SAVE THE QUEENS
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Partagez

 

 can't you see, you belong to me ○ genron, chapter one

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




can't you see, you belong to me ○ genron, chapter one  Empty
Message Sujet: can't you see, you belong to me ○ genron, chapter one    can't you see, you belong to me ○ genron, chapter one  Empty Dim 6 Sep - 14:04


i can’t remember what not
loving you feels like.
« don’t fight your demons. your demons are here to teach you lessons. sit down with your demons and have a drink and a chat and learn their names and talk about the burns on their fingers and scratches on their ankles. especially if your demons have her eyes, her scent, her name ... » song septembre 2020, aaron's loft ft. @genesis leigh



Son appartement n’a jamais contenu autant de monde. Loin d’être le genre d’homme à aimer être entouré, il à toujours préféré la solitude Aaron. Difficile à croire quand chaque parcelles de son loft est occupé par un groupe de personnes, verre en main, en train de discuter avec légèreté. Les voix se mélangent, les rires aussi. Pour certains c’est la première fois qu’ils viennent, pourtant le flic il est propriétaire depuis quelques années maintenant. Il n’a jamais été un fervent passionné de décoration, il à trouvé ce logement bien placé entre le boulot et la salle et il l’a acheté, tout simplement. C’est Callie qui avait insisté ensuite pour l’aménager un peu. Sans elle il vivrait encore dans des cartons … C’est sur elle que son regard ce pose ensuite, avec sa longue chevelure brune et les boucles qui entourent son visage, elle rayonne. Montre la bague qui orne son doigt et qui scintille. Elle n’a rien à voir avec la jeune femme, qui quelques mois plus tôt avait sonné à sa porte dans la nuit. Il reste quelques marques sur son corps, qu’elle à réussit à cacher avec brio. Il savait parfaitement pourquoi il faisait cela, c’était la meilleure solution qui c’était imposée en lui. Elle n’avait pas accepté tout de suite, consciente de ce que cela impliquait, consciente des sacrifices qu’ils devraient faire. Mais quels sacrifices ? Sa vie ne tenait pas debout, il passait son temps à bosser ou à aider les gamins de la salle. Il n’arrivait pas loin de la quarantaine et vivait toujours dans un loft, seul. Une garçonnière, plus qu’un loft d’ailleurs. Non il ne sacrifiait rien, il faisait ce qui semblait être la meilleure chose à faire. Et de la voir sourire ainsi le réconfortait dans cette idée. Il porte sa bière à ses lèvres alors qu’une main vient frapper son dos. « Qui l’aurait cru ? » il tourne ses yeux vers son meilleur ami, Priam. Et rit à son tour, ils claquent leurs bières entre elles et regardent ensemble devant eux. Qui l’aurait cru qu’il allait se marier ? Se poser ? Personne. Tout le monde avait finit par accepter que cela n’arriverait jamais. Parce qu’Aaron n’avait jamais été ce genre de personne, celui qui fait ce que l’on attend de lui, celui qui mène une vie paisible et tranquille. Le simple fait de l’imaginer se poser dans un pavillon avec jardin avait fait rire son meilleur ami, la veille quand ils s’étaient retrouvés au bar pour parler avant la journée d’aujourd’hui. Faire une fête n’était pas dans ses habitudes non plus, Callie avait tout préparé, tout fait. Dès l’instant ou il lui avait passé cette bague à son doigt, elle avait lancé toute la machine, prête à réaliser tous ses rêves de gamine. Ils sont pensifs les deux gamins des bas quartiers, côtes à côtes, ils avaient assez vécus de choses ensembles pour savoir quand il fallait garder le silence, et quand il était nécessaire de parler. Se déroulait devant eux la normalité de la vie, celle à laquelle pourtant ils n’avaient jamais adhéré. « On visite des appartements demain. » lâche t-il finalement d’une voix vide. Il avait calmé les attentes de la jeune femme, celle-ci les voyaient déjà dans une grande maison, avec un garage ou il pourrait installer ses affaires pour boxer. Elle oubliait un peu trop facilement, emportée par ses rêves, qu’il n’était pas encore milliardaire et que cela prendrait un peu de temps avant de pouvoir lui offrir la maison de ses rêves. Le temps pressait cependant, ils ne pouvaient pas rester dans cet appartement, parce qu’ils n’étaient pas adapté. Pas adapté pour une vie à trois. Priam hausse les épaules, c’était une évidence qu’ils avaient vu venir. Aaron n’avait jamais vraiment compris l’importance d’un mariage, tout comme il n’avait jamais vraiment compris l’envie d’avoir des enfants. Jusqu’à ce qu’il ne rencontre celle qui avait changé tout ça, celle qui avait insufflé l’amour dans ses poumons. Autant que la haine et la jalousie. Ils n’avaient jamais construits de grands rêves ensembles, toujours coupés dans leurs élans par la vie, et leurs caractères. Mais. Si il avait du épouser une seule personne sur cette planète, c’était elle qui venait toujours en premier dans son esprit. Aujourd’hui, encore, alors qu’il s’apprête à en épouser une autre son esprit n’arrive pas encore à la chasser complètement. La bière est chaude, il la repose sur le plan de travail en grognant avant d’en attraper d’autres dans le frigo américain derrière lui. Sans lui demander son avis, il en tend une à son ami et les décapsulent ensuite. Ils étaient différents, de ceux qu’ils avaient étés un jour, de ceux qu’ils auraient certainement dû être. Mais ils étaient encore là, et c’était ce qui comptait peut être le plus. Enfin. Ni l’un, ni l’autre n’avait vraiment envie d’être là en réalité. Aaron se tenait éloigné de ses invités et Priam lui, était venu seulement pour lui apporter son soutiens. Il devait repartir, il le savait mais appréciait la présence de son ami. « Je t’accompagne. » affirme t-il quand ce-dernier termine sa bière et la repose. Priam va voir la future mariée, l’embrasse sur la joue avant d’échanger quelques civilités avec elle tandis qu’Aaron attend. Ensembles les deux hommes dépassent la porte d’entrée, ils échangent quelques mots à nouveau : ils devront remettre une soirée comme celle de la veille, Aaron lui fait comprendre qu’il est là au besoin, et Priam lui fait une ou deux blagues sur la vie qui attend le boxeur. Deux amis de longues dates, des frères, qui se disent à bientôt, simplement. Et quand Aaron en voit plus le dos de Priam, le silence du couloir lui tombe dessus. Le soulage. Il avance un peu plus, s’écarte de la porte d’entrée par laquelle on entend le bruit étouffé de ses invités. Il ne fuit pas ses responsabilités, non il cherche du calme avant la tempête.
Revenir en haut Aller en bas
 
can't you see, you belong to me ○ genron, chapter one
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» cool story bro. in what chapter do you shut the fuck up?
» where you belong.
» belong in the sun.
» Better not belong a place where everybody's got a price ft. Meï

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SAVE THE QUEENS :: 
 :: boulevard of broken dreams :: versions #19 et #20 :: rps
-
Sauter vers: