Son cœur qui cogne, beaucoup trop fort, il paraît prêt à l’implosion. Prêt à sortir de sa poitrine, seulement parce qu’elle s’apprête à le retrouver, lui.
Nikolaï et Isabella, Isabella et Nikolaï, valse sentimentale, danse infernale, chimère éphémère, ou illusion éternelle. Elle ne sait plus ce qu’ils sont réellement l’un pour l’autre. L’amour avéré, quand l’esprit a bien plus de mal à se placer. Elle ignore où ils vont, tous les deux, mais elle lui a promis de cesser de s’échapper. Arrêter de tenter de filer alors que tout la ramène, toujours, à lui. C’est bien pour cette raison que, ce soir, l’âme écorchée fait ce pas vers lui. Ce pas de venir chez lui. Elle ne sait pas tout à fait, non plus, ce que représente cette soirée qu’ils s’apprêtent à passer. Depuis leur voyage au Mexique, c’est la première fois qu’ils vont se retrouver. Là-bas, tout était facile, tout était à leur portée. Ils suivaient leurs envies, ils ne redoutaient pas ce qui pouvait arriver. Ils ont convenu de se donner une autre chance sous les étoiles mexicaines. Ils ont décidé de s’aimer sans redouter les complications, les souffrances et les peines. Mais, depuis, ils ne se sont pas encore revus. Et elle, a les pensées de plus en plus décousues. Si bien qu’elle se dit, malgré les angoisses, malgré les peurs abyssales, qu’ils font peut-être mieux de ne pas attendre trop longtemps. Que les affres de son cœur seront de plus en plus difficiles à supporter avec le temps. L’âme en perdition, munie du dessert favori de son hôte, vient enfin sonner à sa porte. Le sourire frêle sur son doux minois, elle le voit enfin apparaître derrière l’armure de bois.
Nikolaï, toujours aussi beau, la peau dorée des instants ensoleillés, de tous ces moments qu’ils ont passé.
Un brin intimidée, la ténébreuse plonge ses iris dans ces océans infinis. C’est troublant de se sentir ainsi, face à lui. Après tout ce qu’ils ont vécu, tout ce qu’ils vivent depuis deux ans, il y parvient encore, Nikolaï. Il sait encore la mettre dans tous ses états. Pourtant, il y a quelques jours encore, ils passaient tout leur temps ensemble. Du matin au réveil, jusqu’au soir au coucher, ils partageaient tout. Ils vivaient tout, tous les deux. Elle a eu mal à retrouver un lit froid, chaque soir, loin de Nikolaï. Elle a eu du mal à retrouver une vie vide, chaque jour, sans lui. Le manque se fait ressentir, elle en prend d’autant plus conscience maintenant qu’elle se retrouve face à son ex petit-ami. Parce qu’elle est heureuse de le retrouver ; de se dire qu’elle va passer tout ce temps à ses côtés. – Bonsoir Nikolaï. elle le salue, la poupée sombre, avant d’entrer dans la demeure qui était encore la sienne, il y a seulement quelques mois. Ses opales redécouvrent les lieux avant qu’elle ne reporte son attention sur son hôte. Elle se souvient, seulement à cet instant, de la boîte cartonnée venue tout droit d’une boulangerie, qu’elle décide instantanément de lui tendre. – C’est… pour le dessert. elle ose, encore malhabile. Maîtresse de l’art de la communication, Isabella, elle n’a pas l’habitude de perdre ses mots. Elle se sent beaucoup trop fébrile ; beaucoup trop agitée par la manière dont va se dérouler cette soirée imprévisible. – Alors… comment vas-tu ? elle lui demande, enfin, d’abord pour éviter tout blanc. Mais, aussi, parce qu’elle a besoin de le savoir. Besoin de connaître son état. Malgré tout, il lui a manqué, Nikolaï.
Sujet: Re: millions reasons. (warston) Sam 26 Sep - 20:48
millions reasons
Isabella Kingston
Il pensait que la vie pourrait reprendre son cours, il espérait pouvoir reprendre le cours de la vie ou il l’avait laissé avant que tous … ne dérape. Il pensait qu’un voyage pourrait aider à remettre les compteurs à zéro et que les choses seraient plus simple. En fin de compte, l’inspecteur ce rend compte que c’est loin d’être le cas. Grossière erreur de croire que tous pourrait reprendre sa place une fois de retour. L’âme toujours aussi tourmenté, Nick est loin de savoir ou il en est … et maintenant qu’il est de retour, la solitude n’aide en rien. Avec Isabella ce n’est pas plus clair non plus. Ils avaient décidé de continuer mais … comment ? Ils ne sont pas en couple, ils ne sont pas ensemble mais ils ne sont pas non plus séparés. Ils souffrent ensemble mais souffre aussi lorsqu’ils sont séparés. C’est cruellement difficile. Au Mexique, les choses semblaient pourtant vraiment claires, ils étaient ensemble tous le temps, tous les jours, du début de la journée jusqu’à la nuit. Ils dormaient et ce réveillés ensemble comme avant. Il avait osé croire que tous pouvait redevenir comme avant … sauf que ça ne c’était pas vraiment passé comme prévue.
Le retour à New York est difficile, à la seconde même ou il l’avait quitté, il avait retrouvé la maison seul, il pensait avoir réussi à dépassé tous ça mais c’était pas le cas. A la seconde même ou la porte c’était refermée derrière lui, il avait rapidement retrouvé ses angoisses. La nuit lui semblait durer une éternité alors que les journées étaient interminable. Elle lui manque, elle n’est plus là et depuis leur retour ils ne ce sont pas revu. Il ne veut pas cesser d’y croire entre eux, seulement il ignorait ou tous ça allait les mener. Ils avaient bien tenté de mettre les choses aux points, elle ne devait plus prendre la fuite, il comptait la laisser revenir doucement vers lui … lui tendre cette main et la suivre ou bon lui semble. Il ne voulait pas brusquer quoi que ce soit entre eux, surtout pas. Une fois encore, l’inspecteur faisait preuve d’une grande patience avec sa dame de coeur. Ce soir justement, elle devait venir le rejoindre pour une première soirée en tête à tête, la première depuis leur retour, depuis … la dernière fois. Au Mexique, c’était beaucoup plus facile de s’aimer sans ce poser la moindres question, ils étaient loin de leur vie quotidienne, loin de tous ce qui pouvait les rattacher à leur présent. Mais ici, à New York c’est difficile, plus difficile mais pas impossible. Un simple diner, une simple soirée rien de plus … Pour ce soir, il avait réussi à mettre ses angoisses de côté pour s’atteler à la préparation du dîner, rien de fou, juste de la simplicité. C’est lorsqu’il entend enfin sa belle frapper à la porte qu’il ce débarrasse de son tablier de cuisine pour aller lui ouvrir, sourire aux lèvres. Il ouvre cette porte et tout de suite, comme un aimant il accroche le regard de sa belle, déjà sous le charme de sa muse. Elle lui renverse les esprits alors qu’il l’invite à entrer. - Bonsoir. Répond t’il en souriant alors qu’il referme la porte derrière elle. Il la débarrasse de la boite en cartons qu’elle tiens entre ses mains pour qu’elle puisse ce mettre à l’aise. -Merci, t’aurais pas dû … Il rejoint la cuisine pour y ranger le dessert puis revient vers elle sourire aux lèvres. - C’est loin d’être les vacances … mais ça va et toi ? C’est un peu difficile de prendre la routine. Il préfère éviter de parler de ses angoisses ou de la difficulté à reprendre sa vie là ou il l’avait laissé avant toutes les histoires. - J’ai … prévus du vin … tu en veux un verre ? L’un comme l’autre, ils sont maladroit, presque intimidé par l’autre à croire que c’est la première fois qu’ils ce retrouvent en tête à tête. - Je suis content de te voir, tu m’as manqué. Juge t’il utile de préciser juste au cas ou elle puisse en douter.
La douleur est toujours là. Ancrée en elle, comme un fragment dont elle ne saurait se défaire ; elle fait partie d’elle. Mais la souffrance lancinante et étouffante des premières heures devient plus supportable. Les instants passés au fond de cette cave sont gravés dans son esprit déjà trop tourmenté. Mais ils rejoignent les autres démons, des démons bien plus profonds, bien plus tortueux encore. Ils ne cesseront peut-être jamais de la hanter mais, enfin, elle peut à nouveau respirer. Les cachetons jamais loin, toujours à leur place dans son sac à main. Elle apprend, toutefois, doucement, à recommencer à vivre.
Parce que c’est ce qu’on lui a appris, ce qu’elle a fait toute sa vie, survivre.
Les jours deviennent moins sombres. Comme si l’obscurité des semaines qui ont passé devient un peu moins opaque. Comme si, timidement, elle s’efforçait de retirer ce voile beaucoup trop noir. La lumière est loin d’être éclatante. Elle se trouve encore dans le brouillard, vagabonde du purgatoire, dans cette brume nébuleuse, elle pourrait encore flancher à tout instant ; tomber dans les enfers une nouvelle fois. Mais il y a aussi une autre chance qui lui tend les bras, une qu’elle a envie de saisir, peut-être, avec Nikolaï. C’est bien pour cette raison que, aujourd’hui, elle est là. Le manque est intense ; après avoir partagé ses vacances. Tout son temps libre à ses côtés, puis soudain, la magie s’est évaporée. Retour beaucoup trop brutal à la réalité. Isabella, elle est heureuse de le retrouver ; elle croise ses prunelles embarrassés. Il paraît heureux, lui aussi, il paraît gêné, lui aussi. Elle évacue son remerciement d’un signe distrait de la tête. Apporter le dessert lui semblait être la moindre des choses à faire ; car lui a tout préparé pour elle.
Pour eux, pour tous les deux, à nouveau.
L’estomac encore noué, la rose abîmée tente de trouver la sérénité qui vient à lui manquer dans les iris azurés. – C’est un peu moins terrible que je le redoutais. elle admet avec un sourire fêlé. Car elle était effrayée, Isabella, même terrorisée, à l’idée de retrouver le monde qu’elle avait laissé. Mais, en revenant, elle a aussi recommencé à travailler. À s’aérer. À s’évader de cette obscurité. Elle est en permanence occupée, elle essaie en tout cas ; tout pour ne pas se retrouver seule avec ses songes beaucoup trop noirs. – Oui, je veux bien. elle le remercie avec douceur, ses opales toujours rivées sur les siennes. Et les mots, qui finissent par arriver. Comme toujours, il est le premier à oser. Le premier à se risquer, un peu, à l’aimer. – Tu m’as manqué, toi aussi. elle confie en baissant pour la première fois ses pupilles. Elle n’a jamais aimé dévoilé son ressenti, l’écorchée vive. Elle les garde pour elle ; elle les laisse la ronger ; elle les laisse la faire sombrer ; tout pour ne pas avoir à se dévoiler. C’est difficile pour elle, beaucoup trop, mais elle essaie. – J’étais avec toi tous les jours et maintenant… maintenant, on doit prendre rendez-vous pour se voir. elle laisse échapper un rictus un brin mal à l’aise avant de retrouver ses prunelles. – Tu te souviens… le jour où je devais venir te chercher… et tu avais cette petite fille que tu devais garder… finalement, je suis restée et… j’étais extrêmement mal à l’aise au début. elle laisse échapper un autre sourire gêné, la poupée tourmentée, juste avant d’avouer. – Je me sens un peu comme ça en ce moment.
Pas tout à fait à sa place, mais heureuse d’être là, pas tout à fait à son aise, mais exactement où elle a envie d’être.
Sujet: Re: millions reasons. (warston) Lun 28 Sep - 15:19
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Isabella Kingston
Un retour plutôt brutale dans une réalité qu'il avait envie de fuir. Il était content de revenir, retrouver sa vie, sa famille seulement ce qu'il voulait à tous prix éviter c'était cette solitude. Cette maudite solitude et tous les moments ou il ce retrouve en proie à tous ses mauvais souvenirs. Les moments d'angoisses reviennent trop rapidement, la peur, les cauchemars. Tous refais surface depuis qu'il est de retour chez lui, loin de sa lumière pour captiver toute son attention. Isabella n'est plus à ses côtés pour lui faire oublier le reste et c'est aussi son absence qui lui manque cruellement. Le fait qu'elle ne soit plus auprès de lui, qu'elle ne soit plus là dès qu'il ouvre les yeux, dès qu'il s'endort. C'est ce qui est le plus difficile depuis leur retour. Le manque de la femme qu'il aime.
Seulement, c'est encore terriblement confus entre eux, ils ne sont pas ensemble, ils ne forment pas un couple, ils ne sont que ... deux âmes éperdument amoureuses, attachées l'une à l'autre sans le moindre espoir de pouvoir ce défaire. Il voulait continuer de croire en leur nouvelle chance, Nikolaï espérait de tous coeur que cette fois ... ça puisse fonctionner entre eux. Pendant les vacances qu'ils avaient passés ensemble, c'était comme si ils c'étaient retrouvé, l'espace d'un instant. Comme si ils étaient de nouveau un couple, ensemble. C'est pas le cas évidement mais retrouver ce lien, ce contact avec elle lui avait fait prendre conscience combien il ne pouvait pas s'en passer. Combien, il ne voulait pas s'en passer. Il est toujours aussi certain de l'aimer, prêt à tous pour elle, prêt à tous affronter pour être avec elle. Une fois encore, l'inspecteur ignore ou tous ça vas les conduire, la première tentative fut un échec mais peut être que cette fois c'était la bonne ? Il refusait de croire que leur amour était voué à l'échec, bloqué dans cette spiral infernal, l'amour mais l'impossibilité d'être ensemble.
Ce soir, ils devaient passer la soirée ensemble. Dîner, une soirée qu'ils avaient improvisé. Elle devait venir le rejoindre alors que lui c'était occupé de tous préparé pour l'occasion. Rien de bien sensationnel. Il tenait juste à ce que tous ce passe bien et surtout profiter de cet instant avec elle. Depuis leur retour du Mexique, c'est la première fois qu'ils ce retrouvent tous les deux en tête à tête, bien loin de paysage paradisiaque auquel ils avaient eu droit pendant de longues semaines. Il ne comptait pas clarifier la situation, il ne comptait pas brusquer les choses, juste profiter de ce moment avec elle. C'est avec une boite contenant le dessert qu'elle ce pointe devant la porte, un sourire crispé sur les lèvres, presque mal à l'aise. Un petit sourire qu'il lui rend alors qu'il l'invite à rentrer la débarrassant de la boite pour la ranger dans la cuisine. - C'est vrais ? Tant mieux alors. Tu as pu retrouver tous le monde, enfin je veux dire ... tes proches. Tous comme lui avait pu revoir sa soeur, sa nièce ainsi que des amis, collègues qui venaient reprendre de ses nouvelles. Il espérait aussi pouvoir reprendre le travail. Il ne devait pas ce laisser aller. Lui proposant finalement du vin, il rejoint la cuisine pour préparer son verre ainsi qu'une bière pour lui. Une fois de retour, il lui tend son verre alors qu'il avoue toujours le premier combien elle lui avait manqué. Après tant de jours passés à ses côtés, son absence avait laissé un vide immense, un vide impossible à combler. Le regard accroché au sien, il sourie légèrement alors qu'elle détourne le regard comme mal à l'aise de lui avouer combien lui aussi lui avait manqué. - Muh, je sais ! La taquine t'il avant de boire une gorgée de sa bière. - Tu sais ... tu n'as pas besoin de "prendre rendez vous" pour me voir, tu n'as qu'à venir ! Ou juste m'envoyer un message et moi je viendrais. Il ne voulait pas qu'elle pense qu'elle passe au second plan. Il ne voulait pas juste la voir quand il en avait le temps, c'était constamment. Il passerait tous son temps avec elle si il le pouvait.- Si ça nous manque à ce point, on peu toujours repartir. Moi j'irais bien dans les îles pourquoi pas ? Ou en France peut être ? Joue les fugitifs tous les deux. Il imagine très bien, mais c'était pourtant impossible de repartir alors qu'ils venaient tous juste de revenir. Rejoignant le salon avec elle, verre en mains il ce retourne légèrement vers elle. - Oui, je me souviens elle avait flashé sur toi. Et oui je me souviens aussi que tu ne te sentais pas du tout à ton aise avec un enfant mais tu géré la situation comme une pro et même si ce n'était pas la soirée qu'on avaient imaginé ... c'était un très bon moment. Mais ce sont surtout les derniers mots qui le trouble légèrement. Un sourire rassurant ce dessine sur ses lèvres alors qu'il pose sa bouteille sur la table basse pour ce rapprocher d'elle. - Hey, ce n'est que moi ! Tu n'as pas à te sentir mal à l'aise. Je t'ai déjà vu dans tous tes états et je suis toujours là ! Explique t'il sans la quitter des yeux. - Ce n'est qu'une simple soirée comme on en a fait bien avant. Juste toi et moi sans prise de tête. La rassure t'il alors que sa main ce glisse doucement contre sa nuque. - T'as pas besoin de garde contenance avec moi ... lâche tous.
Elle lui donnerait mille raisons de s’enfuir, mille raisons de partir, mille raisons de la quitter, mais, lui, continue de rester. Il ne la lâche pas, Nikolaï. Aussi tumultueuses soient les tempêtes dans lesquelles l’âme en perdition l’entraîne, il la suit sans détacher sa main. Prêt à affronter tous les orages, pourvu qu’il garde son cœur en otage. Elle n’a jamais connu une telle dévotion ; une telle présence sans condition. Pas seulement avec les hommes qu’elle a fréquentés mais avec tout le monde. AU milieu de toutes les rafales qu’ils ont dû subir, elle a vu s’éloigner sa propre famille ; parfois des amis. Tout le monde, mais pas lui.
Il y a dans cette pensée quelque chose qui la touche irréductiblement en plein cœur. L’amour qui la bouleverse, la chamboule, et la heurte ; mais, aussi, qui lui fait peur. Soulagée de se dire qu’il reste à ses côtés, malgré les liens nébuleux qu’elle peut lui accorder ; mais effrayée, également, de ne pas être à la hauteur de tout ce qu’il peut lui donner. Elle mentirait, Isabella, si elle disait savoir comment accueillir de tels sentiments. On ne l’a jamais aimée autant.
Si elle n’a pas suffisamment confiance en elle et ce qu’elle peut lui offrir, elle tente de se raccrocher à lui. À tout ce qu’il lui a dit. À tout l’optimisme et le courage qu’il a encore dans la vie. À cette lumière qu’il illumine. Il repousse, dans son esprit tourmenté, toutes les ombres obscures qui ne cessent de la hanter. Il fait disparaître l’obscurité en distillant un peu de sa clarté. Et elle, accepte, craintivement, de se laisser bercer. Les mots sont timides, les regards fébriles. Elle acquiesce distraitement d’un signe de la tête quand il évoque ses retrouvailles avec ses proches. C’est surtout son travail qu’elle a retrouvé… son travail, et Peyton. Peyton, elle ne sait pas ce qu’elle ferait sans elle. Elle ne sait pas ce qu’elle serait sans elle.
La moue embarrassée sur sa frimousse s’absente l’espace d’un instant devant l’apparition d’un sourire en coin. Elle sait qu’il ne lui fermerait jamais la porte au nez mais l’écorchée vive n’est pas de ceux qui osent s’inviter chez les autres sans y avoir été préalablement invités. Elle a besoin de savoir qu’elle ne dérange pas ; besoin de savoir qu’il a envie de la voir. C’est plus vrai encore dans cette relation embrumée, où elle n’a aucune de ce qui est exactement en train de se passer. Ils renouent, lentement, sans pour autant se rapprocher véritablement. Ils ressemblent à des amis bien plus qu’à des amants. – Je ne sais pas, je… n’ai pas osé. elle reste évasive pour éviter d’entraîner un malaise. Elle ressent déjà suffisamment, même trop, de gêne. Un rire cristallin s’échappe des lèvres de la belle abîmée quand il propose de repartir en vacances. – Je crois que Peyton finirait par me tuer. elle avoue en pensant à toute la gestion dont sa cadette déteste tant s’occuper. Toutes ces choses qu’elle lui a assurées qu’elle ferait. Elle ne peut pas partir, Isa, pas une nouvelle fois. Et, au fond d’eux, ils le savent tous les deux : fuir n’est pas la solution pour surmonter leurs démons. Réfutant ses songes beaucoup trop sombres de son esprit, elle suit l’enquêteur jusqu’au salon pour s’installer sur le canapé. Elle lui avoue, enfin, l’embarras qu’elle peut éprouver ; et se remémore en même temps un fragment de leur passé. – Oui, c’était une belle soirée. confie-t-elle l’air un peu lointain. Il n’empêche qu’elle n’était vraiment pas à sa place à cette époque… et elle se demande ce qu’il en est, maintenant. Elle se demande s’ils doivent réellement croire en une seconde chance. Il est adorable avec elle, Nikolaï, mais il ne peut pas lui ôter cette idée de la tête. Relevant ses opales vers lui alors qu’il se rapproche d’elle, la beauté latine lui adresse un tendre sourire face aux mots criants de vérité. – C’est à se demander ce qui ne va pas chez toi. elle rétorque avec humour ; pourtant, une partie d’elle s’interroge réellement. Comment fait-il, pour ne pas s’enfuir ? Comment fait-il, pour rester avec elle dans les abîmes ? – Juste toi et moi, et sans prise de tête, tu crois que c’est encore possible ? elle laisse échapper dans un souffle alors qu’elle sent les doigts de Nikolaï glisser contre sa nuque ; et faire frémir sa peau d’ébène beaucoup trop vite. Les deux lunes toujours ancrées dans les perles d’azur, l’encre qui se noie dans l’océan, elle reprend. – Je suis désolée. Oublie, je… je veux seulement profiter de cette soirée avec toi. Il est hors de question qu’elle gâche tout ; comme elle le fait toujours. Le cristal qu’elle entoure de ses doigts délicats, elle choisit de trinquer avec lui pour l’instant. – Bon, raconte-moi… qu’as-tu fait d’intéressant cette semaine ?
Moi, j’ai pensé à toi, je pense tout le temps à toi, à tout ce qu’on pourrait gâcher, à tout ce qu’on pourrait retrouver, à combien on pourrait s’aimer.
Sujet: Re: millions reasons. (warston) Jeu 1 Oct - 18:46
millions reasons
Isabella Kingston
Il est vrais qu'elle ne fait pas vraiment quelque chose pour le retenir. Elle n'essaie pas de lui donner raison de rester, bien au contraire. En faite c'était comme si elle lui donnait plutôt raison de s'enfuir, comme si elle voulait à tous prix qu'il s'en aille parce qu'elle refuse de le faire souffrir. Seulement, comme toujours, l'inspecteur tiens bon. Il continue de s'accrocher à leur histoire, il continue d'y croire alors que tous espoirs semble brisé. Il est amoureux et il tiens énormément à elle. Quand il aime, Nikolaï ce donne, il offre tous ce dont il est capable d'offrir sans jamais douter. Il n'y a que la trahison qui peut le détourner, sinon il reste obstiné certain de ses choix sans jamais douter. Persuadé que cette femme qui lui fait face est son âme soeur. Il la connait, il sait combien elle peut douter, combien elle peut avoir peur, combien elle est effrayé par tous l'amour qu'il souhaite lui donner. Il sait combien ça la dépasse et combien elle ignore comment accepter tous ça. Mais Nikolaï ce contente d'attendre, d'être patient et il sait ... qu'elle finira par l'accepter.
Face à face pour la première fois depuis leur retour, c'était comme si ils ce revoyaient après des années passés loin l'un de l'autre alors que ça ne fait que seulement quelques jours. Un certain malaise, une gène émane d'eux, comme si ils ne savaient pas comment s'y prendre l'un avec l'autre. Ils échanges quelques banalité alors qu'ils avancent un peu plus dans les pièces de la maison pour finalement rejoindre le salon. Nick ce sent un peu plus à l'aise, peut être que c'est uniquement parce qu'il ce trouve sur un terrain familier. Mais ce n'est pas pour autant qu'il sait comment s'y prendre. Il tente de la mettre à l'aise comme il le peut mais Isabella est loin d'être ce genre ce personne. Si elle avait décidé de ne pas être à son aise, elle ne risquait pas de l'être avant de l'avoir elle même décidé. Il était heureux de la revoir, passer du temps avec elle lui faisait vraiment plaisir et il espérait vraiment qu'elle aussi en avait envie. Il ignore encore ou leur relation est en train de les mener mais il veut que cette nouvelle chance les guides vers quelques chose de mieux. Si elle savait ... ici, elle était toujours la bienvenue, n'importe quel moment de la journée, elle pouvait ce pointer c'était toujours avec plaisir qu'il comptait la recevoir. Un rictus ce dessine sur le coin des lèvres du brun alors qu'il ajouter l'air toujours aussi doux et presque amusé. - Tu peux oser, ici tu sera toujours la bienvenue à n'importe quel moment de la journée ou de la nuit. Et il disait vrais ! Après tous, elle avait vécu ici avec lui, cette maison est un peu la sienne à défaut de vouloir y vivre avec lui. Mais c'était surtout dans son coeur qu'elle avait une immense place. Il répondrait toujours présent pour elle quoi qu'il puisse ce passer entre eux. C'était plutôt flou justement. "Eux" est ce qu'ils existaient encore ? Nick avait malgré tous cette sensation de marcher en équilibre sur un fil. Incapable de savoir si il allait tomber ou si par chance il pouvait rejoindre l'amour de sa vie de l'autre côté. Quelque chose le pousse à penser que le chemin risque d'être encore long. Il parvient à lui arracher son premier rire, une première victoire bien qu'il soit encore très loin de la réussite. - J'imagine oui, puis ... je doute que fuir soit une solution, même si ce serait sans doute la plus simple. La fuite, la solution de simplicité. Ce n'était pas la meilleure, bien au contraire et puis ça le leur réussi pas. Rejoignant finalement le salon pour s'installer plus confortablement, Nick la rejoint avec son verre de vin ainsi que sa bière.
Doucement, la brune ce dévoile, exprimant son malaise tout en rouvrant le livre de leur passé, les débuts de leur histoire qui s'annonçait prometteuse mais pourtant depuis ils en avaient fait du chemin. Elle évoque l'une de leur soirée en compagnie de la petite fille d'une amie qu'il devait garder alors qu'ils devaient passer la soirée ensemble. En fin de compte, ça ne c'était pas si mal passé que ça. C'était la première soirée ou la belle latina avait eu un aperçus de la vie de son amant. - Une très belle soirée ... Murmure t'il en buvant une gorgée de sa bouteille avant de reposer son regard sur elle. Il essayait de lire en elle, de décrypter son malaise, de la mettre à l'aise avec ses sourires. Il ne comprend pas vraiment pourquoi elle est aussi tendue, après tous ce n'est que lui ! Pourquoi ce sent elle aussi mal ? Ils ce connaissent, elle le connait même sans doute bien mieux que n'importe qui d'autre. Légèrement, il ce rapproche d'elle, essayant d'initier un premier contact sans brusquer quoi que ce soit. - J'en sais rien ... je suis peut être un peu trop bizarre qui sait ? J'ai toujours su que j'étais pas vraiment normal mais je le vis plutôt bien. Explique t'il en haussant légèrement les épaules, l'air amusé. Il entre dans son jeu malgré tous, essayant de lui faire oublier le reste, comme a chaque fois. Sa bêtise l'a toujours amusée alors peut être que c'est justement ce qu'ils leur manque. Pourtant, sa réponse brise quelque peu ce rapprochement. "Est ce encore possible" parle t'elle simplement des prises de tête ? Ou de leur histoire en général ? Difficile de savoir mais il préfère passer outre, détournant légèrement le regard sans savoir quoi lui répondre. Il cherche alors que ses doigts glissent contre sa nuque, touchant sa peau doré alors que son regard cherche de nouveau le sien. - D'accord. Profité, simplement ... il ne demande rien de plus.
Il conclut par un bref sourire avant de retirer sa main pour retrouver un air plus enjoué alors qu'il trinque avec elle pour boire une nouvelle gorgée de sa bière. - Et bien ... pff, j'ai essayé de me remettre un peu au sport, j'ai prit un café avec un collègue histoire de prendre des nouvelles. J'ai ... voulu rendre visite à Cassey mais notre dernière conversation c'est mal terminé alors j'ai fais demi tour ... Avoue t'il l'air presque honteux. - En gros j'ai pas fait grand chose, à croire que quand j'ai pas mon travail je suis plus bon à rien. Un léger rire s'échappe d'entre ses lèvres alors qu'il relève les yeux vers elle. - J'ai rien fait de sensationnel ... mais je pensais surtout à toi. J'avais envie de te revoir et ça me manque de ne plus t'avoir auprès de moi tous les jours. Avoue t'il plus sincèrement. - C'est surtout le soir, quand je m'endors que c'est le plus difficile, t'es pas là ... et le matin non plus.
Douce mais farouche Isabella, t’es comme un animal blessé, difficile à approcher, presque impossible à apprivoiser. Le cœur sauvage mais l’âme emplie de bonne volonté, victime de cette solitude qu’elle s’est elle-même imposée. Elle s’inflige cette distance entre ses émotions et ceux qui osent s’aventurer jusqu’à elle. Ceux qui n’ont pas peur de ses ténèbres. Nikolaï, il essaie. Il détient cette force de la nature, ce cœur immense et si pur ; quand le sien est morcelé, désagrégé sous tous les coups qu’elle a dû encaisser. Elle n’est pas sûre que son myocarde branlant soit capable d’assurer sa cadence. Elle n’est pas sûre, non pas de pouvoir l’aimer autant, mais de le faire avec la même dévotion.
Pourtant il y a eu ce temps, où leurs cœurs battaient à l’unisson.
C’était plus facile, avant. Avant les souffrances, avant les démons. Avant que le présent ne vienne ajouter ces ombres supplémentaires à une vie entière hantée par l’obscurité. Tout est allé trop vite, trop fort, et son cœur n’a pas suivi. Les battements anarchiques ont fini par s’épuiser alors que, de l’autre côté, l’organe vaillant de l’être aimé poursuivait ces même oscillations avec régularité. C’est par lui qu’elle veut se laisser bercer, Isabella, par lui plutôt que par son esprit trop tourmenté ; son cœur trop fissuré ; et son âme entière ravagée. Le sourire tendre sur les lèvres, elle se laisse timidement le temps de retrouver son aise. La familiarité, la complicité, l’intimité qu’ils ont su retrouver lors de leur séjour à l’étranger. Ils doivent bien pouvoir le faire, ici aussi, là où leur histoire a débuté ; là où ils se sont aimés.
Ils doivent, juste, se reconnecter.
C’est pour cette raison qu’ils ne peuvent pas partir une nouvelle fois. S’enfuir, même en vacances, n’est pas la solution. Elle les apaisera, le temps de quelques jours, mais elle n’a pas envie de le retrouver de manière éphémère. Elle voudrait, Isa, retrouver leur histoire réelle. Elle voudrait, seulement, retrouver son amour éternel. – Nous n’avons pas besoin de partir en vacances pour être ensemble. elle laisse les mots s’échapper, ceux qui paraissent anodins alors qu’ils ne le sont pas. Ceux qui laissent entrevoir, derrière la peur et l’angoisse, l’espoir. La volonté d’y arriver, celle de le retrouver. Faible sourire pour confirmer ses dires, la rose fanée boit une gorgée du liquide carmin, alors qu’elle sent les océans si intenses la scruter ; comme s’il tentait de l’analyser ; comme s’il tentait de comprendre celle qu’elle est.
C’est ce qu’il fait, depuis qu’il l’a rencontrée, comme si elle était une énigme indéchiffrable, un cœur pourtant pas si impénétrable.
Peut-être ne comprend-il pas le malaise de celle qui est son ex. Mais elle ne peut pas empêcher cette gêne. Plus qu’un léger embarras, c’est leur relation trop nébuleuse ; ce sont les questions trop épineuses. Elle est effrayée, Isabella, de se retrouver seule avec lui. Elle a conscience qu’ils avancent en lévitation sur un fil. L’équilibre fragile, une stabilité loin d’être prévisible. Ils pourraient tomber à tout instant.
Ils pourraient se faire mal à tout instant.
Elle ne bouge pas alors qu’il approche doucement. Qu’il essaie de la rassurer à sa façon. Le sourire fêlé se fait plus amusé ; les opales si sombres retrouvent cette lueur de clarté. – Et c’est tant mieux. assure-t-elle avec tendresse. Elle fait tout pour oublier les craintes beaucoup trop obscures et les ombres qui pèsent sur eux. La douceur de ses caresses l’apaise, et l’enivre en même temps. Il y a longtemps qu’il ne l’a pas touchée, Nikolaï, il y a longtemps qu’elle n’a pas senti sa peau s’embraser à son contact. Sortant de ses songes obscurs lorsqu’il commence à lui confier sa journée, elle laisse ses lèvres s’ouvrir de surprise lorsqu’il évoque une dispute avec sa sœur. L’esprit préoccupé, des idées déjà ancrées dans son esprit névrosé, la tourmentée ne peut toutefois retenir un sourire quand il vient à lui confier ; toutes les fois où il se laisse aller, à penser à elle sans y échapper. La main de la ténébreuse vient naturellement se poser contre la jambe de son amour cendré. – Et la journée, c’est plus facile alors ? elle le taquine, un petit sourire pour camoufler combien elle est bouleversée par ses dires. Par ces mots qu’elle n’attendait pas, pas comme ça. – Je pense à toi très souvent aussi tu sais… tu me manques, c’est presque… physique. elle évoque la douleur laissée par l’absence. Le vide dans son cœur en souffrance. Prenant une inspiration, la belle tente de retrouver contenance. – Et donc… tu t’es disputé avec Cassey ? Que s’est-il passé ? elle l’interroge finalement, pour oublier le trouble qui l’a envahie, mais aussi inquiète pour lui. Un court instant, elle pense à sa dernière conversation avec Arya. Elle se demande si, peut-être, c’est à ce sujet qu’ils se sont disputés… au secret qu’elle a appris et qu’elle, elle savait. Cassey aurait pu l’accabler, elle aurait eu raison de le faire, et Nikolaï… Nikolaï prendrait sa défense en toutes circonstances.
Sujet: Re: millions reasons. (warston) Dim 4 Oct - 22:14
millions reasons
Isabella Kingston
C'est un acharné rien de plus. Il l'aime tout simplement et il croit simplement en l'amour, en leur amour. Il veut continuer d'y croire même si il ne reste pas forcément grand chose, quelques vestiges mais il y tiens et il s'y accroche dans l'espoir que leur amour pourra renaitre de ces cendres. Bien entendu, il sait également que ça va prendre beaucoup de temps mais il fera tous pour que ça fonctionne. Ce soir, c'est elle qui avait fait ce premier pas en venant le rejoindre pour ce dîner, c'est elle qui en avait eu l'idée et il n'avait rien fait de plus que d'accepter. Il n'attendait rien de particulier ce soir, sauf en profiter, être avec elle et c'était déjà énorme pour lui. Il ce souvient encore de l'époque ou leurs coeurs savaient battre à l'unisson, il chéri tous les moments ou il suffisait d'un regard pour qu'ils ce comprennent.
Oui, c'était plus facile mais ils ne ce connaissaient pas réellement. Il était loin d'imaginer toutes les souffrances qu'elle pouvait ressentir, subir. Il ne savait pas, il ne connaissait pas toute cette noirceur autour de son coeur, son âme en peine sans cesse en errance. Il ne savait pas tous ça ... mais est ce qu'il aurait détourné son attention d'elle pour autant ? Non ! Bien sur que non ... et même si ça avait finit par les séparer, Nikolaï sentait que quelque chose c'était construit entre eux, oui il y avait la distance, la séparation difficile mais il avait surtout la sensation de ce rapprocher d'elle parce que désormais il pouvait essayer de comprendre, la sortir de tous ça. Un mal pour un bien en fin de compte ? C'est pourquoi il ne veut surtout pas brusquer les choses, il la laisse doucement reprendre ses marques, il la laisse revenir doucement vers lui comme un animal en détresse, il lui tend la main pour qu'elle approche mais elle avait tout son temps pour réduire cette distance. Et lui, il restait là, patient ... peut importe le temps que ça pouvait prendre, il restait là, la main tendu. - Non c'est sûr ! On étaient heureux et je suis sûr que ça peut être possible à nouveau. C'est juste que parfois ça fait du bien de couper les ponts quelques jours. Comme ils l'avaient fait, histoire de remettre les pendules à l'heures et repartir sur de bonnes bases. - Et heureusement, sinon je voudrais toujours partir avec toi si c'était mon seul moyen pour te voir. Mais c'était encore trouble entre eux, il ne savait pas encore si il pouvait débarquer chez elle quand il en ressentait l'envie ou le besoin, il ne savait pas si c'était réciproque. Pourtant, derrière ces mots elle laisse entrevoir combien elle souhaite y croire elle aussi, combien elle veux que ça fonctionne. Et lui, il reste là à la fixer. Son regard si doux qui reste figé sur elle, essayant d'interpréter chacun de ses sourires ou sa façon de fuir son regard, l'expression de son visage, le moindre geste. Il ce décide même à venir frôler sa peau, ce rapprocher d'elle afin de la toucher. Une fois encore dans le seul et unique but de la rassurer et peut être aussi de profiter de cet instant. Il sent combien elle est mal à l'aise en face de lui alors que pourtant elle n'a aucunes raison de l'être, pas avec lui ! Il pense déjà connaitre ses craintes mais ce soir il ne compte pas lui poser de question, il ne compte pas lui embrouiller l'esprit avec des sentiments trop difficile à exprimer. Il souhaite juste passer cette soirée comme avant ... sans contraintes, sans questions et surtout sans douleur. Son sourire rassurant alors qu'il accepte volontiers de changer de sujet pour lui parler de sa journée.
En quelques secondes seulement la lueur de son regard change, il le remarque sans mal alors qu'il la dévore toujours des yeux tout en lui racontant sa journée plus qu'ennuyeuse. Il n'avait rien fait de fou ou de surprenant depuis qu'il était de retour, il tentait surtout de reprendre une vie normale après tous ça. Puis il y avait eu cette dispute avec Cassey, ça aussi ça le mine parce qu'il déteste être en froid avec elle. Sa soeur, c'est son alter ego et quand ça va mal entre eux il déteste ça, il n'arrive pas à passer à autre chose. Mais c'est sans philtre une fois encore qu'il lui avoue combien il pense à elle, constamment, sans cesse, sous le poids de son absence qu'il ne peut combler. Alors que son bras ce pose sur le dossier du canapé, c'est la main de la jeune femme qui vient ce poser sur lui cette fois. Doucement elle ose, elle essaie de revenir auprès de lui et il essaie de faire comme si tout était normal et ça l'était non ? Son regard ce pose de brèves secondes sur sa main avant de remonter vers son regard et sourire de nouveau. - Oh non ne crois pas ça ! Je me retiens de venir te voir ... tu pourrais prendre ça pour du harcèlement. Dit il en riant légèrement. - Désolé, c'est pas drôle ... mais non c'est pas plus facile. Tu me manque tous le temps. Et pourtant elle ose ce confier à lui en retour, un second pas qui le touche considérablement alors que son sourire s'élargie. - Physique hein ? C'est mon corps d'apollon qui te manque le plus en faite ! je sais pas comment je dois le prendre ? Un poil vexé, faussement vexé. Mais son humour pourri c'était surtout pour cacher combien ça le touchait. Oui ! Il était content de savoir qu'il lui manquait, qu'elle pensait à lui aussi souvent que lui pensait à elle. - Mais je suis là maintenant, alors si tu veux combler ce manque ... enfin tu vois quoi ! Le sourire plus charmeur, amusé, il tente surtout de retrouver son sérieux alors qu'elle tente d'en savoir plus sur sa dispute avec Cassey. - Ben tu sais combien je peux être désagréable quand on me force la main. Et combien nous sommes tenace dans la famille Warren. Forcément quand l'un et l'autre ce fond face ça fait toujours des étincelles. - Elle est venue me voir, ça partait d'une bonne attention parce qu'elle venait juste prendre de mes nouvelles. Elle est inquiète pour moi alors qu'elle n'a aucunes raisons de l'être. Et monsieur grincheux l'avait envoyée baladée. - Elle tenait à ce qu'on parle de ... ce qui c'est passé avec l'enquête mais j'ai refusé et on c'est disputé. Depuis j'ai pas fais le premier pas et tant que je ne le ferais pas elle continuera à me faire la tronche. Donc faut que j'aille la voir et que je me fasse pardonner ... Avoue t'il dans une petit grimace avant de boire une gorgée de sa bière. - Bon et toi ! A par penser à moi en continue et le travail, qu'à tu fais ?
Il aime le mystère, Nikolaï. C’est l’une des premières choses qu’il lui a avouées lorsqu’ils se sont rencontrés ; peut-être la première. Il aime le mystère, il le fascine, comme s’il était captivé. Comme s’il avait envie de retirer tous les voiles posés ; effacer toutes les ombres qui peuvent l’entourer. Comme s’il voulait comprendre les rouages bien ficelés de son esprit tourmenté. Comme un chemin qu’il voudrait prendre pour comprendre avec quelle complexité elle peut fonctionner. Il aime le mystère, Nikolaï, il semble l’attirer… au point de ne jamais se lasser. C’est peut-être son obscurité qui l’a envoûté. Rares sont les hommes qui l’ont si longtemps côtoyée. La plupart d’entre eux, ils se sont enfuis, quand ce n’est pas elle qui s’est échappée. Mais, plus le temps avance, plus il frôle du bout des doigts les souffrances cachées ; les fissures à peine cicatrisées. Il en découvre toujours un petit plus sur elle ; dans l’espoir fou d’éclaircir enfin le ténébreux mystère. Loin de se lasser, le colosse lui fait réaliser, qu’il voudrait être à ses côtés. Même loin de tout, s’il le fallait. Douce déclaration qui déclenche un tendre sourire sur les lèvres de la nymphe abîmée. – Tu es adorable… elle confie, dans un faible murmure ; un brin trop émue. Ses mots la chamboulent parce qu’elle n’en a plus l’habitude. Mais ils retrouvent lentement leur complicité ; cette proximité aussi qui les incite à se toucher.
Le manque, il est encore là, même tout près, il est toujours là,
parce qu’il est toujours trop loin de toi.
Il lui manque, incontestablement, c’est vrai. Seulement l’écorchée a bien plus de difficultés que lui à l’avouer. Elle contient ses émotions, par peur du cataclysme qu’elles pourraient déclencher, elle les garde toujours, Isabella, jusqu’au bord de l’implosion. D’un petit signe distrait de la tête, elle réfute les paroles irréfléchies, l’air amusé. Pour mieux masquer combien il peut facilement la déstabiliser. – Tu dis n’importe quoi… elle s’oppose, loin d’être d’accord. Elle ne parlait pas de son corps… ou peut-être un peu. Peut-être que cette distance entre eux est plus charnelle encore qu’elle n’est sentimentale. Mais les taquineries de Nikolaï l’embarrassent alors qu’elle affiche une moue mécontente sur son minois délicat. – Arrête, pour qui tu me fais passer… elle n’assume pas, Isa. Les envies de luxure loin d’elle quand elle pense à tout ce qui peut lui manquer chez lui. Il n’empêche qu’elle est toujours là, cette attraction physique. Il n’empêche qu’il est toujours là, ce magnétisme indescriptible.
Indélébile.
L’âme en perdition évacue le sujet un brin trop lubrique, d’autant plus inquiète par ce qu’elle a entendu au sujet de sa sœur cadette. Elle a conscience que les tempéraments s’entrechoquent entre les deux Warren. Bien plus qu’elle avec sa sœur, son frère. Les prunelles posées sur lui, elle est égoïstement rassurée quand elle comprend qu’il n’est en rien question d’Arya et Quinn. Mais, très vite, elle sent son cœur se serrer parce qu’elle se demande combien il peut souffrir, pour finir par se disputer avec Cassey. – C’est dommage que vous vous disputiez… surtout si c’est parce qu’elle veut être présente pour toi. elle confirme avec douceur, l’incitant à retrouver sa sœur. Son sens de la famille est bien trop exacerbé pour qu’elle agisse autrement. Le cristal qu’elle porte à ses lèvres, elle finit le breuvage carmin avant de reposer le verre. Le sourire esquissé, elle le contemple amusé. – Je trouve que c’est déjà bien assez. Penser, Isa, ça pourrait l’occuper des soirées entières tant elle aime se torturer. Penser à lui, c’est bien plus agréable, cela dit. La plupart du temps, quand elle n’a pas peur, quand elle ne se laisse pas submergée par ses frayeurs. – Je n’ai pas vraiment le temps de m’adonner à beaucoup de loisirs… et, il la connaît, elle se renferme dans le travail avec bien plus de facilité. Mais la belle abîmée sort de ses pensées quand les effluves embrasées commencent à émaner. – Nik’, ça sent le brûlé. elle laisse soudain échapper alors qu’ils ne perdent pas de temps pour se lever. L’un derrière l’autre, ils se précipitent jusqu’à la cuisine pour admirer l’étendue des dégâts. – Hum… ton plat avait l’air bon. elle finit par lâcher, les iris sombres posés sur le repas calciné, dans une tentative ratée pour le réconforter. Mais devant son visage défait, la ténébreuse ne peut retenir un rire amusé. – Regarde, ici… on peut sauver cette partie, non ? elle essaie, comme elle peut, de lui faire retrouver le sourire. Mais c’est lui qui lui a fait retrouvé le sien à vrai dire.
Sujet: Re: millions reasons. (warston) Jeu 8 Oct - 15:48
millions reasons
Isabella Kingston
Elle le captive, par sa complexité, ce mystère qui plane autour d'elle. Bien sûr, il n'y à pas que ça qui lui plait chez Isabella, il a beaucoup de raison de l'aimer, d'être attiré par elle. Il aime tous ce qu'elle renvois, il aime absolument tous chez elle mais ce qui lui plait le plus c'est ce mystère qu'elle garde, cette sensation de ne pas la connaitre à cent pour cent. Mais il apprend vite Nikolaï, il apprend vite à la cerner. Il aime également sa présence, il aime être auprès d'elle et si pour ça il devait quitter la ville à chaque fois il le ferait sans la moindre hésitation. Doucement, les deux âmes en peines ce rapprochent, ils retrouvent cette complicité qu'ils avaient perdu, ce lien qu'ils avaient quelques peu mit de côté, juste le temps de dissiper ce brouillard entre eux. Doucement, les barrières s'abaissent alors qu'ils ce rapprochent de nouveau. Il ose la toucher, il parvient même à la faire rire avec ses idioties. Il essaie simplement de ce rapprocher d'elle comme il savait si bien le faire avant. Cette soirée, c'était juste eux sans prise de tête, comme avant. Il retrouve cet air taquin avec elle, loin de tous problèmes. - Ouais ouais, c'est ce que tu dis ça ! Ajoute t'il en souriant l'air taquin alors qu'il sait très bien qu'elle ne parle pas uniquement de physique dans le même sens que lui. Serait elle gênée d'avouer qu'il lui manque aussi sur ce point là ? Il rigole un peu plus sans détacher son regard de la belle ténébreuse. - Tu as le droit de dire que le sexe te manque aussi ... c'est pas vulgaire et le monde va pas s'effondrer si tu le dis à haute voix. Toujours plus franc, toujours plus cash qu'elle. Il n'a jamais eu peur de dire ce qu'il pense Nikolaï même si pour cette fois c'était surtout pour la taquiner. Il sentait son malaise, comme si elle ne le connaissait pas suffisamment pour lâcher prise alors qu'elle le connaissait par coeur.
Mais elle profite de la perche qu'il lui tend pour changer de sujet. La dispute avec Cassey semble plus facile à aborder que leur histoire ou taquinerie. Il ne bronche pas Nick, il accepte d'en parler ou plutôt de ce confier à elle. Cassey lui manque et ça le tue de ne plus avoir de ses nouvelles. Il imagine sans mal qu'elle lui en veut d'avoir agit de cette façon avec elle. Il avait refusé de lui parler de son "problème" refusé de ce confier à elle. - Je sais ... mais je sais qu'elle est présente et je suis content qu'elle soit là mais elle veut pas comprendre que j'arrive pas à lui parler de ça. Je veux pas qu'elle soit inquiète. C'est lui le grand frère et il n'a jamais aimé qu'elle soit inquiète pour lui ou qu'elle ressente de la pitié. Il n'aime pas paraître faible face aux gens qu'il aime. - Je suis suffisamment adulte pour m'en sortir ... je veux pas qu'elle ait pitié de moi. Ajoute t'il avant de changer lui aussi de sujet pour lui demander ce qu'elle, elle faisait depuis son retour de vacances. Elle avait beaucoup travaillé d'après ce qu'il avait comprit mais à part ça ? - Penser à moi en continue ? Oui, c'est un bon début. Ajoute t'il dans un sourire taquin alors qu'il boit une nouvelle gorgée de sa bière sans détourner les yeux de l'amour de sa vie. Il l'écoute avec beaucoup d'attention. - Et bien tu devrais peut être ? On devrait reprendre la danse ! C'était amusant ... ou je sais pas, ce couper du monde réel ça fait parfois du bien tu sais ! Même si ce n'est que quelques heures. Lui, il avait réussi à trouver ça dans le sport en ce moment. Comme il n'avait rien d'autre à faire, il s'occupait l'esprit d'une autre façon sinon y'a déjà longtemps qu'il ce serait tiré une balle. - Tu sais que je peux être ta distraction ! Souffle t'il amusé avant qu'une odeur désagréable ce dégage de la cuisine. A force de plaisanter il en avait oublié son plat dans le fou. Sans perdre de temps il ce lève du canapé pour ce précipiter dans la cuisine et sortir son plat. Il attrape le premier torchon qu'il trouve pour attraper le plat, la fumée ce dégage du fou alors qu'il pose le plat noirci sur le bar. - Merde ! Jure t'il en grimaçant, jetant le torchon sur le bar. Lui qui avait passé du temps à cuisiner et ben c'était un fiasco total.- Ouais ... il avait l'air ! Heureusement que tu as apporté le dessert. Souffle t'il agacé, complètement dépité. Contrairement à son ex petite amie qui trouve ça particulièrement amusant de le voir dans cet état. Elle le taquine même à son tour. - Tu rigole ? C'est un tas de charbon ! On va pas manger ça c'est immangeable ! Malgré sa bonne volonté, il finit par jeter le contenue du plat dans la poubelle en soupirant légèrement. - Bon ... je dois avoir autre chose, si t'es pas pressé je peux toujours faire un truc ... vite fait ! Et c'est sans vraiment attendre sa réponse qu'il l'invite à s'asseoir, il lui sert un autre verre de vin. - Toi tu reste là ... je m'occupe du reste.
Bon ce n'était pas du tout ce qu'il avait prévu mais il tenait vraiment à ce dîner alors pas de question de le remettre à plus tard. Il attrape le tablier de cuisine, adopte un air beaucoup plus sérieux alors qu'il s'approche de son frigo pour y sortir ce dont il avait besoin. Pâtes avec une bolo maison ... il ne pouvait pas vraiment faire plus et puis question timing c'est ce qu'il pouvait faire de plus rapide. Il s'applique, il sait qu'elle est là et qu'elle le regarde, les yeux rivé sur lui alors qu'il ose de temps à autre croisé son regard. Un sourire amusé sur les lèvres, il prend le temps de commenter tous ce qu'il fait avec un léger accent exagéré. La sauce était presque prête, il ne manquait plus qu'une petit touche. Approchant la cuillère il ce tourne vers elle. - Goute moi ça ! Dit moi ce que tu en pense ?
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Sujet: millions reasons. (warston) 
Mer 23 Sep - 21:12
