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 Emotinal Hurricane

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Ivy Wade;

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Ivy Wade



Taylor Swift
Bazzart
166
778
Emotinal Hurricane - Page 2 Pusheen-flowers-icegif
34
Ré-illusionnée la petite fille au coeur brisé a enfin cédé à la tentation et se laisse tomber dans les bras de ce garçon qui pourrais bien être son sauveur
Ancienne analyste financière pour un grand groupe devenue serveuse et patissière dans un café convivial et branché du Queens
Queens effervecsent, un petit appartement cozy et dans une rue plutôt calme
I don't like that falling feels like flying 'til the bone crush
Emotinal Hurricane - Page 2 Crackship2
Thomivy ★

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Message Sujet: Re: Emotinal Hurricane   Emotinal Hurricane - Page 2 Empty Lun 21 Déc - 17:05




Emotional Hurricane




Ambroise restait d’un calme olympien, la nervosité et l’agitation mentale de la blonde étant loin d’avoir raison de sa sérénité. Heureusement pour lui d’ailleurs, le cas d’Ivy n’avait rien de grave, rien de plus inquiétant qu’un autre, elle était seulement une petite fille abandonnée, blessée, meurtrie ayant perdu tout ses repères. Depuis dès mois elle avait l’impression qu’à chacun de ses pas le sol s’écroulait sous ses pieds, chacun des piliers de son existence s’était éboulé petit à petit, elle se pensait forte peut être, elle pensait qu’elle pourrait survivre à tout cela mais en réalité, comme un château de carte il avait suffit d’un infime courant d’air pour qu’elle s’écroule totalement. La chute était dure et elle n’était pas encore au bout de ses peines elle en était certaine. Elle aurait voulu continué à ne rien laissé paraitre ou presque, elle avait toujours été sensible à tel point que la vie, même plutôt douce qu’elle avait mené jusque là, en comparaison avec certaines existences fracassées dont elle avait pu entre parler jusque là, l’avait écorché, chaque jour un peu, chaque respiration devenant plus douloureuse que la précédente, sans qu’elle ne se rendre compte jusqu’à ce qu’elle finisse par ne plus se souvenir vraiment d’un jour où elle n’avait pas eu cette sensation de lourdeur dans la poitrine, d’un jour ou elle s’était sentie légère et loin de toute souffrance. Elle avait toujours fermé les yeux sur ses malheurs en se disant que tout cela allait passé, elle avait perdu beaucoup de ses proches pour des raisons diverses mais elle ne s’était jamais autorisée à souffrir, ce n’était pas elle qui était passée de l’autre côté, elle était encore là et, pour ça, elle n’avait pas le droit de se plaindre, pas le droit d’être faible, elle s’en était toujours voulue d’être aussi faible, fragile, idiote. Elle avait toujours été à l’écoute des autres, de ceux qui l’entourait et, plus la souffrance grandissait en elle, plus elle ressentait le besoin de lier son existence à des âmes brisées, tourmentées en se disant que si elle leur donnait tout ce qu’elle avait de lumière en elle, si elle les aidait, cela apaiserait son coeur en miette d’avoir trop souffert. Et puis aussi, en écoutant des histoires terribles, en écoutant parler ceux qui savaient vraiment, bien plus qu’elle en tout cas, ce qu’était la douleur, le chagrin, le malheur, elle cherchait à se convaincre que sa vie à elle n’était pas si terrible et qu’elle n’avait finalement aucune raison de ne pas aller bien, elle se nourrissait des histoires tragiques des autres pour minimiser la peine qu’elle avait en elle sans se rendre compte que cela n’apaisait rien de toute cette souffrance et qu’en prime, elle se retrouvait marquée à vie, d’une empreinte indélébile par l’histoire et la souffrance d’autres personnes parce que, trop sensible, elle était incapable de se mettre à distance de tout cela. La luminosité plus faible apaisait ses yeux fatigués d’avoir trop pleurée elle ne pouvait que remercier Ambroise de sa bienveillance. Pour lui elle n’était qu’une patiente comme une autre et il se comportait avec un professionnalisme absolument impeccable, elle ne disait rien Ivy, mais elle était admirative et allongée sur ce brancard duquel elle se sentait prisonnière tant son corps était lourd, elle se retrouvait à se demander comment deux existences dont la trajectoire aurait pu être liée, pouvaient se retrouver dans des positions si différente. Elle ne l’avait pas vu depuis si longtemps maintenant, elle l’avait apprécié à l’époque mais n’avait pas pu faire autrement que de finir par le perdre de vue et les voilà, à nouveau réunit. Si c’était un signe, Ivy ne parvenait pas à la comprendre et son esprit refusait d’avoir un raisonnement rationnel. Si c’était une blague alors la vie avait un bien mauvais sens de l’humour aux yeux de la blonde qui aurait préféré recroiser le médecin dans d’autres circonstances que celles ci. Ambroise l’écoutait et, même s’il analysait certainement, dans la mesure de ses connaissances dans le domaine, ce qu’elle pouvait dire, Ivy ne se sentait malgré tout aucunement jugée et cela la rassurait. Elle ne parvenait pas à retrouver réellement le calme et l’agitation de son esprit dénotait complètement avec son corps lourd et inerte mais l’attitude du médecin contribuait à ne pas augmenter encore un peu plus sa nervosité, quand bien même elle savait qu’elle se dirigeait surement vers une voie qu’elle aurait aimé éviter.  « Je crois que cette attaque de panique-là était suffisamment violente pour qu’elle mérite qu’on s’y attarde un peu. ». La jeune femme n’avait pas les idées claires, son esprit était embrouillé mais elle comprenait où Ambroise voulait en venir, elle le comprenait et c’était ce qu’elle avait toujours refusé, redouté même mais le ton qu’il avait employé n’avait rien d’une interrogation, il ne semblait pas lui laisser le choix. Rapidement l’homme avait repris la parole pour développer un peu le fond de sa pensée, toujours avec ce même calme, indispensable face à des personnalités tourmentées comme pouvait l’être Ivy ce soir afin de ne surtout pas suscité l’anxiété, de ne pas augmenter la nervosité malgré la perspective peu réjouissante qui se dessinait à l’horizon.  « Voilà ce que j’aimerais qu’on fasse et ce que je te propose : je voudrais demander à l’un de mes collègues psychiatres de passer te voir. Il ou elle sera forcément plus compétent que moi pour discuter avec toi de tout cela, te donner des clefs pour éviter que cela se reproduise, ce genre de choses. ». Le médecin avait énoncé clairement ce qu’il avait en tête pour la prise en charge d’Ivy. Elle avait écouté aussi attentivement que possible, elle entendait les mots mais il lui fallait du temps pour réellement en comprendre le sens. Ambroise employait un ton rassurant et il évitait les mots qui pouvaient faire peur. Ivy aurait voulu refuser, dire qu’elle se sentait mieux, qu’elle n’avait pas besoin d’aide mais elle n’en était pas capable, elle ne se sentait plus capable de rien aujourd’hui et surtout pas de reprendre ses affaires et de retourner dans son appartement vide, rien que cette idée lui faisait accélérer le coeur. Après avoir vu un psychiatre, qu’adviendrait il d’elle ? C’était une question qui lui brûlait les lèvres mais qu’elle ne réussit pas à poser parce qu’elle avait une vague idée de la réponse et parce qu’elle la redoutait. En guise de réponse, pour le moment elle se contenta d’hocher la tête en soupirant légèrement et ce simple geste lui coutait déjà beaucoup d’énergie. « Je crois aussi que faire comme si rien ne s’était passé ne serait pas une bonne idée, cela finirait par revenir. Je pourrais simplement te prescrire des anxiolytiques mais ce n’est clairement pas une solution viable à long terme. ». Le discours du médecin était cohérent, il prenait les troubles de sa patiente suffisamment au sérieux pour ne pas la laisser s’en tirer si facilement et même si, pour le moment, Ivy était trop perdue pour s’en rendre compte, elle le remercierait sans doute un jour, dans un futur plus ou moins proche, de pas l’avoir laissé partir si facilement juste parce qu’elle avait prétendu aller mieux. Elle voulait refuser les soins, la prise en charge, le suivi qu’il lui proposait à demi mot mais elle n’en avait pas la force, c’était peut être de la lucidité, finalement elle se rendait compte de son état et elle savait que ça ne pouvait plus durer comme ça ou alors c’était peut être de la résignation, n’ayant plus la force de lutter. « Et toi, comment est-ce que tu imagines la suite ? » Ivy ressentait cette question comme un moyen pour le médecin de faire croire à sa patiente que l’idée venait d’elle et si c’était le cas alors ça avait plus que bien fonctionné sur Ivy, elle avait peur, elle n’était pas convaincue, loin de là, elle se sentait ridicule et elle était gênée à l’idée de monopoliser autant de membre du corps médical pour si peu mais elle était prête à suivre les recommandations d’Ambroise. Elle essaya de réfléchir à la suite, à ce qu’elle voulait là maintenant et dans les semaines à venir et elle sentit son coeur s’affoler, sa respiration s’accélérer. Elle réfléchissait et elle ne voyait rien, plus aucune perspective, le vide et Ivy avait une peur viscérale du vide. Elle tenta d’inspirer profondément et de revenir aux suggestions que lui avait faite Ambroise, elle n’avait plus rien à quoi se rattacher finalement, la seule chose qui lui restait, son travail, elle l’avait perdu aujourd’hui parce que dans un univers où il est important d’avoir les idées claires et du sang froid, son coup de nerf du jour ne serait jamais pardonné elle en était consciente, alors qu’avait elle de mieux à faire que de suivre l’idée du médecin puis celle du psychiatre qui lui proposerait une prise en charge dont, pour le moment, elle ignorait tout de la nature et des conséquences que cela pourrait avoir sur elle.
« Je… Je ne sais pas… Je pense que tu as raison, je veux bien faire comme tu as dit.» Elle avait peur, elle était tétanisée et angoissée de rencontrer pour la première fois un psychiatre, elle n’était pas folle après tout mais que pouvait elle faire d’autre ? Plus jeune elle avait fait confiance à Ambroise et elle devait en faire de même aujourd’hui, il avait toujours été un gentil garçon, du bon côté, elle devait suivre son conseil en se rappelant que de toute façon elle n’avait pas vraiment d’autre issue et que, si rencontrer un psychiatre qui allait décider de son avenir n’était pas la solution idéale, pas une solution dont elle aurait rêvé ou même qu’elle aurait pu envisager un jour dans son existence, elle avait au moins le mérite de peut être lui laisser croire qu’il y avait une issue, de prendre à bras le corps ses problèmes.

panic!attack


@Ambroise Marshall

PS:

_________________
« Ré-illusionnée »
I'm laughing with my lover, making forts under covers, trust him like a brother, yeah, you know I did one thing right. Starry eyes sparkin' up my darkest night. My baby's fit like a daydream, walking with his head down. I'm the one he's walking to. So call it what you want
©️crackintime
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Emotinal Hurricane
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