j o u r s

promesse et fatalité à la fois,
elle a besoin de ça, Isa.
Besoin de se dire qu’il sera toujours là.
Que leur relation ne se terminera pas.
Besoin de se dire qu’ils sont invincibles,
car Adriel, malgré lui, la maintient en vie.

Il la maintient en vie par la puissance agressive de ses sentiments. Par l’intensité exacerbée de chaque frôlement. Chaque mot, chaque geste, chaque souffle. Ils n’ont pas le même goût, avec lui. Rien n’a la même saveur, avec Adriel. Détenteur de cette aura particulière, ce savant alliage entre la passion et les ténèbres. Tout devient plus fort, plus violent. Tout devient plus vrai, plus prenant. Peut-être que c’est quelque chose dont elle a besoin, Isabella, malgré tous ses efforts pour se persuader du contraire. Peut-être qu’elle retrouve vie grâce à lui. C’est différent de ce qu’elle peut éprouver avec la lueur d’un amour qui l’éblouit.  
C’est plus sombre. Plus mystérieux. Un amour presque occulté, tant il diffère de toutes les définitions qu’on lui connaît, toutes les images idéalisées.

Pourtant, Adriel,
elle l’aime.

Elle l’aime dans la douleur,
elle l’aime dans les souffrances impénétrables,
elle l’aime dans le vide abyssal,
elle l’aime du plus profond de son cœur,
peut-être plus encore quand il lui fait mal.

Compagnon d’infortune dans les heures troubles. Âme complice dans l’abîme. Cœur chaleureux quand le sien devient glace. Adriel, il est tout à la fois. Il y a sans doute dans leur relation quelque chose d’inhabituel. Un truc qui va de travers. C’est malsain, tout cet amour, jusqu’à en perdre la tête. C’est malsain de l’entendre la flageller comme il le fait,
et de rester,
de continuer, toujours, de rester,
peu importe ce qu’il fait,
peu importe ce qu’il est.

Elle lui est vouée, Isabella, comme une âme damnée.

Comme une malédiction instaurée, il y a déjà des années, elle ne saurait s’en détacher. Elle n’aurait même pas une seconde, pas une seconde, l’envie d’essayer. Peut-être même que, en réalité, une partie d’elle en a besoin. Besoin de l’invasion de cet amour malsain. Les abus qu’elle a subis jeune, trop jeune, par son père père ont fait d’elle, cette camée dépendante de la seule chose que son corps a toujours réclamé. Une dose de cet amour édulcoré. En perte de repères à peine gamine, elle ne détient sûrement pas d’équilibre, pas plus que lui.
Tous les deux, ils sont, comme, au bord d’un précipice.

Mais si elle tombe, ce n’est qu’avec lui,
et si elle reste debout, c’est toujours grâce à lui.

Adriel, il est entré dans son cœur par effraction. Il a frôlé chacune des écorchures qui s’y trouvaient, pour mieux s’en imprégner, pour mieux les posséder. Il sait en user, il sait les utiliser, pour mieux la blesser. C’est ce qu’il essaie de faire, un fragment d’elle tente de s’en convaincre. Mais sa voix raisonne soudain bien plus amère. « Ou peut-être comme quelqu’un qui essaie de t’aimer. » Faible murmure à peine chuchoté. Comme si elle n’osait pas, comme si elle ne voulait, entendre une réponse qui lui fera encore beaucoup trop de mal. Elle n’a pas la résistance d’Adriel. Pourtant, elle aussi, sait l’atteindre. Elle a décelé cette ombre dans ses prunelles depuis qu’elle a craqué, elle aussi, depuis qu’elle l’a provoqué.  Elle lui a reproché d’être lui, un homme comme lui, un homme pas normal, pas comme les autres. Différent, toujours, des autres. Leurs distinctions les ont parfois obligés à se confronter ; à s’opposer. Mais ils se rejoignent dans leurs imperfections quand le monde entier prétend qu’il est parfait. Image viciée, peut-être, mais si loin de lui. Si loin d’elle, aussi. Adriel le sait trop bien : ils n’ont rien de normal, ni lui, ni elle.

Peut-être que c’est lui qui dit vrai,
peut-être qu’elle n’a jamais cherché la normalité,
peut-être que la banalité, Isa, ça l’effraie,
ça lui rappelle trop combien elle est ravagée,
bousillée,
si loin, de cette normalité.

Elle encaisse les mots sans y répondre. Le cœur lourd et empli d’émotions qui s’entrechoquent. Le paradoxe évident entre l’envie de le contredire, et celle de confirmer ses dires. Peut-être que c’est elle qui est trop dure avec lui. Peut-être qu’elle en attend plus de lui que ce qu’il ne lui a jamais promis ; ce dont il est capable, aussi. Mais Adriel, il l’émerveille. Il la fascine et la rebute à la fois. Elle l’adore et le déteste à la fois. Lui assure qu’elle n’attend rien qui se rapproche d’un couple avec lui, puis lui hurle dessus qu’elle est en droit d’exiger qu’il ne l’abandonne pas. Poupée contradictoire, victime d’un amour trop paradoxal.

Alors dis-lui,
dis-lui que tu veux rester son amie,
que tu ne veux pas le perdre pour ces conneries,
dis-lui,
comme t’as besoin de lui dans ta vie,
lui, dans ton cœur maudit.


Mais le silence la submerge enfin, et puis, tout s’accélère. Elle se sent bouleversée, éreintée comme après un effort trop important. Cela l’a été de dévoiler, même un peu, ses sentiments. Ses prunelles noires dans les siennes, elle l’observe. Avec douleur, avec amour, avec rancœur, avec la promesse d’un toujours. Incapable de partir, incapable de le fuir. Elle consent, sans mal, à le suivre. Dans le chaos de sa vie, il est la plus étourdissante des rafales, Adriel. Mais il est aussi celui qui a toujours été là. Alors elle veut bien qu’il l’entraîne là où il ira, peu importe où ce sera. Juste, avant, elle a besoin de cette promesse. Celle qu’elle lui demande à tout prix quand c’est elle qui, peut-être, lâchera. Elle qui, peut-être, craquera. « Non, ne dis pas ça. » elle affirme en glissant son index contre ses lippes. Un geste presque trop naturel pour être anodin avant qu’elle ne réalise. Avant qu’elle ne sente, surtout, un faible frisson l’envahir. Et les effluves de leur nuit qui reviennent trop vite. « Allons-y. » elle ajoute avec une légère précipitation. Comme pour l’empêcher de répondre. Mais, assurément aussi, pour oublier le trouble qui la submerge. L’âme en perdition se saisit du casque qu’il lui tend. Elle l’enfile avec une aisance qui en surprendrait plus d’un, la reine du monde au passé mystérieusement sombre. Puis, c’est derrière lui qu’elle s’installe.

Son corps contre le sien,
les souvenirs qui reviennent.

Elle entoure ses jambes contre ses hanches, comme un rappel lascif de leur danse. Celle qu’ils s’étaient interdits, la limite qu’ils ont fini par franchir. Et ses mains contre sa taille le serrent, le serrent fort. Chaque fois qu’il accélère, elle l’étreint un peu plus fort. Elle s’agrippe à ce corps comme elle l’a fait cette nuit-là. Quand le plaisir devenait trop violent et elle, incontrôlable. L’impression de déjà-vu commence à s’estomper quand la vitesse parvient, agréablement bien, à lui faire tout oublier. Elle devrait avoir peur, elle devrait ressentir la mort qui tente de les rattraper. Mais elle se sent toujours plus en sécurité. Moins effrayée par le danger, que par l’idée de le perdre à tout jamais.

Là,
ici,
il est à toi,
et tu es à lui.


Le temps d’un trajet trop vite écourté, elle parvient à oublier. Oublier les craintes à peine voilées, oublier les disputes et les cris qu’ils ont poussés. Oublier tout ce qu’elle peut, parfois, le détester. Oublier tout ce qu’elle peut, tout le temps, beaucoup trop l’aimer. Mais ils arrivent bien trop rapidement jusqu’au point de rendez-vous. Le lieu de course. Isabella, dans cette atmosphère, elle détonne autant par son apparence que par son comportement. La rose abîmée se détache de la moto pour observer les alentours. L’étreinte de la gamine lui glace moins le sang que le clin d’œil complice du vautour. Elle ne s’attend pas à une telle proposition… elle, participer à une course ? « Je ne suis pas sûre de t’être bien utile. » elle affirme avec un faible sourire. Mais il insiste et elle, face à lui, demeure trop fragile. Elle se mordille la lippe, les prunelles observant un instant les autres bécanes qui les attendent, puis leurs mains qui s’entrelacent avec évidence, et puis, lui, à nouveau son meilleur, et pire, ami. Elle ne sait pas si ce sont ses phalanges qui se resserrent contre les siennes, ou bien l’intensité de ses prunelles, mais elle cède. Trop facilement, elle cède. « Avec toi. » elle répète, le murmure presque solennel. Elle le laisse payer la course, puis se rapproche pour retrouver sa place sur l’engin. Sa place, aussi, tout contre Adriel. Si, quelques minutes plus tôt, ses doigts délicats se sont glissés contre son corps avec hésitation, ils retrouvent la taille du jeune homme, presque, avec attraction. « J’espère que je ne t’empêcherais pas de rester concentré. » elle susurre, de sa voix trop sensuelle, à son oreille. Le sourire en coin, le sourire presque mutin. Avec un autre, elle pourrait donner l’impression de le charmer. Lui, elle tente seulement de le titiller. Et provoquer sa victoire.
Car elle le connaît, elle sait comment faire, Isa,
pour lui donner la rage.
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Message Sujet: Re: scandale fatal. (adriel)   scandale fatal. (adriel) - Page 2 Empty Mer 2 Déc - 9:04


♛ ♛ ♛
{ scandale fatal }
crédit/ tumblr ♛  w/ @isabella kingston


Ou peut-être comme quelqu'un qui essaie de t'aimer...

Les mots glissent de sa bouche, atteignent leur cible avec douceur et le sujet de leur tendresse fait la sourde oreille. Il est préférable pour l'américain aux racines latines de taire l'effet qu'ils lui font. Un frémissement, une brûlure au niveau de l'estomac, un besoin de vomir ardent, véhément. L'amour, ce sentiment auquel il n'a pas droit. Alors pourquoi s'obstine-t-elle à le lui imposer? Pourquoi veut-elle absolument le lui donner? Adriel ressent au fond de lui les tourments d'une tempête sans nom, d'un orage qui gronde, d'une fin qui risque d'arriver plus tôt que possible. Fatalité. Voilà ce qu'il devait y avoir d'écrit sur son berceau. C'est la féé fatalité qui s'est penchée sur lui à sa naissance et qui l'a gâté de cette malédiction pessimiste.

Si pessimiste que quelques minutes plus tard, il signe et persiste. Oui, il pense que c'est inévitable qu'ils se perdent. Ne serait-elle pas venue aujourd'hui, il aurait probablement retrouvé sa trace un autre jour, autrement. Mais... pour combien de temps ? Encore combien de temps pourront-ils se forcer ainsi la main? Car leur lien n'a rien de naturel. Une amitié qui traverse les années, une attirance qui se défie et se défile constamment, des sentiments qui se tordent jusqu'à la folie. Isabella lui enjoint de ne pas dire qu'ils sont voués à l'échec et il se tait. Il vaut mieux se taire que de crier ce qui lui vient en tête. Cela équivaudrait à reprendre leur scandale au début, là sous les yeux du tigre qui rôde près de la porte métallique. Isabella les invite à partir et brise le silence qui menaçait de s'installer. C'est probablement mieux ainsi.

Et la route défile avec la belle dans son dos. Les virages se succèdent, s'enchaînent et se finissent toujours par une nouvelle route tapie dans l'ombre de la nuit. Pourquoi l'emmène-t-il avec lui? Il n'en sait rien. C'est un instinct. Le besoin de la garder encore un peu avant que tout ne se fane, avant que la rose ne flétrisse, avant que leur amitié ne périsse.

Mais tu te voiles la face
Tu préfères la grimace
Alors qu'en toi gronde
Ce sentiment qui abonde.

Tu préfères te mentir
Tu préfères vous salir
En prétendant le temporaire
En clamant que c'est éphémère.


Arrivés au lieu de rendez-vous, la foule est bruyante, on s'entend à peine penser. Et pourtant, le Silva raisonne parfaitement. Les éléments qui s'installent devant ses yeux s'alignent et il calcule tout. Le pilote sait ce qu'il fait quand il propose à Isabella de se joindre à lui. Elle? Elle est moins sûre de ce choix. Mais la laisser là, entre les vautours qui vont lui tourner autour... il sait que ça serait encore plus dangereux. Adriel ne craint pas les hommes. Ceux-là pourront tourner autant qu'ils veulent, la belle ne cèdera pas. Ce soir, elle est à lui, il en est persuadé. Leur dispute, la rage et le désir ne font aucun doute que ce soir elle ne se donnera pas à un autre. Non, le danger est là, dans les sourires séducteurs et assassins des dames qu'il a déjà souillées ou qui attendent leur tour. Il les voit déjà prêtes à bondir sur elle comme une proie facile et esseulée.

Tu te cherches des excuses
Pour ne pas reconnaître
Que tu veux ta douce muse
Pour ton propre bien-être

Tu la veux avec toi
Tu le dis si bien
Et tu entrevois
Ce que tu obtiens


Elle s'accroche à son dos, mal à l'aise de risquer sa victoire, peureuse peut-être de risquer leurs vies. Mais Adriel est excellent pilote, il n'a jamais fait qu'un seul accident. Un seul qui tué un homme. Mais cet accident-là était volontaire, il était calculé. Pour se sauver lui, le dérapage avait été provoqué. Si bien qu'on ne peut dire de lui qu'une chose : il est maître de son volant.

La voix sensuelle qu'elle glisse dans son oreille ne fait aucun doute. Il sourit de son sourire gredin qu'elle ne peut voir. Isabella lui fait du charme. Adriel pose sa main sur la cheville de la demoiselle, la remonte un peu sur sa moto pour lui trouver un point d'appui avant de faire parcourir ses doigts jusqu'à sa cuisse, où ils se plantent avec possessivité dans sa chair. Il tourne légèrement la tête vers elle, lui offrant un profil seulement. « Je sais ce que tu essaies de faire. Mais si tu veux me motiver, promets d'être à moi ce soir si je gagne. » Ce n'est pas vraiment une demande. Son ton suggère qu'il a déjà choisi son prix et qu'il le prendra quoiqu'il arrive. La main lâche son emprise et rejoint le guidon de la moto, tournant dessus pour mettre les gaz. La gamine à peine vêtue qui lance le départ traverse la piste pour aller se mettre au centre. Adriel souffle par-dessus son épaule « Il y a trois tours. A partir du moment où on démarre, fais-moi confiance aveugle et si je te demande de faire quelque chose, ne discute pas, exécute toi. » Sa voix est ferme, il sait ce qu'il dit, il sait ce qu'il fait.

Le mouchoir tombe et les motos partent toutes à toute vitesse. La nuit est dangereuse, les lumières manquent dans les bois. Le parcours est volontairement périlleux, on l'a surnommé "dead before tomorrow". Evidemment, c'est un détail qu'il se garde de dire à sa coéquipière du moment. La moto vrombit et avance mais plus péniblement que s'il n'avait pas un paquet à l'arrière qui alourdit le véhicule. Cependant Adriel connaît le parcours et si maintenant Isabella semble un inconvénient, elle sera bientôt une force. Lorsque les courbes de la forêt apparaissent, les motos accélèrent. Les virages sont obtus mais sont en pente, c'est le moment de gagner de la distance. Il faut être sûr de soi pour avancer à pleine vitesse dans des courbes aussi fortes. « Suis mon corps et penche-toi dans le sens inverse!! » Il crie sans bouger la tête, concentré sur la route qui arrive à eux. Isabella sert de contrepoids pour ne pas que la moto tombe. Grace à elle, il peut faire incliner le bolide très proche du sol, avec la certitude que cela tiendra sans tomber. Mais il faut qu'elle le fasse à fond. La moto défile et dépasse les autres tandis qu'il met les pleins gaz. « Fais contrepoids, lâche prise Isa, fais-moi confiance! » Il sent les mains de la belle collées contre son torse, agrippées pour mieux dire. Mais il a besoin qu'elle fasse à cent pour cent ce qu'il lui dit. Quand les courbes arrivent à leur fin, Adriel lui crie « Dans trois secondes, on se relève ensemble. Attends mon top, TOP! » C'est rapide, instinctif, puissant et violent. Pas le temps de réfléchir, pas le temps de penser à autre chose. Tout votre être est là, propulsé sur l'asphalte, vos sens en émoi et votre être concentré en un seul endroit. Isabella n'est plus une amie, une amante, une donnée inconnue, elle est une partie de lui, un morceau de la mécanique en place. Ce qu'il vit là avec elle, c'est un partage insensé venant de cet homme incapable de se livrer. Le premier tour est fini et le circuit reprend. Les autres les rattrapent. « Tu l'as compris, notre force c'est notre poids dans les tournants. C'est là qu'on va gagner. Tu étais parfaite mais n'aie pas peur, vas-y à fond. » Un de ses mains lâche le guidon le temps qu'ils sont sur du plat sans dénivelé pour attraper la main d'Isabella et presser ses doigts. Adriel n'est plus réellement là. Trop concentré sur sa course, il agit d'instinct, suivant ses pulsions. L'adrénaline le corrompt comme une drogue qui vous engourdit.
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Message Sujet: Re: scandale fatal. (adriel)   scandale fatal. (adriel) - Page 2 Empty Ven 4 Déc - 20:12


♛ ♛ ♛
{ scandale fatal }
crédit/ tumblr ♛  w/ @Adriel Silva
Je t’aimerais toujours,
dans la tempête et dans l’ivresse,
dans les ténèbres et dans la lumière,
dans la douleur comme dans la douceur,
je t’aimerais toujours,
pour le meilleur et pour le pire,
jusqu’à la fin de ma vie.


Elle n’a jamais tenté de s’expliquer, Isa, la violence des sentiments qu’elle éprouve à son égard. Elle n’a jamais cherché à comprendre. Comment elle peut avoir repoussé autant d’hommes, comment elle a été capable parfois de tourner des pages sur ceux qui partageaient son existence. Et comment, dans une parfaite contradiction, elle l’empêche de partir obstinément. Elle n’a pas cet esprit-là, Isabella, elle ne cherche pas à se montrer si paradoxale. C’est bien plus profond que ça, c’est viscéral. C’est fatal. Combien elle est incapable de se détacher de lui. Combien elle se raccroche à lui.

Là où tu n’as jamais su les retenir,
là où tes relations s’étiolent sans prévenir,
là où tes amours finissent à la dérive,

lui, il ne bouge pas,
seule constante, seul homme présent,
dans une vie en déséquilibre,
dans un cœur en dysharmonie.


Il est peut-être l’être le plus dangereux qu’elle connaisse. Peut-être aussi celui qui pourrait la plier de douleur, juste, en lui arrachant le cœur. Mais elle se sent en sécurité, à ses côtés, elle se sent protégée. Lui, qui ne semble avoir aucune limite. Lui, qui l’attire jusqu’à cette course interdite. Lui, qui joue avec une telle aisance avec sa propre vie. Elle est persuadée, intrinsèquement, qu’il ne la laissera pas périr. Qu’il ne mettrait jamais en danger sa vie. C’est peut-être pour cette raison qu’elle le suit, dans ce circuit. Ou c’est peut-être uniquement parce qu’elle n’a pas la force de lui dire autre chose qu’un oui. Adriel, elle lui donnerait tout, si cela pouvait lui suffire. Si elle pouvait, un jour, le guérir. Guérir ce cœur trop fragile, ce cœur qui ne semble pas avoir connu d’amour de sa vie. Lui qui paraît si déboussolé, si loin de saisir pourquoi elle continue de s’acharner. Pourquoi elle s’évertue à le garder, lui, qui n’a pas suffisamment été aimé, pour penser le mériter. Elle le sait, Isabella, car elle a toujours éprouvé ce sentiment tortueux. Ils sont rattachés, l’un à l’autre, car ils se ressemblent tous les deux. Plus qu’il n’y paraît, ils ont grandi avec ce même manque. Celui d’une mère, pour lui ; celui d’un père, pour elle. La seule différence entre eux, c’est que l’écorchée vive a eu la chance infinie d’avoir sa famille. Ses frères, sa sœur, ceux qui l’incitaient rien que par leur propre existence à s’accrocher à sa vie. À aimer, aussi. Surtout. Aimer sans limites. Jusqu’à l’aimer, lui. Lui qui continue de croire, que son cœur est maudit.

Peut-être que je me fourvoie,
peut-être qu’un jour, ça s’arrêtera,
que nous deux, on se quittera,
mais je refuse de le croire,
je refuse de te perdre, non, pas toi.


La fatalité de leur relation balayée, elle le suit sur cette piste effrénée en oubliant la violence d’une dispute parmi des milliers. Fragments décousus d’un amour qui n’a pas de frontières, rien qui suffira à les vaincre. Elle a moins peur de cette course à la mort que de le perdre lui. L’attachement irréductible de celle qui tient plus à son meilleur ami qu’à sa propre vie. Elle ne sait pas ce qui le pousse, lui, à lui demander de l’accompagner. Elle sera un poids, certainement, un poids plume peut-être, mais présente là où les autres participants n’auront que le leur à porter. Elle ne sait pas, non, ce qui a déclenché cette proposition, mais elle sent, une sorte de confiance accordée. Une porte ouverte à son intimité. À un monde qu’il n’a sans doute encore jamais partagé. Et elle s’y engouffre, Isabella, parce qu’elle prend tout de lui, tout ce qu’il sera bien capable de lui offrir. Accrochée derrière le corps qui lui reste interdit, elle se penche vers lui, pour le pousser à la victoire. Elle ne s’attend pas à sentir sa main glisser contre sa cheville, encore moins au frisson qui lui parcoure l’échine. Elle le contemple comme elle peut, le visage en biais, les prunelles troublées. Moins encore que quand il se met à parler. Elle devrait lui rétorquer qu’elle n’a rien d’un trophée, une médaille qu’il sera ravi de porter. Elle devrait, Isa, et c’est ce qu’elle ferait, un autre soir, une autre fois. Mais, cette fois, elle a eu trop peur de le perdre au combat. « Toi, reste avec moi. » elle murmure sans plus jouer. Et, imperceptiblement, ses bras viennent peu fort l’enlacer. Elle essaie de se concentrer sur ses directives, la rose fanée, plutôt que sur le trouble qui l’anime. D’un hochement de tête, elle acquiesce, sérieuse, consciencieuse. Il la connaît suffisamment bien pour savoir qu’elle a du mal à donner le contrôle aux autres. Qu’elle a trop tendance à tout porter sur ses uniques épaules. Écouter ses règles, sans concertation, c’est difficile pour elle. Mais elle admet sans mal ne rien y connaître. Novice en la matière, quand il en est maître, elle s’en remet à Adriel. Seulement à Adriel. «Bien, je t’écouterai. » légèrement angoissée, de toute manière, elle aura du mal à faire autre chose que l’écouter. Elle sent les battements de son cœur inquiet s’accélérer, en vue de l’adrénaline qui commence déjà à la submerger. Et puis, ça y est, la course est lancée.

Et je te suivrai,
où que tu iras, j’irais,
ce que tu voudras, je ferais,
de toute ma confiance en toi,
de tout mon amour pour toi.


Tout va vite, si vite. Elle a presque la sensation de voler, tant l’engin va au maximum de ses capacités. Pas friande de motos déjà d’ordinaire, ses impressions sont sûrement démultipliées. Adriel est diablement concentré, comme rarement, elle a pu y assister. Il lui donne des ordres qu’elle suit, sans protester, le cœur fébrile devant cette course contre la vie. C’est malgré la peur bien présente qu’elle suit chacune de ses demandes. Le corps penché beaucoup trop fort, la silhouette fine a l’impression qu’elle peut lâcher à tout moment. « Je te fais confiance… » elle souffle entre deux virages, ses doigts accrochées à son torse. Elle a la sensation de ne l’avoir jamais tenu si fort. Pourtant, si, une fois. Une seule autre fois. Mais c’est loin d’être le moment de penser à cette nuit-là. Elle finit par s’exécuter, faire exactement ce qu’il lui a demandé. Se pencher quand il le faut, revenir quand il le juge bon. Après le premier tour, ils perdent un peu de cette vitesse obtenue sur les autres. Elle sent sa main glisser contre la sienne, ce qui est loin de la rassurer. « Tiens le guidon, s’il-te-plaît. » Le timbre de sa voix laisse apparaître la frayeur éprouvée. Mais elle finit par lui accorder ce qu’il a sûrement besoin d’entendre alors qu’elle promet.   « Je vais essayer de faire plus. » et la course reprend de plus belle, plus acharnée, plus grandiose. Plus dangereuse. Ils frôlent la mort à chaque virage mais, cette fois, elle se laisse aller sans plus réfléchir. Comme quelque chose qui se passe en elle, la magie qui opère. C’est plus facile, après la première fois ; après qu’elle ait vu le chemin, après qu’elle ait su aussi ce qu’il attend d’elle. Sa poigne contre Adriel devient moins resserrée, toujours affirmée, mais aussi plus intuitive. De plus en plus à l’aise, elle apprend à se raccrocher à lui quand c’est nécessaire, mais aussi à s’en libérer quand elle doit se pencher en arrière. Il y a comme une communion qui se crée, qui se recrée, une osmose revenue les connecter.

À cet instant,
il n’y a aucune complication,
aucune ombre,
rien pour pervertir leur relation.
Ils sont en osmose.
Ils sont, comme, en fusion.

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Message Sujet: Re: scandale fatal. (adriel)   scandale fatal. (adriel) - Page 2 Empty Mer 9 Déc - 10:44


♛ ♛ ♛
{ scandale fatal }
crédit/ tumblr ♛  w/ @isabella kingston



Accélère
Décélère
Reprends-toi
Descends-là


Mais elle est bien ancrée, à eux, à deux. Ils sont tous deux embarqués dans une nouvelle histoire. Des dérapages, entre Adriel et Isa, il y en a eu plus d'un. Les tensions physiques ne datent pas d'hier. Et pourtant, ils ont toujours réussi à fuir au dernier moment. Mais cette fois, Isabella était trop tentante et Adriel trop entreprenant. Une main qui se perd sur une autre, un sourire aiguisé quand elle se défend de vouloir ce genre de contact, une critique sur la pudeur et enfin quelques caresses au creux de la clavicule. Tout s'était passé dans un sombre jeu de dupes. C'était un jeu. Comme s'ils avaient joué au poker et que chaque bluff cachait un vêtement destiné à tomber. Ils ne pariaient pas de l'argent mais la valeur de leur amitié. Et prêt à tout miser, Silva avait gagné le gros lot. Mais Isabella pouvait-elle affirmer la même chose?

Aujourd'hui, ce soir, ils sont à nouveau réunis et le jeu reprend vie. Adriel lui a proposé un tour en moto, un tour mortel. Pourquoi accepter? Probablement que la belle a pris goût au danger que représente son ami. Ou peut-être a-t-elle oublié les dangers qu'il représente? C'est l'un ou l'autre, aucun autre intermédiaire n'est permis.

Les routes s'annoncent à nouveau et Isabella s'exécute à la perfection. Elle qui était un poids, devient un atout. Comme dans leur relation, elle qui démarrait comme un handicap, une persona non grata, devient la carte maîtresse de cette union. Adriel ne contrôle pas ses pulsions, il ne l'a jamais fait. Mais Adriel est un chasseur. Les femmes, il ne les désire que lorsqu'il sait qu'il va devoir courir avant de les abattre. Et Isabella est-elle différente des autres à cet égard? N'est-elle pas juste une poupée qu'il sait difficile à posséder ? Une dame qu'il veut afficher dans sa collection de trophées? Un baiser, un coucher, cela ne suffit pas à prétendre qu'il l'a séduite. Il le fait. Adriel veut imposer qui il est auprès d'elle. Cette amitié a perverti beaucoup de leurs valeurs, à chacun. Mais c'était une vraie amitié, basée sur une acceptation des défauts de l'un et l'autre. Puis... puis, cela a changé.

Le virage est abrupte et Adriel manque de cogner sa partenaire. Il gère sa bécane mais il sait qu'elle peut avoir peur. Il crie « Ne change rien, ne bouge pas, fais-moi confiance. » Le genre de phrase qu'il ne dit jamais en temps normal. Jamais il ne hurlerait à quelqu'un de lui faire confiance. Car Adriel est honnête. Il a maints défauts mais l'hypocrisie n'en fait pas partie. Elle a repoussé sa main et lui a ordonné de se concentrer, de tenir son guidon. « Bien Madame. » Ils prennent une petite avance et se font rattraper un peu plus tard que sur le premier tour. « C'est le dernier, va falloir tout donner. T'étais parfaite, refais exactement pareil Isa. » Adriel sait déjà qu'il va devoir prendre plus de risques. Là, ils sont à quelques secondes de la victoire s'il ne précipite pas la moto dans ses retranchements. Mais il ne dit rien à sa partenaire. Les premiers virages du troisième tour ressemblent aux autres, puis soudain, alors qu'il est devant, il crie « Redresse-toi, redresse-toi maintenant!!! » Il coupe à travers les bois, la moto vole pendant quelques fractions de seconde avant d'atterrir et de retourner sur le tarmac. Son coeur bat la chamade et dans ses tympans, c'est la cacophonie. Ils sont de nouveau sur la bonne route. « Penche-toi Isa!! » Sa voix est agacée, comme si elle avait dû réaliser qu'elle devait reprendre les anciennes indications maintenant qu'ils sont revenus sur le bon sentier. Il accélère, pousse le turbo au point qu'il sent la moto râler et voit la ligne d'arrivée. « Accroche-toi. » Le son des autres motos se fait entendre derrière, elles sont plus rapides mais il est plus près. Cela va se jouer à rien. Il lève les jambes en parcourant la ligne et laisse la moto continuer alors qu'il se fait dépasser, mais trop tard, Isa et lui sont premiers. La moto poursuit sa route et refait le tour à un rythme progressivement ralenti.

Au bout d'un moment, il lâche un « ça va? » Le silence ne le gêne pas. Mais il sait que le silence d'Isa peut vouloir dire beaucoup. Il a triché pour gagner. Ou plutôt, il a utilisé les lacunes du circuit. Il ne l'a pas prévenue. Il ne sait pas si elle a adoré la dose d'adrénaline causée par l'imprévu ou si elle est en train de le maudire. Il freine à cinq cent mètres de la ligne d'arrivée et se tourne sur lui-même. Adriel ne dit rien, il la regarde.

Parce que c'est dans tes yeux
Que je vois les confins du monde
Parce que bien ou malheureux
C'est là que les peurs t'inondent.



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Message Sujet: Re: scandale fatal. (adriel)   scandale fatal. (adriel) - Page 2 Empty Dim 13 Déc - 18:58


♛ ♛ ♛
{ scandale fatal }
crédit/ tumblr ♛  w/ @Adriel Silva
Peut-être que c’est quelque chose qu’ils ont toujours senti,
peut-être qu’au fond d’elle, le plus inconsciemment possible,
Isabella, elle savait,
elle savait, qu’il y a dans leur relation quelque chose d’inapproprié,
elle savait, qu’elle l’aime avec beaucoup trop d’intensité,
elle savait, qu’ils n’ont jamais été qu’une simple amitié.

La fusion entre leurs corps, elle est là, sur cette moto. Comme elle était là, contre ses meubles, sur son lit, et dans tous les endroits où ils ont laissé libre cours à leurs pulsion. Ce soir-là, où elle avait sonné à sa porte, en sachant, en sachant pertinemment qu’elle ne serait pas de taille. Pas de taille à affronter l’attraction évidente, quoique tacite, avec l’âme siamoise à la sienne. Elle a été la première à effleurer cette limite, à l’instant même où elle a décidé de se rendre chez lui. Plus fragile, plus déroutée, plus vulnérable, elle a craqué. Les flammes d’une relation explosive, qui passe si brutalement du meilleur au pire, elles sont apparues sous une autre forme cette nuit. Elles les ont enveloppés dans cette passion qui consume, cette envie d’être unis, ce besoin d’être… à lui. Juste un soir, juste une nuit. Elle voulait se perdre, Isabella, dans les abysses auxquels ils ont tant de fois résisté. Nouveau chapitre qu’elle a commencé, qu’ils ont débuté, en connaissant ce qu’ils délaissaient… sans savoir une seule seconde, ce qu’ils retrouvaient.

Et le risque,
tu l’as pris,
guidée uniquement par l’envie,
par ce besoin d’être avec lui,

le risque, tu l’as pris,
mais tu n’es peut-être pas prête aux conséquences qui vont suivre.


Alors que les risques, ils continuent. Ils semblent, presque, les poursuivre. Installés l’un contre l’autre, le danger pour les unir, et cette flamme de vivre. Elle n’est pourtant pas de celles en recherche perpétuelle d’adrénaline. Mais avec lui… avec lui, elle ne réfléchit plus. Isabella Kingston, être de raison et en quête permanente de contrôle, elle perd toute notion, si c’est pour lui. C’est même avec une dextérité étonnante que la reine du monde parvient à suivre ses mouvements. Elle prend ses aises, peu à peu, devient plus familière avec les gestes, ceux d’Adriel, ceux qu’elle doit faire. Elle le laisse la guider, comme un tango qu’il doit lui-même diriger. La danse se poursuit, dans une confiance infinie. Et elle le dit, l’affirme. « J’ai confiance en toi. » il n’a jamais été question du contraire. Pourtant, elle ne compte pas le nombre de fois, où il lui a dit qu’elle ne devrait pas. Elle ne compte pas, toutes ces fois, où il lui a assuré qu’il n’était pas digne de sa confiance. Qu’il n’était digne de rien. C’est pour cette raison précisément que, peu importe ce qu’il peut dire, elle a toujours été persuadée que c’est justement ce dont il a toujours eu besoin.

Quelqu’un pour avoir confiance en lui,
quelqu’un pour l’aimer, lui,
sans détour et sans limites,
sans faux-semblants et, même, sans assurance.

L’aimer comme elle le fait, Isabella, depuis toutes ces années.

Les minutes défilent avec une vitesse vertigineuse, presque autant que le voyage entrepris par Adriel. Il semble, aussi, plutôt content d’elle. L’âme tourmentée se détend, légèrement, même si la tension reste présente. La peur a laissé place à l’excitation, ses doutes à l’adrénaline. Silencieuse, non moins consciencieuse, l’élève modèle applique chacune de ses indications à la lettre. Pas si docile, d’ordinaire, la reine du monde n’a pas l’habitude qu’on lui donne des ordres. Mais ils sont sur son terrain, dans tous les sens du terme. Tout dépend de lui, alors elle s’exécute, Isa, preuve de la confiance qu’elle lui témoigne. Dernier tour, derniers mètres qui arrivent. Seulement elle ne comprend pas tout de suite ce qu’il fait, préférant un chemin en biais. Il est, en train de tricher. Il a peut-être beaucoup trop confiance, lui aussi, en ses capacités. Ou c’est elle qui se met à douter. Mais elle suit ses directives, une nouvelle fois et, enfin, une dernière fois. Le cœur qui tambourine, l’écorchée a l’impression qu’il va sortir de sa poitrine. La ligne d’arrivée est franchie. Ils ont gagné… ou, plutôt, Adriel a gagné. Elle essaie d’apaiser les battements irréguliers de son palpitant, elle, quand il reprend la conversation en profitant de la tranquillité retrouvée. « Oui… ça va. » elle répond simplement, encore perdue dans ses songes. Chamboulée, en vérité, par tout ce qui vient d’arriver. C’est quand la moto s’arrête pour de bon que, enfin, elle reprend. « Je crois que je dois te féliciter. » pourtant, son timbre n’a rien d’enjoué. Car c’est en trichant qu’il a gagné. « Tu sais, tu aurais peut-être aussi gagné en suivant le même chemin que tout le monde. » et même pour un sujet aussi anodin, ça recommence, ça revient. Le conflit permanent, entre eux, comme entre le mal et le bien. Combien ils sont opposés, quand ils devraient se compléter. Elle retient un soupir, refuse de gâcher l’instant qu’ils viennent de vivre. Pas encore, pas déjà. « Mais j’ai aimé partager ce moment avec toi. C’était… fort. » Intense. Prenant. Comme chaque instant avec toi.

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Message Sujet: Re: scandale fatal. (adriel)   scandale fatal. (adriel) - Page 2 Empty Ven 18 Déc - 9:58


♛ ♛ ♛
{ scandale fatal }
crédit/ tumblr ♛  w/ @isabella kingston



La course n'est pas sur la route
Elle est entre nous, là, maintenant
Et ce qui te retient me déroute
Car je ne serai jamais ton charmant.


Les courbes sinueuses ont défilé. Le temps s'est arrêté. Leur moment ensemble était trop long et trop court en même temps. Comment procéder pour tout changer, pour revenir en arrière, pour oublier? Adriel souffre de ce qu'elle lui impose comme sentiment. Car d'elle, il ne veut pas maintenant. Ni maintenant, ni jamais, il a été clair. Mais les années passent comme des éclairs. Et leurs corps se sont réunis pour que les amis finissent par partager le même lit. Et dans cette union incompréhensible, un nouveau lien semble les souder de manière indicible.

N'aie pas confiance, ne retiens pas ton souffle
Car je suis l'alliance qui ne devait pas naître
Celle que tu as vu dans nos corps apparaître.


La course est finie mais leur round ne fait que commencer. Adriel sait qui il a derrière lui et il sent déjà la belle se crisper. Lorsque la moto s'arrête à quelques mètres de leur dernier tour, celui d'après la ligne d'arrivée, il descend tranquillement. Prêt à encaisser les reproches de Miss moralité, il l'entend gazouiller. Le coeur à cent à l'heure, la belle a besoin de temps pour récupérer. Bien qu'elle ne soit pas experte, elle a parfaitement géré. « Y a pas de quoi... » commence-t-il mais elle n'avait pas fini. Il s'interrompt pour la laisser s'exprimer. La tricherie n'a pas goûté à Pimprenelle et des éclairs naissent au creux des pupilles de son ami. « Ca c'est le problème des femmes, toujours à vouloir nous changer. » Elle se radoucit, essayant de faire un effort pour ne pas gâcher l'ambiance mais elle oublie qui se trouve face à elle. « C'est ça. T'as aimé, sauf la part où tu as vu qui j'étais. » Il se rapproche d'elle, la collant les fesses contre la moto. « Je comptais rentrer avec toi ce soir... » dit-il comme s'il lui faisait une faveur en la ramenant chez lui. « ... mais t'as le don pour tout gâcher. » Il se défile, profite de l'occasion pour la remettre loin de lui. La distance est nécessaire entre eux. Elle est une amie, pas une aventure qu'il va larguer au bout de dix sauteries. « Allez monte, je te ramène chez toi après avoir prix mes sous. » Fermé, il ne lui laisse pas la possibilité de le contredire, du moins il ne veut pas la lui laisser.


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