SAVE THE QUEENS
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 so screwed up (lou&taj)

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Message Sujet: so screwed up (lou&taj)   so screwed up (lou&taj) Empty Sam 7 Juil - 21:03


so screwed up
— — — violet&lou&taj — — —

Mais dans quel pétrin s’était-elle foirée, bordel de cul? Elle avait l’impression qu’elle venait de toucher le fond du trou. Elle savait que cette fois, son frère ne pourrait rien faire pour elle, qu’il avait certes été capable de couvrir ses arrières et de blanchir son nom quand elle succombait à la tentation d’un petit larcin, mais ça, c’était autrefois. Quand il faisait encore partie de sa vie. Ou plutôt, pour être exact, quand il ne l’avait pas encore trahie. Violet poussa un long soupir tandis qu’elle se laissait une fois de plus aller à ses pensées moroses, les bras croisés. Le derrière vissé sur une chaise des plus inconfortables, elle attendait qu’on vienne la chercher. Pour l’interroger, comme une vulgaire criminelle. Mais n’était-ce pas ce qu’elle était, au fond? Elle était loin d’avoir orchestré le crime parfait, la Violet. Elle n’avait juste pas pu résister à l’envie de se saisir du téléphone qui traînait sur la table, l’une parmi tant d’autres sur cette terrasse. C’était une chaude journée de juillet, il y avait plein de touristes autour et la propriétaire du téléphone en question avait la tête tournée. Merde, quoi, elle ne se serait rendue compte de rien si — et à cette pensée, la brune jeta un regard noir au type non loin d’elle — on n’avait pas crié pour la prévenir. Mademoiselle, votre téléphone! Ces trois mots tout simples avaient suffi pour que l’attention des autres clients se fixent aussitôt sur la jeune femme qui tentait de s’éloigner de la terrasse le plus vite possible, comme si de rien n’était. Les événements qui avaient suivi étaient plutôt confus dans la tête de Violet. On avait appelé la police, on avait veillé à ce que la criminelle ne cherche pas à s’enfuir une nouvelle fois. Et une heure plus tard, la voleuse, la victime et le témoin oculaire se retrouvaient tous les trois au poste de police. Non vraiment, cette fois, Violet ne voyait pas comment elle pourrait se tirer de ce pétrin.

@Lou Myers @Taj Stein
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Message Sujet: Re: so screwed up (lou&taj)   so screwed up (lou&taj) Empty Dim 8 Juil - 12:18

Un café bien serré et une cigarette entamée agrémentaient le décor lorsqu’à l’autre bout du fil, Stan Elkaim s’insurgeait à propos d’un retard de délai, crachant à l’oreille d’un Taj agacé une salve de jurons qui n’était, à bien réfléchir, que très méritée.
- Et tu veux que je fasse quoi ? Que je défonce les portes de son bureau de Manhattan, pour me diriger vers ses putains de chaussures italiennes, la langue prête à l’emploi ? Stein n’avait pas manqué une splendide occasion de se taire et, voilà que le big boss – dans le milieu, celui dont le nom se trouvait immanquablement sur tous ses fichus chèques – cultivait une sacrée hargne contre lui, si ledit Stan – celui que Taj considérait peut-être à tort comme son meilleur ami compte tenu des circonstances – avait un chouïa poussé le scénariste à dévoiler les parties obscures de ses pensées – plutôt abondantes et vilaines, le seul fautif c'était son ego.
Il n’était, à cette terrasse là, que pour remplir le réservoir de fuel, alimenter ses bronches des conneries (majoritairement du souffre et du goudron) qui entraient dans la composition des bâtonnets qu’il prenait un plaisir assez salaud à s’enfiler , désormais extensions inextricables d’une main.
S’il n’avait tenu qu’à lui, il aurait payé des centaines et des milliers de dollars pour passer sur le billard et se faire greffer une pompe continue à nicotine quelque part, sur son avant bras, actionnant le mécanisme au moindre pic de stress.
- Je te demande simplement de te comporter comme un adulte, Taj. Khai b’seret, mon frère, tu ferais mieux d’arrêter ce petit comportement puéril.
Il allait débuter un discourz à la grandiloquence incontestable lorsque ses yeux s’étaient posés sur une paluche, passant à vitesse de lièvre à quelques centimètres d’une table, s’emparant à l’arrache d’un téléphone cellulaire dernier cri ( de ceux qu’on achète compulsivement parce que l’être humain n’est rien si ce n’est un animal manquant de personnalité propre, prompt à suivre les diktats en tout genre, surtout ceux du capitalisme). Il avait tôt fait d’additionner les chiffres et d’obtenir un résultat qui avait affolé ses fibres nerveuses, il n’avait fallu à son cerveau qu’une nano seconde pour sonner l’alerte, abandonnant son propre téléphone – et Stan- , il avait gueulé un « Mademoiselle, votre téléphone! » avant de laisser s’exprimer le pire complexe du héros qui se terrait en lui.
En quelques enjambées, il avait réussi à rejoindre la propriétaire et la chapardeuse. L’enchainement des évènements qui l’avait pourtant mené dans ce poste de police demeurait flou dans sa tête.
Le quartier dans lequel ils se trouvaient tous grouillait  d’officiers – la ville faisait un point d’honneur de protéger ses remarquables citoyens – des hipsters artistes/vegans aux poches trouées et  leurs pendants plus fortunés (surtout ceux-là). Dont Taj Stein faisait parti.
De là où il était assis, il n’eut aucun mal à réceptionner le regard en biais – noir, assez intense, capable de percer un trou pile entre ses deux yeux si cela avait été humainement possible – envoyé par nulle autre que la voleuse,
minable sur son son banc sale, à deux déclarations de se retrouvée à converser avec la dernière tapineuse embarquée et l’alcoolo de service. Elle aurait mieux fait d’arrêter de le regarder de cette façon là si elle ne voulait pas qu’il se montre volubile et particulièrement pointilleux, il avait un sens accru du détail. Il se contenta de lui décocher un sourire, roublard, s’adossant davantage à son siège, reportant son attention sur l’agent qui s’escrimait à tenter d’allumer son ordinateur.
La ville n’avait, lui sembla-t-il, pas le temps d’investir dans le matériel de son district policier.
- Sinon, on pourrait peut-être faire ça par écrit, littéralement, comme au bon vieux temps ; j’suis attendu quelque part et rien ne me retient ici hormis mon devoir civique qu'il, précisons-le, n'avait pas tant envie que ça de respecter.

@Lou Myers @Violet Pearson
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Message Sujet: Re: so screwed up (lou&taj)   so screwed up (lou&taj) Empty Mar 10 Juil - 22:30


CHAPT 3 - SO SCREWED UP.

C'était pourtant une belle journée qui avait commencé.

La gamine avait enfin pu parler à son père, après des semaines sans nouvelles. Cinq, peut-être six semaines, qu'elle n'avait pas entendu sa voix au téléphone. Elle lui en voulait terriblement, lorsqu'il agissait ainsi. Elle lui en voulait pour bien plus encore, ou peut-être bien pire. Depuis toujours, il agissait comme un con. Et même lorsque ce n'était pas son père, ou du moins avant que la brune ne le sache, c'était un con. Un sacré gros con, qui aux yeux de Lou avait mérité cent fois de mourir, tant il était exécrable. Pendant longtemps, Lou avait détesté son père au plus profond de son être. Elle ne le trouvait pas normal, elle ne pensait pas qu'il était un bon père. Qu'il pouvait être un bon père pour elle. Et pourtant, Lou savait qu'il tentait de faire des efforts, qu'il faisait de son mieux. Enfin, c'est ce que la jeune étudiante essayait de se dire, comme si cela pouvait suffire à la convaincre que monsieur méritait sa place dans la vie de son unique fille. C'était une relation compliquée qui animait le père et sa fille, et cela ne risquait pas de s'améliorer avant longtemps. Pour ne pas dire jamais. Et pourtant, Lou ne pouvait pas s'empêcher de rester en contact avec son père. Après tout, il restait son unique parent, l'unique figure d'autorité qu'elle avait encore à ses côtés dans ce bas monde. C'est pourquoi, Myers avait essayé de lui parler la veille, pour l'inviter à déjeuner. Elle ne savait pas vraiment s'il daignerait dire oui, ou même venir. La brune ne savait même pas si l'inviter était une bonne idée. Mais ce qui était fait, était fait.

Comme bien souvent depuis qu'elle avait changé, Lou tâchait toujours d'être à l'heure à ses rendez-vous. Qu'ils soient professionnels ou privés, la brune n'appréciait plus faire attendre comme elle avait pu le faire avant. Elle se demandait encore parfois comment il était possible qu'elle ait agi ainsi. En prenant place sur une chaise, Lou n'avait pas la moindre idée de ce qu'il allait se passer. Son téléphone posé à ses côtés, elle regardait la carte des menus tout en attendant son géniteur. Comme à son habitude, il était en retard. A tous les coups, il ne viendrait pas et prétexterait trois jours après qu'il eût mieux à faire. Au plus profond de son être, l'étudiante espérait qu'il n'oserait pas se comporter comme le parfait connard qu'il était. Pourtant, elle savait que c'était une habitude chez lui, c'était ce qu'il était : un connard.

La tête tournée vers les passants qui allaient et venaient le long de la rue commerçante, Lou patientait. Cela faisait déjà une vingtaine de minutes qu'elle était là et qu'elle cherchait de ses yeux cette silhouette qui lui était si familière. Rien. Il avait encore oublié sa fille.

« Mademoiselle, votre téléphone ! »

Tout s'était alors passé très vite.

Et voilà que ce déjeuner se terminait en un passage express au poste de police. Cela faisait une demie-heure que trois inconnus étaient assis, et bien plus proches qu'il n'y avait besoin. Lou étouffait, il faisait chaud. Elle s'agitait, elle s'impatientait. Elle tapait même du pied, la gamine. Son regard se tournait vers le témoin de cette stupide scène, puis vers ce tout aussi stupide flic. Un soupire s'échappait de ses lèvres rosées. Le père de la brune avait tellement omnibulé les pensées de l'hawaïenne, qu'elle n'avait pas remarqué qu'une stupide voleuse avait vainement tenté de voler son téléphone. Mais elle comptait faire quoi de ce vol ? Il valait 600 dollars à peine, quelque chose comme ça. Sûrement, avait-elle besoin de fric pour payer son loyer, et au lieu de travailler, celle-ci n'avait rien trouver de mieux que de jouer avec Lou. Mauvaise pioche, petite. La voleuse n'était pas tombée sur une personne naïve. Surtout en ce jour ou rien ne se passait comme prévu.

« Sinon, on pourrait peut-être faire ça par écrit, littéralement, comme au bon vieux temps ; j’suis attendu quelque part et rien ne me retient ici hormis mon devoir civique » se plaignait cette voix, appartenant à l'inconnu qui avait cru bon jouer les super-héros en interpellant Lou. Elle se retournait vers lui, mais au contraire, ignorait totalement la coupable. Lou n'était pas du genre à être attachée aux objets, mais elle comptait bien faire comprendre à ladite criminelle, que voler n'était pas bien. Un comble, pour une étudiante qui n'était pas vraiment mieux. Mais ça personne ne le savait. « Mais personne ne vous a demandé de venir à mon secours. Partez si vous le voulez, monsieur la star » balançait-t-elle, pas très aimablement. Elle n'avait pas vraiment réfléchi, elle était juste blasée. Déçue que son père ne soit pas venu, dégoûtée que l'on puisse essayer de la voler. Cela aurait pu tomber sur n'importe qui d'autre, mais non, il avait fallu que la victime soit Lou Myers. « Non, j'ai besoin de vous voir tous les trois. » Le flic se permettait d'intervenir, pour retenir le héro du jour encore un peu. L'homme en uniforme tapait en même temps sur la machine. Il s'acharnait sur elle, avant qu'elle ne daigne enfin s'allumer. Lou n'entendait pas vraiment la coupable dire quoi que ce soit. Elle devait sûrement s'en vouloir, et regretter d'être ici. Le hic, c'est qu'elle n'était pas la seule. « Bon, vous ne pouvez pas appeler le lieutenant, qu'on en finisse ? J'ai pas que ça à faire moi non plus, en fait. Foutez-lui une amende, qu'on en finisse. Ça ira beaucoup plus vite avec lui, qu'avec vous, Monsieur.. » Lou essayait de lire le nom du fonctionnaire, accroché sur un petit badge attaché à sa chemise. « Monsieur Davis. Il me connaît, il connaissait mes parents. C'est bon. »

Oui, Lou aussi en avait marre de rester assise sur cette chaise.




@Violet Pearson @Taj Stein
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