I burn for you. (Wartson)

♛ I burn for you.

You and I are lovers. When night-time folds around our bed in peace we sleep entwined. And your love flow through me. Through an ocean soothes my head. I burn for you, I burn for you. Stars will fall from dark skies. As ancient rcjes are turning. Quiet fills the room. And your love flows through me. Though I lie here so still. I burn for you, I burn for you...

L’amour… L’Amour. Tous les livres en parlent, tous les films en montrent, toutes les chansons l’évoquent. Mais, finalement, c’est tellement difficile de décrire un sentiment aussi unique avec des mots. Sûrement parce que, au bout du compte, il est la chose la plus subjective qui soit. Chacun en sa définition propre. Et celle de Nikolaï est loin de ressembler à celle de sa maîtresse. Il voit l’amour comme quelque chose d’éternel, quelque chose qui est fait pour durer. Et, même, il semble évoquer les âmes sœurs. Comme s’il croyait à cette idée que, quelque part dans le monde, une personne, une seule personne est faite pour nous. En vérité, elle trouve cette idée plutôt triste, Isabella. Seuls quelques chanceux auraient la chance de trouver quelque chose d’aussi rare. Cela signifierait aussi que toutes les autres histoires sont vouées à l’échec. Si elle a vraiment une âme sœur, quelque part dans le monde, elle n’est pas certaine que la sienne soit Luke. Trop de choses les opposent tous les deux. Puis, de toute façon, elle est trop terre-à-terre, trop rationnelle, pour croire à cette histoire d’âme sœur. Mais c’est sans aucun jugement dans la voix qu’elle finit par demander à son interlocuteur. – Comme une âme sœur alors ? Elle secoue distraitement la tête. – Ça me semble un peu tiré par les cheveux. dit-elle, raisonnée. Elle n’a même pas conscience de l’étrangeté de la situation. Elle est en train de parler d’amour avec son amant. C’est loin d’être la chose la plus sage à faire, mais ils discutent tout bonnement. Elle aime découvrir sa façon de penser, sa façon d’être, lui tout entier. Pourtant, quand c’est à elle de se dévoiler un peu plus, la jeune femme peine davantage à poursuivre leur conversation. Penser à son petit frère décédé lui procure une douleur atroce, cruelle. Cela la renvoie au pire moment de sa vie, et Dieu sait qu’elle en a connus. Mais, avec la mort de Jim, son cœur a volé en éclats. Elle n’est plus la même qu’avant, elle est comme anesthésiée de tout désormais. C’est sûrement pour cette raison qu’elle paraît aussi froide avec les autres. Elle n’arrive plus à se donner. Elle peut offrir de son aide, de sa présence, de son amour même. Mais elle n’arrive plus à se donner elle-même. C’est trop douloureux. Alors, quand Nikolaï la sort lui-même de sa torpeur en changeant de sujet, elle le remercie intérieurement. Et, extérieurement aussi quelque part, car elle ne met pas longtemps avant d’aller se réfugier dans ses bras. Ce n’est pas quelque chose qu’elle fait souvent, Isabella. Même avec son mari. Mais, blottie tout contre le jeune homme qui la serre instinctivement contre lui, elle se sent mieux, bien mieux qu’auparavant. Elle l’écoute, un léger sourire aux lèvres lui parler de sa mère. Sourire qui s’agrandit quand il commence à parler espagnol. Elle se recule juste à peine, sans toutefois quitter ses bras, pour le regarder un instant. – Hum, je le trouve très sexy, moi, ton petit accent. déclare-t-elle avec un petit sourire malicieux, d’un espagnol beaucoup plus marqué de son côté. Petite fille, elle maîtrisait carrément mieux cette langue que l’anglais. Mais, évoquant son mari, elle se laisse aller à des confidences. Elle apprend par la même occasion que le père de Nikolaï était comme Luke à ce sujet. – Je crois que nos mères se seraient très bien entendues. murmure-t-elle avant d’entendre subitement la question du policier. Elle reste un instant silencieuse, cherchant ses mots pour expliquer le mieux son ressenti. C’est difficile, c’est la première fois qu’elle en parle à quelqu’un. – Le sentiment d’appartenir à deux territoires, deux pays, à la fois. Pour lui, je suis née ici, donc je suis Américaine. Il ne comprend pas que je puisse avoir une autre culture de laquelle je serais incapable de me détacher. Ou bien il croit que je suis « divisée » en deux identités, la pure New-Yorkaise et la Latina avec ses clichés. Elle sourit doucement à cette parole. – Peut-être que c’est ma faute… Peut-être que je ne lui en parle pas assez. Je devrais l’amener une fois là-bas, mais… Je ne suis pas sûre qu’il s’y sente dans son élément.

I burn for you
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Il en parlait avec facilitée, pourtant à le voir comme ça, Nick ne semblait pas du tout être ce genre d'homme. L'amour, le romantisme ... il ne dégageait pas ce genre de chose. Pourtant, il était bien plus sensible et attentionné qu'il n'y parrait. Il parlait d'amour éternel, il parlait d'âme sœur et pourtant il ne connaissait rien de tous ça ! Mais il croyait vraiment que tous le monde pouvait un jour trouver sa moitié, il pensait l'avoir trouvé avec Claire, mais c'est évident que ce n'est pas le cas. Parler d'amour avec son amante ne semblait pas non plus être une bonne chose ! La jeune femme ne semblait d'ailleurs pas du tout y croire. - Oui ! Comme une âme sœur ! Tu sais ... le truc qui dit que deux âmes sont liées à jamais par un amour puissant et intemporel. A moins qu'il est juste entendu ça dans un film ou une connerie dans ce genre. - Parce que tu n'y crois pas ! Ou peut être que tu ne l'as pas encore trouvé ! Je sais que c'est idiot ! Mais moi j'ai envie d'y croire ! Peut être que c'est vrais ? Que c'est n'importe quoi ! Que ça n'a pas de sens, que c'est même impossible ou c'est juste un truc qu'on essaie de faire croire aux genres désespéré par l'amour. Enfin, quoi qu'il en soit il n'était pas censé en parler avec sa elle ! Ils ne sont qu'amants et puis ce n'est pas le sujet. Il tente plutot d'en savoir plus sur elle, mais elle lui répond juste de façon automatique réveillant surtout de très mauvais souvenir qui la rende visiblement mal à l'aise. C'est pourquoi, Nick met fin à cette torture en changeant de sujet pour parler de nouveau de lui. Il n'aimait pas vraiment le faire mais il n'avait pas vraiment de problème avec son passé contrairement à elle. Ils ont beaucoup de choses en commun finalement, des parents hispaniques du moins deux mère qui ce ressemblent. Ils parlaient tous les deux espagnol même si pour lui c'était légèrement rouillé. Il parlait parfaitement la langue et il la comprenait aussi parfaitement ! Mais il c'était toujours trouvé ridicule avec son mauvais accents. Pourtant, elle lui répond en espagnol également et il comprend même parfaitement ce qu'elle venait de lui dire. Souriant amusé, l'air presque charmeur il croise son regard avant d'aller lui voler un rapide baiser. - Je peux continuer à te parler comme ça alors ! Répondit il toujours en espagnol avant de revenir dans sa langue natale. C'était bien grâce à sa mère si il parlait aussi bien, parce que son père ... c'est un américain de pur souche ! Un véritable patriote, c'est pour ça que Nick à toujours était un peu plus proche de sa mère que de son père. - Peut être ! Elles le pourraient oui ! Rien ne les empêchent ! Souriant l'air presque rêveur, pensif ... il change une fois de plus de sujet pour lui pose une autre question, pour en revenir à l'espagnol. Son mari ne semblait pas vouloir comprendre cet attachement aux racines de sa mère, il ne comprend pas qu'elle puisse être attachée à deux cultures. - Est ce qu'il fait au moins l'effort de s'y intéresser au moins ? Je trouve ça bête ! Je suis Américain moi aussi ! C'est vrais, je ne suis jamais aller dans un pays hispanique sauf peut être une fois avec ma mère mais ce n'est pas pour autant que je n'y accorde pas d'importance. Souriant doucement il laissa ses doigts caresser le dos de la jeune femme. - Mais tu devrais peut être oui ! Même si il doute que Luke en ai envie. Comment s'en doute t'il ? Parce que Luke c'est le cliché de l'Américain de pur souche, le mec qui est attaché à sa culture et pour lui rien n'est mieux que l’Amérique. - En tous cas ... moi j'aime ton petit côté "j'arrête de penser et je suis mon envie". La New Yorkaise et trop hautaine pour moi ... quand à la Latina je dois avouer que j'ai un faible pour elle ! Ce redressant légèrement pour venir ce pencher au dessus d'elle, il plonge son regard dans le sien avant de venir lui voler un petit baiser.

   

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You and I are lovers. When night-time folds around our bed in peace we sleep entwined. And your love flow through me. Through an ocean soothes my head. I burn for you, I burn for you. Stars will fall from dark skies. As ancient rcjes are turning. Quiet fills the room. And your love flows through me. Though I lie here so still. I burn for you, I burn for you...

C’est surprenant d’entendre Nikolaï parler d’amour. Surprenant, mais agréable. Il en parle avec aisance, avec conviction, comme une évidence à laquelle il croirait de toutes ses forces. Il est beaucoup plus idéaliste qu’elle ne l’est, elle. Isabella croit en l’amour, là n’est pas la question. Mais elle n’en a pas une vision aussi extrême que son amant. Elle a un esprit trop logique, trop cartésien, pour envisager que les âmes sœurs puissent exister. Mais, c’est étrange, elle aime l’entendre en parler. Elle esquisse un sourire en coin à ses paroles avant de reprendre finalement. – Ce n’est pas idiot… C’est beau d’y croire. Tu es plus romantique que je ne le pensais. confie-t-elle en le regardant avec intensité. Car, non, elle n’aurait jamais cru qu’il soit aussi romantique, ne serait-ce que dans sa manière de penser.  Il paraît tellement loin de tout ça, avec sa femme, que c’est difficile de s’en rendre compte. Mais combien de surprises lui réserve-t-il encore ? Marquant un silence, la belle finit par livrer à son tour son ressenti à ce sujet. – Je trouve que c’est… Peu rassurant, comme idée. Comme si nous étions faits pour une personne, une seule personne… Et si on ne la trouve pas, nous sommes condamnés à l’échec, et nous n’avons aucun contrôle là-dessus. Je n’aime pas beaucoup ça. Elle se mordille la lèvre inférieure avant de baisser les yeux. C’est son besoin de tout maîtriser, peut-être, qui la fait penser ainsi. Mais elle n’aime vraiment pas l’idée d’être une marionnette du destin. Elle préfère se dire que, ses histoires d’amour, elle les choisit. Elle a choisi d’épouser Luke, elle, ce n’est pas le destin. Tout comme, finalement, elle a choisi d’avoir Nikolaï comme amant.

Blottie dans ses bras puissants et protecteurs, la jeune femme sent ses idées noires s’évaporer au contact de ses caresses. Mais aussi grâce à sa voix, ses mots, lui tout bonnement. Elle l’écoute avec plaisir lui parler dans sa langue natale, celle dans laquelle elle a grandi. Cela fait longtemps… Tellement longtemps qu’elle n’a pas parlé Espagnol avec quelqu’un. Et elle fond sous le petit accent de son amant, elle fond devant son sourire charmeur. – Quand tu veux. murmure-t-elle contre ses lèvres juste avant qu’il ne lui vole un baiser qu’elle prolonge. Et elle aurait pu encore le prolonger des heures, mais la réalité revient à eux, malheureusement. La cruelle et dure réalité. Quand il énonce innocemment l’idée que leurs mères pourraient bien faire connaissance, elle baisse les yeux. – C’est impossible… Ma mère est décédée quand j’avais quatorze ans. confie-t-elle avant de relever le regard vers lui. Sa mère lui manque, elle lui manque terriblement. Mais elle a accepté sa mort, elle a réussi à le faire, grâce à ses frères, grâce à sa sœur. Elle arrive un peu plus à en parler, à moins que ce soit Nikolaï qui arrive tout doucement à la mettre en confiance. Elle se laisse aller aux confidences jusqu’à parler de son époux, et de son attitude vis-à-vis de ses origines. L’enquêteur de police ne mâche pas ses mots pour lui faire remarquer combien c’est idiot. – Il n’aime pas ce qu’il ne connaît pas. déclare-t-elle, le ton posé. C’est quelque chose qu’elle a fini par accepter. Ce n’est pas pour autant que c’est agréable, mais c’est ainsi malheureusement. Nikolaï a peur de l’imprévu, il redoute plus que tout les changements. Alors vivre avec une femme dont il ne sait pas tout, dont il ne comprend pas tout, ce n’est pas facile, pour lui non plus. Profitant des caresses de son amant, Bella retrouve le silence durant quelques secondes. Elle savoure simplement l’instant, avant d’entendre la voix de Nikolaï. Il affirme aimer la voir se laisser aller à suivre son envie. Elle veut bien le croire. – Je suis peut-être simplement un peu des deux à la fois. répond-elle avant qu’il ne se redresse, la faisant légèrement basculer pour se retrouver penché au-dessus d’elle. Les yeux rivés sur lui, elle sourit à son baiser avant de laisser sa main  glisser dans les cheveux du jeune homme. – Tu me trouves vraiment hautaine ? demande-t-elle, intriguée. En fait, elle ne sait pas du tout comment il la voit. Elle a conscience de lui plaire, ils n’en seraient pas là dans le cas contraire. Mais elle n’a aucune idée du regard qu’il peut avoir sur elle.

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C'est une belle vision de l'amour, oui c'est même très beau de voir les choses de cette façon seulement tous n'est pas aussi rose que ça. Nick pensait avoir trouvé son âme sœur. Il pensait que Claire était la bonne personne mais ... visiblement ce n'était pas le cas. Souriant presque mal à l'aise, il ce dévoile peu à peu a la jeune femme ... chose qu'il ne fait pas souvent. Il ne dit jamais ce qu'il ressent du moins pas en amour ! C'est trop ... bête, au risque d'être faible. L'amour rend faible, s'attacher a quelqu'un ça rend faible ... parce que c'est prendre le risque de tous perdre si jamais les choses tournent mal. - C'est vrais ... c'est une autre façon de voir les choses, mais heureusement quelques personnes arrivent encore à trouver cet âme sœur. On ne peu pas toujours tous contrôler ! Il ne sait pas si c'est une mauvaise chose ou non, a vie lui a montrée plus d'une fois qu'il ne contrôlait pas toujours la situation.

Pourtant, il avait fait ce choix d'avoir Isabella dans ses bras, il avait choisi de la rejoindre dans cet hôtel, de passer ce moment avec elle et de rester surtout avec elle. Laissant ses doigts caresser distraitement sa peau, l'air ailleurs. Il n'avait pas de soucis à parler de sa famille, sa mère ou son père, leur relation plus que désastreuse mais aussi de ses sœurs, ce que sa mère lui avait appris. Il sait parler espagnol et à sa plus grande surprise elle aussi ! Un nouveau point qu'ils ont en commun tous les deux. Ce penchant même vers elle pour lui voler un baiser la jeune femme le prolonge tout de suite avec cette même douceur avant qu'ils ne continuent leur conversation. Il est vrais que, leurs mères pourraient tous à fait s'entendre toutes les deux. Malheureusement elles ne pourront jamais ce rencontrer puisque la sienne ne fait plus partie de ce monde. Décidément, il ne faisait que des faux pas avec elle ... entre la forcer à parler de sa famille et son frère décédé, voilà que maintenant c'est sa mère. Quand elle relève les yeux vers lui, le brun n'ose rien dire juste un regard compatissant et presque désolé ... désolé pour elle mais aussi d'être aussi direct. Il espère tous de même que tous les membres de sa famille ne sont pas tous décédé sinon il fallait vraiment qu'il arrête de poser des questions. - Quatorze ans ... ce n'est pas un âge pour perdre une mère ... Murmure t'il presque pour lui même plutot que pour elle. Pourtant, c'est ainsi ... il ne comprenait pas encore la vie qu'elle avait pu mener ou même qu'elle mène encore, mais il parvint peu à peu à tisser des liens entres les différents points qu'il connait de sa vie. Un besoin de tous contrôler, la perte de proches, une famille détruite ... peut être avait elle trouvé un certain réconfort auprès de cet homme qu'elle a épousé. Une façon pour elle de ne plus avoir besoin de gérer les choses difficiles ? Tant de questions auxquelles il n'a toujours pas de réponse. - Il t'a épousée pourtant ... et il ne te connait pas si bien que ça ! Il ne faisait pas l'effort de s’intéresser à elle ou ce qu'elle aimait. Sorti de son monde à lui, plus rien n'avait d'importance ! Ce n'est pas vraiment ça que Nikolaï appel l'amour. En tous cas, lui il aimait les différentes parties de sa personnalité. Il ne les connaissaient pas toutes dans les moindres détails mais le peur qu'il voyait lui plaisait beaucoup. Ce penchant au dessus d'elle pour venir lui voler un baiser, il reste penché, à la fixer quelques instants. - Et bien dans certaine conditions oui ... pas toujours ! Mais la première fois que je t'ai croisé dans ce bureau j'ai eu l'impréssion d'avoir a faire à madame la duchesse ! Souriant amusé, il reste là, à la fixer de ses grands yeux bleus. - Mais je vois pas uniquement comme ça ! Je t'avoue que ... je même parfois un peu de mal à te cerner, j'apprend toujours à le faire !  

   

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You and I are lovers. When night-time folds around our bed in peace we sleep entwined. And your love flow through me. Through an ocean soothes my head. I burn for you, I burn for you. Stars will fall from dark skies. As ancient rcjes are turning. Quiet fills the room. And your love flows through me. Though I lie here so still. I burn for you, I burn for you...

C’est la première fois qu’ils parlent avec tant de transparence tous les deux. C’est la première fois, surtout, qu’elle sent Nikolaï se livrer sur ses pensées, ses envies, ses convictions. Elle aime apprendre à le découvrir. C’est fait avec le plus grand naturel, sans qu’ils ne se forcent à quoi que ce soit. Car ils sont des amants, et finalement, ils ne se doivent rien. Tout ce qu’ils se donnent, ils ont envie de le donner. Mais elle comprend néanmoins que, s’ils partagent certains points communs, leurs visions de l’amour sont diamétralement opposées. Elle voit des choix, des prises de décisions que chacun prend, là où le jeune homme croit au destin, aux âmes sœurs. Quand il lui rappelle que l’on ne peut pas toujours tout contrôler, la Latina le regarde avec un petit sourire en coin. Ça, elle sait que ça lui est particulièrement destiné. Il a compris dès le début son rapport au contrôle, c’est même lui qui l’a incitée à baisser sa garde pour suivre uniquement ce dont elle a envie. Elle a besoin de tout maîtriser, maîtriser ce qui lui arrive, parce qu’elle n’a pu rien contrôler durant toutes les premières années de sa vie. C’est douloureux pour elle, comme constat, mais elle sait qu’il a raison. Elle peut toutefois tenter d tenir les rennes, juste un peu, juste assez pour que tout ne se détruise pas une nouvelle fois. – Je préfère me dire que ce sont nos choix qui déterminent notre existence. Tu vois, toi, je t’ai choisi comme tu m’as choisie. Si on est ici, tous les deux, c’est uniquement parce que c’est ce qu’on veut. Et Dieu qu’elle le veut. Elle se sent terriblement bien en ce moment. En phase avec lui.

Pourtant, ils n’abordent pas uniquement des sujets agréables et simples. Parler de ses anciennes blessures est loin d’être évident pour Isabella. Il y en a encore qu’elle n’a dites à personne. Mais elle a tout de même plus de facilité qu’elle ne l’aurait cru à se confier au sujet de sa mère. Cette fois, elle a les yeux tournés vers lui alors qu’elle se confie à Nikolaï. Il semble réellement attristé pour elle, elle entend même les quelques mots qu’il murmure. – Les autres étaient encore plus jeunes… rappelle-t-elle, la gorge nouée. Sa petite sœur n’a presque aucun souvenir avec leur mère. Pour Jim, c’est elle qui a véritablement joué ce rôle. Elle se sent reconnaissante d’avoir un souvenir aussi fort, aussi beau de celle qui l’a mise au monde. C’est déjà une chance. Même si, irrémédiablement, sa position d’aînée lui a donné beaucoup plus de responsabilités, et plus encore après la mort de leur mère. C’est aussi ce qui a fait d’elle ce qu’elle est. Une femme responsable, trop responsable, qui a tendance à se montrer trop protectrice avec ses proches et à se méfier des autres. Une femme qui ose si peu s’amuser, car elle a été brisée alors qu’elle n’était encore qu’une jeune fille. Une femme qui a besoin de tout contrôler, oui, fatalement. Peut-être que, maintenant, Nikolaï comprend un peu mieux son tempérament, mais aussi le lien qui l’unit à Luke. Il est la première personne au monde à avoir pris un peu de tout ce poids qu’elle a sur les épaules depuis trop longtemps. Il l’a libérée, un petit peu, même si ce que son amant dit est vrai. Il ne sait pas tout d’elle, et elle ignore si c’est elle qui est trop secrète, ou son mari qui ne tente pas suffisamment de creuser. Ce serait injuste de lui reprocher son manque d’intérêt alors que c’est elle qui a tendance à se refermer sur elle-même à chaque fois que le sujet est abordé. C’est sa faute, oui, certainement. – Il me connaît. Il connaît celle que je suis aujourd’hui. Il y a des choses qu’il ignore mais j’en suis responsable. admet-elle naturellement, endossant la faute par instinct. Même si, indéniablement, elle sait que quelque part, ne rien savoir arrange Luke. Il a un idéal féminin plutôt précis. Et elle, elle est trop complexe, trop écorchée, pour correspondre totalement à cet idéal. Mais, étrangement, elle a la sensation que c’est différent avec Nikolaï. Il semble avoir autant envie de connaître celle qu’elle est aux yeux de tous, que celle qu’elle cache au fond d’elle. Penché au-dessus d’elle, son regard plongé dans le sien, il lui avoue droit dans les yeux l’impression qu’il a eue d’elle lors de leur première rencontre. Madame la duchesse. Elle prend un air offusqué, Isabella. – Tu enquêtais sur mon mari ! Normal que je me sois montrée méfiante ! Elle a certes oublié de l’être en cours de route. Ils n’en seraient pas là sinon. Elle ne l’aurait jamais cru à leur rencontre… Et pourtant, il a suffi de deux soirs de plus à ses côtés pour qu’elle craque totalement. Mais comment résister à ce regard qui la transperce ? Sa main toujours lotie dans les cheveux du jeune homme, Isa lui fait des caresses sans s’en décrocher. Elle le regarde avec un petit air amusé quand il confie avoir encore parfois un peu de mal à la cerner. Elle choisit de le taquiner. – Que croyais-tu ? Je ne suis pas une femme que l’on analyse en un regard. Elle lui sourit avant de laisser glisser sa main contre la nuque de son amant pour l’attirer au plus près d’elle et capturer ses lèvres. Elle l’embrasse avec langueur durant plusieurs secondes. – Moi aussi, il y a encore des choses que j’ignore sur toi. Mais j’aime les découvrir.

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C'est vrais qu'ils ont fait le choix d'être ensemble aujourd'hui, mais qui sait peut être que c'était le destin qui lui avaient poussés à ce rencontrer ! Ils ne ce connaissaient pas et pourtant ça a tout de suite passé entre eux. Alors c'était peut être le destin qui les avaient poussés l'un vers l'autre pour qu'ils ce rapprochent de cette façon ? Ou alors c'était juste une question de choix ! De toute façon, dans la vie on ne peux pas toujours tous contrôler. - Oui, mais le destin à fait que nous nous somme croisé tous les deux ! Combien il y avait de chance qu'on ce croise dans ce bureau ? Que je tombe sur toi et non sur ton mari ? Après, je suis d'accord avec toi ! Si nous sommes ici aujourd'hui c'est par choix ! Un choix qu'il ne regrette pas, bien au contraire ! Il ce sent tellement bien avec elle qu'il a l'impréssion d'être parfaitement à sa place.

Ils ce parlent et le sujet de conversation n'est pas forcément facile. Une fois de plus il fait un faux pas en lui rappelant des mauvais souvenirs. La mort de sa mère, la pauvre n'avait que quatorze ans lorsque c'est arrivé et il voulait bien croire que c'était certainement un moment difficile pour elle. Perde sa mère si jeune ... c'est comme perdre tous ses repères, c'est atroce et d'un côté il compatis même si il ne sait pas vraiment ce que c'est de perdre un proche. Oui il avait perdu des gens auxquels il tenait mais ça n'avait rien avoir avec son histoire à elle. Les autres étaient bien plus jeunes qu'elle et par là il comprend tout de suite quel rôle elle a joué pour eux. - Mais ... heureusement toi tu étais là ! Ce n'était pas à toi de jouer ce rôle mais tu l'a pris quand même et c'est tous à ton honneur ! Elle serait certainement fière de toi !  En la voyant agir comme elle le fait aujourd'hui, Nikolaï ce doute qu'elle a du jouer le rôle de mère pour eux, sa façon de tous vouloir contrôler, de tous maîtriser, cette crainte de vivre le moment présent ou d'agir sans réfléchir. Ce n'était pas quelques chose qu'elle faisait naturellement, pas comme quelqu'un d'insouciant, non c'était même tous le contraire. La serrant un peu plus contre lui alors qu'ils reparlent de son mari. Luke n'aime pas ce qu'il ne connait pas ... pourtant il est marié avec une femme dont il ne sait pas grand chose ou presque pas en fin de compte, juste le côté Américaine qui l'arrange. - C'est mignon de voir à quel point tu chercher toujours à le défendre et lui donner le bon rôle mais avoue le ... il ignore beaucoup de chose sur toi ! Sait il seulement pour ton passé ? Ce que tu aime, ton autre culture ? Luke n'est pas parfait même si il a tous l'air du mari parfait. Puisque si il l'était elle ne serait pas dans ses bras aujourd'hui alors tous ne ce passaient pas aussi bien que ça entre eux ! Ce redressant à peine pour pouvoir venir ce pencher au dessus d'elle et plonger son regard dans le sien. Il la fixe de son regard bleuté, d'un air tendre ce petit sourire sur les lèvres. - Méfiante ? On aurait dit une vrais tigresse "Je n'aime pas vos menace inspecteur Warren" Prenant une voix plus aiguë comme pour l'imiter, il ce met à rire. Sentant les doigts de la jeune femme ce glisser dans ses cheveux, il ce laisse faire un sourire beaucoup plus tendre sur les lèvres. - Oui ! C'est ce que j'ai cru comprendre mais je finirait pas tous savoir de toi, même si ça doit prendre des mois, des années ou plus encore ... je finirais par tous savoir de toi ! Et il est du genre tenace comme mec alors quand il décide un truc il va toujours au bout. La laissant faire une fois de plus, il approche son visage du sien pour aller prolonger ce baiser qu'elle lui offre. - Et bien, dit moi ce que tu souhaite savoir ! Je n'ai rien à cacher ! Reculant à peine son visage, il lui vole un baiser rapide avant de dévier dans son coup pour aller très légèrement mordiller sa peau.

   

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Ils pourraient continuer à débattre des heures durant, elle n’est pas sûre que l’un d’eux finirait un moment par donner raison à l’autre. Elle est têtue, Isabella. Quand elle a une idée en tête, c’est impossible de l’en défaire. Et, plus elle apprend à le connaître, plus elle peut voir à quel point son amant est quelqu’un de déterminé lui aussi. Mais peut-être qu’aucun d’eux n’a complètement tort. Peut-être que la vie est faite d’une part de destin, et d’autre de nos choix. Elle ne sait pas. Elle a davantage tendance à croire au hasard qu’aux coups du sort. Pourtant, elle ne peut que sourire en écoutant les propos de Nikolaï. – Peu importe ce dont il s’agit, je suis ravie que tu sois tombé sur moi ce jour-là. déclare-t-elle avec toute la sincérité du monde. Et c’est étonnant, peut-être, de l’entendre avouer avec tant de facilité qu’elle est heureuse de leur relation, heureuse de l’avoir comme amant. Mais ce serait hypocrite, sans aucun doute, de le nier alors qu’elle est bien partie pour entretenir cette liaison aussi longtemps qu’elle le pourra. Non, elle se sent trop bien à ses côtés pour le nier. Nikolaï a le don de lui ôter toutes ses réserves. Au début, elle a cru que c’était purement physique. Leur attraction est si forte qu’elle l’a poussée à faire l’amour avec lui sur le capot de sa voiture, sans aucun scrupule, sans aucune peur d’être surpris. Mais, tout doucement, leur lien va au-delà de cette attirance entre eux. Il devient tel qu’elle commence à se confier à lui, alors qu’elle n’aurait pas imaginé pouvoir le faire si vite. Elle n’aurait pas imaginé le faire du tout, pas avec un amant au beau milieu d’un rendez-vous coquin dans un hôtel. Et pourtant, ils sont bien là, en train de parler de sa mère décédée. De tout ce qui en a découlé. Elle n’a guère besoin de s’étendre pour que Nikolaï comprenne qu’avec cette terrible épreuve, elle a dû se maintenir debout. Pas pour elle, mais pour ses frères et sa sœur. Ses paroles sont terriblement gentilles. Et elle aimerait qu’il dise vrai, Isabella, elle aimerait tellement. Mais elle sait que ce n’est pas le cas. Quand elle pense à Jim qui est mort sans qu’elle ne puisse faire quoi que ce soit. A sa sœur qui a préféré partir à l’autre bout du monde plutôt que rester auprès d’eux. Et à Ben… Ben qui est certainement en ce moment même encore en train de faire quelque chose d’illégal, peut-être dangereux. Elle n’a pas su les protéger, non. Elle n’a pas été une mère pour eux, juste une sœur incapable de les préserver de l’horreur de ce monde. Elle n’a même pas été capable de maintenir l’unité de leur famille. Elle ferme les yeux quelques secondes, comme pour éviter de laisser l’émotion l’envahir. Mais sa voix est plus cassée qu’elle ne le voudrait, loin du ton assuré qu’elle a toujours. – Je ne crois pas. Je suis loin d’avoir été à sa hauteur. Elle se serre un peu plus contre le jeune homme sans ajouter un mot alors qu’il en fait de même, instinctivement. Comme s’il avait compris que c’est exactement ce dont elle a besoin, comme s’il voulait lui apporter son soutien, sans avoir besoin de le dire à voix haute. Et ça l’aide. Finalement, elle est presque apaisée lorsqu’elle finit par se confier au sujet de son mariage. D’après lui, elle cherche beaucoup trop à défendre Luke. Peut-être. Elle sait qu’il est quelqu’un de bien, malgré tout, elle sait qu’il serait capable de n’importe quoi pour elle. C’est juste qu’il ne peut pas être parfait. Il ne peut pas être à la hauteur des attentes d’une femme qui a le cœur aussi écorché, aussi brisé par son passé. – C’est parce que j’ai moi-même du mal à évoquer certaines choses… Je suis loin d’être parfaite, moi aussi, Nikolaï. Elle est, comme, un diamant, Isabella. Elle paraît belle, de l’extérieur. Mais plus on s’en approche, plus on y découvre ses défauts, ses imperfections, et tout ce qui fait d’elle la femme qu’elle est. Elle n’a aucune envie de mettre la faute sur son époux si, elle, elle est incapable d’être entièrement elle-même avec lui. Elle ne sait même plus qui elle est, plus tout à fait. Pourtant, son amant semble commencer à se faire une idée plus précise sur elle. Il lui avoue même celle qu’il a vue en elle lors de leur première rencontre, une tigresse donc, sans se gêner pour l’imiter au passage. Elle se met à rire, avec légèreté, presque avec insouciance quand elle l’entend reprendre ses paroles. – Eh bien, c’est vrai, je ne les aimais pas du tout. déclare-t-elle l’air faussement désinvolte avant que son regard ne croise à nouveau le sien. Penché au-dessus d’elle, il a une totale emprise sur elle, si bien qu’elle se noie un instant dans ses yeux en oubliant de lui répondre. Elle se contente de lui caresser les cheveux en se laissant bercer par l’instant. Ce n’est qu’au bout de quelques secondes qu’elle percute à sa petite déclaration. Il veut tout savoir d’elle. Même si ça prenait du temps, et Dieu sait que cela en prendrait. C’est la première fois qu’un homme lui dit une chose pareille. C’est plus fort que beaucoup de mots d’amour pour Isabella. Elle se mordille la lèvre sans dévier son regard du sien. – Tu es bien sûr de toi… murmure-t-elle avec un faible sourire. Tout savoir d’elle, personne ne peut s’en vanter. Personne. Mais, pour le moment, c’est lui qui lui offre la possibilité d’en découvrir davantage. Tout du moins, s’il la laisse se concentrer. Ses attentions dans son cou ont tendance à lui faire perdre l’esprit. – C’est difficile d’y réfléchir, là, tout de suite. admet-elle d’une voix amusée alors que ses doigts viennent naturellement glisser le long de son dos pour sentir ce contact. Elle lui offre des caresses, tentant de réfléchir, avant de trouver finalement ce qui l’intéresse. – Dis-moi ton plus grand rêve. Celui que tu n’as pas encore réalisé, mais que tu espères atteindre un jour.

I burn for you
you & me

Destin ou pas, Nick était bien content d'être tombé sur elle, une chance ... peu importe que ce soit un hasard ou autre, il ce sentait juste chanceux d'avoir croisé la route de la jeune femme. Ils avaient tous les deux leur façon de voir les choses l'un qui croyait au destin et l'autre qui pensait que ça n'avait rien à voir. Ils avaient tous les deux leur façon de voir les chose et rien ne pourrait les dissuader de toute façon. C'est pourquoi ils continuent leur conversation sans trop s'attarder, ils c'étaient trouvé tous les deux de toute façon. Continuant plutot en parlant de leur famille, Nick apprend que la mère de la jeune femme est malheureusement décédée alors qu'Isabella était encore très jeune. Ben trop jeune pour perdre une mère, surtout pour une aussi grande famille. Isabella n'était pas seule ! Puisqu'elle avait également des frères et sœurs, bon un qu'elle avait aussi perdu mais elle était l'aînée de cette famille et donc l'exemple à suivre après sa mère. Il n'avait pas perdu ses parents, mais ils s'occupaient très peu d'eux, Nick à toujours joué un rôle important pour ses deux sœurs alors il sait ce que c'est de devoir prendre soin de la famille. - Mais tu étais là ! Et c'est ça le plus important ! Dit il en la serrant d'avantage contre lui, il sentait ce ton brisé dans sa voix, il sentait combien elle semblait mal ... mal d'en parler certainement ! Chose qu'il comprend tous à fait et c'est pourquoi il n'insiste pas. Il reparle plutot de son mariage, le fait qu'elle prenne la défense de Luke, cet homme qui visiblement n'en à pas grand chose à faire d'elle. Sinon pourquoi serait elle dans ce lit avec lui aujourd'hui ? - Peut être, mais après quelques années de mariages on commence à ce connaitre ... ça fait longtemps que vous êtes mariés ? Connait ils seulement tes plus noir secret ? Ou tes envies ? Tes rêves ? Parce qu'un mariage ... c'est quand même censé ce finir comme ça non ? Ou plutot ce prolonger de cette façon puisque ce n'est pas censé avoir de fin. Mais dénigrer son mari semble aussi lui déplaire, un sujet qu'elle n'aime visiblement pas aborder non plus. Pourtant, lui il en apprend un peu plus tous les jours sur elle, ce qu'elle aime ou non, ses origines, c'est encore vague mais il veut en savoir plus sur elle beaucoup plus. Riant alors qu'il l'imitait le jour de leur première rencontre, il ne fait uniquement pour la chercher rien de plus. - Oui, c'est ce que j'ai compris en te voyant avec ton petit air menaçant. Tu sais que tu peux faire peur quand tu veux ... Ce penchant un peu plus au dessus d'elle, il plonge son regard dans le sien, disant qu'il avait envie de la connaitre et peu importe le temps que ça pourra prendre, il serait patient. - J'obtient toujours ce que je veux ! Murmure t'il avait d'enfouir son visage dans le creux de son cou pour aller y déposer de tendre baisers. Elle pouvait elle aussi lui poser des questions, elle pouvait lui demander n'importe quoi, il devrait lui répondre. Même si pour le moment il faisait surtout tout pour la troubler. Mais elle finit tout de même par lui demander ce que c'était son plus grande rêve ... stoppant ses baisers, il recula doucement son visage pour croiser une nouvelle fois son regard réfléchissant à ce qu'il pouvait lui répondre. - Je dirais ... avoir une famille. Des enfants ... tu vois je m'attendais pas du tous à ça, je n'ai pas cette vie et je crains que ça ne ce réalise jamais ! S'allongeant de nouveau à côté d'elle il reprend avec un petit sourire sur les lèvres. - C'est ridicule comme rêve, c'est simple ... tous bête mais c'est ce dont j'ai envie ... et toi ?

   

♛ I burn for you.

You and I are lovers. When night-time folds around our bed in peace we sleep entwined. And your love flow through me. Through an ocean soothes my head. I burn for you, I burn for you. Stars will fall from dark skies. As ancient rcjes are turning. Quiet fills the room. And your love flows through me. Though I lie here so still. I burn for you, I burn for you...

Les blessures familiales d’Isabella sont trop profondes et, surtout, encore bien trop ouvertes pour qu’elle puisse en parler sans émotion. Elle qui tente toujours d’embellir la vérité, elle qui sait parfaitement manier les apparences, elle en est incapable quand elle évoque sa famille. C’est sans aucun doute pour cette raison qu’elle ne le fait jamais. Mais, sans savoir comment, elle en est amenée à se confier avec celui qui est son amant, beaucoup trop, beaucoup plus qu’elle ne le fait habituellement. Il réagit d’une belle façon avec elle, il tente de la rassurer, il semble même vouloir effacer la culpabilité qu’elle ressent à l’égard des siens. Mais c’est bien trop ancré en elle. D’ordinaire, avec quelqu’un d’autre, elle acquiescerait probablement à ses propos sans s’étendre davantage. Seulement elle n’y arrive pas avec Nikolaï. C’est, comme, impossible de mentir sur ses sentiments avec lui. – Je ne crois pas que ça ait suffi malheureusement. Notre famille a volé en éclats, et j’ai été incapable de l’empêcher. Elle est probablement un peu dure avec elle-même, Isabella. Elle l’a toujours été. Elle a réussi à préserver ses cadets de leur père, elle a aussi réussi à les élever pratiquement toute seule. Mais tout a tellement mal tourné, pour eux, qu’elle ne peut pas être fière. Elle ne peut pas être heureuse alors que plus rien n’est comme avant. Mais, réalisant qu’elle s’épanche un peu trop – surtout pour elle – sur ses états d’âme, la jeune femme finit par se reprendre. – Je suis désolée, je t’embête avec mes histoires… Mais il n’a pas l’air vraiment dérangé pourtant. Il semble même vouloir en apprendre davantage sur elle puisqu’il ne tarde pas à lui parler de son mari. Il a vite fait de se faire un avis sur Luke, elle le voit bien. Elle ne peut pas s’empêcher de prendre sa défense. Après tout, c’est elle, la garce qui trompe l’homme qu’elle a épousé pendant qu’il est sagement occupé à travailler. Il ne mérite pas qu’elle se plaigne de lui, puis, de toute façon, elle ne se plaindrait jamais de lui. Même avant d’avoir pris un amant, elle ne l’aurait pas fait. – Nous sommes mariés depuis un an, et ensemble depuis deux ans. Il a tout le temps de découvrir ce qu’il ne sait pas encore. déclare-t-elle, les yeux posés sur lui. Non, elle n’a pas confié ses plus sombres secrets à Luke. Mais peut-être ne le fera-t-elle jamais, à personne. Est-ce que cela signifie pour autant qu’elle n’a pas droit d’aimer ? Aimer à sa façon, imparfaite, bourrée d’imperfections. A vrai dire, elle se demande ce qui rend Nikolaï aussi dur avec Luke. Il l’apprécie, elle, c’est peut-être bien cela. Ayden a tendance à prendre sa défense aussi à chaque fois qu’elle parle de son mariage avec lui. Mais Ayden est son ami, alors que Nikolaï… En fin de compte, aujourd’hui encore, elle a beaucoup de mal à mettre des mots sur la relation qui les unit. Elle hésite un instant, puis se risque finalement à ajouter. – Tu ne l’aimes pas beaucoup, n’est-ce pas ? Mais c’est peut-être normal, après tout. Ils ne sont pas faits pour être amis de toute évidence. Rien n’est fait pour qu’il l’apprécie. Avant même qu’ils ne deviennent eux-mêmes amants, il était censé enquêter sur Luke. Ce souvenir revient d’ailleurs dans la conversation alors que son interlocuteur s’amuse à la taquiner sur son attitude… Méfiante. C’est vrai qu’elle a tendance à sortir les griffes quand elle se sent menacée, Isabella. Elle a dû protéger les siens de véritables monstres, à commencer par leur propre père, plus d’une fois. Ce n’était pas un simple enquêteur de police qui allait lui faire peur. Les remarques de Nick arrivent néanmoins à la faire rire tout en l’embarrassant légèrement. Ce côté tigresse, c’est une partie d’elle, mais c’est très loin de ce qu’elle est au fond d’elle. Elle n’a même pas conscience d’être intimidante, Isa. – Hum, la peur ne t’a pas pour autant empêché d’approcher de la « tigresse ». déclare-t-elle avec un petit sourire malicieux avant de lui voler un baiser. Elle le serre contre elle, fermant les yeux à ses baisers, alors qu’il lui affirme combien il est déterminé à tout savoir d’elle. Elle ignore s’il pourrait y parvenir. Parler des sévices de son père, surtout, lui paraît totalement impossible. Mais elle aime l’idée qu’il en ait envie. Tout autant qu’elle a envie d’en savoir plus sur lui, elle aussi. Ecoutant ses confessions avec attention, la belle n’est finalement pas surprise par ce rêve si… Traditionnel. Elle est juste attristée qu’il ne puisse plus y croire. Alors qu’il se détache d’elle pour s’allonger à ses côtés, Isabella se tourne tout de suite vers lui pour garder un contact visuel avec lui. – Bien sûr que ça peut se réaliser. Tu ne dois pas faire une crois dessus. Elle, elle ne sait absolument pas si elle a envie d’avoir un enfant. Elle a toutes les qualités d’une mère, mais elle ignore si elle en a encore la force. Ils n’ont jamais parlé d’enfant avec Luke. Ses rêves, à elle… Le problème, c’est qu’elle n’a pas de rêve, Isabella. Seulement des regrets. – Je voulais une vie différente de celle que j’ai connue. Et… Je l’ai eue, d’une certaine façon. Mais est-elle pour autant satisfaite ? Rien n’est moins sûr. – Je crois que je ne sais plus comment rêver. avoue-t-elle alors dans un faible soupir.

I burn for you
you & me

Il ne voulait pas remuer le couteau dans la plaie, pourtant c'est visiblement ce qu'il fait en lui posant encore et toujours des questions sur sa mère, en continuant en parler surtout alors que ça faisait visiblement du mal à la jeune femme. Seulement, Nick avait toujours besoin de tous comprendre, il voulait comprendre ce qui c'était passé, comment elle avait pu gérer tous ça pour son si jeune âge ... et son père ? Elle n'en parlait pas ! Peut être était il mort lui aussi, ou elle ne l'avait pas connus ? Enfin il y a tant de choses possible et vu le tableau que reflète l'histoire de sa vie, Nikolaï n'ose pas trop poser la question, du moins il ne le fera pas aujourd'hui mais quoi qu'il en soit il veut savoir, il veut connaître son histoire et il finira pas savoir. D'après elle, malgré ses efforts sa famille avait finit par voler en éclat quand même ... il était pourtant sûr qu'elle avait du faire de son mieux avec eux mais on ne peu pas toujours réussir. Au moins elle avait veillé sur eux le temps qu'ils en avaient besoin. - Tu as étais présente pour eux quand ils avaient besoin, maintenant tu penses à ta vie à toi aussi ! Tu as le droit sans te sentir coupable tu sais. Après tous elle aussi avait le droit à sa vie, elle avait le droit d'en profiter maintenant. Après il ne sait rien de sa famille ni les conditions dans lesquelles ils vivent. - Non, non au contraire ... ça ne m'embête pas ! Au contraire, plus elle parlait plus il en apprenait sur elle et ça lui plaisait. Mais il changea bien vite de sujet pour parler du mariage de la jeune femme. Il c'était fait une idée au sujet de Luke et très franchement il avait du mal avec cet homme, sans même le connaître il ne sentait pas du tout ... et le fait qu'il soit suspecté n'arrange pas les choses. - Et tu l'aimes ? Demande t'il soudainement assez curieux de voir la façon dont elle allait lui répondre. Après tous, si elle tenait à lui pourquoi ne lui avait elle rien dit ? Pourquoi ne connaissait il pas ses secrets ... ils avaient une relation qu'il ne comprenait pas peut être ou alors il ne voulait pas comprendre. - Je ne le connais pas ... mais le peu que je l'ai vu j'ai pu me faire une idée sur sa personnalité ! En tant que flic j'en ai croisé des mecs dans son genre et à chaque fois ils s’avèrent qu'ils sont coupable de quelques choses. Ils n'aiment pas perdre. Ils pensent que leur argent leur donne le droit de passer au dessus des lois. Et Nick déteste ce genre de personne puis même si il n'a pas le droit de lui en parler, son mari fait toujours parti de l'enquête, il est toujours suspecté et il continue d'enquêter mais il n'a pas le droit de lui en parler. Chercher t'il à obtenir des infos de la part de la jeune femme ? Il pourrait oui ! Mais il ne le fait pas et puis il doute qu'elle sache quoi que ce soit ! Kingston ne semble pas être le mec qui partage ses affaires de bureau avec sa femme. - Il en faut plus que ça pour me faire peur ! J'ai connus bien pire ! Oh oui, question peur il avait connus bien pire mais là non plus ce n'était pas un sujet facile et il n'y avait pas de raison pour qu'elle lui pose la question. Ce penchant plutot au dessus d'elle pour aller embrasser son cou, le brun la dévore de baiser alors qu'elle lui demande quel était son plus grand rêve. Et sans vraiment réfléchir, Nick lui parle de cette famille qu'il rêve de fonder. Il rêvait de devenir papa, c'est vrais qu'il en mourrait d'envie, Claire lui avait donné cette fausse joie et depuis il n'était plus sûr de pouvoir réaliser ce rêve. - Je sais pas ... Soupire t'il en s'allongeant à nouveau à côté d'elle. - Claire et moi on va certainement pas rester ensemble éternellement, les choses vont pas s'arranger ... après ça je sais pas si je pourrais recréer tous ça avec quelqu'un. Il avait déjà 39 ans surtout, il ce demandait si ce n'était pas trop tard pour ce réaliser ce rêve ... bien trop tard. Mais qu'en était il d'elle ? - Et ... c'est une bonne chose ? Demande t'il en tournant doucement la tête vers elle. Surprit par sa réponse, Nick ce tourne une fois de plus vers elle. - Alors je vais devoir t'apprendre à nouveau ! On a tous besoin de rêver ! Même ceux qui possède déjà tous ! Posant sa main contre sa joue pour la caresser tendrement, il s'approche pour lui voler un baiser.