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 beyond all redemption (colomba)

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Message Sujet: beyond all redemption (colomba)   beyond all redemption (colomba) Empty Dim 15 Juil - 17:22




BEYOND ALL REDEMPTION


Colomba+ Ryder / D’humeur maussade, Ryder poussa la porte de la pièce dans laquelle avait été aménagé son bureau depuis qu’il avait pris ses fonctions au service des Vermeil. La journée de la veille avait été épouvantable, et Ryder était entré dans une colère telle que, une fois rentré chez lui, plusieurs bouteilles avaient été nécessaires pour l’apaiser. Résultat, Ryder s’était réveillé plus de deux heures après que son réveil avait commencé à brailler, avec l’impression que son crâne était sur le point de se fendre en deux. Plusieurs cachets d’aspirine plus tard, et toujours avec cette sensation d’être à bord d’un bateau pris dans une tempête particulièrement féroce tant il avait la tête qui tournait, Ryder arriva sur son lieu de travail, le teint grisâtre et le regard noir. Ryder prit place derrière son bureau, attira une pile de documents qu’il n’avait pas eu le temps de consulter la veille tant la situation s’était alors gâtée.

C’est assis à cette même table que, un peu plus de vingt-quatre heures plus tôt, il avait convoqué Faye. Faye était l’une des filles employées par la maison close de Savas, et c’était Ryder qui l’avait dégotée, à la plus grande satisfaction de son patron qui, à juste titre, fut persuadé en un coup d’œil à la demoiselle qu’elle ferait tourner toutes les têtes de la clientèle. Faye était l’une des travailleuses-phare de la maison ; elle ne tarda pas à se constituer un petit répertoire d’habitués qui ne se lassaient pas de ses services. Mais, comme l’apprit Ryder de la bouche d’un desdits habitués, Faye avait commis une erreur irréparable aux yeux de son manager. La jeune fille s’était entichée de l’un de ses clients, et, non contente de prolonger les visites de celui-ci à l’établissement, elle avait pris la liberté de ne plus lui faire payer ses services. Évidemment, là où elle voyait une histoire d’amour naissante, lui ne voyait qu’une opportunité particulièrement alléchante, et l’imbécile n’avait pas tardé à s’en vanter. Il ne fallut pas bien longtemps avant que d’autres, jaloux, viennent demander des faveurs similaires directement auprès de Ryder, qui voyait déjà où pourrait mener cette histoire – une vraie catastrophe pour les affaires, s’il ne mettait pas un terme à cette mascarade au plus vite. Et c’est pourquoi, lorsque Faye passa timidement la tête par la porte, Ryder ne prit pas de gants pour lui annoncer qu’il n’avait désormais plus besoin de ses services. Au contraire, le ton qu’il prit était aussi glacial que méchant, suintant d’une franche colère alors qu’il exposait impatiemment ses torts, pressé de la voir s’en aller. Et lorsque les larmes se mirent à rouler le long du joli visage de Faye, qui argua qu’elle n’avait pas un sou sur le côté et qu’elle se ferait sans doute expulser de chez elle si elle perdait son job, il lui contenta de répondre que, pour le coup, l’argent qu’elle n’avait pas demandé à son client aurait pu lui être bien utile, avant de lui signifier d’un ton sans réplique qu’il était temps pour elle de s’en aller, sans prêter attention à ses plaintes et suppliques,

Maintenant, il ne lui restait plus qu’à trouver une fille qui soit à la hauteur pour remplacer Faye. Si l’entreprise en elle-même n’était pas des plus désagréables – Ryder avait pris l’habitude de systématiquement tester la marchandise avant de rendre sa décision finale –, elle n’en tombait pas moins comme un cheveu dans la soupe qu’était l’agenda déjà fort chargé de Ryder. Il soupira, jeta un coup d’œil à sa main droite qui avait commencé à trembler. Sa gorge, quant à elle, s’était nouée dans cette sensation devenue bien trop familière qui lui indiquait que son dernier verre remontait à trop longtemps. Naïvement, il serra le poing droit à plusieurs reprises, tout en sachant pertinemment que ce n’étaient pas ces mouvements futiles qui feraient passer le tremblement. Alors il finit par se lever pour aller verser un fond de whisky dans le verre en cristal qu’il avait l’habitude de conserver dans son bureau, étant donné la quantité d’alcool qu’il avait coutume de descendre entre ces quatre murs. Une gorgée plus tard, il eut l’impression que tous ses problèmes s’étaient évanouis simultanément, et il ferma les yeux, détendu. Le calme ne fut toutefois que de courte durée, car voilà que retentirent quelques coups frappés sur la porte, qui s’ouvrit avant que Ryder n’ait eu le temps de répondre. Surpris, il vit se dessiner la silhouette de Colomba Vermeil, dont le visage traduisait une expression qu’il ne parvint pas à situer avec certitude. Il lui adressa son habituel sourire charmeur et lui demanda, la voix déjà détendue par l’alcool : « Que me vaut le plaisir d’une visite de la femme du patron ? »
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Message Sujet: Re: beyond all redemption (colomba)   beyond all redemption (colomba) Empty Lun 16 Juil - 22:16

Lorsque la nouvelle était arrivée à ses oreilles, Colomba comprit que la semaine serait désagréable. C'était entre deux cocktails avec des clients importants que son mari était venu lui apprendre la nouvelle. Il avait l'air de s'en moquer, mais savait fort bien que sa femme ne laissait rien passer lorsqu'il s'agissait de ses poupées. D'après les dires de Savas, Faye avait quitté l'établissement la veille, les joues baignées de larmes, et les yeux sur le point de s'éteindre. Elle n'avait plus cette lueur de vie qui brillait souvent dans son regard. Et, pour cela, Colomba savait à qui elle devait s'en prendre. Elle savait bien qu'il était de son devoir de gérer les filles, et qu'il avait pris ce travail en main en arrivant dans l'établissement des Vermeil. Cela dit, la belle n'a jamais été d'accord avec cela. Lors de la construction de la maison close, Colomba avait demandé à son mari de la laisser s'occuper de la gestion des femmes. Elle les aimait, et souhaitait décider ou non de leur sort. Mais, malgré tout, il avait engagé Ryder, sans prendre en compte la demande de son épouse. Colomba savait très bien qu'il l'avait certainement fait seulement afin de la mettre en rogne, c'était presque inévitable entre eux.
La relation entre Colomba et Ryder restait alors des plus tendu. Elle ne l'aimait pas, pour des raisons qu'il ne devait certainement pas connaître. Elle était dure avec lui, toujours. Jamais un mot gentil, ni un sourire. Elle faisait toujours en sorte de ne pas se retrouver dans la même pièce que lui, et pire encore, elle le traitait comme un moins que rien, même en public. En tant que femme du patron, elle avait ce plaisir privilégié de ne pas avoir à mâcher ses mots. Lorsqu'il s'agissait de Ryder, elle sentait son cœur faire un looping et ébranler ses défenses. Elle ne pouvait le regarder dans les yeux, elle ne pouvait s'approcher trop prêt de lui. C'était dangereux. Ryder était le plus grande danger de sa vie. Et pourtant, elle avait épousé un homme bien plus inquiétant.

C'était à cause de cette nouvelle que Colomba marchait dans les couloirs de la maison close, en prenant la direction du bureau de ce fameux Ryder. Elle n'avait pas envie de se retrouver face à lui, c'était certain, mais il lui fallait avoir une discussion avec lui au plus vite. Ses ongles formaient des traces brunes sur la paume de sa main. Les poings serrés, elle avait envie de cogner contre les murs. Il lui fallait garder son calme si elle ne voulait pas ameuter tout le voisinage, et surtout attirer l'attention de Savas. Alors, sur le chemin, elle soufflait de temps à autre, afin de calmer le rythme de ses pulsations. Une fois face à la porte de son bureau, la belle frappe avant d'ouvrir de manière automatique. Elle est comme chez elle, entre ces murs, et ne frappe que par politesse, à quoi bon attendre qu'on ne lui demande d'entrer ? Elle n'allait certainement pas se gêner avec lui, en particulier. Une fois face à lui, elle croise les bras contre sa poitrine, en dardant sur l'homme un regard emplit de colère. « Que me vaut le plaisir d’une visite de la femme du patron ? » Elle n'aimait pas ce sobriquet. Elle pensait ne pas être seulement la femme du patron, elle était la propriétaire des lieux, et surtout, celle qui tenait les fils dans bien des domaines. S'approchant doucement du bureau, elle se pince les lèvres en le regardant siroter tranquillement son breuvage alors qu'une pauvre fille pensait sa vie anéantie par sa faute. « Croyez-moi, ce n'est pas un plaisir. » Elle avait pris l'habitude de tutoyer les employés de son mari, c'était un comportement normal pour elle. Pourtant, elle continuait à vouvoyer Ryder. Certainement une manière de poser une barrière entre eux, des frontières à ne pas dépasser. Elle n'ose affronter son regard, et se contente de fixer le mur d'en face, comme si elle souhaitait seulement lui dire quelques mots, et n'attendait même pas de réaction de sa part. Et, c'était la vérité. Elle voulait balancer une bombe et partir en courant. « Je viens vous avertir que je compte rendre visite à Faye pour la prévenir qu'elle peut revenir travailler ici. » Elle n'attend pas de réaction, avant d'ajouter : « Je compte sur vous pour lui accorder le meilleur accueil. »
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Message Sujet: Re: beyond all redemption (colomba)   beyond all redemption (colomba) Empty Lun 23 Juil - 20:24




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Colomba+ Ryder / Ryder avait été sincère en qualifiant la visite de Colomba de plaisir, quand bien même celle-ci n’avait jamais eu un mot ni un regard gentil pour lui. Ryder ne s’était jamais particulièrement soucié de savoir pourquoi elle s’était toujours montrée aussi froide à son égard, et leur relation l’amusait autant qu’elle ne l’intriguait. Il n’était pas insensible aux charmes de Colomba, dont la prestance tout comme le physique attiraient son regard à tous les coups, et il savait que lui non plus ne la laissait pas indifférente, malgré son attitude qui semblait indiquer tout le contraire. S’il était particulièrement nul dès lors qu’il s’agissait de comprendre les émotions d’autrui, Ryder avait, en revanche, développé une capacité prodigieuse à interpréter les moindres gestes et comportements que ses interlocuteurs manifestaient. Ainsi, il avait parfaitement remarqué la manière qu’elle avait de furtivement poser son regard perçant sur lui avant de le dévier à la vitesse de l’éclair vers un objet qui avait systématiquement la fâcheuse tendance de se trouver à dix centimètres de son visage. Comme si elle avait peur de se brûler les yeux si elle croisait son regard à lui. Pourquoi elle agissait de la sorte, il n’en avait pas la moindre idée. Mais cela ne l’empêchait pas de continuer à se comporter exactement comme à son habitude. Ryder ne se laissa donc pas démonter un instant lorsque, une fois de plus, elle lui répondit froidement. « Croyez-moi, ce n’est pas un plaisir. » Si la plupart des personnes dotées d’une once de bon sens auraient interprété cette pique, à juste titre, comme le signal clair qu’il était temps de faire profil bas, Ryder, lui, était clairement dépourvu de tout bon sens et décida qu’il s’agissait là d’une occasion en or pour en rajouter une couche. « Allons, ne soyez pas si modeste, Mme. Vermeil. Chaque seconde en votre compagnie est un véritable plaisir. » Difficile d’affirmer avec certitude si le sourire qu’il ajouta à cette déclaration mielleuse se voulait charmant ou impertinent – sans doute était-il un peu des deux. Ryder était toutefois toujours parvenu à ne jamais franchir le seuil de l’impertinence avec Colomba, conscient que s’il avait le malheur de lui manquer de respect, il n’aurait plus qu’à faire ses valises et débarrasser le plancher.

Poliment, Ryder invita Colomba à prendre place sur la confortable chaise qui faisait face à son bureau, avant d’attraper la bouteille qu’il venait d’entamer ainsi qu’un verre supplémentaire et prendre place sur le siège d’en face Sans se soucier de ce qu’il n’était pas encore midi, il versa un fond de whisky dans chacun des verres et posa son regard avec attention sur son interlocutrice, curieux de savoir pourquoi elle venait lui rendre visite alors qu’elle lui avait clairement fait comprendre à de nombreuses reprises qu’elle fuyait sa compagnie comme la peste. Curieux, aussi, de savoir pourquoi elle n’avait toujours pas pris place et restait debout au milieu de la pièce, raide comme un piquet. Avant qu’il n’ait eu le temps de lui demander quel bon vent l’avait portée ici, elle reprit la parole, répondant ainsi à ses interrogations muettes. « Je viens vous avertir que je compte rendre visite à Faye pour la prévenir qu'elle peut revenir travailler ici. Je compte sur vous pour lui accorder le meilleur accueil. » Ryder ne chercha même pas à masquer sa surprise à l’entente de la nouvelle, et haussa les sourcils, un nouveau sourire difficilement interprétable sur le visage. « Je lui ai réservé un accueil des plus agréables la première fois, et j’ai bien peur que ça n’ait pas suffi à empêcher Faye de transgresser les règles pourtant parfaitement claires que je lui avais exposées. » Le sourire devint un rictus et son regard se posa inconsciemment sur l’épais tapis qui ornait le sol un peu plus loin, et sur lequel Faye, alors en quête d’emploi, s’était complaisamment installée à quatre pattes pour lui à la fin de l’entretien. Dommage qu’il ait dû s’en débarrasser – il l’aimait bien, Faye, et avait certainement aimé la prendre sur ce tapis. Il reposa les yeux sur Colomba, prit une nouvelle gorgée de son verre. « Allons, Colomba, installez-vous donc pour qu’on en discute un peu. Vous a-t-on au moins explicité pourquoi je n’ai pas eu d’autre choix que de mettre la charmante Faye à la porte ? » Sa voix était douce et charmeuse, ne comportait pas la moindre once de contrariété en réponse à cette nouvelle avec laquelle il était pourtant en profond désaccord. Non, Ryder conservait une attitude des plus agréables, mais cela n’avait en rien changé sa décision de ne plus jamais voir Faye fouler le sol de la maison close.

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Message Sujet: Re: beyond all redemption (colomba)   beyond all redemption (colomba) Empty Lun 6 Aoû - 17:38

colomba était une personne posée. elle n'était pas hystérique, et ses colères étaient toujours justifiées. peu de choses pouvaient la faire entrer dans une colère noire, et encore moins la faire sortir de sa zone de confort. pourtant, lorsqu'elle était en présence de ryder, elle sentait son être entier bouillir. l'envie prenait le dessus sur toutes ses barrières, et elle se détestait d'être si faible face à cet homme. c'était pour cette raison certainement qu'elle le détestait. il lui rappelait qu'elle était faible. « Allons, ne soyez pas si modeste, Mme. Vermeil. Chaque seconde en votre compagnie est un véritable plaisir. » elle ne répond pas, essaie de rester le plus stoïque possible. elle savait se faire respecter des employés. pas parce qu'elle était la femme du patron, mais parce qu'elle avait une présence forte, quelque chose de puissant et de naturel. elle n'était pas le genre à menacer qui que ce soit, d'aller se plaindre au grand patron en cas d'impertinence. elle s'en moquait de toute cela et savait bien se défendre seule sans avoir besoin de cela.
elle l'observe servir deux verres, comme si elle allait rester ici à siroter ce breuvage alors que ses sens l'ébranlent. incapable de rester tranquille lorsqu'elle est seule avec lui. elle espérait toutefois qu'il ne le remarque pas. elle se sentirait rougir et aurait bien trop honte de cette faiblesse qu'elle rejette. après ses quelques mot sur faye, colomba peut lire la surprise sur le visage de l'homme. il ne devait pas s'attendre à ce qu'elle se mêle de cette affaire. elle n'en savait que très peu, mais ne souhaitait pas laisser faye dans un état pareil. il lui fallait l'aider, lui venir en aide. et si pour cela elle devait mettre une fessée à ryder et le faire rentrer chez lui, elle le ferait. « Je lui ai réservé un accueil des plus agréables la première fois, et j’ai bien peur que ça n’ait pas suffi à empêcher Faye de transgresser les règles pourtant parfaitement claires que je lui avais exposées. » elle connaissait bien la petite faye. une jeune femme naïve et à l'esprit peu enclin à respecter des règles strictes. il lui était donc facile d'imaginer qu'elle ait pu faire quelque chose de stupide et inapproprié. la réel question était de savoir quoi. « Allons, Colomba, installez-vous donc pour qu’on en discute un peu. Vous a-t-on au moins explicité pourquoi je n’ai pas eu d’autre choix que de mettre la charmante Faye à la porte ? » en soupirant, colomba fini par s'installer sur le siège que l'homme lui présentait. elle croise les jambes, sa jupe remontant doucement sur ses cuisses. prenant le verre qu'il lui propose, elle pose son dos contre le dossier, prête à écouter ses explications. « pas officiellement. certains prétendent que vous l'avez mauvaise parce qu'elle vous aurait repoussé. mais j'ai ... » terminant la phrase dans sa tête, elle se rend compte qu'elle est inappropriée. elle aimerait la ravaler, ne jamais avoir débuter par ces mots. elle décide toutefois de terminer sa phrase afin de ne pas avoir l'air stupide. « mais j'ai du mal à le croire. » elle avait du mal à croire que quelqu'un puisse repousser ryder. qui pourrait résister à son regard ? son sourire ? et tout ce qui le constitue ? un robot. seulement un robot. apportant le verre à ses lèvres, elle boit une gorgée du délicieux breuvage, très peu afin de ne pas avoir l'esprit embrumé. « faye compte pour moi, et pour les affaires. je ferai ce qu'il faut pour qu'elle retrouve sa place. les raisons qui vous ont poussé à la mettre à la porte m'importe peu. » elle ne sait comment lui faire entendre raison, et sait bien qu'il ne revient rarement sur une de ses décisions, elle se demande alors comment en venir à bout. « que voulez-vous en échange ? je peux vous avoir une augmentation, si vous le souhaitez. » en en discutant avec son époux, après quelques cris, elle pourrait sûrement lui avoir un petit pourcentage en plus. elle le regarde, attendant sa réponse. léger sourire aux lèvres afin de paraître plus aimable et l'amener à l'accepter.
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Message Sujet: Re: beyond all redemption (colomba)   beyond all redemption (colomba) Empty Mar 14 Aoû - 0:40




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Colomba+ Ryder / Ryder s’efforça de rester impassible, mais intérieurement, tout son être cria victoire lorsque Colomba consentit enfin à prendre place face à lui. Sans la quitter un instant du regard, il la regarda s’installer, ne loupant pas une miette du spectacle lorsque la jupe de sa patronne remonta de quelques centimètres sur ses jambes interminables qu’il s’était surpris plus d’une fois à observer, l’esprit empli de pensées scandaleuses. Lorsqu’elle avança sa chaise pour s’asseoir au bureau et que sa cuisse brièvement dénudée disparut du champ visuel de Ryder, celui-ci releva le regard pour croiser celui de Colomba. Elle avait peut-être effectué un pas dans sa direction en acceptant de s’asseoir en face de lui, mais à en juger par son regard, elle ne semblait nullement avoir l’intention de le laisser gagner la partie. Il ne laissa toutefois pas transparaître la moindre contrariété, se contentant de conserver son air aimable et charmant. Mais en entendant la réponse de Colomba, il eut bien du mal à rester impassible. « Pas officiellement. Certains prétendent que vous l'avez mauvaise parce qu'elle vous aurait repoussé. Mais j'ai ... » Incapable de se contenir tant il avait du mal à en croire ses oreilles, Ryder esquissa un sourire aussi amusé qu’incrédule, un sourcil arqué si haut qu’il en disparut presque sous la mèche de cheveux qui lui balayait le front. S’il n’avait pas su que Colomba n’était pas d’humeur à plaisanter, il aurait cru à une mauvaise blague – d’ailleurs, elle semblait à peu près aussi sceptique que lui. Il tenta, tant bien que mal, de retrouver un semblant de sérieux, curieux de savoir ce qu’elle s’apprêtait à dire pour achever sa phrase en suspens. « Mais j’ai du mal à le croire. » Cette fois-ci, Ryder laissa échapper un petit rire, sincèrement amusé. Et s’il avait parfaitement perçu la réticence dont avait fait preuve Colomba avant de terminer sa phrase, il eut, étonnamment, la grâce de ne pas revenir dessus, conscient qu’elle n’apprécierait probablement pas ce revirement de situation. Au lieu de quoi, il se contenta d’expliquer son hilarité par ce qui l’avait pris de court – à savoir, l’idée saugrenue que Faye l’ait repoussé. « Oh, croyez-moi, Colomba, s’il y a bien une chose que Faye n’a pas faite ici, c’est bien me repousser. » Son sourire se fit rictus, alors qu’il ajouta, avec une pointe de cynisme. « C’est même plutôt moi qui l’ai repoussée, si vous voulez tout savoir. Voyez-vous, j’ai une règle d’or avec les filles… » Et là, toute personne non familiarisée à l’esprit tordu de Ryder se serait attendue à l’entendre prêcher de beaux principes, tandis que toute personne l’ayant déjà rencontré aurait plutôt eu tendance à se boucher les oreilles pour ne pas l’entendre dire quelque chose de profondément irrévérencieux. « Jamais deux fois avec la même. » L’air mutin, il porta son verre à ses lèvres, avant de lancer un regard prétendument innocent à Colomba, comme pour s’excuser d’avoir manqué de délicatesse.

Alors que Colomba poursuivait son plaidoyer en faveur de Faye, Ryder, lui, s’efforça de rester silencieux, attendant qu’elle termine avant de lui expliquer en quelques phrases bien trouvées en quoi il était inenvisageable de voir Faye revenir dans la maison close. Mais sa concentration fut bientôt mise à rude épreuve. « Que voulez-vous en échange ? » Aussitôt, l’espace d’un instant, le regard turquoise de Ryder se voila d’une lueur flamboyante de désir, alors qu’il se retenait à grand-peine de lui répondre que tout ce qu’il voulait, c’était de l’allonger sur ce bureau et de la faire crier de plaisir. À cette pensée, il se mordit imperceptiblement la lèvre. « Je peux vous avoir une augmentation, si vous le voulez. » Et voilà qu’elle lui adressait son premier sourire en quatre ans. Ryder, lui aussi, esquissa un sourire, et fut soulagé de constater que sa voix ne tremblait pas lorsqu’il prit la parole. « Vous devez oublier de quelle famille je viens – je n’ai pas besoin d’une augmentation, il n’y a probablement rien qui m’intéresse moins. Et croyez-moi, vous n’avez pas envie de savoir ce que j’aimerais avoir plutôt qu’un paquet de billets… » Sur la fin de ses propos, sa voix s’était fait légèrement rauque, et Ryder s’était légèrement penché en avant au fur et à mesure qu’il avait admis à demi-mot à Colomba qu’elle l’intéressait bien plus que tout ce qu’elle avait à lui proposer. « Je doute qu’il y ait quoi que ce soit que vous soyez disposée à m’offrir qui puisse me convaincre de reprendre Faye. Voyez-vous, votre petite protégée s’est amourachée d’un client qu’elle ne faisait plus payer, et l’histoire commençait déjà à faire du bruit chez les jaloux qui, eux aussi, auraient bien aimé prendre leur pied gratos. Faye allait devenir une vraie catastrophe pour les affaires. Alors, qu’avez-vous à me proposer qui vaille plus que le bon fonctionnement de la maison ? » Sans même s’en rendre compte et toujours à demi-mot, le voici parti dans une espèce de jeu de séduction bien trop dangereux pour présager quoi que ce soit de bon – mais c’est bien là, tout le problème : Ryder, le danger, c’est ce qu’il a toujours préféré.

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Message Sujet: Re: beyond all redemption (colomba)   beyond all redemption (colomba) Empty Dim 26 Aoû - 15:47

Elle ne baisse pas les armes, jamais. Pourtant, elle accepte de prendre place face à Ryder, faisant attention de ne pas lui envoyer d'ondes trop positives. Elle était toujours aussi remontée, et ne comptait pas tout laisser passer pour autant. Tout était bien trop compliqué pour elle, lorsqu'elle passait la porte de ce bureau. L'antre du monstre. Un monstre au sourire bien trop rayonnant, et aux yeux bien trop avenants. Elle lui expose alors les faits. Certains bruits de couloirs avaient apporté à ses oreilles qu'il s'agissait d'une histoire personnelle, un refus de la part de la belle de se soumettre aux volontés d'un tyran. D'autres, disaient qu'il l'avait fait uniquement pour le plaisir, pour jouer avec les joies et les peines de ces employés qui n'avaient déjà pas la vie facile. Beaucoup de rumeurs circulaient, mais Colomba n'osait en croire aucune. Parce qu'aucune ne lui convenait. Parce qu'elle ne voulait pas prendre part à ses ragots. « Oh, croyez-moi, Colomba, s’il y a bien une chose que Faye n’a pas faite ici, c’est bien me repousser. C’est même plutôt moi qui l’ai repoussée, si vous voulez tout savoir. Voyez-vous, j’ai une règle d’or avec les filles… » Elle n'était pas certaine de vouloir l'entendre. Elle n'était pas certaine de survivre à certains principes irréfutables dont disposaient à leurs guises les hommes. Pourtant, le verre toujours dans sa main, la belle continue de l'écouter. Comme pour se faire du mal. Comme si elle ne pouvait en avoir assez. Assez de lui. « Je vous prie de croire que je me moque de vos habitudes en matière de sexe. Cela ne me regarde pas. » Elle ne voulait pas en entendre plus à ce sujet. Trop peur de devenir rouge, de perdre ses moyens, de sentir la température monter entre ses reins. Poser ses yeux sur lui était une torture bien assez douloureuse pour elle.
Cette douleur, qui avait l'aspect d'une flamme en elle, venait de lui. Elle voulait écourter cette entrevue, rentrer dans son bureau afin de régler certaines affaires, ou même retrouver son époux afin de satisfaire le feu qui avait été déclenché en elle. Son mari, ou n'importe quel homme sur son chemin. Sauf lui. Lui et son magnétisme. Lorsqu'elle lui propose de l'argent, elle sent son regard changer, ainsi que son attitude. Mais, cela venait peut-être d'elle, qui venait d'adresser son premier sourire afin de masquer sa gêne. Un sourire radieux, celui qu'elle utilise pour tromper les gens, ou attiser l'envie de ses semblables. L'idée de l'argent lui vint à l'esprit. Elle savait qu'il n'en avait pas besoin, qu'il était déjà à se baigner dans le champagne. Cependant, elle savait que c'était ce genre de personne qui en voulait toujours plus. L'argent attirait l'argent, c'était bien connu. « Vous devez oublier de quelle famille je viens – je n’ai pas besoin d’une augmentation, il n’y a probablement rien qui m’intéresse moins. Et croyez-moi, vous n’avez pas envie de savoir ce que j’aimerais avoir plutôt qu’un paquet de billets… » Son verre glisse légèrement de sa main, qu'elle ressert afin de ne pas le laisser tomber. Elle reste légèrement sans voix, essayant de ne pas perdre pieds. Elle n'est pas certaine de saisir, ou plutôt, elle en a peur. Essayant de ne pas montrer son désappointement, elle garde son sourire si spécial aux lèvres. Buvant une nouvelle gorgée, elle braque son regard sur lui en faisant mine d'avoir compris de travers. Elle ne se sent pas de taille pour l'affronter, il lui faut un plan de secours. Et, cela passe par une fausse incompréhension. « Je pense savoir où vous voulez en venir. » Elle repose le verre sur le bureau, en choisissant soigneusement ses mots. « Je vous autorise à choisir une de mes danseuses, exceptionnellement. » Elle savait que ses poupées, celles qui montaient danser sur la scène de son magnifique théâtre, ne devait pas laisser Ryder indifférent. Il devait certainement avoir déjà ressenti le besoin d'en choisir une ou deux pour le business. Les vendre, en faire de la chair à plaisir. Elles étaient sublimes et feraient grimper le chiffre d'affaire et la notoriété, Colomba en était certaine. Pourtant, elle refusait qu'on n'y touche. Elles n'étaient pas à vendre, et il avait toujours été hors de question que Ryder, ou même Savas n'ait le droit de les faire basculer de leur côté. Pour l'occasion, elle pensait pouvoir en céder une, pour noyer le poisson. « Je doute qu’il y ait quoi que ce soit que vous soyez disposée à m’offrir qui puisse me convaincre de reprendre Faye. Voyez-vous, votre petite protégée s’est amourachée d’un client qu’elle ne faisait plus payer, et l’histoire commençait déjà à faire du bruit chez les jaloux qui, eux aussi, auraient bien aimé prendre leur pied gratos. Faye allait devenir une vraie catastrophe pour les affaires. Alors, qu’avez-vous à me proposer qui vaille plus que le bon fonctionnement de la maison ? » Elle se lève à son tour. Elle ne peut plus faire celle qui ne comprend pas, elle saisit les sous-entendus. Elle sait à quel jeu il veut jouer. En temps normal, Colomba aurait accepté de rentrer dans la parade, de rentrer dans le jeu, et elle aurait tout fait pour gagner. C'est certainement ce qu'elle sera d'ailleurs forcée de faire si la situation continue ainsi. Pourtant, elle peut encore faire basculer les choses, et empêcher son embarra. « J'ai mieux qu'une proposition, je peux aussi utiliser la force. » Debout, de l'autre côté du bureau. Le petit meuble les sépare, chacun penché d'un côté, se fixant comme avant un combat de coq. Colomba pose ses deux mains sur le bureau, penchée en avant laissant son décolleté offrir une vue gratifiante sur ses attribues, et durci son regard en sifflant d'entre ses lèvres charnues. « N'oubliez pas que j'ai le pouvoir de vous faire renvoyer. » Elle n'en était pas si certaine. Savas était très attaché à son bras droit, et il refuserait certainement de l'écouter, si elle venait à lui demander de le faire partir, sans raison.
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