Le rire cristallin s’échappe pour la première fois des lèvres de la ténébreuse. Elle retrouve, à ses côtés, une lumière, encore embrumée, mais bien réelle ; bien sincère. Les prunelles malicieuses, amusées et coupables à la fois, contemplent l’homme qui n’a jamais eu peur de la bousculer. Elle, sa retenue habituelle, son allure altière. Il a bouleversé sa vie comme un tourbillon, Nikolaï. Il n’est guère surprenant qu’il ne ressente aucune peur de l’embarrasser ; la chambouler. C’est même sûrement quelque chose qui lui plaît – autant qu’à elle. L’aveu silencieux par son sourire répond à sa première taquinerie ; quand il poursuit, elle baisse la tête, posant la paume de sa main contre son front comme si elle était dépitée. Mais l’air toujours amusée. – Je vais choisir de garder le silence. non, le monde ne va pas s’effondrer. Mais elle a l’impression qu’elle se mettrait en danger si elle acceptait de rentrer dans son jeu. L’impression qu’elle pourrait trop vite perdre pied. Lui, il paraît si calme, alors qu’il insinue l’idée qu’ils pourraient se rapprocher ; qu’ils pourraient retomber dans les bras l’un de l’autre alors que tout est encore si flou entre eux. Isabella, elle aurait sans doute bien moins de mal à lui offrir son corps qu’à lui tendre son cœur. Le manque, il est là, il est toujours là. Elle pourrait flancher à tout moment, elle a même flanché une fois. Quand ils étaient encore sur cette île paradisiaque, ce soir où elle l’a embrassé ; ce soir où il a été capable de se détourner. Elle ne veut pas lui donner une nouvelle fois le sentiment de vouloir tout éclipser d’une étreinte charnelle et éphémère. Elle ne veut pas qu’il pense que c’est seulement ça, du sexe.
Mais la fleur met plus de temps à éclore qu’à refermer ses pétales, rose trop abîmée, rose trop effrayée, pour se laisser si facilement aller.
Il lui est bien plus aisé de discuter d’un sujet sérieux ; non moins épineux. Elle se sent désolée pour lui d’apprendre qu’il a pu se disputer avec sa sœur. Ce n’est pas une chose qu’elle connaît avec Peyton tant elles sont complémentaires. Mais elle se remémore, il n’y a pas si longtemps, quand elle s’est sentie à bout de nerfs. Elle s’en est légèrement prise à elle… mais sa cadette n’est pas entrée dans son piège. C’est plus compliqué chez les Warren aux tempéraments bien plus caractériels. En écoutant Nikolaï, elle le comprend, elle se reconnaît ; ils ont la même difficulté à sortir de leur rôle d’aîné. Là où leurs cadets ne demanderaient qu’à être présents pour eux, pourtant. – Je ne crois pas que Cassey soit du genre à avoir de la pitié pour qui que ce soit. elle affirme avec un petit sourire en coin. Elle ne la connaît pas si bien mais elle a cru déceler qu’elle était loin de faire quelque chose sans en avoir envie. Elle paraît plutôt se laisser guider par son instinct, exactement comme son grand frère. – Je sais que… c’est difficile de se montrer vulnérable, particulièrement avec ceux qui ont toujours compté sur nous. Mais tu as le droit d’avoir besoin d’elle… et elle a le droit, elle aussi, d’être là pour toi. Ne lui refuse pas ça. elle confie avec sincérité alors que sa main vient un instant se poser sur la sienne. Le contact qui revient, comme un instinct. Elle se laisse beaucoup moins facilement aller par ce qu’elle peut éprouver, Isabella, mais parfois, tout revient sans même qu’elle ne s’en rende compte. Elle se retrouve plus détendue, leur conversation lui faisant oublier la gêne des débuts. Suffisamment pour qu’il recommence à la taquiner ; ou peut-être un peu à la charmer. Elle lui adresse un sourire attendri tout en se remémorant de tous ces instants passés à danser. – Oui, tu as raison. C’est vrai que c’est quelque chose que je fais bien plus facilement… quand tu es là. Se couper du monde, elle n’y arrive pas. Car même si elle peut tenter de faire abstraction de ce qui l’entoure, l’âme en perdition serait incapable d’en faire autant avec ses propres tourments.
Il n’y a que lui pour la libérer, que lui pour l’aider à se délivrer, que lui pour la faire s’échapper.
Sa distraction. C’est loin d’être ainsi qu’elle le qualifierait. Mais le mot la fait sourire de cet air amusé. Pendant un bref instant, elle se perd dans les deux lacs sans fin ; mais n'a pas le temps de rétorquer. Les effluves carbonisés, d'un repas vraisemblablement cendré, la ramènent à la réalité. Elle suit son ex jusqu'à la cuisine pour constater l'étendue des dégâts. Si elle prend la situation avec calme, ce n'est hélas pas le cas de Nikolaï qui laisse entrevoir sa colère. Sincèrement navrée pour celui qui a sans doute cuisiné des heures durant, elle n'aime pas le voir dans cet état. Elle essaie comme elle peut de dédramatiser la situation, sans résultat. - Nikolaï, ce n'est rien, vraiment... elle tente pour le rassurer, parce qu'elle n'aime pas le voir aussi irrité ; surtout pas après la bonne humeur instaurée depuis qu'elle est arrivée. Mais il refuse de, même, goûter au plat qu'il balance sans ménagement là où elle n'ira pas le chercher. Pas du genre à abandonner, le cuisinier en herbe décide néanmoins de s'atteler à une autre préparation. - J'ai tout mon temps. lui dit-elle avec un doux sourire pour apaiser ses craintes. Toute prête à lui apporter son aide, elle n'en a pas le temps, comme s'il avait deviné d'avance ce qu'elle s'apprêtait à faire ; il la renvoie sur son siège, lui laisse l'honneur de patienter avec un verre. - Mais je peux tout de même t'aider… Seulement elle connaît suffisamment Nikolaï pour savoir qu'il est inutile d'insister. Il est bien trop têtu pour changer d'avis, alors la latine le laisse faire. Tout en dégustant le liquide vermeil, elle le contemple non sans manquer une miette. Sourire aux lèvres, elle évite tout commentaire, se laisse aller à rire quand il imite un accent presque convaincant. C'est quand il l'invite à venir goûter la sauce qu'Isabella bondit tout de suite de sa place. Elle n'en pouvait plus d'attendre sagement, sans rien faire, ce n'est pas quelque chose qu'elle apprécie grandement. La nymphe ténébreuse se rapproche de lui, se penchant juste assez pour tremper ses lèvres pourpres. - Hum, c'est bon mais… elle retrouve son regard, son encre qui se noie déjà dans l'océan abyssal. - Je préfère quand c'est plus relevé… ses mots pourraient paraître innocents, si ses prunelles n'étaient pas aussi brûlantes. Elle lui adresse un sourire enjôleur, presque aguicheur. Moins encore que son geste. L'enchanteresse glisse lentement son doigt contre la cuillère en bois pour goûter une nouvelle fois à la sauce pas suffisamment piquante à son goût. - Mmh, oui, je crois que ça gagnerait en intensité. et l'atmosphère, soudain, se révèle bien plus sensuelle.
Sujet: Re: millions reasons. (warston) Sam 10 Oct - 11:44
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Isabella Kingston
C'était tellement plus facile de la faire sourire, lui faire retrouver cet air si tranquille sur le visage. Lui faire oublier ses tracas en la faisant rire. Il savait le faire Nikolaï, l'un des rares à ne pas avoir peur de la sortir de ses habitudes. Il n'avait jamais eu peur de lui dire sa façon de penser, il n'avait jamais craint de lui dire directement ce qu'il pensait. Il aime trop la pousser à bout, au delà de ses propres limites. Chose qu'il avait certainement oublié avec le temps, mais doucement il parvenait à retrouver ce qu'il avait toujours su faire avec elle. Pour le moment, elle choisi de garder le silence avec cet air dépité.
Ils abordent finalement sa dispute avec Cassey. Il aurait aimé éviter d'en parler, il aurait même aimé éviter de ce disputer avec elle. Seulement les deux Warren ont un caractère très explosif et à chaque fois qu'il y a confrontation entre eux ça finit toujours pas exploser mais en temps normal ça ce termine toujours bien entre eux puisqu'ils finissent toujours par ce pardonner. Seulement, cette fois Nick c'était montré très dur avec elle. Il avait choisi de la mettre de côté dans le seul et unique but de la protéger rien de plus ! Mais Cassey ne voyait pas du tout les choses de la même façon. - Pour moi ... enfin ce que je veux dire c'est qu'elle risque de me voir comme quelqu'un de faible et j'ai pas envie de ça. Sa soeur, c'est quelqu'un de solide, Cassey est forte tout comme lui mais Nick il est celui qui a toujours su ce relever, il est le pilier et si jamais elle ne voit ce briser il craignait qu'elle garde cette image de lui. - Tu peux parler toi ! dit il en souriant légèrement. C'était presque le même discours qu'il lui avait sorti il n'y a pas si longtemps. Pas dans le même contexte évidement mais il savait qu'elle était comme lui. Elle comprenait de quoi il voulait parler seulement c'était beaucoup plus facile à dire qu'à faire. - Je sais qu'elle veut être là et ça me touche mais ... je vais bien ! Alors qu'elle vient poser sa main délicate sur la sienne, il sourie légèrement un peu plus avant de poser son autre main sur la sienne. Un léger contact qui fait pourtant tellement de bien. Changeant de sujet, il sait ce qu'il a à faire avec Cassey, il doit aller la voir et régler les choses avec elle. Mais pour le moment il préfère profiter de cet instant avec Isabella. Ensemble, ils ce remémore leur premier cours de danse ainsi que les suivants. Il en garde de bon souvenir même si il n'avait pas toujours adopté un comportement très sérieux. Il ce tourne doucement vers elle, l'air bien plus attendri alors qu'il porte sa main jusqu'à ses lèvres pour y déposer un doux baiser.- Je sais que je me répète mais ... tu sais que je suis là si tu as besoin, toujours ... Elle le sait, il lui dit, il lui prouve sans cesse qu'elle peut compter sur lui quoi qu'il arrive.
Rejoignant la cuisine en catastrophe, l'odeur de brulé avait déjà envahi la pièce. Sortant son plat complètement carbonisé du fou avec un nuage de fumée noir. Ils ce rendent compte de l'étendu des dégâts et surtout constate que le plat qu'il avait passé des heures à cuisiné est complètement brulé. Il n'était pas vraiment en colère mais juste terriblement déçu. - J'ai passé toute mon après midi à cuisiner ce truc ! Mais bon, pas du genre à ce laisser abattre, il ce débarrasse bien vite de son plat raté pour s'atteler à la préparation d'un autre plat. Sous les yeux de son ex petite amie, Nick s'occupe de tous préparer. Entre eux c'était toujours aussi léger. Cette atmosphère agréable qu'ils n'avaient pas eu entre eux depuis bien trop longtemps. Ils plaisante, ils rigolent ensemble, on pourrait même presque dire qu'ils flirt de nouveau ensemble. Il parvient même à la faire rire à plusieurs reprise, chassant les idées noires de la jeune femme avec ses idioties. C'est seulement au bout de sa préparation qu'il lui demande de venir gouter afin de donner son avis. C'est sans perdre de temps que la Latina s'approche de lui pour venir gouter. Approchant la cuillère de sa bouche, il la laisse gouter alors qu'il attend sa réaction, en espérant qu'elle apprécie un minimum. - Mais ... Demande t'il alors qu'elle vient ancré son regard dans le sien. Il la fixe, envouté. Ses mots peuvent paraître innocent oui mais son regard est très loin de l'être, il sait ! Il sourie même d'avantage tout en hochant légèrement la tête alors qu'il ne loupe aucunes miettes de la scène qui ce déroule sous ses yeux. Ils étaient surtout bien plus proche, les regards liés avec cette même envie de franchir la dernière barrière. - Je vois ... je crois que j'ai ce qui faut pour ça ! Parlent ils toujours cuisine ? C'était assez compliqué de savoir. Il ne bouge pas pourtant, il reste là à la fixer. Il ce penche même légèrement vers elle pour venir frôler ses lèvres seulement il ne va pas jusqu'à l'embrasser il ce met simplement à sourire avant d'ajouter.- Tu cherche à me déconcentrer en faite ! Et ça marche ... ils c'étaient tous les deux approchés de cette limite mais pouvaient ils seulement la franchir ? Cette soirée c'était juste pour qu'ils soient ensemble. - Je dois avoir quelque chose de plus épicé. En fouillant dans les placard il finit par trouver son bonheur et en rajouter dans la préparation. Isabella toujours auprès de lui, il lui fait de nouveau gouter, toujours avec cet air malicieux sur le visage. Une ambiance soudainement bien plus sensuelle, plus chaude. Il suffit qu'ils ce rapprochent pour que tous change. - Est ce que c'est au gout de madame ?
Ils sont loin de se ressembler tous les deux. Il n’est que lumière quand elle se laisse submerger par l’obscurité. Il brille par sa pureté là où elle peine à révéler son âme d’écorchée. Il y a toutefois une chose sur laquelle ils peuvent se comprendre sans difficulté, c’est ce rôle d’aîné. Ils ont endossé la même responsabilité ; la place des parents qui pouvaient manquer. C’est un statut qu’elle a eu très vite, qui l’a poursuivi toute sa vie. Elle a beaucoup de mal à s’en délester, Isabella, parce que c’est devenu ce qu’elle est. Adulte avant l’âge, elle ne s’est pas vu accorder l’enfance qu’elle aurait dû connaître. À la place, elle s’est préoccupée de sa sœur, ses frères ; bien plus que son dû, elle, l’aînée de cette famille décousue. Alors, mieux que quiconque, elle peut comprendre les blocages ressentis par Nikolaï. Mais, justement car elle les éprouve, elle sait qu’il a tort de penser comme cela. – Justement, j’apprends à le faire, moi aussi. elle affirme avec un faible sourire. Avec Julius, elle a toujours se confier. Plus que n’importe qui, il a été son pilier quand ils n’étaient encore que deux mômes paumés. Petit frère mais âme fusionnelle à la sienne, il connaît ses craintes ; comme il perçoit sans doute un peu trop bien ses faiblesses. C’est avec Peyton qu’elle a toujours eu plus de mal à se livrer ; elle, qu’elle a toujours considéré comme son bébé. Mais, avec elle aussi, la ténébreuse apprend à se confesser. Peu à peu, elle lui laisse entrevoir les débris de son âme bousillée. Peu à peu, elle se révèle à elle, telle qu’elle est. Il peut en faire autant avec sa petite sœur, lui qui en est si proche. Mais Isa, elle n’est pas sûre qu’il en soit capable avec quiconque. Même à elle, il lui assure encore, que tout va bien ; qu’il va bien. – Tu ne te serais pas emporté contre elle si tout allait bien… déclare-t-elle avec prudence par peur de le froisser. Elle ne veut pas le torturer, pas ce soir, ni gâcher le moment qu’ils peuvent partager. Seulement il ne va pas aussi bien qu’il peut le faire croire, Nikolaï, sa sœur a dû le voir ; comme elle aussi peut le percevoir. Elle voudrait qu’il sache, qu’à elle, il peut parler. Autant qu’elle a la chance de pouvoir compter sur lui, elle sera toujours présente à ses côtés. Chaque fois qu’il en ressentira le besoin, Isabella, elle ne sera jamais bien loin. – Je le sais… toi non plus, n’oublie pas combien c’est réciproque. elle lui confie, ses iris qui se perdent dans ces deux océans infinis ; juste avant que le drame n’arrive. Complicité à peine renouée, aussitôt délaissée. Les anciens amants sont contraints d’oublier cet instant à part, alors qu’ils se rapprochaient enfin, pour se précipiter jusqu’à la cuisine. La beauté latine s’essaie à réconforter celui qui a perdu toute sa journée à préparer ce plat calciné, mais il reprend rapidement les choses en mains. Les prunelles posées sur Nikolaï, elle ne le quitte pas. Tout en discutant avec lui, plus ou moins sagement, elle se contente de terminer lentement son deuxième verre de vin. Et c’est un peu embrumée par l’alcool qu’elle se décide à le rejoindre. Elle s’approche innocemment de son ex pour goûter la sauce préparée par ses soins. Elle ne se rend pas compte, Isa, mais elle le dévore un peu trop du regard. Ses gestes sont plus lascifs, presque aguicheurs alors qu’elle goûte une nouvelle fois à la préparation du bout du doigt. Le sourire se dessine sur les lèvres sensuelles, juste avant qu’il ne tente de les frôler ; et lui dire qu’elle veut le déconcentrer. – Je ne vois pas du tout pourquoi je ferais une chose pareille. elle répond d’une voix espiègle, un brin joueuse. Elle se tient assez tranquille, Bella, elle n’initie pas le moindre rapprochement. L’alcool rend sa voix moins assurée, plus caressante, tandis que ses gestes restent empreints d’une grâce qui lui est naturelle. Les lunes noires le contemplent, sans bouger, alors qu’il ajoute de quoi épicer son plat. Une nouvelle fois, il veut lui faire goûter, alors elle laisse ses lippes tremper dans la sauce sans se faire prier. – C’est parfait. elle murmure de sa voix suave avant de pencher légèrement la couronne, comme songeuse. – Tu devrais goûter aussi pendant que j’installe le couvert. Mais elle ne bouge pas, Isa, elle se noie, encore, dans les deux lacs. Elle a besoin de plusieurs secondes pour reculer, finalement, et s’exécuter.
Sujet: Re: millions reasons. (warston) Mar 13 Oct - 21:26
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Isabella Kingston
Il devrait lâcher du leste et en parler, il devrait arrêter de jouer le "solide" et dire ce qui ne vas pas. Seulement, y'a tellement de chose ou il ne ce sent pas stable en ce moment que la liste serait bien trop longue pour qu'il énumère tous ce qui ne va pas. Mais Cassey n'est sans doute pas le bonne personne pour l'écouter, il ne veut surtout pas partager ce poids sur ses épaules, un fardeau sans doute bien trop difficile à porter pour elle. Et puis, c'est lui qui est censé être le pilier de la famille ! Nikolaï il ne ce plein jamais, il ne pleure pas, il est là quand elle ne vas pas bien, il veille sur elle. Il est surtout trop macho pour avouer qu'il a besoin d'aide, trop fier pour en demander. Isabella doit le comprendre mieux que personne parce que justement elle aussi elle assume ce rôle depuis longtemps. Elle protège sa famille, elle veille sur eux et elle ne demande jamais rien en retour ... pour la simple et bonne raison qu'elle est l'ainée et elle n'a pas le droit de demander quoi que ce soit en retour. L'inspecteur l'écoute pourtant, une partie de lui sait qu'elle a raison ! La solitude ne va pas l'aider, ce renfermer ne risque pas de le faire avancer. - Et tu y arrive ? Demande t'il en tournant légèrement la tête vers elle. Sachant combien c'est difficile pour elle aussi de compter sur les autres. C'est facile de parler de choses simple, quand tous va bien c'est toujours simple mais avec ses proches c'est toujours plus difficile de parler de ce qui fait mal. Levant les yeux au ciel en souriant légèrement il a l'impression d'entendre sa petite soeur lui faire la morale. - Elle a tendance à trop insister et c'était pas le jour ... j'étais plutôt irritable ce jour là et j'avais juste pas envie d'en parler avec elle a ce moment là. Mais elle m'agace toujours quand elle veut me faire cracher le morceau. Le tempérament explosif des deux Warren. L'un comme l'autre, ils s'emportent assez rapidement et ça finit toujours par exploser. Il lui devait des excuses et il en avait parfaitement consciences. Mais il devait juste trouver le courage d'aller la voir pour parler avec elle. Maintenant il voulait surtout profiter de la soirée sans penser au négatif. Et ça aurait pu continuer, ils étaient là à ce promettre d'être là l'un pour l'autre quoi qu'il arrive. Les yeux rivés dans les siens, envoutés, charmé ... jusqu'à ce que cette odeur de bruler émane de la cuisine.
Il suffit d'une fraction de seconde pour qu'ils brisent ce contact et qu'ils ce précipitent à la cuisine. Sans surprise, son plat est complètement carbonisé et surtout immangeable. Après le dégout, Nick ne ce laisse pas abattre, il est surtout décidé à préparer autre chose. Très vite, il s'y attèle avec beaucoup de sérieux même si il prend tous de même le temps de faire l'idiot, juste le temps d'amuser son ex petite amie qui ne manque pas une seule miette du spectacle qu'elle lui offre. C'est au bout de quelques longues minutes qu'il termine enfin sa préparation et qu'il l'invite à venir gouter pour être sur que c'est à son gout. Mais une fois encore, quelques secondes suffises pour que tous bascule entre eux. Si ils ce tenaient plutôt tranquille, lorsqu'ils ce rapprochent c'est une toute autre histoire. Le regard de la Latina semble bien plus charmeur, aguicheur alors qu'elle goute la sauce. Il ne loupe pas une miette de la scène qui ce déroule sous ses yeux, un mince sourire ce dessine même sur les lèvres alors qu'il ce penche légèrement vers elle, prit dans son jeu. Il frôle à peine ses lèvres comme prêt à l'embrasser seulement il n'ose pas franchir le pas. - Parce que tu sais que tu y arrive à chaque fois et c'est vraiment pas juste ... Répond t'il avec un sourire amusé alors qu'il recule légèrement pour terminer d'assaisonner sa sauce au gout de madame afin qu'elle soit légèrement plus épicée. Approchant une nouvelle fois la cuillère de ses lèvres pour qu'elle goute, il la regarde, il la dévore des yeux alors qu'il attend surtout son verdict. Ça semble lui convenir - Super ! "Super ?" Non mais sérieusement Nick ! Reposant la cuillère il ce tourne de nouveau vers elle alors qu'avec son air innocent elle lui propose de gouter ... Amusé, il la fixe en souriant avec cet air niais. Il ne lui laisse pas vraiment le temps de s'exécuter, puisqu'il ce rapproche d'elle venir déposer ses lèvres contre les siennes pour l'embrasser très tendrement. Sa main glissant déjà contre sa nuque alors qu'il rend ce baiser bien plus langoureux avant de reculer légèrement. - Oh ... tu parlais de la sauce ... j'avais pas compris. Muh oui évidement. - Mais c'est tout aussi parfait ! Ses doigts caressant doucement sa joue, il recule légèrement alors qu'il reprend son occupation, la préparation de son plat. Oui, il venait de l'embrasser et il faisait comme si tous était "normal" et ça l'était non ? Il en mourrait d'envie depuis qu'elle était arrivée. - Et tu ne fais rien de tous ! C'est toi l'invité tu n'a pas à faire quoi que ce soit sauf poser tes fesses dans un coin et profiter de la soirée ... en buvant du vin et profiter de ma bonne compagnie ! Il ce dirige déjà vers le placard pour sortir le couverts.
Elle est toujours là, l’ombre de ce passé jamais loin. Elle plane sur elle, sur sa famille, comme une malédiction dont elle voudrait les préserver ; si seulement elle le pouvait. Isabella, si elle a tu aussi longtemps ses souffrances, c’est loin d’être par fierté. Elle aurait voulu tant de fois s’épancher dans les bras de son frère. Ou bien toutes les fois où elle trouvait refuge dans le lit de leur cadette. Elle aurait voulu parler, leur dire tout ce qu’elle ressentait, tout le mal qu’elle éprouvait. Mais elle se devait de les épargner ; les sauver, eux, de ce dont personne ne l’a jamais protégée. C’est pour cette raison que, encore aujourd’hui, la tourmentée garde pour elle les secrets de son passé. Jamais, elle ne pourrait leur avouer, tout ce que leur géniteur lui a fait. Seulement c’est différent ; pour les plaies plus récentes. Elle apprend lentement à les confier ; en parler à ceux qui représentent toute sa vie, passée et à venir. Alors la latine ne peut retenir un doux sourire sur ses lippes quand elle entend la question de son ex petit-ami. – Plus qu’avant. elle confie en acquiesçant d’un signe de la tête. Elle a parlé à son frère de l’horreur qu’ils ont partagé. Elle a parlé à sa sœur de son cœur trop bousillé. Peyton, elle sait même pour les cachets. C’est loin d’être évident pour Isabella de laisser apparaître sa vulnérabilité. Mais elle a appris à accorder aux êtres qui lui sont le plus chers le droit de l’aimer ; tout doucement ; peu à peu. C’est aussi ce qu’elle essaie de faire avec Nikolaï en réalité. Elle le laisse approcher, même quand l’envie de fuir vient la submerger. Elle apprend, Isabella, elle apprend encore. Sans doute qu’une vie entière ne suffira pas à lui inculquer tout ce qui devrait lui être naturel. Tout ce qui a été bousillé par un paternel beaucoup trop cruel. Elle a l’esprit corrompu, l’âme en perdition, elle a tout d’un ange déchu. On lui a coupé les ailes quand elle n’était encore qu’une enfant ; c’est difficile de se mettre à voler à trente-trois ans. Mais elle apprend. Elle apprend, alors elle essaie de pousser Nikolaï à se livrer lui aussi. – Elle est comme toi, Nikolaï. commente-t-elle avec un sourire en coin. Simple constat qu’elle laisse échapper comme une évidence réalisée depuis déjà longtemps. Insister, encore, toujours, même quand sa demande est rejetée, c’est ce qu’il a fait tellement de fois avec elle. Ils sont comme ça, les Warren. Extrêmes, ils aiment avec ardeur, ils aiment jusqu’à la haine. Alors que, dans sa famille, les écorchures invisibles sont pourtant bien trop ancrées pour qu’ils puissent se donner avec la même fougue. Eux, ils aiment en silence, ils s’aiment comme une souffrance. C’est quelque chose qu’ils éprouvent, un sentiment qui pulse dans leurs veines avec violence, toujours en silence, mais toujours en osmose. C’est probablement pour cette raison que, entre Nikolaï et Isabella, l’amour est aussi fatal. Ils n’aiment pas de la même manière. Pas plus, pas moins. Mais c’est différent tout de même. Ce qui les réunit, au-delà de l’authenticité de leurs sentiments, c’est cette alchimie dont ils sont incapables de se défaire. Attraction physique, magnétique, presque trop charnelle. À peine s’est-elle approchée de son ex que la sirène en fait une démonstration. Elle arrive, le sourire échancré, les prunelles qui tendent à s’éterniser. Elle arrive, les iris embrumés, le sourire qui se met à l’aguicher. Lui qui le devine, le marin loin d’être naïf devant le charme de la nymphe, pour s’y être mille fois laissé envoûter. Lui qui n’a pas peur de l’affirmer, le sourire amusé, l’air toujours contrôlé. – Je t’assure que non. elle l’affirme, Isa, mais le pire, c’est bien qu’elle n’est pas en train de mentir. Le jeu sensuel, dont elle connaît par cœur les règles, est loin de son idée d’une tentative séductrice. Elle n’a jamais eu besoin de charmer un homme, Isabella, elle les hypnotise sans s’en rendre compte. Jusqu’à ce que le charme opère, jusqu’à ce qu’il s’empare soudain de ses lèvres. Elle ne s’attend pas au baiser qu’il vient le voler. Mais elle y répond, tout de suite, avec une envie non dissimulée. La main virile qui glisse contre sa peau frissonnante, elle se rapproche de lui pour mieux prolonger l’union de leurs lèvres enflammées. La sienne qu’elle mordille quand il recule trop vite, encore troublée, déjà trop enivrée. – Tu joues à un jeu dangereux, Warren. elle murmure dans un souffle. Parce qu’il sait qu’il en faut peu pour que le désir vienne l’embraser ; parce qu’il sait aussi, combien ils pourraient trop vite se laisser consumer. La poupée recule enfin, l’esprit encore déstabilisé, incapable de faire comme si de rien n’était. Elle avait presque oublié, en réalité, le couvert qu’elle voulait installer. – Hum, oui, mais je crois que je ne devrais pas boire un troisième verre de vin. elle ne tient pas l’alcool si bien. Elle doit être capable de rentrer chez elle. Puis, aussi, elle ne voudrait pas perdre un peu trop la tête. Sans écouter les demandes du maître des lieux, l’obstinée part récupérer tout ce qui peut manquer pour le couvert. Elle les installe, l’un en face de l’autre, pas trop près… mais pas trop éloignés. – La prochaine fois… c’est toi qui viendras ? Si… tu en as envie ? l’invitation lancée, sans prévenir, l’instant qu’elle veut réitérer. Elle ne sait pas où ils vont, tous les deux, mais elle se rend compte que sa vie est bien plus agréable quand il est à ses côtés.
Sujet: Re: millions reasons. (warston) Sam 17 Oct - 18:16
millions reasons
Isabella Kingston
Parler de ses angoisses ce n’est pas quelque chose qu’il sait faire, ni même qu’il aime faire pour la simple et bonne raison qu’il n’aime vraiment pas admettre qu’il a des faiblesses. Ça s’apprend et il apprend toujours à le faire … mais c’est plus facile de le faire avec certaines personnes que d’autre. Cassey est pourtant sa plus proche famille, sa soeur, seulement c’est difficile avec elle. Parce qu’il n’a juste pas le droit d’être faible devant elle. Il a toujours essayé de l’épargner, la protéger, veiller sur elle comme si il refusait que le monde lui fasse du mal. Il n’y est pas arrivé c’est sûr … mais il souhaite rester le grand frère fort sur qui elle peut compter et non le lâche, le faible qui tomber à la première difficulté. Mais Isabella sait de quoi il parle parce qu’elle est comme lui ! Du moins elle essaie de s’ouvrir un peu plus à ses proches, leur parler de ses malheurs, de ses douleurs … mais y arrive t’elle vraiment ? Plus qu’avant d’après elle. Un aveux qui le fait légèrement sourire parce que d’un côté ça le rassure qu’elle y arrive. Elle n’est pas seule. - Je suis content que tu y arrive alors, je sais que c’est … loin d’être facile. Pour lui en tous cas. Il n’y arrive pas. Ce n’est pas faute d’avoir essayer mais il a l’impression qu’il ne réalise pas lui même ce qui c’est passé, pas encore. Alors en parler c’est encore plus difficile. Pour en revenir à Cassey, il sait qu’elle est comme lui. A sa place il ferait la même chose, il ferait tous pour elle, il ferait tous pour être avec elle et la soutenir, la forcer à parler afin qu’elle ce libère. Mais à croire que le grand frère est beaucoup plus têtue et borné que sa cadette. - Ouais … je sais qu’elle veut juste être là. Je ferais la même à sa place, je serais peut être même bien pire qu’elle. Avoue t’il dans un petit sourire mi amusé mi triste. Il c’était montré injuste avec elle. Une erreur de plus au compteur après tous il n’en est pas à son premier échec. Les Warren … et leur façon si extrême d’aimer, de ce donner … jusqu’au bout et sans condition.
Une façon d’aimer bien distinct de celle d’Isabella. Elle aime mais d’une toute autre façon, une façon beaucoup plus silencieuse mais tout aussi forte. C’est aussi pour cette raison que leur histoire est si compliquée. Si difficile. Ils s’aiment mais pas de la même façon. L’amour est toujours bel et bien présent entre eux mais il y a également cette alchimie. A chaque fois qu’ils ce touche, qu’ils ce frôle ou même un simple regard. A la seconde même ou elle s’approche, si ce n’est que pour gouter une simple sauce, il la sent proche de lui et comme toujours ça le trouble. Isabella, douce nymphe, sirène au regard envoûtant. Il ce laisse prendre dans ses filets à chaque fois qu’elle s’approche, chaque fois qu’elle ose flirter avec lui, il sait pertinemment que son charme fini toujours par lui être fatal. Il en a conscience et il sait qu’elle aussi le sait. Combien de fois à t’il résister ? Aucunes … et cette fois encore il cède alors qu’il s’approche d’elle pour venir capturer ses lèvres. Un baiser auquel elle répond avec tout autant de fougue, un baiser qui prend trop vite fin puisqu’il recule légèrement encore troublé mais loin d’être innocent. Un jeu dangereux ? Il sait, oh oui il sait et c’est justement pour cette raison qu’il aime autant, il avait toujours choisi l’option du risque avec elle. - Mais tu sais combien j’aime prendre des risques. Souffle t’il alors qu’il porte la cuillère à ses lèvres pour gouter à son tour la sauce.- C’est parfait. Conclu t’il alors qu’il change de sujet, comme si il ne c’était absolument rien passé mais ce petit jeu de séduction lui était toujours bel et bien présent entre eux. Il recule jusqu’au placard pour sortir le couvert alors qu’il l’invite une fois de plus à ce laisser aller. Elle reste sin invitée ce soir alors il était parfaitement normal qu’elle ne s’occupe de rien. La pauvre devait déjà attendre plus longtemps avant de dîner. - Pourquoi pas ? Si tu en as envie … rien ne t’en empêche. Tu peux repartir en taxi. Si c’était la crainte de reprendre le volant. - Ou tu peux rester ici aussi … Ajoute t’il un léger sourire aux lèvres alors qu’il rejoint la table pour y déposer les assiettes. Relevant les yeux alors qu’elle dépose les couverts tout en lui proposant à son tour de dîner avec elle. Il ce met à rire légèrement tout en hochant doucement la tête. - Je viendrais avec plaisir. Comment refuser son offre ? C’était juste impossible.
Les minutes, les heures passes, ils dînent tous les deux comme lorsqu’ils étaient coupé du monde. Ils ce retrouvent, ils ce sourient, ils rigolent, ils flirtent même légèrement. Ce baiser quelques heures plus tôt n’était pas oublié et cette tentation, cette attirance, belle et bien toujours présente entre eux. Le dîner est beaucoup plus simple que ce qu’il avait prévu mais tous ce passe bien. A croire qu’ils en sont à leur premier rancard et tous semble ce passer à merveille. - Heureusement que c’est toi qui a apporté le dessert sinon qui sait dans quel état il serait ! Il plaisante sur ses piètres talents de cuisinier encore une fois alors qu’il finit de déguster le dessert qu’elle avait apporté. - C’était … excellent ! Si on passe le dîné brulé … Un très bon moment qui risque de prendre fin, doucement mais surement. Il était convenu qu’ils dînent simplement ensemble et … maintenant elle allait certainement s’en aller maintenant. - Ça m’a fait plaisir de dîner avec toi, vraiment ! Posant sa main sur la sienne, il la fixe de ses deux grand océan avant de ce lever pour finir de débarrasser la table. Volontairement, il passe tous prêt d'elle, comme depuis le début de cette soirée, Nick cherche volontairement à la troubler. Il s'en amuse, il la frôle, il lui lance des regards plus que révélateur, comme si il cherchait à la déshabiller du regard. A chaque bouché qu'il prenait, c'était elle qu'il dévorait. - Est ce que tu as envie d’autre chose ? La voix chaude, envoutante, le regard qui accompagne ses propos alors qu'il sourie légèrement. Il boit une gorgée de son verre de vin avant de ce lever de sa chaise. Il ce glisse derrière elle, toujours assise pour venir murmurer proche de son oreille. - Moi j'ai pas envie que tu t'en aille ... Il frôle tout juste sa peau, son souffle parcourant sa nuque. - A tu envie de prolonger cette soirée ?
Nikolaï, il aime prendre des risques, Nikolaï, il aime l’interdit. C’est même ce qu’elle a représenté si longtemps, pour lui, l’interdit. Seulement ils sont si différents tous les deux. Elle n’a jamais bénéficié de cette opportunité, le privilège de savoir tout risquer. Elle a dû faire preuve de prudence et de maturité, depuis toujours, même quand elle n’était encore qu’une enfant que l’on aurait dû protéger. C’est difficile alors, pour elle, de se laisser aller ; elle n’a pas la même facilité. T’avais pourtant appris à le faire avec lui. Suivre tes désirs, suivre tes envies. Tu apprenais à l’imiter, juste en t’autorisant à l’aimer. Mais, sans lui, c’est comme si t’avais oublié. Elle retrouve la retenue des débuts, la résistance qu’elle n’a pas gardé longtemps deux années auparavant. Mais, durant tout ce temps, de nouvelles épreuves sont venues s’ajouter à celles qu’elle avait déjà traversées. Et, Isabella, elle a été une nouvelle fois abîmée. Toutefois, l’esquisse d’un sourire sur le minois délicat, elle reprend d’une voix amusée. – Oui, je le sais, tu n’as aucune limite. et peut-être qu’elle ne devrait pas en avoir autant quant à elle. Peut-être qu’elle devrait seulement avoir confiance en elle ; en eux ; en tout ce qu’ils ont été tous les deux et tout ce qu’ils pourraient encore être. Elle a répondu à son baiser, sans se questionner, sans résister. Mais elle tente de garder un semblant de contrôle quand son ex petit-ami l’incite malignement à se laisser aller. Il lui suggère l’éventualité de rester dormir chez lui quand elle affirme devoir freiner avec le vin et ses effets. Un sourire en coin apparaît sur le visage espiègle de la beauté latine alors qu’elle secoue légèrement la tête. – C’est vrai que tu as une chambre d’amis. elle déclare innocemment avant d’accepter son troisième verre ; le dernier qu’elle acceptera cette soirée. L’esprit pourtant de plus en plus léger, la nymphe des ténèbres parvient lentement à oublier sa retenue. Le dîner se déroule à la perfection alors qu’ils retrouvent une complicité jamais réellement perdue. Ils retrouvent, aussi, cette aisance à flirter l’un avec l’autre. Les minutes défilent, les heures aussi. Elle oublie tout, Isa, elle oublie tout avec Nikolaï. Alors qu’ils arrivent finalement au dessert qu’elle a emmené, le cuisinier en herbe plaisante sur ses qualités culinaires. Un rire léger, cristallin, s’échappe dans l’air alors que la communicante reprend d’un ton qui se veut rassurant – mais quelque peu éméché néanmoins. – Ton dîner était parfait comme il était. Le repas était délicieux mais, surtout, elle a apprécié plus que tout cet instant à ses côtés. Touchée par ses mots, elle lui sourit une nouvelle fois, les prunelles plus embrumées. – Moi aussi… tu m’avais manqué. les confidences se révèlent plus faciles à échapper ; pas seulement à cause du vin ingurgité, mais aussi grâce à la soirée. La ténébreuse sent soudain la paume de son ex venir se poser contre sa main. Elle ne le quitte pas du regard, l’ébène qui se noie trop facilement dans l’océan. – Non merci, je ne peux plus rien avaler… Elle ne bouge pas quand il se lève mais c’est pour mieux se rapprocher d’elle. Son corps qui frôle le sien, ses prunelles qui la dévorent, il finit par glisser derrière elle. Il essaie de la troubler, elle le décèle à peine, sûrement déjà trop chamboulée. La sirène devient la proie de son prédateur alors qu’elle sent s’accélérer les battements de son cœur. Elle peut sentir son souffle brûlant contre sa peau frissonnante. – Nik… elle laisse échapper dans un souffle, alors qu’il lui confie son envie qu’elle reste. Elle ne sait plus très bien, soudain, ce qu’elle devrait réellement faire. Il y a sa raison qui lui demande d’éviter de précipiter les choses, mais il y a cette autre voix, qui rejoint celle de Nikolaï, celle qui l’incite à prolonger ce moment. Elle se tourne vers lui pour le contempler, les pupilles sombres qui cherchent les siennes. – C’était vraiment une belle soirée… même avec ton dîner brûlé. elle lui sourit un instant avec malice, mais se relève ensuite. Son corps frêle tout près du sien, elle se mordille fébrilement la lèvre. – Mais je crois que je devrais rentrer. elle ne veut pas tout précipiter ; elle a peur de tout gâcher. Sa main glisse nerveusement dans sa chevelure alors qu’elle s’éloigne pour récupérer sa veste ainsi que son sac. Alors qu’elle prend le chemin de la sortie, Nikolaï vient l’accompagner. La porte entrouverte, elle se penche jusqu’à son visage pour déposer un baiser contre sa joue, sur le coin de ses lèvres ; mais sans réfléchir, elle bascule contre celles-ci pour s’en emparer. Le baiser devient rapidement fiévreux, fougueux, beaucoup trop pour être arrêté. C’est pourtant l’option qu’elle choisit en reculant, encore ébranlée. – Bon, hum, je vais y aller… elle reprend très vite, encore un peu fébrile ; alors que sa seule envie est de rester ici ; rester avec lui.
Sujet: Re: millions reasons. (warston) Mar 20 Oct - 21:41
millions reasons
Isabella Kingston
L'interdit, l'inaccessible, le mystère et l'attirance qu'il n'a jamais vraiment su expliquer. Elle avait susciter cet intérêt et depuis il ne l'avait plus lâché, jamais il ne c'était senti moins intéressé par la mystérieuse nymphe, jamais il n'avait eu l'envie de s'en détourner. Parce qu'il ne lâche jamais prise Nikolaï, il va toujours au bout des choses et il a toujours eu l'intime conviction que son intérêt pour Isabella ne prendra jamais fin. Pourtant, elle avait essayé, elle avait tenté de le dissuader de continuer mais rien n'y fait. Même à terre, il finit toujours par ce relever, si il pouvait en faire autant avec le reste ...
La soirée ce déroule très bien, après un début quelque peu difficile, un certain malaise et un repas complètement calciné, en fin de compte l'atmosphère ce détend un peu ou peut être que c'est uniquement à cause du vin. Quoi qu'il en soit, ils retrouvent ce liens tous les deux, ils discutent, ils rigolent, ils osent même flirter l'un avec l'autre sans jamais franchir la limite à ne surtout pas dépasser. Il y a eu ce baiser, un baiser qui n'a duré que quelques secondes, de trop brèves secondes mais une simple prise de risque qui n'avait pas duré. Elle avait cependant répondu au baiser, un cours instant mais elle y avait quand même répondu avant de reprendre le cours de leur soirée. Malheureusement, le temps passe beaucoup trop vite, il a l'impression qu'elle vient juste d'arriver mais qu'elle doit déjà repartir. Il tente bien de l'inviter à rester mais c'est sans doute jouer avec le feu et c'est d'ailleurs ce qu'elle semble lui faire comprendre. Il sourie amusé par la réponse de sa belle ... une chambre d'amis oui. - Transformée en dressing oui ... mais doit y avoir la place d'y mettre un lit pour la nuit. Précise t'il en souriant légèrement un peu plus. - Ou alors il reste toujours ma chambre, enfin ... bien sur je te la laisserais volontiers, tu sais combien je suis gentleman. Ajoute t'il avant de rire parce qu'il savait très bien qu'ils n'avaient pas de conversation sérieuse. Non elle ne pensait certainement pas rester avec lui ce soir et encore moins dormir dans "sa" ou "leur ex" chambre. Ce serait plutôt bizarre comme situation d'autant plus qu'ils avaient partagé le même lit pendant leur vacances. Il ce sentait néanmoins coupable pour son repas raté heureusement qu'il avait réussi à trouver une autre solution et heureusement qu'elle avait aussi apporté le dessert. - Je suis content que ça t'ai plu alors. Lui c'était surtout sa compagnie qui lui avait énormément plu, tellement qu'il n'avait pas du tout envie de lui dire au revoir maintenant. - Tu m'as manqué aussi ! Et justement, ce serait tellement dommage qu'elle parte maintenant ! Il n'en n'avait pas envie et peut être qu'elle non plus finalement. Et essaie bien de lui faire comprendre. Il ne fait pas la demande directement, il tourne autour du pot dans l'espoir qu'elle comprenne seulement non ... sans doute une façon un peu trop subtile. Alors il finit par ce lever pour ce rapprocher d'elle, la frôler pour ce glisser juste derrière elle. Il joue a un jeu un peu trop dangereux avec elle, il sait pourtant qu'il ne faut pas précipiter les choses et là ... il en demande sans doute trop ! Trop rapidement ! Mais son parfum, cette proximité si soudaine avec elle le trouble, elle l'appel à lui et c'est trop dur d'y être insensible. Il revient à lui lorsqu'elle ce tourne finalement vers lui, plongeant son regard troublé dans le sien. Il la dévore du regard alors que la pauvre cherche presque ses mots. Un bref sourire amusé ce dessine sur les lèvres du policier alors qu'il hoche très légèrement la tête. Son corps ce trouve proche du sien, très proche mais ce n'est pas pour autant qu'il recule. - Une excellente soirée. Mais elle juge plus raisonnable de rentrer chez elle. Et elle a sans doute raison, il ne faut surtout pas brusquer les choses, il ne faut pas qu'ils aille trop vite. Un mise presque déçu, il acquiesce. - Muh ... bien. Elle choisi de s'en aller et il ne s'y oppose pas, il est tout de même déçu mais il respecte sa décision. Il l'accompagne seulement jusqu'à l'entrée, les mains dans les poches, ce sourire charmeur qui ne quitte pas ses lèvres alors qu'il et prêt à lui ouvrir la porte. A peine entre ouverte, elle vient lui souhaiter une bonne soirée. Avec un geste tous simple, un baiser qu'elle vient d'abord déposer contre sa joue puis sur le bord de ses lèvres et enfin contre ses lèvres. Inattendu mais tant espéré. Un baiser qui devient fougueux bien trop rapidement, beaucoup trop pour être arrêté mais c'est pourtant ce qu'elle fait en reculant doucement. - Tu devrais oui ... Murmure t'il encore contre ses lèvres mais pourtant aucuns des deux ne bougent. La porte toujours entre ouverte, c'est sans réfléchir qu'il la pousse pour la fermer et venir capturer les lèvres de sa muse une fois encore, la plaquant légèrement contre ce mur derrière elle, retrouvant ses lèvres avec envie, ce même baiser fougueux, ceux qu'ils ont échangé tant de fois. Il était trop tard pour qu'elle s'en aille, mais est ce une erreur ? Est ce qu'ils allaient trop vite ? Devaient ils franchir la limite ? Ses doigts ce glisses contre sa nuque, dans ses cheveux qu'il serre entre ses doigts à l'écoute de ses envies, l'envie d'elle et de ce laisser consumer par cet amour.
Les dernières notes de la soirée retentissent. La mélodie arrive à sa fin mais Isabella, elle n’a pas réellement envie de voir la chanson se terminer ; pas envie de s’en aller. Il y a cette parcelle d’elle, beaucoup trop grande, qui s’intensifie plus encore quand elle plonge ses prunelles noires dans les siennes ; qu’il lui fait comprendre combien, lui aussi, il veut qu’elle reste. L’âme tourmentée a bien du mal à oublier ses désirs mais la raison l’emporte, comme souvent, peut-être comme trop souvent. Elle se détache de son emprise envoûtante pour rejoindre la porte d’entrée, fin prête à s’en aller. Mais les mots murmurés résonnent dans son esprit autant qu’ils pulsent encore dans son cœur trop fébrile. Et quand elle se tourne, face à lui, elle n’a plus qu’une envie. Incapable de résister, elle capture les lèvres de son amour cendré ; elle lui vole ce baiser enflammé. Elle ne sait pas ce qui lui prend, Isa, elle a tenté de garder le contrôle tout au long de la soirée. Elle parvient, sans doute trop tard, à se reprendre en reculant. Tout son être embrumé, elle le contemple de ses iris troublés, chamboulée par le baiser qu’elle a elle-même initié. Nikolaï, il paraît tout aussi bouleversé. Il ne bouge pas, il se contente de se noyer dans ses opales. Puis, sans prévenir, il ferme la porte derrière elle tout en s’emparant de ses lèvres à son tour. Le palpitant qui manque un battement, elle sent tout son corps réagir alors qu’elle répond instantanément, instinctivement, à son baiser. Son corps plaqué contre le mur, ses mains remontent le long de celui de son ex petit-ami alors qu’ils continuent de s’embrasser avec envie ; avec de plus en plus d’envie. Elle ne réfléchit pas, à cet instant, elle ne se demande pas si elle devrait arrêter, ou continuer ; aucune interrogation, aucune question n’effleure son esprit déjà brûlant, mais moins encore que son corps. Les doigts de Nikolaï glissent contre sa nuque, saisissent sa chevelure, comme s’il refusait de la lâcher, comme s’il ne pouvait plus la lâcher. C’est elle qui commence à détacher les boutons de la chemise masculine, elle qui retire le bout de tissu qui tombe à leurs pieds. Elle interrompt une brève seconde leur baiser pour mieux le contempler ; lui, le corps qu’elle n’a pas pu voir de si près depuis des mois d’éternité. Les opales sombres le fixent sans qu’elle ne dise rien, il y a juste l’esquisse d’un sourire authentiquement heureux qui apparaît sur ses lèvres. Heureuse, elle se sent heureuse à ce moment de le retrouver. Elle ne perd pas plus de temps pour lui voler un nouveau baiser.
Et peut-être qu’on ne devrait pas, peut-être qu’on regrettera, peut-être que c’est trop tôt, ou bien, trop tard, mais je veux encore sentir tes mains sur moi, je veux encore être aimée par toi.
Sujet: Re: millions reasons. (warston) Mar 27 Oct - 18:08
millions reasons
Isabella Kingston
Aucuns n'avaient envie que la soirée ce termine, ils ne voulait pas devoir ce dire au revoir pourtant ... malgré les tentatives de Nikolaï, Isabella parvient à retrouver sa raison. Ce perdre dans son regard ne semble pas suffire. Il voit bien qu'elle lutte, qu'elle ce retient, elle bride ses envies comme toujours afin de ne pas céder à la tentation. Peut être qu'elle avait raison de faire preuve de prudence avec lui, Nick était juste trop impatient alors qu'elle avait toujours eu ce côté bien plus réfléchis et résonné. Elle le prouve une fois de plus alors qu'elle ce dirige vers la porte d'entrée avec ses affaires. Bien décidée surtout à mettre un terme à leur soirée, toutes les bonnes choses ont une fin. Et c'était sans doute la meilleure option non ?
Le choix s'offre à elle, prendre le chemin de la sortie afin de rentrer chez elle et mettre un terme définitif à cette soirée à contre coeur mais raisonnablement. Ou alors, céder ... céder à cette tentation qu'il sait si bien apporter entre eux. Non il ne veut pas la voir s'en aller mais il ne peut pas non plus la forcer à rester contre son gré bien qu'il doute que ce soit un gros effort pour elle. C'est elle, juste avant de franchir la porte qui vient déposer ses lèvres contre la sienne. Un baiser innocent au début, contre sa joue mais qui vient s'échouer bien trop rapidement sur les lèvres de brun. Lui qui n'attendait que ça ne perd pas une seconde pour y répondre avec la même ardeur avant qu'elle ne recule pour lui souhaiter une bonne soirée. Mais pourtant, elle ne franchi pas la porte, elle reste là devant lui. Incapable de bouger, accroché à son regard alors qu'elle murmure. Elle devrait s'en aller. Oui, sans doute mais elle venait déjà de sceller le sort de cette soirée. Il savait, elle n'allait pas le quitter. Il referme cette porte en la poussant alors qu'il avance vers elle pour venir de nouveau capturer ses lèvres. Il était trop tard pour revenir en arrière, trop tard pour penser aux conséquences, trop tard pour songer à demain. C'était juste le moment de vivre l'instant présent.
Plaquée entre lui et ce mur, il l'embrasse, laissant cette envie ce décupler. Ses doigts contre sa nuque, son autre main dans sa chevelure qu'il serre entre ses doigts comme si il ne voulait plus jamais la lâcher, plus la laisser s'en aller. C'est elle qui doucement vient détacher les premiers boutons de sa chemise. Il avait l'impression que ça faisait une éternité qu'elle ne l'avait pas touché de la sorte. Même elle, elle rompt leur baiser quelques secondes juste pour prendre le temps de le regarder. Il recule très légèrement alors qu'il laisse le tissu glisser le long de ses bras. Il croit même distinguer un sourire sur les lèvres de sa belle, un sourire qu'il n'avait pas revu depuis ... longtemps. A son tour, un sourire amusé ce dessine sur ses lèvres. - Tu souris ? Mais elle ne prend pas la peine de lui répondre, puisqu'elle vient de nouveau capturer ses lèvres en guise de réponse. A son tour il la débarrasse de sa veste, ils abandonnent l'entrée ainsi que leur vêtements en chemin pour l'étage, la chambre qu'ils partageaient avant ... qu'ils avaient partagés de temps à autre. Pendant cette nuit, ils ce retrouvent, ils ce complètent, ils ne font plus qu'uns. Ils s'aiment comme avant, comme jamais. Loin des interrogations, loin des craintes que cette nuit risquait de soulever dès le lendemain matin. Nikolaï retrouve sa peau encore et encore, il l'embrasse, la touche, la frôle, son parfum qui l'enivre chaque fois un peu plus. Il ce perd dans son regard, il ce laisse séduire par ses soupirs, il chavire à chaque baiser. C'est tendre mais violent à la fois. Il ce rend compte chaque fois d'avantage qu'il n'y a rien d'autre qu'elle ...
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Sujet: Re: millions reasons. (warston) 
Ven 9 Oct - 20:30
