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 million reasons (sorry)

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Message Sujet: million reasons (sorry)   million reasons (sorry) Empty Mer 6 Juin - 0:37


million reasons ----

/ ---- rory wilkins
Il y a peu de taff aujourd'hui, si bien que ton patron te laisse partir plus tôt. Il te reste quelques heures avant d'rentrer à la coloc et tu ne sais pas du tout quoi faire. T'as envie d'rien pour le coup. Alors t'as marché, la tête ailleurs, un cylindre de tabac au coin des lèvres. T'es incapable de t'en passer, ça te détend trop bien et tant pis tes poumons, tant pis les répercutions. C'est un des rares trucs qui te calme, toi l'gosse un peu trop hyperactif. T'as tout essayé, mais c'était en vain. Puis un jour, on t'a proposé une clope et depuis, tu n'peux te passer de tabac. T'es pourtant pas le genre de mec à te défoncer jusqu'à voir voler des éléphants roses. Non, tu sais te tenir et puis, t'as pas envie d'partir en couilles. Tu te dois de rester bien, pour Zoey. Parce que si t'es pas là pour elle, personne ne le sera. Tu fais d'énormes sacrifices pour elle, et ça ne te dérange pas au contraire. Enfin, sauf en ce qui concerne sa meilleure amie. Si un jour elle l'apprend, ça sera la fin de beaucoup de choses. T'es pas prêt à perdre tout ça et pourtant, tu continues de jouer au con. Parce que tu la dans la peau Rory, et que merde, même si c'est cliché, t'es dingue de cette nana là.

Tu ne sais pas depuis combien de temps, tu marches, mais lorsque tu relèves la tête, tu sais exactement où tu es. Ce même immeuble où tu te rends à chaque fois que t'es cabossé, ou bien que t'as envie d'emmerder ton monde. Leur appartement, son appartement. Et t'as l'palpitant qui s'active en pensant à elle. Tu fonds lorsque ses yeux noisette s'posent sur toi. T'es carrément pathétique, mais t'arrives à le cacher aux autres. Enfin, t'essaies de t'en convaincre. Tu continues de fixer le bâtiment, comme si une révélation allait se faire devant tes yeux. T'es un indécis gamin, t'as envie de rentrer, mais aussi de fuir. Elle te rend dingue cette nana, t'en perds tes moyens et pourtant, tu t'accroches. Tu l'sais, tu ne devrais pas autant te rapprocher d'elle, que c'est mal. Mais c'est plus fort que toi, y'a ce truc entre vous qui fait que t'es prêt à braver tout les interdis. Bien sûr, tu ne vas pas te transformer en prince charmant d'un claquement de doigts. T'es un connard et tu le restes, et même si ton cœur palpite un peu trop dès que t'es près d'la princesse, pour toi l'amour reste une escroquerie, d'la merde. Tu ne veux pas que ça te brise toi aussi, et tu n'veux pas la briser non plus. Pourtant, t'en est conscient, la situation actuelle est sûrement pire que ce que pourrait être votre futur. Tu restes donc planté comme un con devant le bâtiment, fixant leur fenêtre. Tu espères voir quoi ? Toi-même t'en sais rien. Peut-être un signe. Tu ne sais même pas si elles sont là, si ta visite pourrait être étranges, si elles veulent te voir. Tu dois passer pour un véritable stalker vu les regards que tu t'prends. Mais t'en a rien à foutre, au moins ils auront fait quelque chose de cool de leur journée, t'avoir vu. Okay, tu prends la grosse tête facilement, faut dire que tu t'es forgé ce caractère avec le temps. Et t'en as rien à foutre que les gens ne t'aiment pas.

Les yeux plongés sur cette fenêtre, tu vois enfin une ombre bouger. C'était peut-être le déclic que t'attendais, car déjà, tes jambes te mènent dans l'immeuble. Tu ne prends même pas la peine de prendre l'ascenseur, tu montes les escaliers rapidement. T'es à peine essoufflé une fois arrivé en haut. Oui, t'es humain pas une machine, t'as beau faire le fier et être sportif, monter ces étages, c'est crevant. Mais tu ne le sens même pas. T'es focalisé par la porte de leur appartement. Aucun bruit, t'hésite, le cœur battant. Et si c'était seulement Zoey ? Bon d'accord, tu l'adores, mais t'as envie d'voir Rory. T'as envie de voir son sourire, t'as envie de l'emmerder et de passer du temps avec elle. Car il n'y a que dans ces moments-là que vous pouvez être vous-même, ces moments volés, cachés aux yeux des autres. Putain que c'est compliqué, mais t'as pas la force d'arrêter, et elle non plus sinon elle t'aurait déjà envoyé chier. Finalement, tu sonnes, tu verras bien. Vivre l'instant présent est ton credo. Et ton palpitant s'accélère lorsqu'une fois la porte ouverte, tu tombes sur la nana de tes rêves. « Salut beauté.. » Tu lui souris, ce même sourire qui lui est uniquement réservé. Tu vois la surprise dans son regard et ça t'amuse. « J'passais dans l'coin et je me suis dit que ça serait sympa de venir te voir.. » Tu t'approches d'elle et déposes un baiser sur sa joue. Elle te laisse faire trop souvent, et toi t'en profites. Connard. Tu glisses tes doigts sur les siens et entres sans même lui laisser le temps de comprendre. Tu ne prends même pas la peine de demander si tu la déranges, de toute manière, elle est habituée à tes manières de voyou et de tes visites surprises. « Je t'ai manqué, j'espère, parce que l'inverse est exact. » Franc, net. Elle sait reconnaître tes signes. Vous jouez à un jeu dangereux, mais c'est bien trop excitant pour le stopper. Tes iris se plantent dans les siens comme un défit. Putain qu'elle t'a manqué.

@Rory Wilkins million reasons (sorry) 3227196488
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Message Sujet: Re: million reasons (sorry)   million reasons (sorry) Empty Ven 8 Juin - 18:10


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liberté chérie. y a plus qu'à glander jusqu'à la rentrée. ouais non, c'est pas vraiment dans tes cordes ça. pourtant, tu t'accordes tout de même un minimum d'une semaine pour reprendre tes esprits, souffler, te reposer. examens terminés, quelques résultats déjà tombés. t'es en bonne voie pour accéder à l'année suivante, te rapprochant un peu plus du but de ta vie. encore sept ans d'études avant d'pouvoir toucher du doigt l'métier que tu rêves d'exercer depuis qu't'es gamine. jolie poupée s'abrutissant de séries médicales, les yeux pétillants d'admiration. t'as passé la journée à refaire le monde avec zoey. maintenant que les cours sont terminés, y a plus de temps à passer toutes les deux et non pas seulement à vous croiser à l'appartement. c'est plus agréable, moins oppressant. comme si vous vous retrouviez après deux mois d'vacances. ça fait du bien. comme si les tensions s'étaient envolées, jusqu'à la prochaine fois. journée au beau fixe. jusqu'à ce que son heure vienne. l'travail, bien évidemment. t'as promis de rester éveillée jusqu'à ce qu'elle rentre parce qu'il vous fallait une soirée rien qu'à vous. tu tiendras ta promesse, quitte à dormir pendant son absence si tu t'sens un peu trop fatiguée. ça ne devrait pas mais sait-on jamais. pas d'effort vestimentaire, tu n'comptes pas sortir d'chez toi. mini short et débardeur. cheveux bardés d'une couette haute. fond musical indispensable, t'sais pas encore trop comment tu vas occuper ta soirée mais tu trouveras bien quelque chose. ton téléphone sonne. appel quotidien de ton géniteur. musique réduite à néant, tu dois bien passer une bonne demi-heure sur cette conversation toujours aussi animée. entre confidence et fous rires. jamais un mot plus haut que l'autre, jamais une parole de travers. relation stable et durable avec l'homme qui a fait de toi celle que tu es aujourd'hui. et puis, c'est la sonnette de l'appartement qui retenti. tu coupes court à la conversation. tu crois qu'c'est zoey qui a oublié un truc. elle en serait capable même si elle est déjà partie depuis une heure environ. ça ne la dérangerait pas de faire un aller-retour pour récupérer l'objet de sa distraction. portable abandonné sur l'comptoir de la cuisine, poignée d'la porte que tu abaisses. blocage. l'palpitant qui tambourine dans ta cage thoracique. tu t'dis qu'un jour, il va finir par s'en échapper si ça continue comme ça. salut beauté ... bouche sèche, incompréhension dans ton regard. tu n't'attendais pas à ce qu'il débarque. la surprise mêlée à l'excitation d'un nouveau tête-à-tête improvisé. parce qu'il n'y a que ça qui fonctionne, que ça qu'est autorisé. y a beaucoup trop à perdre si les choses changent. vous l'savez tous les deux. j'passais dans l'coin et je me suis dit que ça serait sympa de venir te voir ... bah voyons. remarque, pour une fois qu'il n'a pas la gueule défoncée, on dira que c'est une bonne chose. douceur de ses lèvres sur ta joue. poupée immobile, statut d'pierre, guimauve. tu n'devrais pas le laisser faire et pourtant, c'plus fort que toi. pas capable de résister à la proximité, à ses doigts qui s'glissent entre les tiens. sa sœur pourrait être là que ça ferait la même. quelque part, c'pas plus mal qu'elle bosse ce soir, il aurait eu l'air con et toi, encore plus. je t'ai manqué, j'espère, parce que l'inverse est exact. t'as du mal à déglutir, d'autant plus que son regard est rivé dans l'tien. fait chier putain. il serait p'tre temps que tu sortes de ton mutisme, ce serait bien. faut qu'tu te reprennes, t'as l'air si vulnérable, si malléable, si naïve. tu t'racles la gorge, ta main s'échappe de la sienne et c'n'est qu'à l'instant qu'tu te décides à pousser la porte pour qu'elle se referme d'elle-même. dans tes rêves caldwell. tu mens. comme une arracheuse de dents. princesse amoureuse depuis si longtemps qu'tu n'sais pas vraiment quand il ne te manque pas. tu sais qu't'es éprise. p'tre bien pour ça d'ailleurs qu'tu t'laisses trop facilement avoir par ses airs d'grand fou. l'attrait de l'interdit qu'il persiste à raviver alors qu'toi, ça n'te ferait pas de mal d'oublier. foutaises, balivernes. t'en serais même pas capable. qu'est-c'tu veux soren ? qu'tu soupires, un pas en arrière. proximité trop enivrante. t'as d'la chance qu'elle soit pas là. j'viens d'la retrouver, hors de question qu'tu foutes tout en l'air. avertissement qui se voudra probablement vain mais ça n'coûte rien de tenter. il se joue de toi, tu t'fous d'sa gueule quand tu prends ton rôle au sérieux auprès d'tony. cercle vicieux duquel vous n'pouvez pas sortir. pas maintenant. c'trop tôt, ou alors trop tard. impasse.
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Message Sujet: Re: million reasons (sorry)   million reasons (sorry) Empty Lun 11 Juin - 16:54


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/ ---- rory wilkins
tu te mords l'intérieur de la joue. dans tes rêves, elle ne te manque pas non, car elle est avec toi. dans tes rêves, tu ne te contentes pas d'un baiser volé par-ci par-là. tu ne te contentes pas de frôlements vitaux. parce que vous êtes ce que vous voulez, parce que dans tes rêves, tu déposes tes lèvres sur les siennes sans cette putain de pression qui vous oppresse, sans la menace de perdre zoey au-dessus de vos têtes. non, dans tes rêves, tu l'aimes, tu l'embrasses, tu lui fais l'amour comme tu voudrais le faire réellement. dans tes rêves, t'es pas foutu stupide mordu. tu fronces les sourcils puis roules des yeux, tu te demandes à quoi elle joue tout à coup. « tu me prends pour un con ? elle a un sixième sens, si elle avait été là elle m'aurait sauté dessus à la seconde même ou elle aurait ouvert la porte. » tu sais pas comment ça se fait d'ailleurs. t'aimes faire des surprises, mais t'as l'impression parfois qu'elle est dans ta tête et peut deviner tout tes mouvements. c'est flippant d'ailleurs, parce qu'elle ne doit jamais savoir ce que tu ressens pour rory, pour ce qu'il se passe entre vous. « tu crois que j'ai envie d'la perdre ? » un rire s’échappe de tes lèvres, mais t'es pas d'humeur à te fendre la poire. « c'est ma sœur. tu crois que ça ne me fait pas vriller tout ça ? j'ai peur de la perdre. » tu pourrais pas l'accepter, c'est ton ancrage, ton âme-soeur. si t'avais pas zoey, t'aurais déjà vrillé pour de bon. « et puis j'ai vérifié avant d'agir, j'suis peut-être pas délicat, mais je ne suis pas con pour autant. » t'es un peu vexé même, qu'elle puisse croire que tu agis sur des coups de tête. bon d'accord, souvent, c'est le cas, mais quand il s'agit de la poupée aux yeux noisette, t'es bien trop prudent.

tu soupires et t'appuies contre le canapé, ne la quittant pas des yeux « tu veux plus me voir donc ? » ça t'fais mal putain. parce que t'as peur qu'elle veuille tirer un trait sur toi. parce que tu ne veux pas qu'elle passe à quelqu'un d'autre. tu la veux pour toi, et uniquement pour toi. « si c'est le cas, dis-le-moi dans les yeux au lieu d'agir ainsi. » t'es un peu sur la défensive, idiot qui ne comprend pas tout ses mots. sa gestuelle te donne vraiment l'impression que votre truc, votre lien, elle ne veut plus. tu croises les bras en guise de défense, ta main fourmille encore de la chaleur de la sienne, mais t'essaie de l'oublier. vous ne vous êtes rien promis, mais t'as parfois l'impression de lui appartenir. parce que c'est toujours son prénom qui s'échappe de tes lèvres, parce qu'elle te hante. « laisse tombé, c'était une mauvaise idée de venir. » t'as envie de te barrer d'un coup, tu te trouves débile d'avoir cru qu'elle serait contente de te voir. et même si au fond, t'as ce bout d'espoir qui est qu'elle tient à toi plus qu'elle ne veut l'admettre, ou le montrer. tu soupires encore, gamin qui réagit au quart de tour en seulement deux mots. pas étonnant que tu sois toujours en train de te battre, car quand tu ne prononces pas les mots fâcheux, tu réagis à ceux qu'on t'envoie. t'as perdu de ton assurance, c'est toujours le cas quand rory est avec toi. elle a le contrôle, tu t'sens débile de te laisser faire ainsi. elle peut croire que c'est toi qui mène la danse, mais en fait, c'est elle. ça a toujours été elle. parce que t'as jamais voulu agir sans son consentement. parce que votre premier baiser t'attendait son feu vert. t'amuser avec d'autres nanas, c'est habituel, les mener par le bout du nez, obtenir ce que tu veux d'un sourire. mais rory, putain tu saurais même pas l'expliquer. t'as pas envie d'poser des mots sur ce que tu ressent, t'as pas l'droit non plus.

tu finis par te relever et sortir une clope. t'es dans l'optique de t'en aller. c'était peut-être, finalement, pas une très bonne idée de venir. mais t'as eu ce besoin de la voir. « je ne vais pas te déranger plus longtemps. » tu ne t'excuses pas, c'est pas ton genre. t'es pas désolé d'être venu la voir, juste désolé que ce moment soit en train de se jouer. tu la dépasses, espérant tout de même au fond qu'elle t'arrêtera, qu'elle prendra ta main et t'incitera à rester. tu n'demandes pas grands choses au final, passer du temps avec elle.
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Message Sujet: Re: million reasons (sorry)   million reasons (sorry) Empty Mar 12 Juin - 19:03


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t'aurais pas dû dire ça. t'aurais pas dû mettre sa sœur entre vous deux. et pourtant, c'était plus fort que toi. donnée commune dont vous n'pouvez pas vous séparer. elle est c'lien qui vous uni tout en vous détruisant. tu l'sais pourtant. t'es au courant de l'importance qu'elle a à ses yeux. t'aurais pas dû dire ça et tu t'en mords les doigts. tu me prends pour un con ? elle a un sixième sens, si elle avait été là elle m'aurait sauté dessus à la seconde même où elle aurait ouvert la porte. c'est pas faux. ça t'arrache d'ailleurs un sourire. et puis y a cette pointe de résignation au fond d'tes prunelles noisette. parce que tu sais qu'c'est l'genre de comportement que tu n'pourras jamais adopter. pas avec lui. pas en sa présence à elle. pincement au cœur qu'tu tentes d'ignorer par tous les moyens. putain qu'ça fait mal d'aimer. tu crois que j'ai envie d'la perdre ? c'est ma sœur. tu crois que ça ne me fait pas vriller tout ça ? j'ai peur de la perdre. tu baisses la tête. gamine fautive de ses propres paroles. j'sais ... murmure qui s'perd dans l'néant, p'tre même qu'il ne t'a pas entendu et ça ne te surprendrait pas d'ailleurs. et puis j'ai vérifié avant d'agir, j'suis peut-être pas délicat, mais je ne suis pas con pour autant. t'es encore qu'une enfant princesse. l'impression de t'faire gronder par un adulte. sensibilité mise à rude épreuve, tu t'mords l'intérieur de la joue. minable, pathétique, pitoyable. il ne doit pas y avoir d'autre mot pour décrire c'que tu ressens, là, maintenant, tout de suite. attends ... t'as vérifié ? le temps qu'tu percutes, le temps que les informations viennent jusqu'à ton cerveau, qu'tu les analyses et qu'tu réagisses. tu t'étais focalisée sur l'ton d'sa voix et non sur ses mots. tu fronces légèrement les sourcils. depuis combien d'temps t'attends en bas ? qu'tu demandes, un brin moqueuse. emmerdeuse. t'es pas vraiment certaine d'avoir une quelconque réponse à cette question. t'en attends pas vraiment à vrai dire, tu connais l'personnage, il ne fera que c'qu'il voudra d'toute façon. comme il le fait en s'appuyant contre l'canapé, son regard qui s'pose sur toi. tu veux plus me voir donc ? léger mouvement de recul, tu comprends pas grand chose et d'ailleurs, ça s'lit sur ton visage. t'sais pas vraiment à quoi il joue, pas consciente que c'est toi qu'a déclenché tout ça. si c'est le cas, dis-le-moi dans les yeux au lieu d'agir ainsi. tes yeux deviennent ronds comme des billes. peur panique qui t'saisit en une fraction de seconde. quoi ?! incompréhension totale de son attitude. t'aimerais bien pouvoir te dire que c'est une espèce de test, d'savoir jusqu'où tu vas aller, combien d'temps tu vas attendre avant d'réagir. ou alors une forme de vengeance vis-vis de ta relation avec son meilleur pote. t'aimerais pouvoir croire qu'c'est qu'une manipulation de plus mais y a quelque chose qui t'empêche de l'penser pleinement. laisse tomber, c'était une mauvaise idée de venir. p'tre bien qu'il a raison mais tu choisis d'croire qu'il a tord. remise en question nécessaire de ta part pour comprendre que c'est toi qui l'met dans un état pareil. parce qu'au lieu d'faire comme d'habitude, t'as préféré lui balancer à la gueule la réalité d'votre semblant de relation. cette chose qui t'maintient en vie est qu'est pourtant bien plus qu'interdite. jouer avec le feu, on n's'en lasse pas. tu ne t'en lasses pas. fatigue évidente de tous ces mensonges, ces non-dits. et pourtant, tu n'as pas d'autre alternative que de continuer dans cette voie. c'est ça ou alors il faut qu'tu tournes la page. mais si c'était la page qui n'voulait pas s'tourner ? je ne vais pas te déranger plus longtemps. coup d'massue derrière la tête, coup d'poignard dans l'cœur. l'impression d'étouffer alors qu'il prend la direction d'la porte. obligation de te contourner car t'es en plein milieu du chemin. faut qu'tu réagisses, c'est d'ailleurs p'tre bien ce qu'il attend. perche tendue que tu as la possibilité de saisir ou non. il te laisse le choix, c'toi qu'a les cartes en main. l'problème, c'est qu't'es pas vraiment très fan d'avoir l'avantage. t'es pourtant bien certaine des sentiments que tu éprouves pour lui. malheureusement, malgré les moments que vous passez tous les deux, tu n'peux t'empêcher d'avoir des doutes le concernant. la situation est bien trop compliquée et tu sais qu'tu pourrais très bien souffrir bien plus encore. attends. clair, net et précis. tes doigt s'enroulent autour de son poignet et pourtant, tu n'bouges pas, tu n'te retournes pas vers lui. reste. dans un souffle. décision prise. t'as besoin d'lui, t'as besoin d'cette bulle qui vous entoure. t'as besoin d'tout ça. vital. tu finis par faire demi-tour, t'camper devant lui. pas d'regards qui se croisent, t'sais pas si t'auras la force de lutter si c'était l'cas. juste tes doigts qu'agrippent son t-shirt, légèrement, histoire de dire. steuplait. parce que, faut pas rêver. tu t'écrases, encore, toujours.
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Message Sujet: Re: million reasons (sorry)   million reasons (sorry) Empty Ven 15 Juin - 3:37


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/ ---- rory wilkins
t'as l'palpitant qui s'agite. elle te retient. tu t'mords les lèvres, attendant, écoutant les mots qu'elle veut laisser échapper. tu ne bouges pas et pourtant, quand tu sens ses doigts s'enrouler autour de ton poignet, tu comprends qu'elle veut te garder. signe espéré, parfois, tu joues un peu trop avec elle. sentiments qui s'mélangent, tu ne sais pas qui de vous deux gagnera, enfants perdus dans cette relation sans queue ni tête. un souffle, juste un. celui que tu attendais, que t'as besoin d'entendre. esclave de la princesse, tu obéis. parce que tu le veux, parce que t'en a besoin. et quand elle s'plante devant toi, attrapant ton t-shirt, tu sais que t'as gagné la manche. tu le sais pourtant, que parfois t'es trop dur, mais tu n'sais jamais sur quel pied danser. et puis tes mains s'glissent sur ses hanches, la rapprochant de toi. quand elle est dans tes bras, t'oublies le monde et le peuple qui l'habite. tu n'as d'yeux que pour elle. « t'es sure ? » t'insistes, encore et encore. question rhétorique. t'as besoin de l'entendre dire. t'as besoin d'la certitude que t'es pas l'seul sur ce coup là. tu l'uses jusqu'à la corde, mais t'es pas compréhensif là-dessus. sale con qui n'est jamais satisfait, t'emmerdes ton monde, tu la rends dingue. un juste retour des choses, tu penses, mais tout serait plus simple sans les complications qu'vous vous imposez.

tu n'dis plus rien, laissant juste glisser ton nez dans ses cheveux. ça pourrait presque être bizarre, mais c'est quelque chose que tu fais souvent. t'as l'odeur de son shampoing dans les narines, tu te laisses enivrer minute par minute. tu n'sais plus quand t'as commencé à faire ça. c'est venu naturellement et depuis, c'est resté. mais ça, tu ne le fais qu'avec elle. parce qu'il n'y a qu'elle qui compte pour toi. parce que les marques d'affection, sur les autres filles t'aimes pas ça. tu ne veux pas qu'elles s'imaginent des choses. tu n'veux pas non plus effacer ce contact particulier, privilégié avec la princesse aux yeux noisettes. c'est vous ça, et personne d'autre. tu retiens un sourire puis tu commences à te pencher, glissant sur son front. t'y va doucement, t'as trop peur de l'affoler, qu'elle s'éloigne, qu'elle décline. pourtant, au fond d'toi tu sais qu'elle désire ça autant que toi. mordus qu'vous êtes. tu laisses glisser, encore et encore, comme si tu voulais la faire languir et c'est le cas. parce que t'es joueur, encore et toujours. parce que t'as envie d'voir dans son regard cette lueur, celle qui n'est que pour toi. enfin, tu l'espères, mais penser à ça est loin d'être agréable. alors tu chasses ces pensées loin, très loin afin d'te concentrer sur ce que t'as dans les bras, elle. juste elle, et uniquement elle.

tu te décides enfin à venir poser tes lèvres sur sa peau, déposant simplement un baiser sur son front. t'as cette envie d'la protéger, mais tu ne comprends pas que c'est de toi que tu devrais l'faire. néfaste pour sa santé, tu restes quand même accroché à elle. mauvaise herbe qui revient toujours la saison suivante. mais elle ne te regarde toujours pas. et tu veux plonger dans ses yeux. alors une de tes mains remonte doucement, empruntant l'chemin le plus facile, glissant sur son bras en caressant sa peau d'porcelaine. t'as pourtant jamais vraiment osé aller aussi loin. tu n'sais pas pourquoi tu le fais maintenant, ça te semble logique en fait. et pendant qu'elle continue son chemin, ton autre main glisse dans son dos pour la rapprocher d'avantage. toujours plus, toujours dans l'excès. vous êtes proches, trop proches même. t'as l'souffle qui commence à déconner, elle fait bugger ton système. pourtant tu ne la lâches pas, pas cette fois. parce qu'il n'y a que vous, parce que t'as pas envie. et tu finis par arriver sur sa nuque, et tu laisses tes doigts glisser sur sa peau, remontant jusqu'à sa joue. tu viens même jusqu'à caresser ses lèvres. elles t'obsèdent, t’hypnotise. elles peuvent te dire des mots qui blessent, comme des mots d'tendresse. et tu les écoutes, souvent. et t'aimes quand elles s'étirent dans un sourire. pas comme maintenant, pas comme vous êtes actuellement. pourtant, vous n'savez que vous rendre malheureux par moments, bien trop réalistes. « regarde moi. » c'est pas un ordre, plutôt une demande, une sorte de nécessité. t'as besoin de son attention, gamin qui a grandit trop tôt. c'est pas le même besoin vital qu'avec zoey. heureusement d'ailleurs. tu les aimes trop, autant l'une que l'autre, mais à différent degrés. t'aimerais tant que ce n'soit pas aussi compliqué, mais la vie, c'est une belle merde. et t'essaie tant que mal d'en surmonter des paquets, mais t'es plus bon à les accumuler qu'à les éviter. tu te pinces les lèvres, gamin buté. « s'te plait. » parce que c'est comme ça que ça marche entre vous. des phrases qui font du mal, du bien. des mots pour marchander et vous faire marcher. t'as besoin d'elle, de son attention et tu fais tout pour l'avoir. tu la fixes, intensément même. pas besoin d'fond sonore pour donner le ton, l'ambiance entre vous, c'est inné. t'attends qu'une chose, c'est qu'elle accède à ta requête parce qu'en plus, tu meurs d'envie de l'embrasser, mais t'aimerais qu'elle soit autant dans l'mood que toi.
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Message Sujet: Re: million reasons (sorry)   million reasons (sorry) Empty Mar 19 Juin - 0:24


million reasons ----

oscar wilde disait que le meilleur moyen de résister à la tentation, c'est d'y céder. perversion de tous ces sentiments complexes et contradictoires. l'attrait de l'interdit. quel intérêt que de céder à cette fameuse tentation si la finalité reste inchangée. la fin de tout un tas d'choses indispensables à ta survie. à votre survie. et pourtant, tu le retiens. tu l'empêches de quitter l'appartement. pure égoïsme, son venin coule dans tes veines. tu te fourvoies en pensant que ce n'est pas grand chose, un tout petit excès qui passera inaperçu, noyé dans le flot d'informations que l'être humain emmagasine durant la journée. tu sombres dans tous ces mensonges avec lesquels tu te berces pour éviter de voir la vérité en face. tu t'fais du mal comme tu en fais à ton entourage. à commencer par lui et en poursuivant avec elle. et là, tout contre lui, tu ne peux aller à l'encontre de ce que tu ressens, de cet effet dévastateur qu'il provoque en toi. à commencer par l'accélération de ton palpitant abusé. tu cours à ta perte, fonçant tête baissée dans le mur qu'il représente. obstacle que tu n'arriveras jamais à surmonter et qui, pourtant, n'a de cesse d'éveiller en toi tout ce désir, cette chaleur qui te consume de l'intérieur et dont la brûlure n'est que plus douce à chaque fois qu'il ose avoir un geste tendre envers toi. t'es sûre ? vice poussé à son paroxysme. il le fait exprès, tu l'sais. ce besoin permanent de savoir que tu lui appartiens sans vraiment le demander. c'est un connard et toi, tu t'noies dans ses filets, conçus spécialement pour toi. jolie poupée bien trop malléable. toi qu'est pourtant si intelligente, tu t'laisses volontiers berner par sa belle gueule, ses paroles de velours et ses gestes semblables à la caresse du satin. certaine. murmure qui s'écrase contre son torse. pas la force de relever la tête, d'affronter son regard rempli d'envie, de satisfaction. tu n'as pas envie de le voir jubiler de remporter cette manche que tu as gracieusement concédée.

et la voilà, cette bulle de douceur qui enveloppe ton cœur à chaque fois qu'il plonge son nez dans tes cheveux. tes doigts qui se resserrent autour du tissu que tu tenais déjà. cette bulle si confortable que parfois, tu as peur de la faire éclater pour te retrouver face à la réalité vengeresse. celle qui fera de ta vie un enfer si tu osais poser tes yeux sur lui en dehors de ce royaume de solitude qui est le vôtre. lorsque vous n'êtes que deux. alors oui, tu joues sans vergogne avec ces sentiments qui t'explosent à la gueule à chaque fois qu'il te prend dans ses bras, de cette façon-là. tu t'laisses aller dans les bras d'autres qui ne sont pas lui pour oublier la douleur qui te martèle les entrailles toutes les fois où tu comprends que tu ne pourras jamais avoir ce que tu convoites depuis tant d'années. et tu t'rends pas compte qu'en t'faisant du mal en pensant à d'autres, tu l'blesses par la même occasion. princesse aux yeux noisettes qu'est persuadée de n'être rien de plus qu'une distraction facile à atteindre. tu ne saisis pas tous les enjeux de tes désirs, tu ne saisis pas le partage de ces émotions violentes qui te hantent jour et nuit. tu ne vois que ce que tu veux bien voir et ne prends que ce qu'il veut bien te donner. triste constat d'une situation qui ne changera jamais, poupée condamnée à n'exister que dans le plus grand des secrets, à l'abri des regards. loin du monde des vivants, l'âme errante et ne respirant encore et toujours que pour lui. tragédie des temps modernes, tirant son inspiration de ces contes d'autrefois.

frisson provoqué par ses lèvres sur ton front. tu t'mords la lèvre inférieure et tes paupières se ferment. est-ce aussi mal de se sentir aussi bien ? la chair de poule qui pourtant ne se tarie pas à mesure que ses gestes se précisent. tu n'as pas bougé, comme si t'étais tétanisée. tu savoures pourtant chaque seconde qui s'écoule, te délectant à outrance de la douceur de ses actes. comme cette main dans ton dos qui te force à te rapprocher encore un peu plus. ou alors l'autre, qui a entamé sa course folle, quittant ta hanche pour remonter jusqu'à ta nuque. tes sens en éveil et ton regard perdu sur son torse. l'analyse complète et méticuleuse de toute cette mascarade nouvelle. y a du changement dans le scénario, les annotations du metteur en scène ne sont pas venues jusqu'à toi. pouce sur tes lippes, tu retiens ton souffle. regarde moi. non. faut pas, c'est bien trop dangereux. on ne t'a pas donné de directive quant à la marche à suivre, tu pourrais sortir des sentiers battus, tu pourrais t'perdre en dehors des chemins pavés de la vie. l'truc, c'est qu't'es déjà irrécupérable. peut-être que tu ne devrais pas aggraver ton cas, peut-être que tu devrais ralentir la cadence. c'est pourtant bien c'que t'essaies de faire avec ton rythme cardiaque. sans succès. s'te plait. gorge sèche face à cette demande particulière. t'as pas lu l'manuel d'instructions. t'as bien l'ancien, mais pas l'nouveau. reste à savoir si t'es prête à abandonner l'peu de bon sens qu'il te reste. saisir l'opportunité de découvrir ce qui se cache derrière cette scène coupée au montage. aventurière et curieuse, c'est avec une lenteur presque harassante que tu daignes enfin lever les yeux vers son visage. te laisser happer par cette intensité hypnotique à laquelle tu succombes toujours en un battement de cils. et y a c'brasier en toi qui fait rage et que tu tentes de contenir depuis l'instant où tu as ouvert la porte. comme à chaque fois, c'est le même schéma qui se reproduit sans pour autant y trouver une quelconque lassitude. à la différence que, cette fois-ci, la timidité de tes gestes est plus visible. l'une de tes mains qui relâche le t-shirt froissé pour venir attraper sa nuque. prise d'appuie nécessaire pour que tu puisses te hisser sur la pointe des pieds. problème de taille, pas la peine de faire un dessin. et à mesure que tu réduis la distance qui sépare tes lippes des siennes, tu te sens étrangement revivre. jusqu'à ce que la bulle éclate. aiguille violemment déposée sur la si fine couche de protection qui semblait vous envelopper, tous les deux. sonnerie de ton téléphone portable qui retenti. pas n'importe laquelle. l'une de celles que l'on dédie à une seule et unique personne. retour à la réalité bien trop violent alors que tes lèvres n'étaient qu'à quelques millimètres des siennes. tu dois répondre, tu n'as pas le choix. elle t'arrache à lui sans l'savoir, sans l'vouloir. quoi qu'tu doutes qu'elle ne veuille pas t'arracher la tête si elle venait à apprendre ce que tu t'apprêtais à faire, ce que tu as déjà fait. retour sur la terre ferme, l'obligation de quitter cette impression de sécurité que tu ressens à chaque fois que tu te retrouves figée dans ses bras. tu te racles la gorge pour tenter de retrouver tes esprits, vagabondant encore ailleurs, avant de décrocher. zoey ! tout va bien ? un peu qu'ça va à l'autre bout du fil. la voix enjouée, tu pourrais voir son sourire à travers ton smartphone. claque que tu t'prends dans la gueule bien malgré tout. douche froide à n'en pas douter. elle te notifie une soirée du tonnerre et te presse de la rejoindre au plus vite. lèvres pincées de ne pas pouvoir refuser sans raison valable. laisse-moi l'temps d'pendre une douche et d'me préparer, d'accord ? t'as plutôt intérêt à te dépêcher. message reçu cinq sur cinq. parfois, tu t'demandes si elle n'a pas un sixième sens ou alors des caméras planquées dans l'appartement. des conneries que la paranoïa, du manège auquel tu prends part volontiers, n'a de cesse de faire fleurir dans ton esprit bien trop créatif. tu promets et pourtant elle sait qu't'es longue à la détente. fin de la conversation. cellulaire qui retrouve sa place sur le comptoir de la cuisine et toi, qui t'retournes vers lui. comme quoi, ma seule volonté ne semble pas suffire. que tu soupires, la légère grimace qui déforme un instant les traits de ton visage. cette volonté d'le voir rester, d'le garder près de toi pour quelques minutes de plus, peut-être quelques heures. l'expectative d'une toute autre issue que celle où tu dois le laisser t'échapper. ta seule volonté ne suffit pas. parce qu'il n'y a pas que toi dans la partie. y a pas qu'toi qui joue. y a trop d'paramètres aléatoires, trop d'autres à prendre en compte. et toi, gamine impuissante, tu t'retrouves à devoir le laisser filer alors que tu lui avais demandé de rester.
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Message Sujet: Re: million reasons (sorry)   million reasons (sorry) Empty Jeu 23 Aoû - 19:42


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douche froide, instant brisé. t'as envie d'crier à l'injustice alors qu'vos lippes allaient enfin se retrouver. et tu l'sais, cette fois ça n'aurait pas été comme les autres. Parce que tu n'l'avais pas volé, parce qu'elle allait te le donner en premier. t'as les poings qui se serrent alors qu'tu la vois s'éloigner de toi, répondant à l'autre femme de ta vie, te signifiant clairement que c'est mort, une fois de plus. et t'as l'impression, souvent, que zoey est dans ta tête, qu'elle contrôle ta vie et parfois même ton cœur. t'aimerais que tout ça cesse, mais elle te mène la vie dure, sans le savoir. parce que rory est à vous, mais t'as pas l'droit de l'avoir. t'as l'épiderme qui picote encore de son contact, comme si sa main n'avait pas bougé, comme si elle était toujours contre toi. putain, t'es pathétique stupide mordu. tu retiens un grognement, tentant de te contrôler parce que ce jeu t'use un peu trop à chaque fois. las et fatigué d'jouer avec le feu, mais pourtant incapable de tout stopper. tu finis par croiser les bras, mais tu n'la fixes pas, t'es pas certain de vouloir affronter son regard à l'instant même. et t'essaie de reprendre tes esprits, parce que la partie est finie, et qu'tu vas devoir partir le cœur gros, comme à chaque fois. tu pourrais clairement stopper ce jeu malsain, arrêter tout ça. mais t'en a pas envie, entité bipolaire et bien trop contradictoire.

ça t'fais chier, clairement. t'aimes pas l'idée qu'elle parte en soirée parce que n'importe quel blaireau pourrait lui tourner autour. et parce qu'un mec bien pourrait t'voler ta place, connard ronchon qui ne supporte pas de partager. et parce-qu'elle mérite bien mieux que c'que tu lui fais subir à chaque fois. mais la voir avec quelqu'un d'autre, un de tes potes ou un inconnu te ronge à l'intérieur. jaloux possessif, éternel gamin qui refuse de grandir et d'assumer. pourtant, ouais, t'aimerais pouvoir l'accompagner et montrer aux intéressés qu'elle t'es déjà destinée. putain de comparaison, roméo et juliette bidons. tout ça aurait été plus simple si t'avais jamais posé tes yeux sur elle. idiot, cette réalité n'existe pas. âmes qui se sont liées via une autre, menacées à ne jamais s'aligner pour garder paix et stabilité. t'essaies, en plus de ta contrariété de n'pas laisser ton esprit vagabonder. frustré d'un baiser qui est loin d'arriver, imaginer son corps nu n'est pas du tout une bonne idée. tu pourrais même te frapper, mais elle pourrait te prendre pour un fou. ça compléterait l'tableau, mais ça ne l'éloignerait pas. tu te mords les lèvres, ça te fais vriller.

tu finis par relever la tête, la fixant finalement. tu maudis le karma qui semble trop aimer se jouer de vous. tu n'sais même pas quoi répondre, d'ailleurs il y a-t'il quelque chose à dire ? tu n'sais pas. « j'vais y aller alors.. » t'as la gorge sèche, le cœur qui palpite un peu trop, mais plus pour la même raison. marre de jouer au chat et à la souris. t'as envie de foncer vers elle et de la prendre dans tes bras, mais tu n'fais rien. tu sors simplement de nouveau ton cylindre de tabac, le faisant rouler dans tes doigts. mais tu n'bouges pas, pas encore. « Je sais pas quand j'pourrais repasser. » parce que t'arrêtes pas de taffer, parce que faut que tu apprennes à te contrôler. c'est ta faute si tout deux vous êtes frustrés. t'aurais en effet bien mieux fait de n'pas te pointer. « tu sais ou m'joindre.. » mais t'es pas certain qu'elle le fera. parce qu'elle aussi est piégée et qu'tu sais pas si un jour vous allez vous en sortir ou non. tu pousses un soupir las et glisse une main dans tes cheveux pour reprendre contenance. parce que dehors, tu peux pas montrer c'que tu ressens à l'intérieur. précieux trésors que tu gardes bien caché. tu la regard encore, cette fois elle n'peux pas te retenir, parce que zoey l'attend ailleurs. parce-que comme toujours, c'est impossible. « faites attention à vous. » t'as l'impression d'être bipolaire, mais tu dois t'faire à l'idée que ça a encore foiré.  
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