La vie est fait de petit bonheur / arya

Quel bonheur d’avoir sa fille à ses côtés pour noël ! Personne ne pourra te faire plus beau cadeau.
Cet incendie t’a ouvert les yeux. Tu as faillis la perdre, la chaire de ta chaire, sans avoir même la
chance de la connaître, sans pouvoir apprécier sa compagnie. Que se serait-il passé si cet incendie ne
s’était jamais déclaré ? Tu secoues la tête, osant à peine y penser. Tu te souviens, un sourire c’est
dessiné sur tes lèvres en lisant son invitation. Tu t’es sentit heureux. Tu en as conscience, le chemin
sera long, sinueux, mais elle fait un premier pas. Tu espères que ce week-end vous rapprochera, ne
serait-ce qu’un peu plus. Pas de faux pas est ta règle numéro un.
Tu souris, observant ta nièce complice avec Arya. Rigoler, à faire le sapin de noël ensemble. Tu l’as
fraichement coupé dans les bois avec Nick, pour le bonheur de ces demoiselles. Tu remercies
chacune de ses personnes présente pour leur accueille. C’est comme si elle avait fait partie de la
famille depuis toujours. Tu le sais, malgré tes mauvais choix, Arya n’a manqué de rien, Mis à part
de son père. Elle a été aimé, choyer. Tu es certain, ils se sont mis en quatre pour son bonheur.
Assis sur le sofa, tu ne peux t’empêcher de les regarder. Tu songes, tu penses, à tous ces noëls
manquer, ses anniversaire… Aurait-elle aimé aller chercher le sapin à tes côtés ? Une tradition aurait
pu naître… Tu l’aurais fais décoller, pour déposer l’étoile en haut du sapin. Tu aurais vu dans ses
yeux, cette lumière de joie, ces étoiles qui brillent actuellement dans ce de ta nièce. Elle semble
oublier ses angoisses, ses tracas, si facilement. Alors, que tu ne cesses de penser à ta sœur. Tu le
sais, elle aurait été ravis de connaître sa nièce. Elle t’aurait certainement beauté le cul devant elle,
comptant mes erreurs, mes peines, mes regrets. Elle lui aurait certainement parlé, trouvant les bon
mots, alors que tu rames à peine perdu. -« Hey tonton, tu me portes pour mettre l’étoile la-
haut ?! » La douce voix de cette enfant te fait sortir de tes pensés. Tu poses ton café sur la table,
prenant la jeune enfant dans tes bras, souriant pour l’aider à mettre la dernière décoration. -
Wahou ! Quel beau travail les filles. Sans vous, la fête de noël aurait été gâché. Gabriella sourit.
Peyton, annonce l’heure de l’atelier pâtisseries, la petite cours, toute existé à l’idée de faire quelques
biscuits. Tu suis son regard, fier de cette force qui grogne en elle. Te voilà seule dans le salon, aux
côtés d’Arya. - « Tu as eu une bonne idée pour le sapin. Un sapin sans noel, n’aurait pas été
parfait. »

yeah, it wasn't easy to be happy for you, yeah, i took the poison, praying you'd feel it too. -- @owen swaguer

Quelques mois plus tôt, jamais elle n’aurait pu imaginer pouvoir fêter Noël avec son père, Arya. Son père biologique. Jamais elle n’aurait pu imaginer ne serait-ce que le rencontrer, passer le moindre moment avec elle. Et aujourd’hui, elle a cette occasion. Elle a cette chance. Chance. Ce mot frappe ton esprit, Arya. Tu entends encore Nina, ses mots, chance, chance. Tu l’entends encore te conseiller de laisser une chance à Owen. Mais tu as beaucoup trop de mal, Arya. Parce que toi, tu ne parviens pas à voir sa présence comme une chance. Beaucoup trop focalisée sur le passé. Beaucoup trop blessée pour te tourner vers l’avenir. Elle n’y parvient pas. Et pourtant, il est là, Owen. Il est là, lors de ce réveillon, et c’est elle-même, qui l’a invité. Un pas vers lui, presque inespéré. Un pas vers lui, qu’elle n’aurait peut-être pas accompli, s’il ne l’avait pas sauvée, quelques semaines auparavant. Parce que tu ne peux pas nier le fait qu’il fait des efforts, qu’il tente désespérément de s’approcher de toi, de mériter un nouvelle chance. Et tu essaie, toi aussi, de ton côté, de ne pas rester complètement impassible. Elle essaie, de ne pas complètement se fermer, se recroqueviller derrière la glace qu’elle incarne mieux que personne. Mais si elle lui est reconnaissante de s’être jeté dans les flammes pour elle, ce séjour avec lui est un peu plus compliqué que ce qu’elle imaginait, Arya. Elle ne peut s’empêcher d’angoisser, de ne pas savoir comment se comporter. Comme si elle se trouvait dans une autre galaxie, un autre monde que lui, incapable de se laisser toucher. Incapable de s’ouvrir. Elle fait pourtant l’effort de s’occuper de la petite Gabriella, l’aidant à décorer le sapin. Elle est là, avec tous ces inconnus, et elle n’a rien demandé, cette petite. Tu le sais, Arya. Elle n’est pas responsable. Alors tu fais de ton mieux, parce que tu as l’habitude d’en croiser, des enfants, à l’hôpital. Mais lorsqu’elle s’échappe en direction de la cuisine, c’est uniquement avec Owen, qu’elle se retrouve dans le salon du chalet. - Et bien… Je plaisantais quand je parlais du sapin. Qu’elle lâche, avec un petit sourire, quelque peu amusée. - Je ne pensais pas que vous me prendrez au mot. Mais Gabriella était contente alors… C’est l’essentiel. La magie de Noël, sapin ou non, elle est particulière cette année. Rien n’est plus comme avant, dans ta vie, Arya. Tout a foutu le camp, et désormais tu te reconstruis. T’essaie de te reconstruire, sur des bases bancales, mais des bases tout de même.

(c) calaveras.

La magie de noël semble s’opérer dans cette famille. Tu as passés un moment convivial cherchant le
sapin parfait en compagnie de Nikolaï. Gabriella semble oublier l’idée de ne pas passer noël auprès
de ses parents. Tu regardes ta fille avec tans de tendresse, te cachant derrière ta tasse de café, peur
qu’elle s’en rende compte. Peur qu’elle fuit, Comme sa mère… Tu penses, à tous ces noël
loupé, à tous ces bons moments en famille. Les traditions auquel vous auriez dans vos vies. Un sapin
que vous auriez choisit, une chanson de noël que tu gratterais à la guitare, son spectacle d’école, ses
yeux sintillant en découvrant les cadeaux au sapin. Un atelier biscuit de noël. Ils n’auront
certainement pas le temps d’atteindre le four, laissant la gourmandise prendre le dessus. Autorisant
les petits doigts à goûter la pâte. Vous auriez pu vous créer des souvenirs, vous auriez pu… Oui, ta vie
aurait pu être meilleur à ses cotés. Tu chasses ses pensées négatives, en entendant le nom de ta
nièce retentir dans le salon. Elle court jusqu’à peyton pour un atelier pâtisserie. Tu remercies
chacune de ses personnes de prendre soin d’elle, e la considérer comme un membre à part entière
de cette famille. Tu le savais, Arya avait toute ses chances d’avoir une enfance épanouie. Cassey à
une famille merveille. Mia aurait pu être cette tante fabuleuse qu’elle convoitait tant. Tu te
retrouves seul, aux côtés d’Arya. Tu ne sais quoi dire, quoi faire. Pourquoi elle t’impressionne autant.
Toi qui n’a jamais eu de mal à parler aux demoiselles. Tu te sens tellement maladroit à ses côtés.
L’impression d’être une tout autre personne. - J’ne dis jamais non à une ballade en forêt. Tu
confies afin d’expliquer ton geste. Pourtant, tu assouvirais ses moindres désirs afin d’avoir une
ultime chance dans sa vie. -« Ouais, elle semble avoir oublié toutes ses craintes avant d’arriver ici.
« Ce n’était pas gagné. De nature curieuse, de nombreuses questions elle t’a posé. A fleur de
peau, elle semblait refermé, appréhendant ces fêtes de fin d’année. Même si tu l’adores, tu l’as
laisses quelques secondes de côtés. -« La neige semble avoir cessé de tomber. On pourrait aller
se baladé ? » Tu demandes avec confiance, même si tu as la trouille qu’elle refuse. Si c’est le cas,
tu te contenter d une discussion autour d un cafe

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Il y a cette gêne qu’elle ne parvient pas à faire disparaître, cette gêne qu’elle ressent en elle chaque fois qu’elle se retrouve à discuter avec son père. Elle tente de lui laisser une chance, sincèrement. Elle tente de faire un pas vers lui, pour la première fois. Mais elle n’arrive pas à faire disparaître ce blocage, cette souffrance en elle. Et peut-être que tu auras besoin de bien plus de temps encore, Arya. Peut-être qu’il te faudra des semaines, des mois ou même des années, pour espérer un jour nouer une relation normale avec lui. Elle est gênée, bien plus encore d’être avec lui que d’avoir invité Quinn pour la future soirée du réveillon. Parce qu’Owen, il vient mettre à mal tout ce qu’elle ressent depuis si longtemps. Alors que Quinn, elle, malgré la complexité de la situation, elle ne lui apporte que du bon. Owen ne perd pourtant pas patience, luttant à contre-courant pour passer du temps avec elle. Pour discuter réellement avec elle. Malgré toutes ces fois où il s’est retrouvé repoussé, il ne perd pas espoir, et c’est peut-être la chose la plus positive qu’elle trouve en lui. Esquissant un sourire à ses premières paroles, elle se concentre de nouveau sur la petite Gabriella. C’est bien plus facile pour toi de te concentrer sur la petite, Arya, parce que de cette façon tu évites d’être le centre d’attention. Tu évites de penser à ta relation avec ton père, au fait qu’il se trouve avec elle pour passer Noël. Pour la première fois. - Elle avait peur ? D’être… Sans ses parents… J’imagine ? Elle ne peut même pas imaginer ce qu’elle pourrait ressentir, si Cassey venait à disparaître. Elle ne peut pas imaginer ce qu’elle aurait pu ressentir, si elle s’était retrouvée complètement orpheline et si jeune. Alors elle a de la peine pour cette petite, de la peine qu’elle soit obligée de grandir sans la présence essentielle d’une mère. Lorsqu’elle entend la proposition d’Owen, son visage se tourne immédiatement jusqu’à la fenêtre, avant qu’elle n’acquiesce d’un signe de tête. - D’accord. Je prends mon manteau. Être seule avec lui, c’est quelque chose qu’elle a toujours refusé. Préférant se braquer à chacune des discussions, fuir, en quelques sortes. Parce qu’il est beaucoup plus facile d’arborer ce visage fermé plutôt que d’avouer combien elle a souffert de son absence.

(c) calaveras.

⚓ La vie est faite de petits bonheurs ⚓

"Owen & Arya o4."

Ravis de pouvoir te retrouver aux côtés de ta fille. tu espères qu'elle ne fuiera pas. Telle mère, telle fille. De nature réservé, Arya semble se replier sur elle même, dès que tu es dans les parages. Tu ne sais sur quel pied danser. De nature maladroit à ses côtés, tu ne sais comment faire. Malgré tes chute, tu t'accroches. Presque gênée d'être à tes côté. Et tu te demande. serais-tu à ses côtés s'il n'y avais pas eu cet incendie? T'a-t-elle invité par courtoisie, par pitié?! Oui, ses questions tu tes les ais posés. Tu as d'abord pensé par abandonné, avant de continuer à t'accrocher. Tu gardes précieusement les mots de Cassey dans un coin de son esprit: Tu dois t'accrocher Owen. Si tu veux avoir une chance auprès d'Arya, tu dois persévérer, tu ne dois pas abandonner. Tu décides de savourer chaque petit bonheurs à ses côtés. tu le fais, tu viens de poser ta tasse à moitié remplit de liqueur noir sur la table du salon. Rapidement le sujet retombe sur la jeune enfant, encore innocente. Gabriella semble être heureuse au milieu de sa nouvelle famille. Ravis de faire de la pâtisserie, ravis de faire le sapin de noël. Aux mots d'Arya , tu ne dis rien. Ce long silence en dit long. Tu penses à ta défunte sœur. Elle aurait ete tellement ravis de connaître sa nièce. Ravis de pouvoir renouer des liens auprès de son amie d'enfance. L'année a été difficile, remplit d'épreuve plus compliqué les unes que les autres. Tu évites le sujet, préfèrant détourner son attention avec une ballade. La neige semble s'être calmé. l'aire frais te ferra du bien. Peut-être qu'elle finira par accepter. Peut-être que cela vous rapprochera avant de vous éloigné. Elle finit par accepter. Ton cœur bondit dans ta poitrine, manquant presque d'y sortir. Un petit sourire, certainement d'espoir se dessine sur ton visage. Tu acuiesse de la tête. Tu t'approhe de l'armoire à l'entré. Tu lui donnes son blouson et son écharpe, avant d'attrapé le tient et de l'enfiler. La fermeture éclaire monté jusqu'au col, tu ouvres la porte, laissant ta fille sortir en premier. Tu l'as suis, glissant tes mains dans tes poches. Tu savoures l'aires frais venant te gifller le visage. Tu aimes le craquement de vos pas dans la neige. -"Tes partiels sont pour quand?" Tu commences à faire la conversation, ne sachant pas vraiment quoi dire. Ton sujet favoris reste ta fille. Tu l'as connais encore trop peu. C'est l'occasion ou jamais!

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Elle remarque ce silence, Arya. Perspicace, maline, elle devine sans mal qu’elle vient de pointer du doigt un sujet plus que sensible. En réalité, elle n’a jamais abordé avec Owen le sujet de sa sœur. Plus particulièrement, la mort de sa sœur. Cette tante qu’elle n’a jamais connue, celle qu’elle ne connaitra jamais et qui aurait certainement pu être merveilleuse, si Owen n’avait pas pris la fuite lorsqu’elle est née. Sujet délicat, elle le sent, parce qu’elle est la première à se refermer lorsqu’elle ne veut plus parler. Et tu pourrais forcer un petit peu, Arya. Pour en apprendre plus sur lui, pour qu’il se confie, pour créer quelque chose d’un petit plus profond avec lui, mais t’es pas capable de le faire. Bien trop de retenue, bien trop de réserve. S’il ne parle pas, tu ne peux pas l’y pousser. Et tu comprends, réellement. Tu comprends parce que tu ne te sentirais pas capable d’aborder un sujet délicat avec lui non plus. Incapable de lui avouer ce qu’elle ressent vis-à-vis de lui, incapable d’évoquer la fin de relation chaotique vécue avec David, incapable de se livrer sur elle qu’elle entretient avec Quinn. Les sujets délicats, elle les garde pour elle, comme il les garde pour lui, par faute de proximité. Par manque de relation. Il n’y a que Cassey, dans ce monde, qui sait absolument tout d’elle et de ce qu’elle ressent. Mais avec Cassey, elles ont tout partagé. Ne se sont jamais quittées. Alors elle s’engouffre dans le froid, dans le blanc, avec lui. Elle se laisse guider, et se concentre sur tout ce qu’il y a de plus banal. Sur tout ce qu’il y a de plus simple. Peut-être un bon début, pour commencer. Répondant à sa question d’une façon un peu plus douce, elle salue tout de même l’intérêt qu’il lui porte. - Début février. La médecine, c’est tout ce qu’elle a toujours voulu. C’est certainement la chose pour laquelle elle est faite. T’aimes le théâtre, Arya, t’aimes la comédie, mais sauver des vies, c’est bien plus fort encore. - Mais je pense que ça se passera bien. Je suis bien au point ce semestre. Petit sourire, parce qu’elle est douée, sérieuse, elle est l’étudiante modèle, en apparence du moins. Et malgré les tumultes de sa vie, elle maintient le cap, à ce niveau là au moins. - Et toi ? Tu n'as pas eu de problèmes à ton travail ? Référence à lorsqu'il l'a sauvée.

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⚓ La vie est faite de petits bonheurs ⚓

"Owen & Arya o4."

Mia reste un sujet sensible. Tu n'es pas prêt à évoquer le sujet avec Arya. Tu le ferais si elle te questionne. Tu l'as promis, tu ne lui cacheras rien. Au fond tu n'es pas prêt de parler de tes sentiments, de ce que tu ressens. Tu as toujours préférés les refoulés. C'est un point commun avec ta fille. Cette distance qu'elle creuse, c'est une façon de se protéger. Tu le sais, ceci t'a coûté cher par le passé… Alors tu souris, ravis de savourer un moment père-fille. Le froids te gifle au visage, laissant le son de la neige s'écraser sous vos pieds. Tu brises le silence, pour continuer à connaître. Tu as tans de choses à rattraper. Tans de chose à connaître, d'elle, de sa vie. Alors tu t'accroches à l'espoir qu'un jour elle te fera suffisamment confiance pour venir se confier, pour venir te demander de l'aide. Tu l'as questionnes sur ses études, espèrant que tout se passe à merveille. -"Tu te sens prête?" Si ce n'est pas le cas, tu l'aideras à révisé si elle le désire. Tu ne manquera plus une occasion pour l'aider, pour te rapprocher. Elle n'en a pas conscience, mais elle est devenue importante, l'essentiel de ta vie, le centre de ton nouveau monde, bien différent depuis presque un an. -J'suis content de te l'entendre dire. Tu sembles bien studieuse. C'est certain, tu ne tiens pas ça de moi. Oh non. Tu as décrocher rapidement, abandonné à toi même, tu avais trouvé un job pour subvenir à tes besoins préparant en Hamon ton concours de pompier. Si jamais tu ne l'avais pas eu, qui sait ce que ta vie serait devenu. Mécano p'têtre bien? Tu t'en fiche, tu n'y penses pas… Ravis de pouvoir exercé ce métier, celui qui fait l'homme que tu es. A sa réponse, tu secoue la tête de gauche à droite en guise d'une réponse négative. - Non, j'ai seulement eu un avertissement et un rappel à l'ordre. Tu sais, quand il s'agit de la famille, tu ne sais jamais comment régir dans ce genre de situation. Elle ne le sait pas encore, mais elle fait partie de cette seconde famille. A l'instan où ils ont compris qui elle était, les collègues ont tous mis en œuvre, réclamant des nouvelles, s'assurant que ta prunelles se porte à merveille. - Tu auras des anecdotes à raconté. Tu confies souriant.

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La conversation se passe, petit à petit, elle se détend au fil des mots. Comment faire autrement ? Elle a choisi de l’invité, de l’inviter à passer ce Noël avec sa famille, alors le mettre à l’écart maintenant serait complètement incohérent. Elle est réfléchie, Arya. Elle ne prend jamais une décision à la légère, elle ne prend jamais une décision sans penser aux conséquences. Et les conséquences sont là, juste sous ses yeux. Au même titre que lorsqu’elle a également conviée Quinn à cette soirée, elle savait que cela signifiait une intégration complète dans sa vie, une immersion directe dans sa famille. T’as fait des choix, t’as réfléchit aux conséquences, mais peut-être pas à tout ce que cela implique pour la suite. Peut-être pas à tout ce que cela engendrera sur tes relations futures. Parce qu’elle n’est pas certaine d’être prête à laisser une place à Owen, une place à Quinn, et c’est pourtant ce qu’elle fait. C’est pourtant ce qu’elle fait, littéralement. - Je suis prête, oui. Faible sourire alors qu’elle se retrouve à discuter de ses études, de son avenir, alors qu’Owen avoue qu’il n’était pas le meilleur à l’école. - C’est parce que je sais ce que je veux. Je veux être médecin. Aider les gens. Et peut-être que pur le coup, c’est quelque chose que je tiens de toi. Elle est presque timide, presque gênée de se confier à lui sur ce qu’elle aime. De faire le parallèle inévitable entre leurs carrières respectives. Chacun à sa manière souhaite faire du bien au monde. Et il l’a sauvée, elle aussi. Elle avant tout. Elle sans se préoccuper des conséquences. Il a fait cela pour elle, peut-être parce qu’il aimerait être un père à ses yeux, peut-être parce qu’il se considère déjà comme tel. Acquiesçant d’un signe de tête, elle répond néanmoins d’un ton calme et posé. - Je suis contente. Reprenant rapidement. - Que tu n’aies pas de problèmes à cause de moi, je veux dire. A cause, ou plutôt pour elle. - Toi aussi, tu dois en avoir pas mal des anecdotes à raconter ? Une manière pour elle de se lier un peu plus, de s’ouvrir un peu plus, surtout, se dévoiler pour espérer avancer.

(c) calaveras.

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"Owen & Arya o4."

Un moment en tête à tête. Entre un père et sa fille. Vous n'avez pas encore eu l'occasion d'être vraiment seul. Il y a toujours eu du monde autour de vous. A la caserne, à l'école, à l'hôpital au chalet. Quelques peu tendu à l'idée de ne pas savoir qui lui dire. Un peu stresser de faire un faux pas pour qu'elle se renferme dans sa coquille. Pour essayer de mieux la comprendre, mieux la connaître tu parles beaucoup avec Cassey. Qu'elle le désire ou non, Arya est devenue ton centre. Ton monde tourne autour d'elle. Tu ne comptes pas briser la main tendu gracieusement pour passer ces fêtes de fins d'années en sa compagnie. Espérant avoir d'autre noël à ses côtés. Des anniversaires, des Thanksgiving, des diplômes … Tu brises le silences, la questionnant sur ses études. Tu es ravis de la savoir studieuse, bien plus que tu ne l'as été. C'est ta détermination et ta passion pour ce métier qui t'on permis d'acquérir le concours, grâce à ton ancien chef, croyant en toi, croyant en tes capacités. a ses mots tu souris. - On dirait bien. Ca doit être de famille. Tu confies, souriant, ravis de savoir que vous avez des points en commun. Tu pourrait donner ta vie pour en sauver une Malgré tes mauvais aires, la main sur le cœur tu as. Pourquoi avoir choisit ce métier? Tu as des millions de façon d'aider les gens, par diverses métier. Non, tu ne veux pas remettre en doute son choix, juste la connaître, comprendre pourquoi un tel choix. Vous n'arrivez pas sur cette voix par hasard, du moins tu le penses. Tu l'as principalement fait pour sauver les gens chères à tes yeux. Malheureusement, tu n'as pas réussis à sauver ton père gamin, ni ta sœur en début d'année… Mais tu la sauver, ta fille. sans aucune hésitation, tu recommenceras si besoin. Espérant ne jamais avoir besoin de le faire. Arya, même si j'avais eu des problèmes, ça n'aurait pas été de ta toi. J'ai été le seul a prendre cette décision. Le seul à désobéir aux ordres.Tu dois comprendre une chose, maintenant que tu es dans ma vie, que tu le veuilles ou non, je pourrais désobéir à bien d'autres ordres si ta vie est à nouveau en danger. Tu es ma fille. Tu confies avec sincérité. Tu sauras te montrer protecteur si le danger se flaire. Tu sauras l'écouté si elle a besoin d'une épaule pour être écouté. Non, tu n'attends pas qu'elle se confie à toi, non tu n'attends pas qu'elle court dans tes bras. Tu t'es promis d'être honnête à ses yeux. Tu t'es promis d'essayer d'être un père. La raison, ce bout de femme tu l'aimes d'un amour naît le premier jour de votre rencontre. -Quelques unes. Tu confies, souriant ne sachant par où commencer. -A chicago, il y a eu un carambolage sur l'autoroute la veille de Thanksgiving. Un vrais carnage. Les ambulancières étaient occupés sur des cas grave. Un mari paniqué est venu me chercher. Sa femme était en train d'accoucher. Grâce à la radios, les ambulancières m'ont guidé. Tu as donné la vie, tu avais été fière de cet intervention, même si la vie venait de te gifler en plein visage. Arya allait sur ses huit ans, tes pensées n'allaient que vers cet enfant. La bouteille avait été ton ami pour la nuit. - L'an dernier, il y a eu un incendie dans une tours dans le centre ville de New-York. Nous sommes arrivés les premiers sur les lieux, pour constater les dégâts. J'étais à l'étage 22 ans. Nous inspectons un à un les appartements. Grâce aux bouches d'aérations, j'entends un gamin d'une dizaine d'année appeler à l'aide. L'étage inférieur était inaccessible, nous arrivons à nous fêler un chemin difficilement. La porte était en feu, les flammes au plafond, nous savions qu'une minute à l'autre, les flammes envahiraient l'appartement. J'y suis rentré, ordonnant au reste de mon équipe de se replier, rassurant Dylan. Je n'avais plus aucune issus de sortie. J'ai accroché la corde au radiateur, j'ai cassé la fenêtre, décidant de descendre à l'étage inférieur ainsi." Tu racontes chacune de tes histoires avec passion. Tu n'as pas toujours eu de bonnes histoires à raconter. Certains de tes sauvetages seront à jamais marqué. Tu te souviens de se gamin décédé du syndrome de compression tombant dans les poubelles de l'immeuble… Tu te souviens de cette accident de voiture, découvrant le corps de ta sœur sans vie. Tu as perdu ton collègue suite à un effondrement, tu avais faillit y rester. Tu en as perdu un autre d'un retour de flammes… Mais tu n'es pas là pour te vanter, ni pour impressionner Arya. - "Tu dois également savoir, maintenant que la caserne sait que tu es ma fille, tu fais également parties de cette famille. Je serais ravis de te la faire visiter ."

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Un sentiment qu’ils partagent, tous les deux. Un sentiment puissant, le désir ardent de sauver le monde, de venir en aide aux plus faibles, comme s’ils avaient cela dans le sang, tous les deux. Et peut-être bien que c’est le cas. Qu’à défaut d’avoir été présent, d’avoir partagé des moments avec elle, Owen a su lui transmettre cette envie. Elle aurait pourtant pu choisir une toute autre voie, Arya. Douée en comédie, la prestance nécessaire sur scène et la facilité à se mettre dans des peaux qui ne sont pas la sienne. Elle aurait pu faire ce choix, celui de vivre de son art, de mener une vie d’artiste, mais la médecine s’est imposée à elle. Elle s’est imposée à toi, comme la mélodie d’une sirène, comme un doux chant dans tes oreilles. Elle s’est imposée à toi, Arya, peut-être bien parce que ton cœur reste trop sensible. Et tu te demandes, parfois, si t’es réellement faite pour cela. Si t’es vraiment capable de mettre les distances nécessaires avec tes patients. Des doutes, lorsqu’elle tombe sur des patientes comme Silver. Des doutes, aussi vite balayés chaque fois qu’elle a la sensation d’aider. - Qu'il y a-t-il de plus beau que de sauver des vies ? Qu’elle demande, question presque rhétorique, avec un doux rire qui s’échappe de ses lèvres. - Plus sérieusement, il n’y a pas que sauver des vies mais… Tu vois, j’ai… Cette patiente, à l’hôpital, qui a eu un accident, elle est en fauteuil roulant, elle souffre beaucoup et elle est complètement seule. Quand je la vois là-bas, que je parviens à lui apporter un peu de réconfort, je sais que je fais ce qu’il faut. Et la blonde est presque gênée, lorsqu’elle réalise qu’elle vient de se confier entièrement à Owen. Qu’elle se livre sur ce qu’elle ressent. Sur ce qu’elle éprouve, lorsqu’elle est en stage à l’hôpital. Lorsqu’elle rencontre des personnes qu’elle est en capacité d’aider. Et tu t’attaches, inévitablement, Arya. Mais il s’agit là de quelque chose qu’il comprendra certainement, Owen, à entendre le ton de sa voix, la fierté, l’émotion avec laquelle il raconte ses histoires. Quelque chose que vous avez définitivement en commun. - Wah. J’imagine que ce sont des moments qui marquent une vie à tout jamais. Tu n’as jamais regretté d’avoir suivi cette voie ? Question légitime, parce que comme la médecin, il s’agit là d’un métier qui demande énormément de sacrifices. Et peu à peu, certainement grâce à ce point commun, les langues se délient. Ils apprennent, peu à peu, à discuter l’un avec l’autre. A parler ensemble. Sans gêne. Sans appréhension. Et puis elle entend sa proposition, celle qu’elle ne trouve pas le cœur de refuser, celle qu’elle ne veut pas refuser. Petit sourire sur les lèvres, elle répond machinalement. - D’accord, je viendrai. On aura qu’à… Déjeuner ensemble un de ces jours et puis tu pourras me faire visiter avant… Enfin, si tu veux. Détourne le regard, toujours cette même réserve chaque fois qu’elle se retrouve à faire un pas vers lui. A faire un pas vers quelqu’un. Reine des glaces.

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