Only love can hurt like this - Maddox

Only love can hurt like this

But when you're not there I just crumble. I tell myself that I don't care that much, But I feel like I'm dying till I feel your touch

@Maddox Atkins

T'es plantée là depuis un moment. T'en pouvais plus de faire les cent pas chez toi, de prendre puis de reposer ton téléphone, ne sachant pas quoi lui dire s'il répondait, s'il ne répondait pas. Alors t'as pris ton courage à deux mains, ton manteau et t'es sortie. Avant de changer d'avis. Ça fait combien de semaines que tu ne l'a pas vu ? Ça se compte en mois ? En jours ? Tu sais plus, mais t'as encore le souvenir de votre nuit marqué au fer rouge sous ta boîte crânienne. Tu peux pas oublier. Tu veux pas. Pas alors qu'il représente tant pour toi. Ça te fait peur. T'es terrorisée. C'est pas un sentiment que t'as l'habitude d'expérimenter. Il te fait sortir de ta zone de confort, naviguer en eau trouble, et tu ne sais pas comment réagir, pas sachant ses sentiments invraisemblable pour Ely. Il te les à confesser avec assez de véhémence pour que cela te blesse. Sans doute pour ça que t'as mis les voiles. Gardé le silence. T'avais eu assez mal comme ça, t'avais pas besoin qu'il en rajoute une couche en t'envoyant bouler. Et t'as beau savoir les sentiments que tu lui portes, tu regretterais presque l'époque où tout était plus simple. Presque. T'as pas envie de le perdre, bordel, t'es amoureuse de lui… alors c'est pour ça que tu fais le pied de grue devant chez lui, restant plantée sur le trottoir sans oser faire un pas de plus. Mais tu dois lui parler. Vous devez discuter, vous ne pouvez pas rester comme ça. Même si tu ne sais pas par où commencer… alors avant d'arriver, t'as été acheter deux boissons chaudes, offrande de paix, rappel de cette normalité qui était la vôtre. Elles commencent à te brûler les paumes alors que ton souffle se coince dans ta gorge, tu cherches encore le courage de faire les derniers mètres qui te séparent de lui.
La pluie tombe averse depuis dix minutes et tu restes là, une boule d'angoisse au ventre te clouant sur place. Et puis tu te demandes si quelqu'un ne va pas finir par appeler la police à te voir plantée là. Alors t'inspires de manière bien trop fébrile et tu t'avances. Tu fais pas la fière pour une fois, pas alors que tes pieds te portent jusqu'à sa porte et que tu lève ton poing tremblant pour frapper deux petits coups timides, retenant maladroitement les deux boissons brûlantes. Pas sûr qu'il l'entende. Et pourtant tu restes, le souffle en suspens. T'as du mal à déglutir, te repassant le film de votre dernière altercation, t'angoisses, tu veux pas avoir à revivre ça. Tu trépignes, prête à faire demi tour lorsque la porte s'ouvre. T'as le myocarde qui s'emballe en posant ton regard sur son visage, t'essaies de lire son expression sans y parvenir. "Salut… " Que t'essaies maladroitement. Tu dois ressembler à rien, trempée comme tu es, mais t'esquisses un sourire comme pour désamorcer tout conflit qui pourrait exister entre vous. Tu tends tes mains tremblantes vers lui, mettant en avant ces boissons que t'as prises. "Je voulais pas débarquer à l'improviste…mais tu aurais un moment ?" Ton regard se fixe au sol, tu peux pas le regarder dans les yeux à cet instant, pas alors que tu ne sais pas ce qu'il va te répondre. Il aurait le droit de t'en vouloir après que tu te sois barrée comme une voleuse… mais t'as pas su gérer. Tu ne sais toujours pas comment tu ferais pour gérer son rejet. " J'imagine que ça ne ferait pas de mal qu'on se pose pour parler… si tu veux bien. " C'est maladroit. Tout chez toi transpire la maladresse. T'es pas comme ça d'habitude Nia. Mais marcher sur des œufs n'a jamais été dans ton habitude. Et Maddox, lui, tu ne veux pas le blesser.

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Je me relève difficilement et attrape le verre d’eau qui se tourne sur le dessus de mon lavabo. C’est la troisième fois aujourd’hui que je vomis toutes mes tripes dans les toilettes depuis que je suis rentré de l’hôpital. C’est ma deuxième chimiothérapie et si j’ai plutôt bien supporté la première, visiblement ce n’est pas la même chose pour celle de ce matin. Je suis épuisé, complètement à bout de force et à vrai dire je n’ai qu’une envie c’est de dormir. J’ai envie de me glisser sous ma couette et de disparaître jusqu’à demain. Je me lave les dents, pour la énième fois avant de prendre les cheveux de la cuisine en traînant des pieds. Je suis tout seul heureusement et j’en profite. Je prends une bouteille d’eau et vais m’allonger sur le canapé, sous une couverture. Je regarde mon téléphone, espérant un message de Nia, mais toujours rien. Cela fait des semaines qu’elle m’évite, qu’elle ne répond pas à mes messages, à mes appels et je ne sais pas quoi faire. Depuis le soir où nous avons couché ensemble, ou les choses ont dérapé, je suis complètement paumé. Moi qui pensais avoir des sentiments pour Ely, je me rends alors compte que Nia ne me rend pas indifférent. Après tant d’années, je me rends compte qu’elle a toujours été juste là, sous mon nez mais que je ne me suis jamais rendu compte de rien. J’essaye de me la sortir de l’esprit, mais je n’y arrive pas, je sais cependant que je ne lui dirais jamais rien, parce qu’elle mérite mieux que moi Nia.

Sans m’en rendre compte, je sombre dans le sommeil, ne suivant rien du film que j’ai lancé. Je suis réveillé par quelqu’un qui frappe à la porte. Un sursaut et je me redresse, jette un coup d’œil à l’heure et baille lourdement. Je reste enroulé dans ma couverture et vais ouvrir la porte d’entrée. Nia se tient devant moi, trempé sous une pluie battante et visiblement hésitante. « Salut… » Je suis surpris de la voir et il me faut quelques secondes pour réagir. « Hey… » Et elle me tend une des deux boissons qu’elle tient dans les mains. Je la saisis et encore une fois, j’ai du mal à réagir. Je fonctionne à deux à l’heure aujourd’hui. « Je voulais pas débarquer à l'improviste…mais tu aurais un moment ? » J’hoche la tête et me pousse de devant la porte pour laissé entrer la blonde. « J’vais t’chercher une serviette, enlève ton pull. » Je pose la cup de café qu’elle m’a ramène sur la table basse du salon et vais vers la salle de bain pour y attraper un serviette. Je reviens et viens l’enrouler dedans, me trouvant plus proche d’elle. L’espace d’un instant mon cœur s’emballe et je finis par reculer. « Va pas tomber plus malade que t’l’es déjà… » Je lui adresse un léger sourire et elle prononce les mots que j’ai la hantise d’entendre. « J'imagine que ça ne ferait pas de mal qu'on se pose pour parler… si tu veux bien. » J’hoche la tête une nouvelle fois. Je ne suis pas doué pour parler sentiment, je ne suis déjà pas un grand bavard de base… Je finis alors par me poser sur le canapé avec elle. « Tu… T’veux parler de quoi ? » Je lui demande innocemment alors que je me doute pourtant bien de la réponse.

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@Maddox Atkins

T’attends qu’il te parle, qu’il fasse un geste. Et tu ne relâches le souffle que tu n’avais pas conscience de retenir que lorsqu’il te répond. « Hey… » t’esquisse un sourire. Il n’a jamais été loquace et tu le sais, mais cela n’empêche pas ton sourire d’être sincère. Tu lui offres une boisson chaude avant de te glisser dans l’espace qu’il vient de libérer pour te laisser entrer. Tu jettes un coup d’œil dans sa direction, mal à l’aise. Tu ne sais pas comment aborder ce sujet. Alors lorsqu’il te demande d’enlever ton pull trempé, voulant aller chercher de quoi te sécher, tu le remercie à voix basse. Tu l’observes partir chercher la serviette qu’il a mentionnée, posant sur lui un regard inquiet. Il n’a pas l’air au mieux de sa forme, et tu t’en veux de n’avoir pas répondu à ses appels. Culpabilité rampante qui vient surement prendre place en ton sein alors que tu enlèves ton vêtement détrempé en avançant chez lui, connaissant les lieux comme si tu y avais vécu toute ta vie. Tu prends soin de poser le vêtement sur son évier avant de venir prendre place sur son canapé, à ta place habituelle.

C’est étrange d’être sagement assise là après ce qu’il s’est passé entre vous, alors que tu peux voir d’ici la porte close de sa chambre. Tu déglutis péniblement, frissonnant. T’es tellement perdue dans tes pensées que tu ne l’entends pas revenir, ne te rendant compte de sa présence lorsque tu sens le linge sec t’envelopper doucement. Ton myocarde s’emballe de le savoir si près, à portée de main. Tu tournes légèrement ton visage vers lui, ton regard se plongeant dans ses prunelles alors qu’il finit par s’éloigner. « Va pas tomber plus malade que t’l’es déjà… » T’essaies de cacher ton trouble derrière un sourire timide. T’hésites à lui dire qu’il a l’air plus mal en point que toi, que tu t’inquiètes. Tu te retiens de vouloir le retenir près de toi. Car t’as beau te sentir bizarre depuis quelques jours, cela n’a rien à voir avec son état. A peine quelques nausées, de la fatigue.. Tu couves quelque chose, rien de bien méchant. Mais tu ne veux pas le presser. Pas tout de suite, tu attends alors sagement qu’il t’en parle de lui-même. Car vous avez toujours pu vous confier l’un à l’autre, et tu espères vraiment que cela ne va pas changer. Mais vu qu’il ne semble pas vouloir parler de son état, tu lui dis la raison de ta venue ici. Après des semaines de silence, tu lui dois au moins ça. Tu ne lui demandes même pas comment il sait que tu ne te sens pas bien depuis quelques jours. Tu te doutes qu’il a eu l’info auprès d’Ely. Et puis vous avez des choses plus importantes dont vous devez discuter.

Tu le suis du regard alors qu’il vient s’asseoir à côté de toi, tu te tourne vers lui, reposant ta tête contre le dossier de son canapé, le regardant, alors que de tes deux mains, tu couves ta boisson chaude come si cela pouvait suffire à te réchauffer. Il est si proche de toi, et pourtant il te semble à des années-lumière, et tu ne sais pas si tu pourras combler ce gouffre, pas après ce que tu t’apprêtes à lui dire. « Je suis désolée d’avoir fait la morte tu sais. » Que tu tentes. Cela te semble être une bonne approche pour commencer. « J’avais besoin d’un peu de temps, pour faire le point. » Après ce qui s’est passé. Parce que t’étais paumée, parce que ce que tu ressens pour lui te fait peur de par son intensité, que t’as peur de le perdre. Tu baisses le regard, parce qu’avouer ça en le regardant dans les yeux, c’est trop te demander. T’es encore terrifiée, même s’il t’a laissée entrer, même s’il ne semble pas être en rogne après toi. Des mots ont tout autant été échangés ce soir là que des étreintes. « Je veux pas que t’ailles penser que ce qu’on s’est dit ce soir-là… » Ta voix se coupe, t’as l’impression de manquer d’air en repensant aux mots que vous vous êtes dit. Même si tu sais que tu avais raison, mais peut-être était tu aussi un peu égoïste. « J’avais peur peur de ce que tu me dirais si je te répondais. » T’as une boule qui commence à se former dans ta gorge alors que tu reposes ton regard sur lui. Et tu sais qu’il serait normal qu’il veuille mettre ça derrière lui, t’es pas connue pour ta stabilité sentimentale, t’es jamais tombée amoureuse avant. Avant… Et puis il y a les sentiments qu’il a confessé avoir pour Ely. « Que tu me dises que c’était une erreur. » Ta voix se brise sur la fin de ta phrase. Enoncer à voix haute ce que tu as craint pendant des semaines te coute. T'as peur de ces regrets qu'il pourrait ressentir, alors que toi, t'avais qu'une envie c'était de le revoir. « Parce que tu m'as manqué Maddox durant tout ce temps. »

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Je ne m’attendais pas à voir Nia débarquer chez moi. Je ne m’attendais pas vraiment à avoir des nouvelles avant des semaines, des mois même. Plus elle passait du temps à s’éloigner, à ignorer mes appels, mes messages et plus je me dis que je suis en train de la perdre, qu’elle doit sûrement regretter ce qu’il s’est passé. Si je n’arrive pas à arrêter de penser à la nuit que j’ai passé avec elle, un très bon moment il faut l’avouer, elle a peut-être simplement envie d’oublier ou de ne jamais en reparler. Depuis cette nuit-là mon cerveau ne cesse de tourner à deux cents à l’heure, de se demander si nous avons fait une connerie. Ce soir-là, nous nous disputions, au sujet d’Ely. Nia c’est rendu compte de la manière dont je regardais sa meilleure amie, de la manière dont je devais sûrement laisser transparaître mes sentiments. Cela fait des années qu’Ely a pris cette place particulière dans ma vie, c’est d’ailleurs ce qui a amené River à cesser de me parler. Lorsqu’il s’est rendu compte qu’Ely me plaisait il a pété un câble, et nous nous sommes disputés. Depuis ce jour-là, je n’avais pas eu de nouvelles de mon frère, jusqu’à son accident. Alors inconsciemment, je ne peux m’empêcher de me dire que c’est ce qu’il va se passer aussi avec Nia, qu’après notre dispute et notre partie de jambes en l’air, elle a peut-être tiré un trait sur moi. Cette idée me fait mal au cœur, parce que je me suis rendu compte que Nia compte plus que je ne le pensais à mes yeux. En même temps, si cela n’avait pas été le cas, jamais nous n’aurions fini dans le même lit, parce que les coups d’un soir ce n’est pas du tout mon style.

Alors lorsqu’elle se trouve devant moi, trempée de la tête au pied, je l’invite à entrer. Je vais rapidement lui chercher une serviette pour qu’elle puisse se sécher. Je suis content de la voir, vraiment content, mais une partie de moi a peur de ce qu’il va suivre. Je suis persuadé qu’elle va m’expliquer pourquoi elle m’a évité si longtemps, parce qu’on a fait une connerie, parce qu’elle a plus envie de me voir. Alors pour retarder un peu ce moment-là, je la regarde se sécher quelques secondes, avant d’attraper un de mes pulls à capuche qui traîne là et de lui tendre, sans un mot. J’ai toujours été comme cela, attentionné envers les gens à qui je tiens dans ma vie, à se soucier bien plus souvent d’eux que de moi d’ailleurs. Je finis par me laisser tomber dans le canapé. « Je suis désolée d’avoir fait la morte tu sais. » Je suis un peu surpris de ses paroles, mais ne dit rien. « J’avais besoin d’un peu de temps, pour faire le point. » Ajoute-elle et mon cerveau se remet à tourner bien trop vite. Je suis nerveux de la suite, de ce qu’elle va dire, de savoir qu’elle n’est surement pas sur la même longueur d’onde que moi. Puis au final, c’est peut-être mieux ainsi. Je ne suis pas assez bien pour elle et je suis malade. Alors j’hoche simplement la tête, pour lui faire comprendre que je comprends bien. « Je veux pas que t’ailles penser que ce qu’on s’est dit ce soir-là… » Elle semble nerveuse elle aussi, et elle hésite. « J’avais peur peur de ce que tu me dirais si je te répondais. Que tu me dises que c’était une erreur. » Je fronce les sourcils. Je me sens un peu perdu dans tout ce qu’elle me dit. « Parce que tu m'as manqué Maddox durant tout ce temps. » Elle m’a manqué aussi… Parce qu’on a jamais passé autant de temps séparés, d’habitude on se voit presque toutes les semaines depuis que l’on se connait.

« Nia, je… » Je commence sans savoir par ou commencer. Je suis une vraie plaie lorsqu’il s’agit de parler de ce que je peux ressentir, pour m’ouvrir un peu, même avec des gens que je connais depuis des années. Je me suis toujours réfugié derrière ce mur que je me suis construit il y a des années, et aujourd’hui c’est difficile de laisser quelqu’un entrer. « A propos d’Ely… Ce qu’on s’est dit ce soir-là, je… C’est juste des choses qui vont partir tu sais… » Parce que oui Ely est importante, elle le sera toujours, mais elle ne sera jamais rien de plus qu’une de mes meilleures amies. « Et j’regrette pas… » Je finis par lui avouer. Je ne suis pas doué. Je me passe la main nerveusement dans la nuque. « C’était juste un soir… On s’est laissé emporter, je sais pas vraiment… » Parce que je ne veux pas perdre son amitié, alors autant en rester là, non ?

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@Maddox Atkins

T’as peur. T’es terrorisée. Tu supporterais pas de le perdre Maddox, et c’est bien une chose que ton éloignement t’as appris, en plus de la profondeur des sentiments que tu lui portes. Alors tu profites de chaque seconde à ses côtés, persuadée que ça va mal finir, qu’il va piétiner ce qu’il reste de ton myocarde. Tu prends un instant pour te sécher, savourer la chaleur éphémère que cela te procure. Et c’est avec un sourire que t’acceptes le pull qu’il te tend. Toujours à prendre soin de toi, cela au moins n’a pas changé. Tu le saisis doucement entre tes doigts tremblants avant de l’enfiler. Tu te retrouves assaillie par son parfum, et bien malgré toi, tu saisis l’opportunité d’être dissimulée aux regards pour t’enivrer de son odeur, de fermer les yeux une petite seconde et de te laisser berner par l’illusion que tu serais encore dans ses bras, juste une seconde. Petite instant réconfortant avant de devoir affronter la discussion qui vous attend.

Il n’a pas l’air à l’aise, pas plus que toi, alors tu commences, t’as besoin de lui dire ce que t’as sur le cœur. Tu ne veux pas risquer de le perdre juste parce que tu aurais été trop conne pour lui dire ce que tu ressens. Qu’il n’est pas les autres, qu’avec lui, t’as envie d’essayer, t’as envie de faire des efforts, de te réveiller à ses côtés. Mais les mots sont lourds, ils peinent à sortir, alors t’es heureuse qu’il te laisse parler sans t’interrompre, même si t’as du mal à trouver les mots adéquats ou a soutenir son regard. « Nia, je… » T’inspires doucement, incertaine de ce qui va s’abattre sur toi. Tu fixes ta boisson avant de le regarder. « A propos d’Ely… Ce qu’on s’est dit ce soir-là, je… C’est juste des choses qui vont partir tu sais… » T’acquiesce d’un signe de tête. T’as pas envie de parler d’Ely maintenant. T’as beau l’aimer de tout ton cœur, cette conversation ne concerne que vous deux. Mais ça te rassure, en un sens. Tu ne veux pas vivre dans l’ombre de ta meilleure amie, de ta sœur de cœur avec Maddox. « Et j’regrette pas… » Tu souris Nia, c’est bête mais tu souris alors que l’espoir éclot en ton sein comme une fleur fragile. En une phrase il chasse cette peur qui te dévorais depuis des semaines. T’as envie d’y croire, et tu tends une de tes mains vers lui. Tes doigts se saisissent d’une de ses mains doucement, comme si tu craignais qu’il ne s’éloigne. Ton cœur s’emballe alors que tu sens sa peau sous la tienne, t’as envie d’entrelacer tes doigts avec les siens, t’as envie de te glisser entre ses bras, mais tu restes immobile, attendant sagement. « C’était juste un soir… On s’est laissé emporter, je sais pas vraiment… » T’encaisses. Tu ramènes ta main dans ton giron, baissant le regard pour qu’il ne voit pas ton expression, ton regard qui s’humidifie. Car ce n’était pas qu’un soir pour toi, pas lorsque sa simple présence suffit à rendre ta journée meilleure. Tu te recroquevilles dans ton coin de canapé, regardant le sol. Ta poitrine se comprime, t’as du mal à respirer, à déglutir. Alors tu monte le gobelet à tes lèvres, ne sentant même pas le gout de sucre sur ta langue. « Pas pour moi. » Tu te sens fragile, démunie alors que tu t’exposes ainsi à lui. Tes prunelles se portent sur le plafond, ta gorge se resserrent dangereusement et pourtant, t’as besoin de lui dire. Tu ne pourras pas t’en vouloir de ne pas avoir essayer. Et pourtant ça te bouffe, cette idée que tu pourrais le perdre irrémédiablement. « C’était pas juste un soir pour moi Maddox. » Tu t’aventures à le regarder, incertaine de ce qu’il faut que tu fasses. T’as jamais vécu ça avant toi. T’es perdue. « J’ai jamais eu autant envie de rester avec quelqu’un, jamais ressenti ce que je ressens quand je suis avec toi...» Ça tourbillonne sous ton crâne, t’as beau avoir un doctorat, t’es aussi paumée qu’une gamine là. Rien pour venir à ton secours, te dire quoi faire. Ton regard se fixe sur la pulpe de tes doigts qui tambourine contre le gobelet, signe aussi manifeste de ton trouble que ta voix éraillée. Et ce n’est pas plus mal que tu doives dévier le regard, au moins il ne voit pas les perles salées poindre lentement au coin de tes yeux. « J’ai eu peur. Merde, je suis encore terrifiée à l’idée de te perdre. Mais j'ai envie d'essayer moi. De nous donner une chance. » T’inspires, pour te donner un peu de constance. T’arrives pas à les sortir ces trois mots. Pas alors qu’il semble incertain, pas alors que tu t’ouvres à lui comme tu peux, comme tu ne l’as jamais fait encore. Premiers pas malhabiles. « Y’a pas une seconde où je n’ai pas pensé à toi, eu envie de te rejoindre. » Tu lui lances un regard après avoir essuyé une larme qui s’était échappée avec traitrise. Ça te tue cette distance entre vous, alors que t’as encore le souvenir de cette nuit marquée au fer rouge.

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Des fois, j’aimerais que les choses soient plus simples, que ma tête ne soit pas en bordel complet. J’aimerais pouvoir m’ouvrir aux autres, j’aimerais que cela soit facile et que chaque pensée ne devienne pas aussi compliquée. Mais ce n’est malheureusement pas comme cela que je suis montée. Je ne suis pas quelqu’un qui arrive à cesser de penser, qui peux s’attacher sans pensée à deux mille à l’heure. Je ne suis pas quelqu’un qui arrive à dire ce qu’il ressent facilement, bien au contraire, cela implique souvent des moments de panique complètement ou je me retrouve incapable de parler. Je ne suis pas River qui arrive à mettre des mots sur ce qu’il ressent, non, je suis cela qui n’arrive pas à avouer à une femme qui lui plaît qu’il aimerait tenter quelque chose. Je suis cela qui pense que je ne serais jamais assez bien pour elle, celui qui lui ferait du mal. Et en plus de cela, le fait que j’ai découvert ma maladie récemment n’aide pas vraiment les choses. Je suis le mec qui n’a pas assez confiance en lui, celui qui a eu le cœur brisé la dernière fois qu’il a laissé entrer quelqu’un. Mais pourtant je lui avoue que je ne regrette pas. La blonde tend alors la main pour venir prendre la mienne. Mon cœur s’emballe alors que ses doigts touchent les miens, qu’elle se rapproche de quelques centimètres. J’ai envie de lui dire, j’ai envie de la serrer dans mes bras, de l’embrasser, mais je ne peux pas.

Alors je tente de lui dire, je tente de lui dire que ce n’était qu’un soir, que nous nous sommes laissé emporter, même si je ne le pense pas vraiment. Je vois alors qu’elle est déçue, que je dois sûrement venir de lui faire du mal. Elle se recule, lâche ma main et baisse la tête. Je me mords la lèvre. « Pas pour moi. » Ces mots me font l’effet d’une bombe. Pas pour elle. Pour elle c’était plus. « C’était pas juste un soir pour moi Maddox. » Et c’est à mon tour d’éviter son regard quand elle relève le sien vers moi. « J’ai jamais eu autant envie de rester avec quelqu’un, jamais ressenti ce que je ressens quand je suis avec toi... » Nia qui ne s’attache jamais de cette manière-là, qui n’a jamais été amoureuse et en train de me dire qu’avec moi c’est différent. « J’ai eu peur. Merde, je suis encore terrifiée à l’idée de te perdre. Mais j'ai envie d'essayer moi. De nous donner une chance. » Je suis paralysé, incapable de savoir quoi lui répondre parce que j’aimerais lui crier que moi aussi j’ai envie de nous laisser une chance. « Y’a pas une seconde où je n’ai pas pensé à toi, eu envie de te rejoindre. » Je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas quoi dire parce que tout ce qu’elle vient de me dire me terrifie. Tout ce qu’elle vient de m’avouer me bloque. Jamais un seul instant j’ai pu imaginer qu’elle puisse ressentir cela, qu’elle puisse se soucier de moi de cette manière-là. « Nia, je… » Et je cherche les mots alors que je sais déjà que je vais lui faire du mal. Je me déteste déjà pour cela. « Tu mérites mieux Nia… » Je lui avoue, parce que je le pense vraiment. « Tu mérites bien mieux que moi, crois moi… » Je lui répète à contre cœur. Mieux qu’un mec comme moi, qu’un mec malade qui ne sait même si il va s’en sortir. « Mais tu m’perdras pas… On… On est toujours amis non ? » Mais si elle ne peut pas rester amis avec moi, je comprendrai. « J’suis désolée… »

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@Maddox Atkins

Tu déverses tout ce que tu as sur le cœur, tu te mets à nue comme tu ne l’as jamais fait auparavant. Tu voudrais que ta vérité sorte en un flot ininterrompu, un raz de marée monstrueux qui démontrerait la profondeur de ce que tu ressens. Mais ça reste coincé, jugulé par cette trachée encombrée. Tes sentiments, l’amour que tu lui portes, tu l’avoues a mi-mots. Allusions à peine voilées pour qui te connais bien. Ton espoir étant vite balayé, tu ne peux pas le laisser s’imaginer quoi que ce soit. Alors tu lui avoues, tout, le fait que cette nuit te hante encore, que tu y songes toujours. T’aimerais aussi lui dire que tu t’en veux d’être partie, que tu voulais rester. Que ta peur à tout fait merder. Mais t’as pas l’habitude, les choses de l’amour te sont étrangères.

Ton rythme cardiaque s’envole alors que tu patientes, que tu attends qu’il dise quelque chose. N’importe quoi. Qu’il te touche. Qu’il te regarde. Un signe, peu importe la forme qu’il prendrait. T’accepterais tout. « Nia, je… » Non… Non… tu devines déjà ce qu’il va dire. « Tu mérites mieux Nia… Tu mérites bien mieux que moi, crois moi…» tu veux pas. Entendre ça, cette excuse. Car s’en est une pour toi. Tu secoue doucement le visage, ne te souciant plus de cacher l’humidité de ton regard. Tu n’es plus à ça près. Pas après de la façon dont il te rejette. Tu poses le gobelet encore chaud sur sa table basse et finis par te lever. Tu t’avances de quelques pas, lui tournant le dos. « C’est à moi d’en juger non ? » Que tu rétorques. T’es blessée. T’as mal. Tu voudrais t’écrouler au sol et pleurer de tout ton saoule. Mais ce n’est pas comme s’il t’en laissait vraiment l’occasion. Putain de fierté dans laquelle tu te drapes toujours. Tu te retournes vers lui, le regard embué que tu portes avec superbe. « Personne ne sera jamais comme toi. Personne ne me connaitra jamais aussi bien de toi. » Ta voix se brise et tu n’en as cures. Quitte à tout balancer tu vas être franche. « Jamais, tu entends, jamais je ne me suis jamais aussi bien que dans tes bras. Jamais aussi vivante. Cela ne m’a jamais fait aussi mal de partir après. » La colère commence à t’envahir, peut-être est-ce tout simplement plu simple de te cacher derrière que de montrer la plaie ouverte que tu arbores. « Alors ne me sors pas cette excuses… Pas le tu vaux mérites mieux que moi. » Ton regard se fait fuyant. « Mais tu m’perdras pas… On… On est toujours amis non ? J’suis désolé…» Ta crainte devient réalité sous tes yeux. Et on ne peut pas dire que tu apprécies l’expérience. Tu aurais pu prédire ce qu’il te dit. T’aurais aimé de tromper pour une fois. « Comment on fait Maddox ? Comment je fais pour maitriser mes sentiments ? Comment on fait pour dire à son cœur d’arrêter de battre plus fort lorsque l’être aimé est là ? Comment on arrête d’avoir mal si jamais je te vois faire les yeux doux à Ely ? Mais je peux pas te perdre...j'en creverai. » Car tu ne sais pas faire ça. On ne te l’a jamais appris. Et c’est une leçon que tu aurais raté avec plaisir. Alors tu t’éloignes, les larmes glissant librement sur ta peau diaphane. T’as envie de partir, de fuir, te cacher de son regard. Mais t’as encore l’espoir fou qu’il va t’annoncer autre chose, que ce n’est qu’un cauchemar.

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AVATARS PAR lunarghost & Rainsbowsmile

Les mots de Nia me tournent en tête et je ne peux pas m’empêcher de me sentir coupable de lui faire du mal. Je ne peux m’empêcher de penser que malgré le fait que je pourrais lui dire ressentir la même chose, je ne le fais pas. Bien sûr qu’elle n’est pas d’accord, sinon ca serait trop simple. Je n’ai jamais eu le courage de mon frère, jamais la facilité de dire mes sentiments, et dans le fond tout ca c’est à cause de mon père, de la manière dont il nous a toujours traité. Alors, à contre cœur, je lui dis à Nia, qu’elle mérite mieux que je ne suis pas assez bien pour elle, mais je vois bien qu’elle n’est pas d’accord avec moi. Bien sûr qu’elle n’est pas d’accord, sinon ca serait trop simple. « C’est à moi d’en juger non ? » Elle n’a peut-être pas tord, mais elle ne connait pas non plus toute l’histoire. Elle ne sait pas pour mon cancer, elle ne sait pas que je suis malade. « Personne ne sera jamais comme toi. Personne ne me connaîtra jamais aussi bien de toi. » Mon cœur est douloureux d’entendre cela. « Nia… » Je soupire et me passe la main sur le visage. Je ne sais pas quoi dire, ni quoi faire. Je ne veux pas lui faire du mal mais je ne peux pas non plus être avec elle, pas alors que je suis malade, pas tant que je sais si je vais m’en sortir. « Alors ne me sors pas cette excuses… Pas le tu vaux mérites mieux que moi. »

Je fuis son regard, incapable de voir le mal que je lui fais. Je m’en veux de lui briser le cœur, de la faire pleurer, mais jamais je n’arriverais à la rendre heureuse. Je ne pensais même pas qu’elle puisse ressentir quelque chose pour moi, quelque chose de plus que de l’amitié. Depuis notre nuit ensemble, je me disais simplement que c’était un truc qui arrive une fois, qu’elle voudrait sûrement ne plus en parler, et pourtant je me trompe bien. Nia n’est pourtant pas du genre à s’attacher, pas de cette manière. Elle n’a jamais été amoureuse, du moins que je le sache. « Comment on fait Maddox ? Comment je fais pour maîtriser mes sentiments ? Comment on fait pour dire à son cœur d’arrêter de battre plus fort lorsque l’être aimé est là ? Comment on arrête d’avoir mal si jamais je te vois faire les yeux doux à Ely ? Mais je peux pas te perdre...j'en creverai. » Elle mentionne encore Ely, et pourtant je me rends bien compte que ce que je ressens pour Ely n’est rien à côté de ce que je ressens pour elle. J’ouvre la bouche plusieurs fois, mais rien ne vient. Et je vois des larmes, couler sur les joues de Nia, et je m’en veux un peu plus. « Je sais pas… » Parce que c’est la vérité, je ne sais pas, je ne sais pas pour moi non plus. « Peut être que… Que je devrais te laissé du temps… » Je finis par dire à contre cœur, lui laisser du temps pour m’oublier, pour trouver quelqu’un de mieux, quelqu’un qui la mérite. « J’suis désolé. J’ai jamais voulu t’faire de mal… » Je lui avoue. « Pleure pas à cause de moi… S’te plait… » Et je ne peux pas m’empêcher de venir la prendre dans mes bras. Je la serre, fort et ferme les yeux durant l’espace de quelques minutes.

Only love can hurt like this

But when you're not there I just crumble. I tell myself that I don't care that much, But I feel like I'm dying till I feel your touch

@Maddox Atkins

T’es une plaie ouverte. Tu suffoques. Tu ne sais pas comment avancer, comment parler, lui faire comprendre ce qu’il représente pour toi. T’as jamais eu aussi mal Nia. Jamais eu le cœur brisé, jamais connu ce genre de douleur avant. River t’a fait du mal, et tu avais beau le considérer comme ton frère, cela n’a pas fait mal comme ça. Avec lui, tu pouvais te cacher derrière des flots de rage ininterrompues. Dissimuler ta peine sous tes mots acerbes. Mais tu ne peux pas, pas avec Maddox. T’as pas envie de lui faire de mal, quand bien même il te piétine le myocarde sans s‘en rendre compte. Tes mots sont maladroits, sortent difficilement. T’exposes ta peine sans honte, t’ouvrant à lui comme tu ne l’as jamais fait avec qui que ce soit ayant partagé ta couche. T’es un putain de livre ouvert, suintant la souffrance et le désarroi. Et t’ignores si c’est parce que ces émotions te sont étrangères, que tu ne sais pas comment faire pour les gérer, mais tu ne te sens pas bien, t’as le cœur au bord des lèvres alors que tu te tournes vers lui, mettant ton malaise sur le fait que tu te sois retournée trop vite. Ça va vite. Trop vite. Y’a rien à quoi te raccrocher, t’es perdue, à la dérive. Tu voudrais lui en vouloir, pouvoir te cacher derrière ta colère, lui hurler dessus, lui demander pourquoi il te fait ça. Mais t’es en train de te briser, chose fragile, poupée de chiffon malmenée par ses émotions que tes yeux n’arrivent à contenir alors que tu lui confesses ton désarroi. « Je sais pas… » Tu le regardes, t’as besoin qu’il t’apporte une réponse, qu’il t’indiques une direction pour t’empêcher de sombrer, pour apaiser ta peine. « Peut être que… Que je devrais te laissé du temps… » Te nie, secouant ton visage avec une véhémence dont tu ne te croyais plus capable, pas vidée comme tu l’es. Il ne peut pas t’abandonner. Te laisser seule pour affronter la tempête qui ne tardera pas à se déchainer, tu la contiens à peine. « J’suis désolé. J’ai jamais voulu t’faire de mal… » Tu gardes le silence. Car il a beau te dire ces mots, cela ne change rien au fait que t’as un mal de chien. Tu voudrais lui dire qu’il aurait peut-être du y réfléchir avant de t’embrasser, de te prendre dans ses bras, de t’entrainer dans sa couche. Il t’a avoué ne pas regretter, et pourtant, toute son attitude te laisse penser le contraire. T’aimerais le retenir, l’enlacer, mais tu n’en as pas la force, pas alors que tu crains que son rejet ne s’accentue. Alors tu restes plantée là, les joues ruisselantes, désarmée. « Pleure pas à cause de moi… S’te plait… » tes sourcils se froncent. Tu ne peux as faire semblant que tout va bien. Ton monde s’écroule encore une fois, le sol se dérobant sous tes pieds. Et s’il ne s’était pas approché pour t’enlacer, tu aurais pu faillir, te laisser sombrer. Maddox est l’une des personnes les plus importantes de ton existence, alors retenir le flot de larmes te semble tout simplement inconcevable. Tu hausses les épaules faiblement avant de te perdre dans le havre de ses bras, de te raccrocher à lui comme une noyée, ta carcasse secouée de sanglots alors que tu dissimules ton visage contre son épaule. Tu devrais partir, te réfugier chez toi. Mais tu t’accroches à lui comme si ta vie en dépendait. « Je peux pas » T’es lovée contre lui, vos silhouettes s‘épousant parfaitement, et pourtant il t’échappe, cruelle ironie. T’as la gorge en feu, la voix étouffée contre son épaule mais tu n’oses pas le regarder. Tu devrais partir Nia, aller consoler ton chagrin avec Ely, mais tu ne sais même pas si tu pourrais supporter le regard de ta meilleure amie maintenant. Tu prends un instant, t’inspires, avant de redresser le visage, t’éloignant un pas en laissant tes mains paresseusement glisser le long de ses bras pour les arrêter sur ses avant-bras. « Je devrais rentrer…. » Soupire qui s’arraches difficilement à tes lippes alors que tu n’as pas la force de t’arracher à ce nouveau centre de gravité que tu t’es trouvé. « Je voulais pas te mettre mal à l’aise… J’suis désolée. » Tu t’arraches à ses bras difficilement, et t’as jamais eu aussi froid. « Mais je pensais que tu avais au moins le droit de savoir mes sentiments pour toi, même s’ils ne sont pas réciproques. » Bordel ce que ça te fait mal. Chaque mot étant un morceau de verre qui se glisse sous ton épiderme. Parce que tu l'aimes. tu voudrais qu'il te retienne, qu'il te dise que tu as tord, qu'il te rassures. Mais ton espoir est mort au moment où cette conversation à commencée.

CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR lunarghost & Rainsbowsmile

Elle est têtue Nia, c’est une de ces choses que j’aime tellement chez elle, mais pourtant elle n’insiste pas tellement. Je lui fais bien trop de mal, alors elle abandonne, elle se fait à l’idée. J’aimerais pourtant pouvoir lui dire ce qu’elle représente pour moi, ce que je ressens pour elle, mais lui avouer cela ne serait qu’enfoncer la douleur un peu plus. Je ne peux pas être avec elle, je ne peux pas lui faire ca alors que je passe mon temps entre l’hôpital, chez moi et le boulot, pas alors que je sais que je ne pourrais pas être là pour elle comme elle le mérite. Je déteste pourtant la voir comme ça, si vulnérable, elle est qui est tout le temps si forte… Je déteste voir ses larmes couleur sur ses joues, je déteste voir qu’elle s’éloigne et je m’en veux. Je me déteste moi pour lui faire ce que je suis en train de lui faire. Je ne peux pourtant pas m’empêcher de venir la serrer dans mes bras. Elle s’accroche à moi, comme si elle en a besoin et moi je ne veux pas la laisser partir. Je ferme les yeux quelques secondes, posant mon menton sur sa tête, essayant de ne pas penser au fait qu’elle va sûrement m’en vouloir et être en colère contre moi pour des mois. « Je peux pas. » qu’elle dit simplement.

Elle finit par reculer, par se séparer de moi et je me mords la lèvre pour ne pas empirer les choses, ou pour ne pas m’excuser encore une fois. « Je devrais rentrer… » J’hoche la tête, mon regard coincé sur ses mains qui se trouve sur mes avant-bras. Tout mon corps me cri de ne pas la laisser partir. « Je voulais pas te mettre mal à l’aise… J’suis désolée. » Je secoue la tête, et ouvre la bouche pour répondre mais Nia me prend de cours. « Mais je pensais que tu avais au moins le droit de savoir mes sentiments pour toi, même s’ils ne sont pas réciproques. » Je me mords la lèvre, un peu trop violemment parce que je sens bien que je me suis fait mal. Laisse la partir Maddox, laisse là faire sinon tu vas encore plus lui faire du mal, je ne cesse de répéter. « T’as pas à être désolé… » Je lui dis avant qu’elle ne s’éloigne vers la porte. Je baisse la tête, viens me pincer l’arête du nez et quand je relève la tête, elle est partie…

FIN

» Ain't nobody hurt you like I hurt you But ain't nobody love you like I do † Ainswell
» nihjee -- love like you'll never be hurt
» this love is rough, but it's true. don't be afraid, it's a love story, baby, say yes.
» ABS / maddox (16/09).
» soirée détente | Maddox