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 ( we're both unsettled, nighttime creatures, shadow preachers ) ♕ anton

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Message Sujet: ( we're both unsettled, nighttime creatures, shadow preachers ) ♕ anton   ( we're both unsettled, nighttime creatures, shadow preachers ) ♕ anton Empty Ven 24 Juil - 19:56


( i'm waiting to be saved by the devil )
«  I feel it burnin' in my veins tired of running from the flames, I've got a stirrin' heart that breaks, you've got a smile that makes the it race. If you never feel what you never hold better risk it all to just let go. It's what I never do. But if love is fire, then I'll burn for you. Somehow, you've stolen all my breath. Your lightnin' echoes in my head. Somehow, I don't feel alone when i'm with you.  I feel the fire like I never do » (song) juillet 2020 w/ @anton wolkoff


 
Athéna, elle a le cœur douloureux. Les battements dans sa poitrine qui ne sont pas réguliers. Âme perdue à la dérive dans la tempête des vagues de Poséidon. Elle se noie dans la nuit noire de la galaxie, frappée par les vents stellaires depuis des mois. Le corps ne flanche pas, la maintient debout mais la faible déesse, elle n’a pas la force de repousser la violence des bourrasques. Elle n’arrive pas à reconstruire des protections inébranlables autour de cet organe coupé en deux. Cœur atrophié aux cicatrices sanglantes. Les monstres l’ont frappé avec horreur, la guerrière. Elle est rentrée en collision avec la planète la plus dangereuse. Le tyran de l’univers, Odin son créateur. Explosion destructrice dans ses entrailles. Les barricades glacées et infranchissables autour d’elle, elles n’existent plus. Elles n’ont pas tenu devant les assauts des ennemis. Elles sont tombées. Les icebergs, ils ont fondu. Et la déesse, elle a quitté le monde olympien. Le tyran dans toute sa violence, il a tout détruit. Il a fait imploser son monde, il a répandu la tristesse. Il a fait disparaître l'amour. Il a combattu, entouré de titans prêts à la démolir. Cette armée, elle l’a terrassé. Elle a tenu ses armes entre ses doigts. Elle a accepté la douleur des coups sur son corps endurci. Mais la lame enflammée des immortels s’est plantée dans sa peau. Le venin s’est répandu dans ses veines. Et, ce cratère s’est formé dans son être. Elle a tout essayé, mais elle n’a pas réussi. Le bouclier a brûlé et le soleil a explosé. La lumière a été vaincue par les ténèbres. Elle a perdu cette moitié qui la complète. Athéna et Ulysse, les jumeaux divins ils ont disparu. Le fil invisible, il s’est brisé. Athéna, carcasse désarticulée qui erre désormais entre les vivants et les morts. Ulysse, sa comète vénérée, son étoile sacrée, il était sa vie. Cet oxygène qu’elle respire. Ce héros qu’elle protégeait des flèches des soldats. Lui, cette créature stellaire qui réchauffait sa peau par sa lumière étincelante. Lui, ce cœur aimant qui était l’humanité, le dieu de la vie, quand elle symbolisait la mort. Lui, ce frère légendaire, ange aux ailes brûlées, il était l’incarnation de cette bonté qu’elle n’est pas. Cruelle Athéna, c’était à son Ulysse qu’elle devait son humanité.  Sans lui, la lumière s’éteint dans un trou noir. Les étoiles explosent par milliers. Les nébuleuses obscures envahissent la galaxie. Et les tyrans, ils remportent toutes les batailles stellaires. La déesse du chaos, elle se noie, elle oublie l’existence de la bonté, happée par les danses sensuelles des flammes de l’enfer. Les tribulations désagréables sont apparues dans son cœur. Elle refuse de suffoquer et elle oublie cette peine ravageuse dans la violence des batailles. Perdue sans humanité, les éclairs de Zeus électrisent sa peau. Les flammes d’Hadès embrasent son corps. Elle est la tornade meurtrière qui répand la mort. Elle, dans toute sa douleur, elle devient la guerrière incontrôlable. Elle navigue loin de la clarté des étoiles, elle ne pleure pas des océans. Elle se consume de l’intérieur, comme un astre mort. Attirée par les enfers, elle se plaît dans cette nuit éternelle. Installée dans l’antre du diable, elle les observe les autres âmes errantes. Les esprits faibles cédant à des substituts euphorisants. Ils sont nombreux les corps à se mouvoir autour d’elle. Les vulnérables tentant d’oublier leur vie banale dans des nuits agitées. Ils l’amusent ces humains. Guerrière solitaire, elle ne se mêle pas à eux. Elle se contente de les observer, sirène qui danse au rythme de la mélodie. Elle le remarque cet indésirable qui s’approche. Ses yeux l’ignorent, elle met la froideur des glaciers dans son regard pour qu’il se détourne. Il s’immisce trop près, sourire enjôleur marqué sur le visage. « Salut beauté, une aussi belle princesse que toi ne devrait pas passer la soirée seule. » Et son attaque, elle est furtive. La main indélicate se pose sur ses hanches. Il se sent puissant, l’adversaire faible. Erreur fatale. Il ne comprend pas. Il ne réalise pas qui elle est. Athéna, elle implose dans ses entrailles. Il la pense vulgaire proie qu’il peut chasser et posséder, quand elle est la déesse instoppable. Elle sent l’adrénaline qui la traverse. Les décharges électriques réveillent ses muscles. Phénix pris dans un feu ardent, elle renaît des cendres et elle vrille pour déclencher le tonnerre divin. Dans un geste millimétré, elle prend l’ascendant. Elle n’est pas à lui. Elle, elle ne sera jamais sa prisonnière. Sa main l’attrape. Elle le dépossède du pouvoir et dans un mouvement de colère, sans un clignement de paupières, elle sent les os de ce membre fragile qui se brisent. Il a mal, elle l’entend ce bruit de douleur qui se répand autour d’eux, à peine camouflé par la musique. Les regards des inconnus se détournent dans leur direction. Il a mal, il l’implore de ses yeux noyés dans les larmes de souffrance. Déesse féroce, elle n’a pas de pitié dans son âme. « La prochaine fois que tu appelles une femme « ma beauté » ou « princesse », et que tu la touches sans consentement, pense à vérifier qu’elle n’est pas capable de te tuer si elle en a envie. ». Elle le dévisage l’agneau affaibli, brebis qu’elle vient de dévorer la louve affamée. Athéna, elle a le regard meurtrier qui provoque un incendie, elle est la météorite destructrice qui irradie par sa férocité. Elle la lâche sa proie désagréable. Elle l’abandonne ce molosse devenu étonnamment muet. Les yeux effrayés des silhouettes enivrés autour d’elle la fixent. Et, elle, elle la perçoit cette peur silencieuse qui se dégage de ces contemplations. Spectateurs effrayés par cette guerrière des enfers. Assassine Athéna en quête de cette délicieuse adrénaline victorieuse qui se distille dans ses vaisseaux, elle a un sourire carnassier qui apparaît. « Le spectacle est fini. L’un de vous est volontaire pour être le prochain c’est ça ? ». Elle se délecte de ce feu qui brûle sa chair. Et, quand elle se perd sans humanité,  quand elle est la rose épineuse, elle se transcende. Elle n’est plus cette âme à la dérive, ce cœur meurtri. Elle est l’immortelle d’autrefois. Lui, le roi des enfers, elle ne le voit pas arriver. Silhouette gracieuse d’un maître dans son royaume. Elle le remarque tardivement. Trop tardivement. Le corps à quelques mètres du sien. La comète en plein vol est mise à l’arrêt. Ses muscles s’irradient sous sa peau gelée. Et, la glace qui l’entoure, elle fond par cette simple vision brûlante. Elle s’aveugle devant ce dieu de la mort. Anton, il est son Hadès. Un astre mystérieux, aussi étincelant que ténébreux. Il est la beauté des flammes dansantes d’un incendie. Lui, il est l’étoile qu’elle cherche chaque fois qu’elle vient dans ce lieu. Avec ses yeux à la couleur du charbon, il la captive. Et, elle, elle plonge, un pied dans le monde du diable. Hypnotisée, elle ne le fuit pas, elle ne résiste pas. Elle ne cherche pas à rester dans la lumière. Sans arme, elle ne mène aucun combat, lui il n’est pas un monstre qu’elle attaque. Désinvolte Athéna, elle se prépare à la chaleur qu’il va engendrer dans son corps. « Anton. Tu sais que tu devrais songer à dire à tes décérébrés de clients qui se prennent pour des Apollons qu’ils n’ont rien de divins et qu’ils sont plutôt pitoyables et sans une ombre d’intérêt. ». Cynique Athéna, elle est mauvaise envers ceux qu’elle ne laisse pas rentrer dans son univers. Elle s’agace constamment contre les êtres du monde. Elle a ce sourire de conquérante qui ne la quitte pas. Cette attitude indécente de guerrière puissante pour masquer les tempêtes qu’il provoque le dieu. Ses jambes vacillent quand il est là. Elle le sait et elle se perd dans les abimes des enfers. « J’espère que tu n’es pas venu me dire que tu es en colère ou me mettre dehors. Je ne suis qu’une femme innocente qui s’est défendue contre l’intrusion désagréable d’un homme n’ayant pas conscience des règles du consentement tu sais… » Elle ment la comédienne, fausse âme innocente qui n'est pas douce. Elle joue de sa capacité à hypnotiser les esprits. Elle s’amuse de cette provocation amusante. Elle se délecte de ses réactions, la reine hypnotique. Elle a la chaleur qui apparaît. Elle a un vertige qui la déstabilise déjà. Elle se perd dans cet incendie agréable.
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Message Sujet: Re: ( we're both unsettled, nighttime creatures, shadow preachers ) ♕ anton   ( we're both unsettled, nighttime creatures, shadow preachers ) ♕ anton Empty Jeu 13 Aoû - 13:55


( we were a crime scene at two a.m )
«  oh what i would give to know what goes in your head when you hear my name ... we spend the day arranging ourselves to avoid contact  but you linger on my mouth, my eyes touch exposed clavicle under your loosened shirt (...) a wound reopens» (song) juillet 2020 w/ @Athéna Whelan


 
Il est impassible, regard fixe mais fermé, impénétrable. C’est une armure de pierre qu’il à du construire au fil des années, celle qui lui a sauvé la vie plus d’une fois, celle qui lui a donné la place qu’il possède aujourd’hui. Il ne tolère pas la faiblesse Anton, méprise ceux qui se laissent débordés par elle. C’est son ennemie, plus importante encore que les gangs rivaux, que les idiots qui tentent de se mesurer à lui. Pourtant ce soir dans son bureau, la faiblesse empeste, imprègne les murs et les fauteuils de cuir, elle prend sa place comme elle sait si bien le faire. « Pitié » c’est un mot qui touche les hommes, et les âmes. Mais lui n’en à jamais eu. Il était né un soir d’orage, la manifestation de la colère des dieux qui ne voulaient pas de lui ici. Une erreur, c’était ce qu’il était, il l’avait entendu trop de fois de la part de son père. Parce que ses parents ne savaient pas ce qu’ils avaient bien pu faire pour avoir un fils comme lui, incapable de les aimer, incapable d’être le gamin exemplaire qu’il souhaitait qu’il soit. A la messe il ne les avaient jamais accompagnés, le simple fait de déposer ses yeux sur l’église qui se trouvaient à quelques mètres de chez eux le rendait malade. Il a été furieux toute sa vie, sans raison vraiment. Une boule de colère qui n’a jamais quitté sa poitrine et qui, en même temps que lui, à grandie. Ainsi le sourire carnassier qui s’étale sur lèvres, et le calme olympien avec lequel il se redresse sont des présages de mauvaise augure. Devant lui le plus faible des hommes, celui qui au lieu d’accepter ses démons continuait de les étouffer sous les effets des psychotropes qu’il trouvait dans la rue. Ceux qu’Anton distribuait depuis des années maintenant. La vue d’un tel déchet aurait pu lui donner la nausée, mais il s’agissait finalement de son quotidien. Dans sa tour d’ivoire surplombant la piste de danse de l’Euphoria, il est le juge et le bourreau. Délicatement ses doigts caresse le métal du couteau présent sur son bureau. Ses hommes ont déjà salement amoché son client, qui ne tient même pas droit, qui ne le regarde pas dans les yeux. Il à peur. Peur de lever la tête et de se faire ensorceler par le roi des ombres. Pourtant il ne mesure pas sa chance, car très peu d’entre eux ont foulé le parquet en chêne de son antre. Anton il ne se mélange jamais à la populace, il la regarde s’entre-tuer de loin. « Ô John, je te croyais plus intelligent que cela. » murmure t-il d’un ton chaleureux. Ses mots survolent l’espace qui les séparent, s’enroulent autour du pauvre gars. Intelligent, ce type ne l’était pas, ne l’avait peut être jamais été. Entre ses doigts fins le couteau file, comme si il n’était qu’une extension d’Anton. Il connaissait les détails de sa vie, savait que sa femme l’avait quitté, lui refusant le droit de visite pour leurs deux filles. Parce que John avait perdu son boulot, sa femme était partie et il c’était réfugié dans un monde illusoire pour survivre, depuis quatre ans. « L’argent ne reconnaît pas la pitié que tu demande. » il continue, ses doigts faisant défiler la lame de plus en plus doucement. Le contrôle de toutes choses est son secret, il est toujours en contrôle Anton. La peur ne connaît pas ses traits, elle l’effleure et l’évite. Tel le roi qu’il à appris à être, il se relève avec grâce tandis que l’homme tremble. Le sang commence à faire des croûtes disgracieuse sur son visage tuméfié. Dans une autre vie il ne ce serait pas même attardé sur un homme comme lui, peut être même aurait-il pris le temps de le laisser s’enfuir. Mais cela revenait à faire preuve d’humanité, et la sienne avait poussé son dernier souffle lorsque son frère avait perdu la vie. De la pointe de sa lame il relève le visage du misérable, cerné, dévoré par les effets néfastes des drogues qu’il passe ses journées à s’injecter. Derrière tout cela un regard émeraude le fixe, apeurée, un oiseau qui n’a plus d’ailes. Le silence qui les entoure ne pardonne rien, pas même le tremblements des dents de John. Le tuer en l’instant serait simple, trop simple. Un mouvement derrière sa proie attire son regard, un de ses hommes écoute les mots qui coulent dans son oreille avant de fixer son maître. « Elle est là. » son souffle s’arrête, ses mots déclenche une suite d’événements en lui. Le battement d’un coeur qui reprend vie, la douleur vive qui prend possession de tout son corps, et un regard ensorcelant qui envahie son esprit. Elle est la tempête qui détruit tout ce qu’il est, ou ce qu’il croit être. Elle est le souvenir vivifiant qu’il n’est pas mort à l’intérieur. Il se redresse, n’attribue pas un seul regard à sa victime qui ne mesure pas sa chance. « Occupez-vous de lui. » il ordonne, sans jeter un regard en arrière. Quand il ouvre la porte du bureau, la musique du club s’engouffre, ramenant la tour dans la réalité. Il détache les boutons de sa chemise tandis qu’il la cherche. Elle pourrait être introuvable au milieu de ses âmes perdues, celles qui dansent à s’en oublier mais son regard est attiré par elle, comme cela à toujours été. Il savoure le spectacle qu’elle offre, sa déesse. Elle était celle qui l’avait trahie, l’unique à pouvoir encore fouler la terre après lui avoir fait autant de mal. Celle qui était implantée si profondément en lui, qu’il était incapable de s’en défaire. Au bout de quelques minutes d’ensorcellement il se fraye un chemin jusqu’à elle, pas un corps le frôle, pas une personne le bouscule. Il est le maître de ses lieux, et les âmes perdues qui s’y perdent le savent. Si il à la tête haute, son cerveau est en ébullition. Si il ne scie pas quand elle pose son regard sur lui, tout son être lui s’enflamme. Il est incapable de chasser le souvenir de ses baisers, fantômes sur sa peau. Il est incapable d’oublier la perfection de sa peau, celle qui aurait pu le sauver. La musique semble s’être arrêtée, il n’existe plus qu’elle, et lui dans un monde à part. Au dessus des autres, au dessus de tout. «  Anton. Tu sais que tu devrais songer à dire à tes décérébrés de clients qui se prennent pour des Apollons qu’ils n’ont rien de divins et qu’ils sont plutôt pitoyables et sans une ombre d’intérêt. » Ses mots sont des fouets qui claquent autour de lui, il sourit. Peut être est-ce là d’ailleurs l’unique véritable sourire de cet homme. La finesse des mots de la jolie brune lui avait manqué. Elle s’échouait parfois aux portes de l’Euphoria, et à chaque fois qu’elle le faisait, elle lui insufflait un soupçon de vie. « Mes clients viennent entre ses murs pour croire aux rêves Athéna, tu devrais le savoir mieux que personne. » Pour oublier qu’ils étaient pathétiques, pour oublier qu’ils souffraient, pour oublier qu’ils étaient obligés de subir leur temps passé sur terre. Son antre semblait être les portes du paradis, quand en réalité l’enfer s’abattait sur ses faibles d’esprits. Elle était à la fois différente, et similaire. Différente parce qu’elle était une déesse parmi les humains. Similaire, parce qu’elle finissait toujours par venir chercher sa présence, sous couvert d’autres excuses qu’elle aimait croire. «  J’espère que tu n’es pas venu me dire que tu es en colère ou me mettre dehors. Je ne suis qu’une femme innocente qui s’est défendue contre l’intrusion désagréable d’un homme n’ayant pas conscience des règles du consentement tu sais… » Elle était bien des choses, une guerrière, son Eden, une déesse, mais elle n’était pas innocente, ne l’avait peut être même jamais été. Dans sa cage thoracique quelques chose s’anime, mécanisme qui ne répond qu’à elle. Pourtant en une fraction de secondes son regard change, posé sur l’homme qui a osé la souiller. Celui-ci le paierais, mais pas maintenant. Un geste suffit pour qu’il disparaisse, emmené dans les abysses par ses hommes. Il s’approche d’elle, sans détours, sans permission. Parce qu’il brûle d’envie de l’effleurer, de sentir son souffle s’échouer contre lui à nouveau. « Ton innocence est tout ce que j’ai vu dans ta façon de gérer cette situation. » Elle était habité du feu des dieux, l’avait toujours été. Qu’il l’ai aimé, ou qu’il l’ai haïe, il avait toujours eu conscience de cela. De sa main droite il vient effleurer les courbes de la jeune femme, remontant de ses hanches jusqu’à ses épaules. Il joue Anton, avec le feu. Lui ferait-elle subir la même chose qu’à cet idiot ? « Je suis venu te dire que c’est toujours un plaisir de te voir en ses lieux, Athéna. » Il s’attarde sur son épaule dénudée avec délicatesse, autour d’eux les âmes ont repris leurs mensonge temporaire d’une vie sans attaches. Le mensonge de toute sa vie, à lui.
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Message Sujet: Re: ( we're both unsettled, nighttime creatures, shadow preachers ) ♕ anton   ( we're both unsettled, nighttime creatures, shadow preachers ) ♕ anton Empty Dim 16 Aoû - 12:41


( i'm waiting to be saved by the devil )
«  I feel it burnin' in my veins tired of running from the flames, I've got a stirrin' heart that breaks, you've got a smile that makes the it race. If you never feel what you never hold better risk it all to just let go. It's what I never do. But if love is fire, then I'll burn for you. Somehow, you've stolen all my breath. Your lightnin' echoes in my head. Somehow, I don't feel alone when i'm with you.  I feel the fire like I never do » (song) juillet 2020 w/ @anton wolkoff


 
Athéna, elle a les pensées qui se percutent dans sa boîte crânienne. Son âme, elle se ballade près des flammes de l’enfer quand Hadès le majestueux apparaît face à ses yeux. Un visage fabriqué par les dieux. Le feu de Satan qui anime ses prunelles noircies par les années dans le royaume du diable. Le charisme du dieu suprême du monde souterrain. Anton, il est l’inverse de la lumière d’une étoile filante. Lui, il n’a pas l’étincelance d’un astre vénéré par les croyants. Lui, il l’a perdu sa place perchée sur le mont Olympe. Il n’est pas en haut de ce trône doré que les géants rêvent de conquérir.  Lui, c’est l’empire des mécréants et des démons qu’il dirige. La déesse du chaos, elle n’est pas supposée le vénérer. Il est un dieu ennemi. Le troublant symbole de l’obscurité. Et, elle se doit de le combattre cet astre indésirable. C’est ce que les voix des dieux lui répètent. Elle, elle ne les entend pas les recommandations divines. Elle ne fait que suivre sa route stellaire et elle vole en direction du trou noir dans ce ciel qui a perdu sa plus belle étoile. La constellation la plus éclatante a été transformée en poussières invisibles. La combattante depuis elle est condamnée à l’errance stellaire, elle gravite autour de planètes inhabitées.  Et, lui, le dieu des enfers, il apparaît comme une source de chaleur délicieuse dans un royaume gelé. Il éloigne les vents glacés de Poséidon, et en un regard il la réchauffe sa peau froide. Athéna, elle n’est plus la guerrière solitaire en perdition qui combat la maladie incurable de son cœur. La déesse quand elle s’approche des portes des enfers, elle n’est plus inanimée. C’est les tribulations de son myocarde qui se manifestent dans sa poitrine. Des doses d’adrénaline qui se distillent dans ses veines. Elle redevient un être qui s’enflamme. Un phoenix flamboyant. Le feu et la glace se mélangent de nouveau dans ses muscles vitaux. Elle ne cherche pas à se volatiliser pour lutter contre ce poison incandescent. Poison fatal qui plante des aiguilles dans sa chair. Elle ne le peut pas, les prunelles océan hypnotisées par la vision chimérique d’Hadès. Anton, il est un mal divin dont elle ne peut pas se guérir. Les remèdes des immortels sont impuissants face à sa force. Elle le réalise dans tous les incendies qu’il provoque. Le diable il surplombe tous les héros mythologiques. Et lui, le dieu ennemi, il est celui que son corps désire. Il est une tempête stellaire qui détruit tout. Anton, il la ravage la déesse immortelle. Cet ancien fils des dieux originels, il la rend mortelle. Une faible mortelle. Il est la cause de sa fin. Malgré les années, il est pour l’éternité sa perte qu’elle contemple à mesure que ses cellules s’embrasent. La battante incendiaire, elle occulte le cœur qui s’emballe. Elle oublie la vue qui se trouble. Elle ne chancelle pas, même s’il l’envoûte. Elle, de ses yeux dans lesquels les marins se noient, elle l’admire. Elle a le sourire carnassier et satisfait qui habite ses lèvres. « Mes clients viennent entre ses murs pour croire aux rêves Athéna, tu devrais le savoir mieux que personne. ». Sa voix elle est divine. Une mélodie symphonique qui percute ses tympans pour la bercer. Vulnérable Athéna, elle se perd l’espace de quelques secondes.  Il la connaît la guerrière. Il a conscience de ce qu’elle est. Et surtout, lui, il comprend tout ce qu’elle n’est pas cette créature meurtrière. Elle n’est pas la princesse qui laisse les princes s’approcher de son château. Les files naïfs d’Adam, elle les amène au bord du précipice car elle n’est pas une âme à sauver des monstres. Les géants tyranniques, elle les combat seule dans son armure d’amazone.  « Oh et tu penses que je devrais leur offrir un soupçon de rêve en les laissant imaginer que je suis accessible ? Est-ce réellement une bonne idée de leur mentir et de les bercer d’espérance ? ». Vil manipulatrice, elle est capable de les attendrir les hommes. Elle les charme avec son visage de porcelaine. Parfois, Athéna l’assassine, elle devient la sirène aux discours envoûtants, prête à injecter du poison d’un battement de cil. Dans ses quêtes, elle le fait pour remporter des batailles. Ici, elle ne joue pas sa vie. Le corps sans armure, le champ de bataille perdu dans la galaxie, elle se contente de jouer avec le roi des enfers. Elle s’avance telle une créature féline. La chaleur se propage quand elle s’approche. L’intrépide Athéna, elle s’en nourrit de ce danger. Elle le frôle pour que les flammes l’atteignent. Elle brûle de fines parcelles de sa peau dans le feu. « Tu devrais savoir par contre que je viens pas à l’Euphoria pour l’euphorie des soirées endiablées ou pour déguster un Bloody Mary. Je te pensais plus perspicace que ça…. ». Elle murmure à son oreille de cette voix qui envoûte les monstres. Elle les fait fondre toutes les barricades de glace qui demeurent. Et, la créature immortelle, c’est un plaisir torride qu’elle prend à troubler l’astre impassible. Elle sait qu’elle va trop près du trou noir. Mais, déesse rebelle,  elle refuse de reculer. Aveuglée, elle s’engouffre dans ce monde où il est le maître. Le reste de la galaxie cesse d’exister. Cette douleur étouffante qui l’assaille, elle n’est plus qu’une illusion appartenant au passé. Anton, il arrive à la guérir de lame aiguisée qui habite ses entrailles.  « Ton innocence est tout ce que j’ai vu dans ta façon de gérer cette situation. » Elle a la fierté qui anime son sourire. Rictus de conquérante galactique qui vient de découvrir une nouvelle planète. Les hommes, elle peut les défaire de leurs armes les uns après les autres. Guerrière sauvage qui n’a pas peur des armées de soldats. Elle, elle sait les mener les guerres contre les monstres à la grandeur légendaire. Elle reste prédatrice depuis sa naissance. Et, Odin, le tyran, il l’a façonné pour déposséder les titans de tous leurs trésors. Avec Anton aussi, elle aurait pu le faire. Mais c’est d’autres envies qui l’accaparent quand elle songe à lui, ce dieu ténébreux.  « Je suis la reine de l’innocence, tout le monde est au courant. Surtout toi. Qui pourrait imaginer avec mon visage que je puisse être autre chose qu’un ange ? ». Elle tente de les occulter les images des délices d’autrefois. Elle résiste, elle se focalise sur les mensonges d’innocence qu’elle prononce. Des chimères qui s’envolent quand on l’approche cette déesse sanguinaire aux ailes couvertes de particules de sang. Le sourire carnassier s’agrandit.  Avec ses yeux rappelant la beauté des océans, elle sait captiver les dieux. Et, à l’instant, c’est lui qui la captive. Lui, l’astre époustouflant au pouvoir infini. De cette main qui la touche, elle se consume. Elle s’abandonne à ce temps où ses doigts parcouraient sa peau. Elle n’arrive pas à oublier. Cette chaleur, elle la cherche en permanence. Elle ne la trouve nulle part. Anton, il est le seul qui la réchauffe, la reine des glaces. Son cœur déraille. Elle n’arrive pas à s’échapper de son magnétisme infini. Son regard s’embrase quand elle le fixe.  « Je suis venu te dire que c’est toujours un plaisir de te voir en ses lieux, Athéna. » Son épaule dénudée s’électrise quand il la caresse comme de la soie fine. Elle en perd la cadence de sa respiration. Elle glisse vers les limbes, Athéna, elle le sent. Avec lui, elle s’approche du brasier. Elle a la main qui frôle son visage chaud, création des peintres mythologiques. Et ce sont ses doigts qui sont traversés d’agréables décharges électriques. Des frissons qui s’imprègnent dans sa chair. « C’est toujours un plaisir de venir te voir. Ca faisait assez longtemps que je n’étais pas venue alors je me suis dit que j’allais apporter un peu de féerie à ta soirée. Je suis heureuse de voir que tu trouves cette surprise plaisante. Je suis toujours une surprise agréable... » Ses pensées sont indescriptibles. Ecrites dans un langage inconnu. Elle est un bateau à la dérive sur cet océan brûlant qu’il agite d’une tempête stellaire. Et, la combattante, elle n’a pas peur pour son corps. Elle ne tente pas de se protéger des blessures que le maître des enfers peut provoquer. Au contraire, elle en a besoin des brûlures qu’il génère. Elle, esprit sans crainte, elle s’avance vers l’antre du diable.
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Message Sujet: Re: ( we're both unsettled, nighttime creatures, shadow preachers ) ♕ anton   ( we're both unsettled, nighttime creatures, shadow preachers ) ♕ anton Empty Mar 25 Aoû - 13:35


( we were a crime scene at two a.m )
« oh what i would give to know what goes in your head when you hear my name ... we spend the day arranging ourselves to avoid contact but you linger on my mouth, my eyes touch exposed clavicle under your loosened shirt (...) a wound reopens» (song) juillet 2020 w/ @Athéna Whelan



C’est l’enfer qui se déchaîne, qui l’entoure. Anton, il est un marin à la dérive quand elle n’est pas là, et c’est pathétique. La tête haute, les épaules droites et le regard assassin, tout cela s’efface quand les prunelles de la déesse Athéna se posent sur lui. Il est un homme de passions, Anton, aime à maltraiter les hommes et à lacérer les âmes, mais sa plus grande passion c’est elle. C’est elle qui enflamme sa poitrine, lui donnant des airs d’amoureux éternel. Elle brille dans les ténèbres, petit sourire aux lèvres. Elle provoque avec perfection, celle qui trop longtemps lui à mentit. Celle qui malgré cela respire encore, parce qu’un monde sans elle ne vaudrait pas la peine d’y vivre. Pourtant elle est l’inaccessible, celle qui dans un effrontément charmeur cherche à rétablir le bien sur cette planète en perdition. C’est louable, on pourra au moins lui accorder cela. D’essayer de se battre pour un monde qui n’en vaux plus la peine. « Oh et tu penses que je devrais leur offrir un soupçon de rêve en les laissant imaginer que je suis accessible ? Est-ce réellement une bonne idée de leur mentir et de les bercer d’espérance ? » Il refuse qu’elle leur fasse de tels propos, ni de tels avances. La réalité est celle-ci : si ses yeux c’étaient posés sur l’homme en question, lui n’aurait pas été aussi tendre qu’elle. Athéna n’appartient à personne, déesse mystique elle n’a besoin de personne, et certainement pas de lui. Mais Anton il s’obstine, à vouloir cette fleur éternelle pour lui seul. La plus belle du jardin d’Eden. Elle attirait les regards, les gestes et les envies. Il était le premier, irrémédiablement aimanté par l’aura qu’elle dégageait, par celle qu’elle était. Il hausse un sourcil, il pourrait la laisser faire si la simple idée d’imaginer des hommes la toucher ne le rendait pas meurtrier. « Je paie des filles pour leur offrir ce genre de choses. Toi personne ne te touche. » il gronde le roi des ombres, hors de question de l’imaginer jouer ainsi. Jamais. Elle ne lui appartenait pas, mais un peu, quand même. La laisser lui filer entre les doigts était une erreur qu’il avait commise, nécessaire, mais une erreur tout de même. Jamais elle ne trouverait sa place à ses côtés, il en avait conscience. Jamais il ne pourrait être celui qu’elle voudrait qu’il soit, incapable de mettre sa nature au silence. Aujourd’hui, plus que jamais il embrassait volontiers l’homme qu’il était devenu. Fini les bagarres ridicules et les faux semblants, lui qui jamais n’avait cherché le pouvoir avant, s’en nourrissait avidement à présent. Son antre était le refuge des âmes perdues, des désespérés, des rêveurs. C’était aussi un terrain de jeu grandeur nature pour le vendeur de rêve. En l’instant, c’était dans son propre rêve qu’il semblait se trouver. Le feu l’embrase tandis qu’elle s’approche, cette proximité est dangereuse, elle le sait, elle en joue. Et lui s’y prête, volontiers, à ce jeu tentateur. « Tu devrais savoir par contre que je viens pas à l’Euphoria pour l’euphorie des soirées endiablées ou pour déguster un Bloody Mary. Je te pensais plus perspicace que ça…. » Son regard scintille et sa peau frémit sous le souffle d’or de la brune. Elle est une sirène aux oreilles d’un marin, la perdition qu’il saisira sans se faire prier. Ils s’y perdront un jour, certainement. Au petit matin, il ne sera pas capable de la laisser partir, ou bien s’éteindra de la voir s’éloigner. La mort ce n’est pas les trafiquants de pacotilles, ni les mauvais bougres qui rythment son quotidien qui lui apporterons. Non. C’est Athéna qui détient le poison, là, niché entre ses lèvres. Il ne résiste pas Anton, il à besoin de la toucher, il à besoin de bien des choses. « A croire que je perds toute clarté en ta présence. Des précisions sont les bienvenues. » Elle est là, pour moi. C’est ce qu’il veut entendre, s’évanouir sur ses lèvres tentatrices. Athéna est le démon de bien des êtres humains, elle aspire les âmes et les maltraitent pour faire régner la justice. Mais pour lui c’est ce qui la rend plus magnifique encore, unique. Son innocence est une mascarade délicieuse, elle ne l’a jamais été, pas même lorsqu’elle cachait sa véritable identité. Pas même lorsqu’avec lui elle sillonnait les bassesses de New York. C’était pour cela qu’il l’avait remarquée d’abord, parce qu’elle était différente de toutes ses filles fades qu’il avait connues. Parce qu’elle réveillait en lui, ce qu’il n’aurait jamais cru exister. « Je suis la reine de l’innocence, tout le monde est au courant. Surtout toi. Qui pourrait imaginer avec mon visage que je puisse être autre chose qu’un ange ? » Il ne l’imagine pas. Il ne veut pas de cet ange factice, non il se damnerait volontiers pour le petit démon qu’elle était. Ses doigts caressent cette peau porcelaine, dont ils connaissent par cœur la symphonie. Le manque est toujours là, vorace. Elle lui manquera, toute sa vie certainement. Ce sont des iris qui se toisent, qui se retrouvent, partagent en silence des souvenirs charnels. Le monde pourrait s’effondrer, qu’il ne s’en apercevrait pas. Dès l’instant ou il avait posé les yeux sur elle, rien d’autre ne comptait alors. Oubliant l’espace d’une seconde ce qui les séparaient, ne cherchant qu’a s’en rapprocher. « C’est ton visage que les anges chantent, ne confondons pas. » Ange des ténèbres. Athéna. Déesse illustre, aux yeux clairs, au cœur indomptable, protectrice des villes, vigoureuse, que le prévoyant Zeus enfanta lui-même de sa tête auguste, couverte d'armes guerrières d'or et resplendissantes, et que tous les immortels contemplèrent avec admiration. Elle méritait sa place, au mont Olympe parmi les grands de ce monde. Pas ici, dans les prémisses de l’Enfer. Mais pour rien au monde, il lui demanderait de partir. Elle reprend ce qui est sien, sous ses doigts le corps d’Anton brûle, du même brasier dont il est forgé. Il y’a des choses que peu peuvent faire, Athéna elle, elle à tous les droits. « C’est toujours un plaisir de venir te voir. Ça faisait assez longtemps que je n’étais pas venue alors je me suis dit que j’allais apporter un peu de féerie à ta soirée. Je suis heureuse de voir que tu trouves cette surprise plaisante. Je suis toujours une surprise agréable... » L’antre du diable n’avait pas de place pour les surprises agréables, mais s’ouvrait à elle volontiers. Elle se détache et déjà Anton en redemande. Ses doigts reviennent, à leur origine. Cette fois ce n’est pas les bras qu’ils retrouvent, mais sa taille qu’ils empoignent. Il l’attire contre lui la déesse, l’emprisonne dans ses griffes. Ses visites étaient la seule raison de vivre d’un homme qui jouait avec la mort par plaisir, plus que par devoir. « Une surprise délectable même. » souffle-il en posant son regard sur elle, tandis qu’elle est plus proche encore. Ses pensées d’ordinaires seraient évidentes, il souhaitait la posséder plus que jamais. Mais c’est le myocarde à qui elle donne vie, qui s’interroge. Ses lèvres viennent frôler son oreille attentive, s’y déposent. « Est-ce vraiment ma compagnie que tu cherches Athéna ? » Il lui offrait, sur un plateau d’or. Mais il savait la tourmente qui l’habitait, celle qui semblait ne jamais vouloir la quitter. Il comprenait, mieux qu’elle n’osait peut-être l’imaginer. Cette douleur marquée au fer rouge, dont elle ne se débarrasserait certainement jamais. Il était facile de trouver des distractions pour oublier, et cela lui convenait qu’il soit la sienne. Mais oublier, cela n’était pas la solution. « Ou l’antre des enfers, pour essayer de mourir à petit feu ? » ses yeux viennent s’enfoncer dans ceux de la déesse en perdition. Elle imaginait peut-être qu’il passerait outre, elle avait raison au fond. Anton n’en avait que faire des états d’âmes portées par les humains. Mais elle n’était pas humaine, elle. « Car je ne t’accorderais pas la seconde. » Jamais. Le voleur d’âme prenait plaisir à les saisir, les maltraités avant de les recracher pour que jamais elle ne puisse s’élever à nouveau. Celle d’Athéna était intouchable, même si pour cela il devait se transformer en bouclier plutôt qu’en bourreau. Elle était sa reine, mais ne deviendrait pas celle des enfers.
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Message Sujet: Re: ( we're both unsettled, nighttime creatures, shadow preachers ) ♕ anton   ( we're both unsettled, nighttime creatures, shadow preachers ) ♕ anton Empty Jeu 27 Aoû - 20:28


( i'm waiting to be saved by the devil )
«  I feel it burnin' in my veins tired of running from the flames, I've got a stirrin' heart that breaks, you've got a smile that makes the it race. If you never feel what you never hold better risk it all to just let go. It's what I never do. But if love is fire, then I'll burn for you. Somehow, you've stolen all my breath. Your lightnin' echoes in my head. Somehow, I don't feel alone when i'm with you.  I feel the fire like I never do » (song) juillet 2020 w/ @anton wolkoff


 
Athéna, elle a le cœur incandescent dans les flammes de l’enfer. La chair qui brûle sous la puissance d’un feu que le roi Hadès de toute sa force divine, il est le seul à pouvoir provoquer. Lui, il n’est pas humain. Lui, il n’est pas le fils de deux êtres mortels. Les simples humains dans leur faiblesse, dans leur existence ordinaire, ils ne sont pas des poisons qu’elle ne peut pas combattre la guerrière. Alors qu’Anton, le dieu des enfers, il est cette maladie incurable sans remède. Il revient, il réapparaît perpétuellement comme la vague meurtrière d’un tsunami envoyé par Poséidon. Virus permanent qui l’habite. Dans sa tête, elle a essayé de l’oublier, mais ses pensées, elles s’y refusent. De son allure de prince ténébreux, il est imprimé dans ses cellules. Lui, il a infiltré ses veines. Lui, l’astre destructeur, il a percuté sa galaxie. Et, Anton, il a tout changé dans le ciel de la conquérante Athéna. Athéna et Anton, Anton et Athéna, les deux noms écrits dans les légendes mythologiques. Anton, il était tyran, quand Athéna, elle était déesse. Lui, il était le fils des flammes, quand elle, elle était la fille de la glace. Lui, il était lune, quand elle, elle était soleil. Les deux comètes, elles ne sont pas comme toutes les autres. Ils n’ont jamais été deux étoiles perdues dans la galaxie. Athéna, elle est née pour être la constellation la plus étincelante, quand Anton, il est fait pour la faire disparaître la clarté des nébuleuses. Et pourtant, dans ce trou noir infini, il l’éblouit par l’obscurité de la lune qui l’entoure cette âme qu’il a vendu à Satan. Lui, dans sa noirceur effrayante, il l’a aveuglé. La déesse, elle perd la vue quand il est près d’elle. Anton, il est ce paradoxe stellaire qui la tourmente depuis que les dieux les ont fait naviguer sur le même océan. Elle l’a touché ce maître du monde souterrain. Lui, il l’a apprivoisé la sauvage prédatrice. Un temps, elle s’y est habituée à cette existence sans étoile pour illuminer les nuits. Invincible Athéna, elle a découvert tous les trésors qu’il cachait le mécréant, là où personne ne pouvait les atteindre. Elle a plongé dans les eaux les plus tempétueuses, elle les a combattu les monstres marins pour la continuer son exploration. Sa conquête du royaume de Satan. Et, ce diable époustouflant, il est devenu divin. Pour elle, il a cessé d’être l’ennemi sur un champ de bataille stellaire. Plus jamais, elle a réussi à brandir son arme de guerrière. Fuyarde combattante, elle a rangé la lame tranchante et sanglante sans le menacer. Anton, unique adversaire qui lui a fait poser le genou au sol. Face à l’immensité du cratère de la météorite , elle a abandonné le combat. Effrayée de le perdre Hadès et de sentir les tribulations de son cœur dans sa poitrine. Poignard mortel dans sa chair. Cet être satanique, il est son talon d’Achille. Son cheval de troie depuis toujours. Inébranlable Athéna, elle vacille quand il est si près qu’elle sent la chaleur de son souffle mourir contre sa nuque.  « A croire que je perds toute clarté en ta présence. Des précisions sont les bienvenues. ». Elle la perd aussi la vision quand leurs corps se frôlent. Beauté aveuglante. La tête dans les étoiles, elle s’égare dans la tempête de Zeus. Ses jambes chancellent, incapable de rester immuable devant cet être hypnotique. Lui, il l’affaiblit quand il brûle ses ailes de déesse immortelle. Lui, il la renforce quand il réveille les battements de ce cœur atrophié. Dans ce regard qui attire les âmes vulnérables, elle se perd davantage. Le monstre le plus divin des enfers, cet archange qu’elle ne cesse de vénérer plus que l’intégralité des comètes de l’univers. Elle les tait ces mots émotifs, l’insensible prédatrice. « Je ne viens jamais pour les soldats du diable. C’est le roi lui-même qui a le pouvoir de m’attirer dans son antre. » Elle lui livre cette parcelle d’âme cadenacée. Les murailles de protection s’ébranlent. Les battements anarchiques de son palpitant devant lui, ils s’intensifient. Imprévisible Athéna, elle avance vers le cœur de l’incendie. Elle cesse d’y songer à cette peau qui se brûle. Marque indélébile qu’il trace le diable pour prouver au monde qu’elle est à lui cette création des dieux. Le dieu de la mort et la déesse de la vie, dans leurs routes stellaires qui divergent, ils se retrouvent. Ils se perdent dans le brouillard de la voie lactée et inlassablement, ils se retrouvent. Ils se détruisent dans une explosion meurtrière. Ils se calcinent dans la grandeur des flammes. Ils renaissent dans la poussière des cendres. Les deux êtres aussi incompatibles qu’inévitables.  Athéna, elle est à lui jusqu’à l’explosion de la galaxie. Anton, lui-seul la possède cette clé sacrée jusqu’à son âme protégée. Anton, lui-seul, il la connaît cette humanité qu’elle annihile l’immortelle. Humanité qu’il ranime parfois quand normalement elle est l’ange cruel. Le visage de la reine des glaces scintille face à lui. Les îlots enneigés, ils fondent devant l’intensité des rayons de l’astre solaire. « C’est ton visage que les anges chantent, ne confondons pas. ». Athéna, façonnée pour créer la vie, elle les a perdu des années plus tôt ses ailes divines. Au gré des conquêtes, elle l’a noirci cet esprit impitoyable. Sa blancheur innocente, elle a disparu à la première bataille dans la galaxie. La lame du poignard pénétrant dans la chair d’un corps à l’agonie, le blanc illusoire s’est ébranlé face à la cruauté de la déesse des cendres.  « Tu sais bien que je suis bien trop sombre pour que les anges me vénèrent. La colombe a les ailes ensanglantées et a choisi d’aller les brûler en enfer depuis bien trop longtemps déjà. ». Vacillante Athéna, elle ne la dédie ni à la lumière ni aux ténèbres son existence d’immortelle. Sirène errante dans les eaux sombres ou claires, elle navigue là où ils l’emportent, les vents de Poséidon. Ce soir, c’est la noirceur de l’apôtre du diable qui l’attire. Phoenix devenu oiseau de nuit. Elle se laisse envoûter par la caresse possessive qu’il prodigue à sa peau en la rapprochant de lui. Plus proche de Satan, elle ferme ses paupières. La guerrière sauvage, elle se métamorphose sous ses doigts. L’âme rebelle, elle se laisse capturer sans une tentative de libération. « Une surprise délectable même. » Elle se rapproche et elle vacille davantage dans le délice de cet incendie qu’il engendre, lui, l’empereur des ténèbres. Une flamme s’anime dans ses yeux glacés. Il l’ensorcelle l’enchanteur sanguinaire. « Et toi tu es la mort de toutes les âmes innocentes. La cause de la perdition ultime… », elle lui murmure des incantations tentatrices. Elle l’attire dans sa toile, la veuve noire hypnotique. Elle la caresse sa peau brûlante, du bout de ses doigts froids. Et c’est son cœur qui part dans une symphonie furieuse qu’elle ne contrôle plus. La reine combattante, elle se noie dans des vagues enflammées.  « Est-ce vraiment ma compagnie que tu cherches Athéna ? » , il la frôle de ses lèvres, et c’est l’univers tout entier qui disparaît. Son corps qui s’embrase. Elle se transcende pour devenir une étoile cosmique. Une supernova étincelante pendant que les flammes, elles, se répandent dans ses muscles. « Ou l’antre des enfers, pour essayer de mourir à petit feu ? ». Elle la sent venir la collision avec les émotions qu’elle camoufle normalement. Arrêt brutal de l’organe dans sa poitrine. Cette douleur asphyxiante, elle se réveille. Eternel rappel de cette peine insurmontable. De ce chaos qui règne dans son essence vitale. Anton, il la connaît l’immortelle quand elle est mortelle. Il les a perçu les fêlures invisibles pour les yeux aveugles des êtres humains. Lui, il les cicatrise les blessures béantes des armes des monstres. « Je ne suis pas comme ceux qui viennent pour calmer la violence d’un chagrin ou pour apaiser les troubles d’un cœur endolori. Il est déjà mort mon cœur, Anton. Alors je ne cherche pas à découvrir l’antre des enfers pour mourir dans les flammes. ». Elle rêve de vivre l’immortelle qui se noie dans les limbes sans oxygène. Lente agonie qui ne se termine pas. Fléau qu’elle porte pour l’avoir côtoyé la créature du diable. Âme maudite qui se craquelle, elle ne gravite plus normalement la comète sans étoile pour la guider. Les géants, ils ont transpercé sa peau impénétrable pour l’écraser son cœur. Et, Athéna, elle lui dévoile l’immensité de cette fêlure insupportable. La main du fils d’Adam, elle l’attrape et c’est contre sa cage thoracique qui se soulève qu’elle la pose.  « Ecoute. Mon cœur il s’anime parce que tu es là, parce que tu es près de moi. Je ne cherche pas à mourir. Je cherche à vivre. Et la vie c’est ta compagnie qui l’apporte. ». Dans l’effervescence de sa propre défaillance, elle perd la cadence de sa respiration. Faible Athéna, elle sent le cratère dans sa chair mais elle le comble ce trou noir en le contemplant son dieu de la vie. Car Anton, il est le symbole de la vie de l’immortelle quand ordinairement il est le bourreau des mortels. « Car je ne t’accorderais pas la seconde. ». Il la touche de ces mots protecteurs. Devant elle, elle l’aperçoit la muraille de protection qu’il érige. Édifice gigantesque pour le sauver son trône qui se fragilise. Lui, il devient bouclier quand il est le meurtrier des mécréants. Elle se relève au lieu de s’écraser quand il la protège. Ses lèvres s’esquissent d’un sourire de reine séductrice. Elle se renforce et elle se redresse pour la repousser la vulnérabilité passagère.   « Ne m’accorde pas l’accès aux enfers et je n’ai besoin d’aucune drogue pour me créer un monde illusoire. Offre moi juste quelques heures.  », elle devient déesse des murmures de tentatrice. La divine créature, elle se damne aux enfers pour l'éternité. Elle, elle se condamne au brasier. Elle l’envoûte l’oiseau de nuit pour une escale au jardin d'eden. Elle, elle l’attire pour qu’il la possède, ce poison qui le ravage le monde des vivants et qui le reconstruit l'empire de la guerrière.  

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