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 at war with pain; ella.

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Message Sujet: Re: at war with pain; ella.   at war with pain; ella. - Page 2 Empty Ven 27 Déc - 2:42


☾ ☾ ☾
{  at war with pain }
crédit/ tumblr ☾ w/@Morgan McGrath
C’est tout son être qui se déchire. De ses entrailles jusqu’à son échine. Il lui retourne le cœur en même temps qu’il transperce son âme déjà détruite. Comme s’il voulait lui faire plus mal encore, la blesser à chaque rencontre un peu plus fort. Elle a l’impression d’être prisonnière de cet amour, prisonnière pour toujours. Prisonnière de lui et ses supplices. Elle se laisse plonger dans cet enfer, cet enfer devenu tellement familier, qu’elle n’essaie même plus d’en trouver la sortie. Elle n’essaie même plus de ne plus l’aimer, elle veut juste réussir à l’oublier. Toutes les émotions accumulées, elles s’enchaînent et l’enchaînent, elle, un peu plus dans les abysses d’un amour qui n’a pas de fin. C’est sans répit. C’est, comme si elle était tombée dans un puits. Elle ne finit jamais de tomber. Elle croit toujours que la chute est arrivée. Qu’elle s’est bien échouée au fond. Mais le fond, il est toujours plus loin qu’elle ne le croyait. Comme s’il repoussait inlassablement les limites qu’elle peut supporter. Jusqu’à ce moment, où elle n’y arrivera plus, ce moment où elle finira par sombrer. Il arrivera ce jour où il la tuera, Morgan. Ou peut-être que c’est déjà ce qu’il fait. Peut-être qu’il la ronge, tout doucement, jusqu’à la consumer entièrement. Peut-être qu’il a trouvé le moyen le plus long, le plus tortueux, le plus terrible pour en venir à bout de quelqu’un. Mais elle reste là, Ella, elle reste là comme si elle en avait besoin. Comme si elle avait besoin de lui.

Besoin qu’il te déteste,
Besoin qu’il t’aime,
L’amour ou bien la haine,
Devenus du pareil au même.


Pourtant, ça n’a pas toujours été le cas. Ils savaient, autrefois. Ils savaient distinguer les moments où ils se détestaient, de ceux où ils s’aimaient. Il était capable de voir, de provoquer même, le bon en elle, quand elle pouvait déceler la vie en lui. C’est peut-être bien le souci. C’est peut-être parce qu’ils s’accrochent trop à ce qu’ils étaient, qu’aujourd’hui, ils ont tant de mal à accepter la réalité. Ils étaient beaux, tous les deux. Ils n’étaient pas parfaits, mais ils étaient vrais. Authentiques, ils étaient, comme leur lien était magique. Mais elle l’a perdu, ce Morgan. Elle l’a perdu. C’est au milieu des décombres qui lui restent qu’elle essaie de le retrouver. À s’égarer, elle, pour le garder, garder un bout de lui. Elle l’a encore prouvé en acceptant cette alliance avec son aîné. Elle l’a prouvé, en noircissant un peu plus son âme, dans l’espoir désespéré d’éclairer un peu la sienne. Seulement elle ne devait pas, elle n’était pas censée prendre ce rôle, elle ne l’a fait que pour lui. Lui qui ose lui reprocher, lui qui ose encore la renier. Elle voudrait tellement y arriver, à le détester. Le détester véritablement, de tout son être, pour oublier qu’elle l’aime. Elle voudrait qu’il n’y ait plus rien, rien qui bat dans sa poitrine, rien qui fasse frissonner son échine.

Mais il est là, en toi,
Tu ne t’en libéreras pas.


Il y a la douleur, la rancœur. La souffrance de son absence. Mais il y a aussi la colère qui la submerge. La frustration de se dire qu’elle est prise au piège de celui qui ne veut même plus la garder. De celui qui n’attendrait qu’une chose, qu’elle vienne à s’échapper. Il paraît fébrile, Morgan, quand il se retourne vers elle. Beaucoup plus assuré quand il avance droit sur elle. De la puissance de sa main, il empoigne son bras trop frêle. Il la force à se relever, leurs prunelles à nouveau accrochées. Il lui fait mal, Morgan. Il lui marque la peau comme il a laissé son empreinte partout en elle. Mais la douleur physique vient presque l’apaiser, amoindrir, juste un peu, celle de son cœur trop toxique. Elle ne bronche pas, ne le quitte pas du regard. Ses opales sont assombries de douleur quand il n’y a plus que la haine dans celles de son interlocuteur. Et la haine qui vient martyriser un peu plus son cœur. Elle essaie de le repousser, mais il se saisit de ses mains pour mieux en abuser. L’encre de ses yeux, soudain plus diluée, dans l’océan glacial qu’elle affronte. L’impression de se battre seule face à la tempête qu’il lui impose. De sa violence qui l’ébranle, celle de ses gestes, celle de ses mots qu’il lui balance. La gorge nouée, elle sent l’émotion la submerger, bien plus que la haine tant réclamée. Elle ne sait pas si c’est vrai, s’il a menti. Si c’est en ce moment qu’il la trahit. Elle ne sait pas s’il peut lui lâcher, droit dans les yeux, qu’il l’a oubliée. Des années qu’il s’y essayait.

Mais, en réalité, tu ne songes même plus aux sentiments de Morgan à cet instant,
Il n’y a que les tiens qui te submergent, aussi forts qu’un ouragan.


– Pourquoi tu fais ça ?! Pourquoi tu nous fais ça ? Elle le repousse, enfin, comme il l’a tant espéré. Mais ce n’est pas pour échapper à son emprise. Au contraire, elle avance vers lui. De toute sa douleur, elle vient lever les main sur lui. Elle le pousse, elle essaie, de ses coups qu’il doit à peine ressentir sur son torse musclé. Les doigts s’abattent encore, encore, alors qu’elle laisse la rage la submerger. Mais c’est bientôt l’émotion qui vient la gagner. – Je peux pas, tu comprends, je peux pas te détester ! Tu pourras dire ce que tu veux, je pourrais dire ce que je veux, si demain t’allais mal, je viendrais encore te retrouver ! Et c’est ce qui lui fait le plus mal. Ce constat, bien plus que les tentatives de Morgan pour la forcer à l’oublier. Parce qu’elle réalise, plus encore, combien elle ne pourra pas y arriver. – Il ne m’a pas payée, ton frère. Le seul connard dont je suis la putain de traînée, c’est toi ! Elle balance enfin, avant de reculer un peu plus loin. S’éloigner, suffisamment, pour qu’il cesse de la torturer. Pour qu’ils cessent de se torturer.

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Message Sujet: Re: at war with pain; ella.   at war with pain; ella. - Page 2 Empty Ven 3 Jan - 15:43

ella & morgan / from walking home and talking loads to seeing shows in evening clothes with you, from nervous touch. ( @james bay )

la haine en exutoire. le seul moyen qu'il ait trouvé pour faire semblant de ne plus l'aimer. transformer tous ces sentiments en d'autres. espérer ainsi, parvenir à ses fins. quitte à se blesser lui. quitte à l'offenser elle. par tous les moyens, il le veut, le souhaite ardemment. parce qu'il n'en peut plus. suffoque de sa présence et de ses mots. veut enterrer une bonne fois pour toute ce qui les lient. mais ella, elle continue de s'immiscer dans sa vie. de marquer au fer rouge son épiderme déjà parsemé, déjà brisé. un coup c'est noir, un coup blanc. un coup ils s'aiment à s'en déchirer le coeur. un coup, ils se détestent à s'en briser les cordes vocales. l'excès d'une relation jamais achevée. l'excès d'un tout qu'ils ont fini par oublier. est-ce qu'un jour ça cessera ? est-ce qu'un jour vous serez capable de n'être que des inconnus méconnaissables ? il en doute. ressent les pulsions électriques qui embrassent son coeur chaque fois que son nom est prononcé, chaque fois que ses yeux jaugent les siens apeurés. chaque qu'il sent son parfum l'enivrait. un souvenir. un présent. une brise de vent.
rempart qu'il monte. brique par brique.
la fuite, la seule option.
il s'élève. retrouve la hauteur mais pas sa splendeur. il n'est qu'une âme avachie, bercée par des illusions. proche des chimères. loin du réel. enliser dans cette boue vorace, qui chaque jour, un peu plus, l'empoisonne de ses fumées toxiques. il a les pupilles qui se détournent. elles cherchent refuges dans tout sauf ce qui l'affuble. sa silhouette qu'il évite, ravalant les quelques mots acerbes qu'il lui servirait bien, si y avait pas tout cet amour malsain. il la déteste pour bien des choses. surement plus parce qu'il l'aime. il la déteste parce qu'elle éveille le pire comme le meilleur. et face aux placards qu'il malmène, il ne sait déjà plus quoi faire. bouillonne d'une envie tyrannique. celle de tout envoyer en l'air. laisser envahir cette haine, cette colère. frapper. malmener. casser. jeter. ce qui pourrait bien juste le soulager. mais chacune de ses paroles sont assassines. ella le cherche, le pousse dans ces derniers retranchements. il se pince les lippes, morgan. ferme les paupières quelques secondes avant de revenir vers la brune, les pas décidés et le regard noyé dans l'océan du chaos. il l'attrape par le bras, la force à retrouver le sol de ses deux pieds. percute son torse de ses mains, l'oblige à le frapper. encore et encore. à le rejeter. il ne voit que cette solution pour finir de les embraser. consumer ce qu'ils refusent tous les deux d'oublier. il divague. passe surement pour le pire des connards. qu'importe. il n'y a plus rien qui semble compter à ses yeux. il lui ment ouvertement, renie ses sentiments. mais tu l'sais que jamais, tu n'pourras retirer cette épine qu'elle a glissé en toi. jamais tu n'pourras l'oublier entièrement. l'écho de sa voix se perd dans l'atmosphère. il brise les chimères. balance des mensonges plus gros que la terre. juste pour qu'elle t'efface. juste pour qu'elle t'oublie et se lasse. le souffle coupé, comme s'il venait de courir un marathon sans fin, il finit par la relâcher, faire un pas en arrière. ses iris n'ont pas cessé de la scruter. du fond de ses pupilles, il contemple la lueur se brisait. s'allumer en une sorte d'humidité perlée. elle est sur le point de pleurer. de lâcher brise sur un il ne sait quoi. les lèvres pincées, morgan regrette aussitôt de l'avoir pousser. lui faire mal. à croire que t'es bon qu'à ça. et ce sont ses paupières qui se ferment en premier quand il entend le son de sa voix. quand il sent ses poings l'assaillaient, faire exactement ce pourquoi il s'est levé. morgan se laisse faire, ne bouge pas d'un cil. et elle frappe, encore et encore, de ses petits poings affublés. il la laisse donner tout ce qu'elle a. le haïr du plus profond de sa cage thoracique, de plus profond de son âme. la libérer. ce n'est pas les coups qui lui font mal. ce sont les mots et les actes.
le silence s'empare de ses lèvres,
jusqu'à ce qu'elle ne mette un point final éphémère.
les yeux s'ouvrent enfin. dociles, surement effleurés par une certaine humidité. il ne pleure pas non. garde en lui toute cette rage et toute cette culpabilité. la bouche, finalement entrouverte, le silence place. aucun mot ne sort. il est juste droit comme un "i". ne sait quoi lui balancer pour qu'elle comprenne que c'est finit. ou c'est juste que t'as pas envie que ça le soit. t'as aucune envie qu'elle disparaisse complètement. sentiment d'égoïsme qui s'empare de son échine, lui donne des frissons utopiques, presque grisants. il l'avait comprit. n'a pas voulu se le rentrer dans la tête, qu'elle n'avait fait ça que pour lui et uniquement pour lui. qu'elle n'avait pas cherché à lui faire du mal. juste maladroite. comme toujours. comme ils le sont à chaque fois. les idées ne sont pas claires. elles sont brumeuses, vaporeuses. presque intouchables. il est dans une sphère d'incompréhension et de doutes. et c'est sur une volonté d'enfin en terminer, dans n'importe quel sens finalement, qu'il s'avance vers elle, attrape son visage en coupe entre ses mains, embrase ce qu'ils ont trop de fois renier. la légèreté l'emporte sur l'instant. il déchire le silence de ses lèvres, les déposent sans précaution contre les siennes. ordonne un baiser parsemé par la fougue de trop s'être retenu. le souffle hardent contre sa peau, il s'y accroche comme une bouée jetée à la mer. comme la seule île face à ses yeux ternis par de trop nombreuses tempêtes. ce n'est pas une réconciliation ni même un abandon. ça n'a pas de mot. juste vital et irremplaçable. comme le goût de ses lippes contre les tiennes. ce doux présage. cette vague qui vous submerge. la première fois d'un reste passé. une rencontre mélancolique, emportée par la haine, l'amour, la passion et l'oublie.
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Message Sujet: Re: at war with pain; ella.   at war with pain; ella. - Page 2 Empty Dim 5 Jan - 20:44


☾ ☾ ☾
{  at war with pain }
crédit/ tumblr ☾ w/@Morgan McGrath
Il n’y a peut-être que la mort. Que la mort qui leur offrira la délivrance, de cet amour incendiaire, cet amour qui frôle constamment les portes de l’enfer. Ils s’aiment trop pour s’oublier, se détestent trop pour se retrouver. Mais la haine, elle n’est pas réelle, dans le cœur de la sulfureuse. Elle est comme un voile noir qu’elle aurait déposé, sur des sentiments encore plus inavouables, pourtant tellement faciles à déchiffrer. Il sait, ils savent, ils le savent tous. Il a capturé son cœur alors qu’elle n’était encore qu’une adolescente incapable de se protéger de l’amour. Il l’a aimée quand personne d’autre ne l’avait encore jamais fait. Et elle l’a aimé, elle aussi, elle l’a aimé à en crever. Elle l’aime encore à en crever. Toute la rancœur qui envahit son regard, elle n’est encore qu’un autre signe de tout cet espoir. Pardonner, c’est oublier. Tourner la page, ce serait ne plus l’aimer. Ne plus aimer celui qui lui a donné pour la première fois de sa vie la sensation de compter, celui qui lui donnera toujours la sensation de compter. Car tant qu’il la détestera, il l’aimera encore. Toujours plus fort. Toujours trop fort. Et c’est atroce, combien cela peut faire mal. Un jour, pour l’un ou pour l’autre, l’issue sera fatale. Elle mise davantage sur elle, Ella. Car il a cessé d’y croire, quand elle a toujours cette infime lueur d’espoir. L’espoir fait mal, il détruit, plus que toutes les atrocités qu’ils pourraient vivre. Et plus il essaie de briser cet espoir, moins il y arrive. Plus il la pousse à le haïr, plus elle sent cet amour les maudire.

Comme pour te dire,
c’est peine perdue,
ton cœur est déjà à lui.


En sa possession, elle est. Sous son emprise, elle reste. Malgré elle, malgré lui, et tout le mal qu’il veut lui faire. Elle est peut-être masochiste, Ella. Assurément incapable de se détacher de lui, elle s’y accroche, sans la moindre délicatesse. Sans aucune tendresse, juste avec cette haine. Toute cette colère, en elle, de ne pas réussir à l’oublier. Comme si l’aimer, elle y était simplement destinée. Bénie par les enfers, à cause de tout cet amour pour le lion qui préférerait rester solitaire. Elle reste auprès de lui, à lui dire, ce dont il a déjà conscience. Il peut mettre toute cette distance. Il peut la submerger une éternité de son absence. Il n’arrivera pas à effacer ce manque. Il sera incapable de combler ce manque. Jamais, il ne pourra, jamais il ne le fera, jamais…

Et il y arrive tout compte fait,
Il y arrive d’un baiser.


Il y a tout ce flot de sentiments qui l’envahissent, un peu, comme un tsunami viendrait l’engloutir. Il y a ses lèvres, si douces, presque chimériques, qui viennent se poser contre les siennes de toute cette passion animée. Il y a son parfum qui l’enivre, plus que n’importe quel alcool, laissant tout son esprit s’évaporer. Il y a toute cette décharge électrique, qui traverse son échine, jusqu’à raviver une flamme presque inédite. Il l’embrasse, Morgan, il l’embrasse alors qu’il vient de lui assurer qu’il ne l’aime plus. Alors qu’elle vient de lui balancer combien il a fait d’elle une âme perdue. En quête d’amour, en quête de vie, de n’importe quoi tant que c’est avec lui. Et c’est fatalement qu’elle répond à son baiser. Comme un coup du sort incontrôlé. Comme si c’était la seule chose qu’elle pouvait faire, comme si c’était la seule chose qu’elle avait envie de faire. Elle l’embrasse, de cette fougue revenue, en se perdant dans les méandres de leur amour perdu. Elle l’embrasse, de cette envie refoulée, ce besoin inavoué, celui de le retrouver. Elle l’embrasse comme si sa vie en dépendait, jusqu’à ce que l’air commence à lui manquer.

C’était il y a éternité,
C’est comme si ça ne s’était jamais arrêté.


Lentement, son visage se détache du sien, à peine. Juste assez pour croiser ses prunelles. Enveloppées d’humidité, comme les siennes. Elle le contemple, comme si elle se demandait, ce qui est en train de se passer. C’est son regard qui finit par l’achever. D’un battement de papillon, il met fin à toutes ses interrogations. Tous les doutes et les questions. Plus de peur de l’abandon. Elle ne peut pas le perdre, quand elle l’a déjà perdu. Cette fois, c’est elle qui capture ses lippes, les dévore comme si elle voulait le marquer à vie. Comme si ce n’était pas ce qu’elle avait déjà fait, ce qu’ils avaient déjà fait. Elle glisse ses mains contre sa tête, ses cheveux fraîchement coupés, plus courts que d’ordinaire. Comme quand il était à l’armée, comme quand ils se laissaient encore s’aimer. Le passé et le présent se confondent, son cœur qui fait des bonds. Mais c’est bien réel quand elle passe ses doigts délicats sous son haut, c’est bien réel quand elle vient redécouvrir sa peau. Un hoquet de surprise, ou de plaisir, elle ne sait plus trop, s’échappe de ses lèvres pour mourir contre celles de Morgan. Et tu te raccroche à elles, comme tu te raccroches à lui, comme si tu en avais besoin pour respirer. Comme si tu en avais besoin pour exister. Comme pour l’éprouver un peu plus, elle se débarrasse du vêtement gênant sans plus réfléchir à la situation. Ni même à leur relation. Elle n’a pas envie de penser, pas envie de s’arrêter. Pas envie de songer aux milliers de raisons qui font qu’elle ne devrait pas. Parce qu’à cet instant, elle se sent vivante, pour la première fois. Pour la première fois depuis une éternité, elle sent les flammes de son cœur à nouveau vaciller. Elle sent la chaleur du désir se confondre avec celle de tous ses sentiments reniés, qui reviennent, et remontent à la surface. Trop longtemps qu’elle se contient, trop longtemps qu’il se retient. Trop longtemps qu’ils en ont besoin.
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Message Sujet: Re: at war with pain; ella.   at war with pain; ella. - Page 2 Empty Lun 6 Jan - 9:48

ella & morgan / from walking home and talking loads to seeing shows in evening clothes with you, from nervous touch. ( @james bay )

la perdition n'est pas loin. ça sonne creux dans son esprit tandis qu'il essaie tant bien que mal de remettre de l'ordre. de tenter d'expliquer ce qui ne l'est pas. de renier ce qu'il ne devait pas. fatigué de lutter, encore plus depuis des années. lassé. totalement dévasté. ça fait trop longtemps qu'il ne respire plus, morgan. qu'il est en apnée total dans sa vie, incapable de remonter. de sortir sa tête de l'eau. elle l'engloutie à chaque fois. le ramène dans le fond des abysses obscures et imprécis. il peine à panser ses plaies, quand il contemple celles d'ella, encore béantes, ça le tue. les battements oscillent entre le lent et le rapide, cherchent une harmonie salvatrice. ça creuse dans son échine, au sein de sa cage thoracique. il sent l'air s'y échapper et tous les sentiments s'en évacuer. bien ou mal, ça n'a plus la moindre importance du moment qu'il ne ressent plus rien. il se veut vide. cesser cette douce agonie qui dure depuis trop longtemps. arracher l'épine hémorragique qui perdure dans le temps. oublie moi. aime moi. qu'importe. fais quelque chose ella.
dans les derniers retranchements,
ils se sont poussés.
il la fixe, de ses pupilles bleutées. ne sait plus quoi lui raconter. il aimerai, qu'elle l'oublie. qu'il oublie aussi. que de ce passé, ils en guérissent pour mieux se reconstruire. du moins essayer. mais ils ne l'ont jamais fait. se sont toujours efforcés de se croiser pour mieux se manipuler. clairvoyance, parce que c'est dans le fond de ses yeux à elle qui le comprend. qu'il touche du bout du doigt, cette vérité inavouée au goût d'inachevée. jamais tu t'en remettras. jamais tu ne pourras, parce que tu ne le veux pas. il lui en veut, de le garder docilement entre ses doigts. de ne rien faire pour s'en éloigner. il lui en veut parce qu'il se sait incapable de la détester, alors qu'elle, elle le devrait. le souffle coupé, la bouche entrouverte, morgan sonde le moindre de ses traits. cherche les réponses là où il n'y en a pas. veut se donner bonne conscience à travers le silence qui consume ses lèvres. la bouée, il la cherche. dans ce qui l'entoure, dans le moindre vacillement de son échine. dans le silence qui s'est emparé d'eux. dans le chaos dans lequel ils baignent tous les deux. puis, c'est l'utopie et les faveurs chimériques qui s'emparent de lui en premier. ce besoin de compter et de respirer. au travers de sa peau et ses lèvres, y goutter une dernière fois avant l'enfer dans lequel il est déjà damné. ça vient tout seul. un coup de tête. un coup de je t'aime. ses mains s'accrochent à ses joues et ses lèvres, aux siennes. sans retenu. il reprend un souffle, dépose un baiser enflammé alors qu'il s'exécute à faire ce qu'il vient tout juste de renier. tes actes vont pas avec tes mots. tu mens sans relâche. c'est à s'y perdre parfois. pourtant, c'est ce dont morgan avait besoin. ce qu'il a toujours voulu faire. plus de bien que de mal. plus de mal que de bien. y a le mélange primaire au sein de son échine et les sentiments qui font flot. ça l'entoure et le submerge. ça le fait se sentir vivant. empli d'une déraison et de ses envies, comme presque complètement accomplies. il a l'impression de revivre un passé éteint, pourtant jamais bien loin. des images qui lui reviennent, des sensations aussi, au rythme des baisers frénétiques échangés. elle répond ella, sur le même ton, surement encore plus surprise que lui par l'acte commis. y a pas vraiment de questions, ni de réponses. juste le bien fait de se retrouver, encore quelques secondes à s'aimer. et il les sent, les battements frénétiques des cages thoraciques qui s'animent, battent à l'unisson tandis que ses doigts caressent doucement, le cuir rougie de sa peau endolori. jusqu'à ce qu'ils aient besoin tous deux, de reprendre de l'air. les visages se séparent, pourtant toujours aussi proches. la respiration hardante de morgan, se heurtant à celle de la brune. il rouvre les paupières, contemple la lueur de ses rétines. se noie dans ses iris. en oublie les raisons qui l'ont poussé à jeter. les raisons qui l'ont aussi poussé à lui céder. pourtant, y a cette sensation de légèreté qui s'empare de lui, cette sensation qu'il n'a pas connu depuis des années. l'impression de la retrouver. l'impression de recoller, les morceaux brisés. il aimerai parler en cet instant, morgan. dire ce qu'il a sur le coeur. mais ça ne vient. les mots restent bloquer dans sa trachée. et c'est elle, qui en premier, rallume la flamme brisée. consume sa bouche de millions de baisers, s'accrochant à son être tout entier. il répond sur le même ton, déplace ses mains de ses joues à ses hanches, les cale avec douceur contre le bas de ses reins.
et ça danse. ça t'emportes.
de bout de ses doigts, elle fait renaitre tout ce que t'as en émois.

le tee-shirt écroulé, finit son chemin, de ses épaules au sol en parquet. ils s'emportent tous les deux dans l'acte premier. dans ce qu'ils ont si longtemps oublié. il retrouve la chaleur de sa peau, la douceur de ses lèvres, l'odeur florale de son parfum préféré. en oublie ce qui les a si longtemps séparé. des pressions calculés, dans le bas de son dos, l'inciter à encore plus s'avancer. l'inciter à vouloir la garder précieusement contre son échine dévastée. ella, attends. ça ne pouvait pas durer. y a toujours la prise de conscience qui s'agite. sonne au sein de son esprit tandis qu'il délaisse déjà ses lèvres, jamais bien loin pour autant. il ne la laisse pas s'échapper. non pas cette fois. tient toujours fermement son corps contre le sien. reprend le souffle qui lui manque tant et rouvre ses paupières dociles face aux siennes, surement surprises de ce revirement de situation. sur quel pied tu danses morgan ? qu'est ce que tu veux vraiment ? une de ses mains se détache de son dos, revient à la douceur de ses joues. trace des traits invisibles le long de sa mâchoire, jusqu'à s'aventurer contre ses lèvres encore rougies par les baisers échangés. des murmures que seule elle peut entendre. des murmures venant des profondeurs abyssales d'un coeur et un esprit en naufrage. pas comme ça. ce n'est pas de cette manière qu'il veut la retrouver. pas de cette manière qu'il veut les voir se réconcilier. pas de cette manière non plus qu'il veut l'aimer. son front se pose machinalement contre le sien, lui faisant comprendre qu'il n'est pas prêt à la lâcher si facilement, mais qu'il a aussi besoin de temps. j'ai une tonne de trucs à régler dans ma vie avant d'pouvoir repartir sur ce chemin là avec toi. un bordel monstrueux qu'il refuse de lui infliger. morgan a besoin de retrouver une certaine sérénité. n'est pas prêt à partager, le fardeau de ses épaules qu'il porte depuis trop d'années. s'il te plait, ella, comprends tout ça. attends moi.
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Message Sujet: Re: at war with pain; ella.   at war with pain; ella. - Page 2 Empty Mar 7 Jan - 20:58


☾ ☾ ☾
{  at war with pain }
crédit/ tumblr ☾ w/@Morgan McGrath
Comme une danse sans fin. Ils vont et viennent, ils s’éloignent, puis il reviennent. Se détestent pour mieux s’aimer, se rejettent pour mieux se retrouver. La musique s’arrête, les notes se taisent. Ils cessent de parler, cessent de se déchirer, dès l’instant où leurs lèvres finissent par se frôler. Le baiser n’a rien d’innocent. Il est fiévreux, brûlant. Enivrant. Il la perd complètement. Dans les méandres de leur amour, rien d’inhabituel, elle se laisse noyer. Mais, cette fois, il est là, à ses côtés. Ils se laissent plonger ensemble dans les abysses de sentiments plus forts qu’eux. Des sentiments si longtemps reniés, mais jamais oubliés. Des sentiments qui sont là, depuis des années, qui les surplomberont encore le temps d’une éternité. Ils ont essayé de les combattre, ils ont essayé de se battre. Ils ont aussi tenté la réconciliation, se sont presque souhaités une belle continuation. Ils ont tout tenté, pour s’oublier, sans jamais y arriver. Ils ont tout tenté, pour arrêter leur course ici, dans ce baiser. Baiser volé, dont elle ne tarde pas à prendre possession. Retrouver un semblant de contrôle sur la situation, quand son âme est déjà en perdition. Le cœur qui vole aux éclats, tout son être en émoi. Sans plus réfléchir, elle se laisse envahir. Par le désir refoulé, par cet amour trop bridé. Elle sent tous les murs érigés en elle éclater, ceux qui l’ont souvent empêchée de se laisser approcher. Ils n’existent même pas, quand il est là. Ils n’existent même plus, avec lui. Elle est, comme, dans un autre monde. Pas consciente que c’est bien réel, pour en avoir tant de fois fait le rêve. Pas consciente qu’elle est en train de se laisser submerger, ni que la chute ne sera que plus douloureuse à encaisser.

Non, t’as conscience de rien,
Juste, que c’est ce dont t’as besoin.


Le besoin de sentir encore ses lèvres plaquées contre les siennes, dans cette danse endiablée. Le besoin de savourer son corps contre le sien, au plus près. Le besoin de respirer sa peau encore une fois. Une dernière fois. Ou, peut-être qu’elle se ment, encore une fois. C’est à travers son souffle qu’elle retrouve vie, c’est entre ses lèvres qu’elle retrouve son oxygène. Elle se sent vivante, elle se sent elle-même, pour la première fois depuis longtemps. C’est partout en elle et autour d’eux, c’est la flamme qu’elle lit dans ses yeux. Elle pourrait le dévorer, se laisser totalement aller. Se laisser, à nouveau, couler. C’est certainement ce qu’elle fait quand elle le débarrasse d’un premier bout de tissu, toute conscience déjà perdue. Le vêtement tombe à leurs pieds tandis qu’ils reprennent un nouveau baiser enflammé. C’est ce qu’elle a tant de fois désiré, ce qu’elle s’est si souvent interdit d’imaginer. Toutes les sensations retrouvées, de cet amour pas terminé. Tout revient, vite, tellement vite. Le peu qu’elle avait tant bien que mal réussi à écarter de son cœur torturé, il revient en elle avec une facilité déconcertante. Comme pour lui rappeler qu’elle aura beau tenter l’impossible pour l’oublier, il lui rappellera toujours en un instant combien elle continue de l’aimer. En un baiser, rejouer des battements de son cœur, au même rythme que le sien, comme s’ils n’avaient jamais cessé de se répondre. Les mains qu’elle reconnaît, de cette pression dans laquelle elle se complaît, viennent resserrer un peu plus cette proximité entre leurs deux corps. Comme s’il ne voulait surtout pas s’éloigner, comme s’il ne voulait surtout pas la voir lui échapper.

La sensation de le retrouver enfin,
Que le monde vous tend à nouveau la main.


C’est comme s’ils réparaient, tout ce qui avait été brisé. Comme s’ils revivaient, après s’être laissés si souvent couler. Comme s’ils redevenaient ce qu’ils ont toujours été. Jusqu’à ce qu’il interrompt soudainement leur baiser. La respiration effrénée, l’échine encore frissonnante, l’inachevé au bord des lèvres, elle le contemple, l’air un peu déboussolée. Paumée plus qu’agacée, troublée plus que frustrée. Elle sent encore la chaleur émaner de son corps. Il suffirait qu’elle se rapproche, juste encore un peu, pour ressentir à nouveau son cœur aux battements si forts. Mais elle ne bouge pas. Elle le regarde, Ella. De son regard ébène, elle le transperce, elle ose s’accrocher à ses deux océans comme elle ne s’autorisait plus à le faire. Car elle avait peur de s’y perdre. Peur de se noyer, dans le lac de ses yeux, elle se laisse aller pour la première fois depuis longtemps. La main toujours posée contre son torse, les siennes enveloppant encore sa taille, elle essaie de le comprendre. Elle ne se demande pas s’il regrette déjà, ce qui n’est même pas encore arrivé, ni même s’il revient sur ses pas. Elle ne se demande pas si sa conscience ne vient pas simplement de le rattraper. Elle est encore plongée dans cette bulle, celle qui n’appartient qu’à eux.

Pas comme ça.

Des mots qui en disent peu, et beaucoup à la fois. Des mots durs mais empreints d’une fibre d’espoir. Et elle sent, toujours, ses mains sur son corps, ce contact à lui seul qui la transporte. Ses doigts qui glissent contre son visage, encore en plein émoi. Elle ferme un instant les paupières quand elle les sent glisser contre ses lèvres. – Tu es sadique, tu t’en rends compte... Mais il y a cette lueur amusée dans ses pupilles, quand elle ose les reposer sur lui. Sa main libre se relève pour se poser contre le visage qui la hante depuis toutes ces années. Ce visage, son préféré. Son front finit par se poser contre celui de la belle, dans cette osmose qu’ils connaissent si bien. – Et si tu me laissais t’aider… Non, il ne le fera pas, elle le sait. Elle se reprend aussitôt, comme si elle l’avait déjà deviner. – Ou, juste, laisse-moi être à tes côtés. Je te promets que je ne te sauterais pas dessus. ajoute-t-elle, un petit sourire mutin sur les lippes. Elle le dévore toujours de ses prunelles encore envoûtées, par l’instant passé, à moins que ce soit simplement par lui. – J’ferais n’importe quoi pour toi, Morgan, tu le sais. ose-t-elle, en confiance pour confier ce qui est au fond déjà une évidence. Pour la première fois depuis longtemps, elle sent une certaine sérénité. Entre eux, auprès de lui, avec lui. Peut-être parce que, enfin, elle a la sensation que leurs âmes se sont reconnectées. Qu’eux, ils peuvent un jour, se retrouver.
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Message Sujet: Re: at war with pain; ella.   at war with pain; ella. - Page 2 Empty Dim 12 Jan - 18:05

ella & morgan / from walking home and talking loads to seeing shows in evening clothes with you, from nervous touch. ( @james bay )

la conscience s'affaiblie dans son esprit. tout est net et tout est brouillé à la fois. les bonnes résolutions, le besoin de s'éloigner, tout vient de voler en éclat. y a juste les sentiments qui ont émergé, se sont emparés d'eux, au plus près. c'est que ça devait arriver. de la colère à l'amour. de la rage à l'engouement. pour la première fois depuis longtemps, morgan a juste fait ce que son coeur lui dictait. a brisé les barrières qu'il a mit si longtemps à construire. ne s'est posé la question. il sait laisser aller comme il le fait quand la violence parsème ses traits et qu'il est incapable de se contrôler. mais cette fois pour le bon. d'un extrême à l'autre, les deux âmes passent. trépassent sur les instants. se détestent à s'en renier. s'aiment à s'en déchirer. l'eau a coulé sous les ponts depuis la fin de leur relation. depuis la trahison. il n'est pas amer morgan. lui a déjà pardonné ses méfaits. parce qu'il a fait pire. il n'a rien fait justement, pour la garder. s'est contenté de regarder s'en aller. la fuir pour l'armée. t'as toujours cru que t'étais trop mauvais pour ses yeux embrasés.
l'envie de la garder,
l'envie de la protéger.
les battements de son myocarde lui arrache des crissements de douleur. ça lui fait du bien et du mal à la fois. il ne sait pas pourquoi. s'enlise dans quelque chose qu'il a toujours voulu mais dont il n'a pas le droit. difficile de tenir bon lorsque la conscience est tellement loin des sentiments. lorsque les deux opposés s'entrechoquent, se tuent à petit feu. scindé entre deux émotions opposés, pourtant, il y a vu là une opportunité. celle de se défaire enfin des démons qui l'assaillent, l'empêchent de vivre pleinement cette vie échouée. quitte à s'y brûler. quitte à l'emporter dans les abysses qu'il aurait voulu lui éviter. un brin égoïste sur le moment. il s'essouffle contre ses lèvres, consume le bout d'éternité qu'ils s'offrent. comme avant. comme si rien n'avait changé, comme s'ils s'étaient toujours aimés. la légèreté l'emporte, morgan est assaillit, répond au rythme de ses envies. jusqu'à ce que ses pensées ne résonnent en écho, jusqu'à ce qu'il soit prit d'une conscience de trop. ce n'est pas comme ça que tu veux la retrouver ella. ce n'est pas comme ça que tu veux lui montrer que tu l'aimes encore. les secrets, les soupçons, les ainés et les cadets. morgan est prit et enlisé dans une merde dont il ne connait pas le nom. combat ses démons. le sait qu'il a un problème avec l'alcool et la vie. le goût de l'existence qui lui a si souvent échappé qu'il refuse de l'y loger. elle mérite mieux qu'une épave ella. elle mérite le monde à ses pieds. et t'es bien prêt à lui donner. une de ses mains s'agrippent à son dos, l'empêche de bouger. la loge tout contre lui tandis que l'autre, trace déjà des traits invisibles le long de son visage, jusqu'à sa bouche rougie. il lui fait comprendre. du mieux qu'il peut. appose des mots sur les questions et les tourments qui l'envahissent. ne veut plus se battre contre ses démons et refuse la solitude qu'il a mit tellement d'années à construire. en un battement de cil, ella a tout détruit. en une secousse, il a faibli. ses iris scrutent les siennes, cherchent un réconfort enviable jusqu'à ce qu'elle ne lui arrache un sourire léger. ses poumons qu'il gonfle de l'air engagé avant de loger son front contre le sien. y a son parfum qui lui revient aux narines. ce besoin de ne plus la lâcher et à la fois, de lui rendre sa liberté. tu sais ce que tu veux, dans le fond. tu l'as toujours su. mais est-ce que t'y as droit ? l'aide qu'elle lui propose. elle te connait sur le bout des doigts. saura que tu ne l'accepteras pas. puis y a le silence. la réflexion qui fait son chemin. y a un tout qui lui passe par la tête. l'envie d'y céder. puis celle de vouloir la garder en sécurité.
ses mains s'envolent,
il retrouve un peu d'air.
se détache de la douce brune, ne recule pas trop loin pour autant. morgan inspire puis ses iris divaguent, cherchent un réconfort lointain. un point d'accroche. moi j'te demande un peu de temps. ce n'est pas comme si ils étaient à quelques jours prêt, n'est ce pas ? peut être qu'il lui en demande trop morgan. peut être qu'elle va finir par se lasser de ces revirements de situation incessant. ne jamais savoir sur quel pied danser. j'te promets que quand ça sera le moment, tu l'sauras. morgan s'avance de nouveau, se veut un brin rassurant. habile, il repose une de ses mains contre sa joue, trace des traits le long de sa mâchoire. le pulpe de ses doigts laisse une marque docile, empreinte d'une douceur. j'ai pas envie de revenir comme ça. j'ai pas envie de t'offrir ça. un dernier baiser déposé sur son front et c'est le claquement de la porte d'entrée qu'il entend dans son dos. les sourcils froncés, le verrou vient de lâcher. ou c'est nina qui vient les délivrer.
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