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(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !

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 LIP&BONNIE ¶ you're toxic, i like it

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Message Sujet: LIP&BONNIE ¶ you're toxic, i like it   LIP&BONNIE ¶ you're toxic, i like it Empty Mar 14 Aoû - 18:55


you're toxic, i like it ★ A guy like you should wear a warning, it's dangerous, I'm falling ft. lip

Perdue, apeurée. Je ne savais pas où j'étais. Ca puait l'alcool, beaucoup de bières. Des gens fumaient dans la rue... De la beuh, de la weed, je ne savais même pas la différence à vrai dire. Il y avait des motos, des voitures de course, de grosses enceintes dans chaque petite ruelle. Les filles étaient horriblement dénudées, certaines n'avaient que de maigres bikinis sur elles. Je me sentais horriblement moche... J'avais un jeans slip et un débardeur noir qui couvrait ma poitrine généreuse. Je n'étais pas maquillée, mes cheveux attachés rapidement en chignon. Je tenais mon téléphone portable près de moi, qu'est-ce que je faisais? J'aurais dû tracer au lieu de suivre le bruit... J'étais sortie très tard de la fac, j'étudiais pour un examen de la semaine prochaine, mais à minuit, tout fermait. Alors en revenant chez moi, dans le queens efferverscent, j'avais été attirée par ce brouhaha des rues.

J'étais folle amoureuse de Jax, je pourrais mourir pour lui, je l'aimais trop, je le savais. C'était malsain, mal... Limite incestueux même si mon frère ne m'avait jamais touché à part des câlins. Mais j'en voulais plus.... Je voulais rencontrer des gens. Lui il était si populaire, fun, alors que moi j'étais "has been", "impopulaire" à souhait, "ennuyante", "nulle", "ringarde". Je voulais moi aussi goûter à la vie, avoir des fréquentations "cool", "fun", "classes". Des gens sachant faire la fête, vivant la vie à cent à l'heure.

Certains garçons me regardaient bizarrement. Ils devaient se demander pourquoi "j'étais autant habillée". J'avais limite honte d'exister voyant les top modèles qui m'entouraient. Elles étaient si fines, des poitrines énormes, des jambes mesurant 1m, des talons de 20cm, des mini-short ras l'entre-jambe... Je déglutissais, le moteur des véhicules présents me donnaient chauds.

- Une bouteille d'eau fraîche ma belle?

Un garçon munie d'une veste en cuir me passa une bouteille d'eau. Buguant presque, je la pris machinalement en souriant à peine.

- T'es mignonne.

Il se mit à rire doucement avant de rejoindre "son groupe". Ils étaient tous en train de boire, de sauter dans tous les sens, ils avaient la même veste en cuir, j'étais obnubilée par eux, mais surtout par l'un d'entre eux. Un grand, un blond, élancé, regard perçant. On aurait dit le leader du groupe. Je m'adossais à un mur, buvant la bouteille d'eau sans me demander s'il y avait quelque chose à l'intérieur. J'avais chaud en plus d'avoir la bouche sèche.

Je me séchais mes lèvres humides d'un geste de bras en regardant les femmes en face de moi se mettre de l'eau sur tout leur corps. Cet autre garçon m'avait donc donné cette bouteille pour que je me mouille et non pour m'aider à me déshydrater ? J'étais stupide... Mais je ne me voyais pas faire cela... Je n'étais pas aussi belle, pas aussi déshabillée, pas aussi acloolisée aussi sans doute. Mais lorsque je détournais ma tête vers le groupe de garçons aux vestes en cuir et que je vis le seul garçon que j'avais repéré, s'avancer vers moi, mon coeur manqua un battement. Venait-il me virer? Se moquer de moi? Instinctivement, je baissais les yeux, honteuse, je serrais mon portable d'une main et la bouteille d'eau fraîche de l'autre.



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Message Sujet: Re: LIP&BONNIE ¶ you're toxic, i like it   LIP&BONNIE ¶ you're toxic, i like it Empty Jeu 16 Aoû - 13:46


The taste of your lips I'm on a ride
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ça s’empile, ça s’empile. tes yeux verts qui regardent, désemparés, cette montagne de documents qui s’installe progressivement sur ton bureau. et tu ne le supportes pas. l’ordre n’est plus car le dossier ne peut pas être classé. pas de suite. il manque des éléments. le projet n’est pas assez convainquant pour ta boss. et putain, ça fait un mois que tu es dessus. tu as épluché chaque possibilité, tu as appelé tous les fournisseurs possibles et imaginables. les devis sont là. les présentations aussi. tout est complet. pour toi. elle a tout ce dont elle a besoin pour prendre sa décision mais elle a préféré te renvoyer dans ton bureau avec un non franc. trop franc à ton goût. trop rapide aussi. t’es persuadé qu’elle te teste la vieille. aigrie, elle ne supporte pas de t’avoir dans son équipe. choix imposé par ton père qu’elle pense. bullshit. t’es doué, t’es même brillant dans ton boulot. elle est bien trop conne pour s’apercevoir par elle-même que cette place tu la mérites. poings serrés, t’as quitté son bureau pour aller exploser un verre dans le lavabo de la cuisine de l'étage. c’était soit ça soit lui éclater sur son crâne grisonnant. bon choix lip. un verre ça se rachète. une connasse à la direction marketing c’est plus compliqué. t’attrapes ton téléphone. message envoyé en à peine cinq minutes. « ce soir, queens effervescent, minuit. deux cent dollars la première mise. » un fin sourire sur tes lèvres. t’attends pas de réponse. il n’y en aura pas. car c’est toi qui décide. les règles, les mises, l’heure, l’endroit. tu contrôles et c’est jouissif. t’attrapes ta veste de costume, ton paquet de clopes et tes papiers avant de fermer ton bureau. une main dans le bas du dos de la secrétaire de ton père. discrètement. entre deux couloirs. ses joues qui rougissent. ton ego qui brûle de fierté. ascenseur. six étages à descendre. visages familiers, hochement de tête polis. des bonne soirée, monsieur weiss soufflés par pure courtoisie. journée de boulot fini. costume laissé de côté. jean noir enfilé. chemise blanche ouverte sur ton torse. veste en cuir qui glisse sur tes épaules. telle une seconde peau. un rappel à l’ordre qu’après les heures passées au bureau, t’es un autre. le lip ambitieux et brillant laisse place au lip joueur et dangereux. tu retrouves des potes au bar. les verres qui se vident. la gorge qui brûle. baisers échangés avec une parfaite inconnue contre le mur. mains baladeuses. murmures obscènes. puis avant même de la suivre dans les toilettes miteux, tu t’éloignes. sans un mot, sans une explication. c’est l’heure. cris, rires, bousculades. ton groupe qui retrouve le coeur du quartier. les motos et les voitures à l’honneur. ton élément. ton paradis nocturne. tu te retrouves avec une bière à la main. tes yeux qui papillonnent sur les corps qui passent et repassent. tel un appel au sexe. une raison d’oublier pourquoi t’es là. le fric, le jeu, la course. tu fais rassembler tout le monde autour de toi. un silence presque solennel quand tu prends la parole. malgré la musique, malgré l’effervescence. « deux cent dollars pour la première course. que les plus pauvres et plus lâches restent sur le bas côté. » t’annonces fièrement en balançant tes billets sur le bitume. tu te donnes en spectacle. le petit prince qui se la joue caïd. les mises s’enchainent. dix joueurs en lice. alors tu montes sur ta bécane. la plus belle, la plus luxuriante, la plus bruyante. il ne peut pas en être autrement. près de quinze minutes plus tard, t’arrives fièrement les bras en l’air, premier. tu remportes le pactole. deux mille dollars. chemise légèrement mouillée par la sueur, lèvres trempées au goût de la bière. les courses s’enchainent et tu restes contre le mur, admirant le spectacle. un coup de coude contre ton flanc. tes yeux qui se lèvent au loin. une pauvre créature perdue au milieu de ce beau bordel. elle fait tâche. trop habillée, trop jeune. elle a rien à foutre là. tu la vois regarder autour d’elle. sur sa bouteille d’eau, sur les autres filles. et elle t’amuse. son innocence qui pique ta curiosité. alors tu te bouges. tu t’approches d’elle. tes doigts qui glissent dans tes cheveux. lèvres au goulot de ta bière, juste pour l’effet, juste pour que tes lèvres soient humides, juste pour lui donner une bouffée de chaleur. tu les connais par coeur les filles. et t’es sûr qu’elle se pliera. comme toutes les autres. « tu t’es perdue ? je t’ai jamais vu par ici. » voix rauque et suave qui s’échappe de ta bouche. tes yeux qui cherchent les siens. nouveau jeu, lip. la faire monter sur ta bécane ou la faire mouiller le t-shirt. au choix. game on. « tu ferais mieux de faire comme les autres. » ton index qui pointe sa bouteille puis son haut. un fin sourire sur tes lèvres. « ça te fera du bien. » tu ajoutes vicieusement. tu te rapproches toujours plus près. parce-que tu ne supporteras pas de la voir repartir si vite. « tu es déjà montée ? » tu lui demandes. et tu lui laisses pas trop le choix à vrai dire. ta main qui attrape la sienne et tu l’amènes vers ta moto. ta poigne franche qui l’empêchera d’envisager de rentrer chez elle. tu sens qu’il y a moyen de la faire céder alors tu lui feras vivre l’expérience nocturne complète. alcool, moto, mauvais garçon et baiser torride à l’arrivée.
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Message Sujet: Re: LIP&BONNIE ¶ you're toxic, i like it   LIP&BONNIE ¶ you're toxic, i like it Empty Jeu 16 Aoû - 16:51


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Il s'approchait, je rêvais, j'hallucinais. C'était impossible. Il devait venir me voir pour me dire de dégager, que je n'avais rien à faire ici, que je faisais tâche dans le décor, que ma présence était encombrante et inutile.

Je serrais cette bouteille d'eau fraîche contre ma poitrine, je déglutissais difficilement, en essayant de ne "pas le regarder" mais j'étais attirée par son regard comme un aimant. Je le regardais boire sa bière, jouer avec ses mèches blondes et quand il s'approcha de plus en plus de moi, je compressais la bouteille en plastique entre mes doigts.

- Je... Euh... Non, non...

Il me parlait et j'avais peur qu'il me vire. Il semblait populaire et connu ici.. Ca devait être "sa bande", "son territoire", "sa fête" "sa..." je ne sais quoi à vrai dire. Je ne saurais décrire ou nommer ce genre de regroupement. Sauf que je ne m'attendais pas à la suite de ses mots... "Je devrais faire pareil qu'elles"? Je clignais rapidement des yeux, la bouche entrouverte. Je ne savais même pas quoi répondre à ces mots...

- Ca ne fera pas le même effet et... Je ne sais pas comment faire.

Si je me renversais la bouteille sur moi ça serait tout... Sauf sexy. Je ne faisais pas 1m80 et je n'avais pas un mini short et un débardeur blanc quasiment transparent pour voir mes tétons pointés.

- Montée où ?

Je fronçais les sourcils, je ne comprenais pas ces mots. Et sans attendre il me prit par la main assez fermement. Mon coeur manqua un battement. Je paniquais presque mais je ne fuyais pas pour autant. Instinctivement je serrais ma main dans la sienne, elle était gelée dû à la bouteille d'eau que j'avais tenu il y a peu.

- On va où ? Je suis virée ? Je... Je suis désolée si je gênais...

Mais plus on s'avançait et plus on se dirigeait vers une moto assez imposante et horriblement sexy. Je tenais encore ma bouteille d'eau dans ma main de libre jusqu'à avaler difficilement ma salive face à le dit-engin.

- Je ne sais pas conduire ce genre de moto... Et j'ai ma bouteille d'eau... Je veux pas la laisser par terre et salir encore plus la rue.

Voilà que je jouais l'écolo désormais alors que ce n'était pas une de mes premières préoccupations dans la vie de tous les jours. Oui c'était important mais je n'en faisais pas une obsession. Ou alors mon inconscient me jouait des tours et me faisait comprendre que j'avais envie de sentir cette eau fraîche caresser ma peau à travers mon haut... Non, non. Je devais arrêter de fantasmer. C'était peut-être une blague de mauvais augure... une caméra cachée. Quelqu'un comme... Lui ne pouvait pas parler à quelqu'un comme moi aussi facilement et avec tant d'envie. Alors je baissais ma tête, je regardais le sol en me mordant ma lèvre inférieure pour calmer mes peurs et ardeurs.




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Message Sujet: Re: LIP&BONNIE ¶ you're toxic, i like it   LIP&BONNIE ¶ you're toxic, i like it Empty Sam 18 Aoû - 18:57


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t’es sûr de toi. bien trop même. t’es dans ton élément. adieu les dossiers et les rendez-vous importants. dans la rue, en pleine nuit, ta veste en cuir sur le dos, ta bière dans la main, tu en imposes. weiss est le roi de la nuit. roi des courses, roi des paris, roi de la soirée. ton trône qui n’est même plus à revendiquer. c’est si facile pour toi. de jouer au caïd. surtout dans ces conditions. on t’écoute, on te respecte, on t’admire, on te paie. cette facilité déconcertante qui fait de toi celui à regarder. celui qui sort du lot. le groupe qui est autour de toi. cette assurance qui fait très vite comprendre que c’est toi le leader. personne d’autre. alors tu t’en amuses. tu en profites de cette place si convoitée. les nouveaux visages tu les vois dans la foule. ceux qui viennent pour la première fois. ou ceux qui se sont perdus. comme elle. jeune colombe bien trop innocente pour se retrouver parmi le cambouis et l’argent sale.  alors tu fonces. sans hésiter. t’approches doucement. pour ne pas l’effrayer. puis tu l’accostes doucement, poliment. tu vois si elle est réceptive. puis tu sors ton jeu de séducteur. la bouteille contre tes lèvres. les doigts dans tes mèches blondes. le sourire en coin. sa main qui vient compresser sa bouteille. réaction naturelle et incontrôlée. tu ne réagis pas. tu ne laisses rien paraitre. car contrairement à elle, t’es dans ton élément. c’est toi qui mène la danse et tu comptes bien la voir se déhancher la petite. alors tu joues. tu lui dis de faire comme les autres. vider la bouteille sur son corps. mais elle hésite. « ça ne fera pas le même effet et… je ne sais pas comment faire. » innocence juvénile. « tu réfléchis trop. » tu annonces simplement. parce-que c'est vrai. parce-que son cerveau semble bouillonner. de questions, d’envies, de peurs. alors tu prends les devants. parce-que tu sens qu’il faut l’aider la petite. « montée où ? » tu attrapes sa main et tu l’amènes vers ta moto. elle est paumée. sa main qui vient se serrer contre la tienne. elle ne fuit pas. bonne nouvelle. tu la laisses paniquer dans son coin. «  je ne sais pas conduire ce genre de moto… et j’ai ma bouteille d’eau… je veux pas la laisser par terre et salir encore plus la rue. » elle parle trop. beaucoup trop. elle vient même à t’épuiser. t’oses même pas imaginer ce qu’il se passe dans sa tête à ce moment-là. elle pense que tu l’emmènes se faire manger par les lions. mais c’est tout le contraire. tu vas la traiter comme une reine. « arrête de penser. » tu lui dis un peu froidement parce-que tu tiendras pas longtemps si tu dois jouer le baby-sitter. t’es pas patient bordel. tu lâches sa main. tu montes sur ta bécane, tu lui tends le bras. « donne moi cette bouteille et monte derrière moi. » ce n’est pas un ordre mais c’est pas vraiment des plus amicales. ta voix rauque ne laisse pas la possibilité de dire non. et t’es quasiment sûr qu’elle n’est pas du genre à se rebeller. tu sens qu’elle a envie de rester, de voir, de tester. une fois la bouteille dans les mains, tu la finis au goulot en faisant exprès d’en laisser tomber sur le coin de tes lèvres. tu la jettes derrière toi. t’es pas du genre à faire le ménage derrière toi. surtout pas quand tu as une jolie fille qui n’a des yeux que pour toi. « j’vais te faire découvrir de nouvelles sensations. » tu souffles doucement telle une voix tentatrice. les quelques mots qui feront pencher la balance. ceux qui feront qu’elle décide de rester avec toi malgré la peur de l’inconnu. et tu sais que tout joue en ta faveur.
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Message Sujet: Re: LIP&BONNIE ¶ you're toxic, i like it   LIP&BONNIE ¶ you're toxic, i like it Empty Sam 18 Aoû - 20:45


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Qui était-il ? Abordait-il toutes les femmes du coin ainsi ? Non, il n’avait approché que moi. Pourquoi d’ailleurs ? Proie idéale ? Caméras cachées une nouvelle fois ? Ma bouche était trop sèche, mon coeur battait la chamade mais il avait l’air de s’en ficher. A peine parlais-je qu’il me faisait comprendre de la fermer. Je réfléchissais trop disait-il. Ma main dans la sienne, je le suivais comme une gentille soumise suivant son maître, sauf que je n’étais pas sa « soumise » et lui aucunement « mon maître ». Mon instinct m’avait amené dans cet endroit encore méconnu et me voilà dans les bras d’un inconnu. Près de sa bécane, ma bouteille contre mes seins et surtout contre mon t-shirt encore sec par rapport aux autres filles, je ne cessais de blablater sans fin. Je voyais son air exaspéré, pourquoi ne me dégageait-il pas ? Il levait les yeux au ciel, dans sa façon de se tenir ça se voyait qu’il était saoulé, gêné mais il ne dit rien de plus à part que je pensais trop, une nouvelle fois. Alors j’me taisais, j’me la fermais même et je restais à le regarder de bas en haut puis de haut en bas. J’avais chaud, trop chaud. Il lâcha ma main et monta sur sa bécane, il était si autoritaire et ça avait beau m’énerver, ça m’impressionner à la fois... Non, ça ne me laissait pas de marbre. J’avalais difficilement ma salive en lui tendant sans rechigner ma bouteille d’eau. Je le dévorais presque du regard en voulant m’attacher les cheveux tant j’avais chaud... Ouais, il faisait chaud, vraiment, la chaleur de tous ces moteurs, de toutes ces femmes et ces hommes réunit, ouais... Il faisait chaud. Mais ce qu’il me rendait encore toute chose c’était cet homme, je ne connaissais même pas son prénom. Il avait un air angélique et en même temps un air si ange déchu. Qui était-il ? Il faisait quoi ici ? C’était le chef de meute ? Que me voulait-il ? Et à cet instant, je ne voulais que le suivre. Je savais bien qu’à ses yeux je devais être une proie de plus ou de moins, vu comment il m’avait abordé, il devait faire cela tous les soirs mais.... Je voulais, je le voulais. Je m’avançais d’un pas, prête à monter derrière lui, mais il commença à boire la bouteille d’un trait. Je regardais ses doigts entourant ce maigre bout de plastique, regardant l’eau ruisseler sur le revers de sa bouche et malgré moi je recommençais à me mordre ma lèvre inférieure, à avoir ma poitrine qui me démangeait et ce petit point au bas ventre qui m’achevait seconde après seconde. Je clignais rapidement des yeux en venant prendre place sur le siège arrière de sa moto. Sans gêne, je vins entourer son torse sec mais musclé de mes bras charnus en collant ma poitrine contre son dos. Je pouvais sentir son parfum, mélangé à la clope et à la bière, certes, mais j’adorais humer cela.

- Qui te dit que je vais aimer découvrir ces sensations ?


Disais-je quasiment à voix basse près de son oreille. Je n’avais pas du tout l’âme séductrice, alors flirter m’était encore difficile. Pourtant il m’avait juste dit d’arrêter de penser pour me laisser aller et là ce que me disait mes sens était... Immoral. Je repensais à ses films pornographiques bien trop regardés, je repensais aussi à mes rêves érotiques où Jax était l’acteur principal de mes fantasmes, je repensais aussi à ma première fois avec Lex à l’hôpital, dans ce placard. J’avais eu mal, ça avait été bref et je n’étais pas sûre d’avoir atteint ce qu’on appelait « orgasme ». Et pile à ce moment, une goutte d’eau qui dégoulinait de sa mâchoire atterrit sur mon avant-bras. Je frissonnais aussitôt en imaginant une autre substance de sa personne sur ma peau. Ses lèvres fraîches et humides, sa langue rugueuse dévorant la moindre parcelle de ma chaire, ses mains se baladant sur ma peau métissée et si tiède... Je devais me calmer. Je devais « calmer mes ovaires » comme me répétait mon frère.

- Puis, t’es pas le premier qui me sort ce grand jeu. L’innocence candide attire apparemment. C’est un pari avec ta bande d’amis ? Un de tes amis a déjà tenté une maigre approche mais sans succès.

Inconsciemment mon pouce caressait son torse. Je ne savais pas pourquoi, un réflexe ou une envie, non... une pulsion. Une vraie femme ne succomberait pas aussi facilement, il lui en faudrait plus, un jeu, une séduction et à peine ses yeux posés sur moi que je me sentais faible jusqu’à venir décoller ma poitrine de son dos. Je sentais mes tétons réagir à mes envies et je ne voulais pas, c’était la honte. Je toussais un peu en regardant autour de nous, tous ses amis nous zieutaient et moi aussi j’avais envie d’avoir ce t-shirt trempe désormais.

- Si je me comporte bien, y’a quelque chose à la clé ?

Je n’avais pas envie de lui demander son prénom. Pourtant j’étais curieuse, mais ne pas savoir m’excitait. Si mon frère entendait mes pensées actuelles, il me tuerait d’un trait, il n’y avait pas photo. J’aurais pu attendre le « bon » comme disait le prêtre, le « garçon à qui j’ai confiance » mais je n’avais pas envie de ça. J’avais envie de l’extrême, comme faisait mon frère et il pouvait me raconter tout ce qu’il voulait, sa vie sexuelle devait plus ressembler à un film pornographique, qu’à un film Disney. Je soufflais fort, puis je décidais de me coller à lui, qu’importe pour ma poitrine qui décidait d’en faire qu’à sa tête. J’agrippais son t-shirt, en commençant à le froisser sous mes ongles, je fermais les yeux et j’attendais qu’il démarre pour jouer avec ma vie, avec le feu, avec le danger qu’il voulait me proposer. Je n’avais pas atterri ici par hasard, le destin en avait voulu ainsi.




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Message Sujet: Re: LIP&BONNIE ¶ you're toxic, i like it   LIP&BONNIE ¶ you're toxic, i like it Empty Ven 24 Aoû - 22:43


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tes yeux plongés dans les siens. t’attends. et bordel t’es pas patient. tu ne supportes pas ça. toi, tu veux tout tout de suite. ça a toujours été comme ça. le roi weiss qui réclame. le roi weiss qui obtient. si facile et si instantané. ça te donne l’impression de maitriser, de contrôler, d’avoir la main mise sur la situation. ne rien laisser au hasard. tout manier avec brio. il est là l’enjeu, celui qui mène au succès. tout gérer pour éviter les déceptions ou les surprises malheureuses. ta main dans la sienne. tu vois dans son regard qu’elle est paumée. tornade en cours. vents contraires qui se bousculent. tu ne sais pas si elle va chavirer ou se laisser entrainer par la vague. l’envie de partir, de fuir mais aussi de goûter, de tenter. ton aura qui l’intrigue. cette assurance, parfois insupportable, qui en fait fondre plus d’une. et ce soir, tu brilles. de prestance, d’autorité et de charme. probablement plus que d’habitude. parce-que tu sens que cette fille peut être vite impressionnée. le terrain sera facile. le jeu plus appréciable. les règles à définir. par toi. uniquement toi. tu comprends vite qu’elle n’est pas du genre à répondre ou répliquer. bien loin de la tigresse, elle est encore un chaton à apprivoiser. à manier avec délicatesse pour mieux le dompter. alors tu poses les bases rapidement. ta main qui attrape sa bouteille. tu la vides d’une traite. pour le spectacle. pour le flirt. problème réglé. l’environnement peut aller se faire foutre. t’en as que faire de laisser la bouteille dépérir pendant trois, six, neuf cent ans. son corps qui se tend. réponse immédiate à tes gestes. le charme qui opère. et elle finit par monter. enfin. ses bras fins qui viennent entourer ton torse. tu sens sa poitrine contre ton dos. un fin sourire sur tes lèvres. ça te plait. le tournant qu’a pris cette soirée. la compagnie qui s’est ajoutée. cette innocence si rare. « qui te dit que je vais aimer découvrir ces sensations ? » elle murmure contre ton oreille. elle joue. à sa manière. sans avoir peur. mais à l’entente de ses mots, t’as envie de rire. un grand rire moqueur. mais t’évites. tu te contentes de rire doucement en cachant au maximum le dédain éventuel qui peut transpirer de ta personne. parce-que vous savez tous les deux qu’elle va aimer. forcément. et elle a envie de découvrir autre chose que son petit monde. sans doute droit et bien ennuyeux. sinon elle aurait fui il y a bien longtemps. mais elle est là, contre toi, sur ta bécane, prête à te faire confiance. sans même savoir où tu l’emmènes ni pour combien de temps. « on en reparle dans une heure, princesse. » que tu lui lâches avec assurance. tu sais ce que tu avances. aucun doute. et les mots coulent de sa  bouche. elle essaye presque de te convaincre que tu as tort, que c’est peine perdue. alors tu la laisses parler. encore. sans l’interrompre. «  puis t’es pas le premier qui me sort ce grand jeu. l’innocence candide attire apparemment, c’est un pari avec ta bande d’amis ? un de tes amis a déjà tenté une maigre approche mais sans succès. » son pouce qui vient caresser ton torse. elle s’aventure la gamine. et t’as pas besoin des autres pour aller vers une fille. tu prends tes propres décisions. ton poignet qui tourne sur ton guidon. le moteur qui vombrit. l’adrénaline qui te prend doucement aux tripes. « si je me comporte bien, y’a quelque chose à la clé ? » et elle est là la question magique. celle qui fera qu’elle fondra complètement. parce-qu’elle te sert ça sur un plateau d’argent. tu tournes légèrement la tête pour lui faire face. « une nuit d’amour. » tu réponds simplement. les mots qui glissent langoureusement sur ta langue. tentation. piège hissé. proie si proche de tomber dedans. tu sais très bien que c’est ce qu’elle veut entendre. comme toutes les autres. ou peut-être qu’elle le veut encore plus que les autres. parce-qu’elle a l’air peu expérimentée. le pneu arrière qui glisse sur le bitume. l’odeur de brûlé qui envenime tes narines. « accroche-toi bien. » tu la préviens avant de démarrer en trombe. tu ne feras pas le prudent. tu ne cherches pas à la rassurer. tu veux juste lui faire vivre un truc. n’importe quoi. peur, envie, adrénaline. tout. absolument tout. le vent dans vos visages. tu te baisses un peu plus vers ton guidon pour attraper plus d’aisance sur la route. bécane en fureur. foule en délire. spectacle donné. tes pneus qui glissent aisément. virages serrés. coups de freins parfois secs. vitesse toujours plus folle, toujours plus rapide. le danger jamais très loin. mais garder à une distance censée. le contrôle tu l’as. l’adrénaline tu la ressens. la fille c’est en cours. les rues qui défilent. les feux grillés. les klaxons, les insultes qui fussent. silence comme seule réponse. près d’une heure de voyage. loin de votre réalité, de la course, de cette chaleur. tu l’amènes sur les hauteurs du queens. éloignés. tu finis par t’arrêter. dérapage de dernière minute. ta main qui vient attraper sa hanche en anticipant son mouvement vers le sol. « alors ? ton coeur a loupé un battement ? tes tripes se sont serrées ? » tu la défies de te répondre non. tu sais que ce ne sera pas sincère. elle n’a pas l’air apeurée. enfin tu ne penses pas. « certaines disent que c’est mieux qu’un orgasme. » tu souffles plus doucement. pure provocation.
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