terrors don’t prey on innocent victims. (andreas)

oh, hush, my dear, it's been a difficult year, and terrors don’t prey on innocent victims. -- @andreas stevenson

Elle l’appelle, sans une once d’hésitation. Elle l’appelle, en sachant pertinemment qu’il risque de crier, qu’il risque de lui faire des remontrances. Mais elle l’appelle, parce qu’elle est parfaitement consciente qu’il sera là pour elle, comme il l’a toujours été. Il sera là pour elle, comme le grand frère qu’il est. Peut-être pas parfait. Peut-être pas le meilleur qui soit. Il n’est peut-être pas le grand frère idéal, Andreas. Il n’est peut-être pas non plus l’homme idéal. Mais il est là, toujours, pour toi, Joy. Il est celui qu’elle craint, qu’elle redoute, parce qu’il est cette présence masculine dans sa vie. Il est celui qu’elle redoute toujours et à la fois celui qu’elle sollicite lorsqu’elle a peur. Peur comme ce soir. Peur comme ce soir, dans cette ruelle, alors que la nuit tombe sur la ville. Alors qu’elle s’est retrouvée menacée. Menacée par un client, un de ceux à qui elle a fait son petit numéro, son tour de pseudo médium. Un de ceux à qui elle a extirpé une soixantaine de dollars et à qui les prédictions n’ont pas convenu. Un peu trop agressif, il a été, lorsqu’il l’a aperçu au coin de la rue. Tu l’as bien cherché, Joy. Tu l’as bien cherché, en arnaquant les personnes assez faibles pour t’approcher. Tu le cherche encore, chaque fois que tu cibles tes proies. Qu’il s’agisse de ce job de médium, ou de ce que tu fais de ta vie privée. Fréquenter les riches, les personnes à forte notoriété, se faire offrir de belles choses ou profiter des plus beaux endroits. Elle le cherche. Mais à force de chercher, elle risquerait bien de se brûler. Brûlure qu’elle a commencé à sentir. Brûlure qui envahit son corps, lorsque la main de ce type empoigne son poignet. Il ne suffit que d’un instant, un seul, pour qu’elle se retrouve à appeler son grand frère. Dans un moment de panique, peut-être. Comme un cri du cœur, un appel à l’aide instinctif. La vérité, c’est que tu pars complètement en vrille, Joy. Tu ne sais plus où donner de la tête, entre cette peur constante de ne pas s’élever, et cette culpabilité que tu commence à ressentir vis-à-vis de ta mère biologique. Ce dont elle ne parle pas. Ce dont elle ne parle jamais. Parce qu’elle se cache derrière une carapace, par peur de se dévoiler entièrement. Par peur de se montrer telle qu’elle est. Ce qu’elle s’apprête pourtant à faire, face à son frère. Face à Andreas, qui se présente face à elle. - Andreas… Qu’elle souffle, engendrant quelques pas pour s’approcher de lui. - Merci d’être venu… Tu peux le remercier, tu le sais, Joy. Parce que t’avais besoin de lui, et il n’a pas hésité une seule seconde à te rejoindre.

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— joy stevenson

Dans le presque confort de l'appartement qu'il occupe illégalement, Andreas prend ses aises comme s'il était chez lui. Il sait très bien que ce n'est que temporaire et qu'il va devoir se trouver une nouvelle piaule rapidement s'il ne veut pas se faire remarquer. Le basané a plus que l'habitude de ce train de vie à présent puisqu'il vit ainsi depuis des années, depuis qu'il a quitté le nid familial il y a un moment. Il ne veut pas demander de l'aide de qui que ce soit, encore moins à sa famille qui n'est pas réellement au courant de tout ça. Il n'a aucune envie de voir la pitié dans leurs yeux ou une quelconque forme de dégoût. Après tout, ça lui plaît de vivre comme ça, lui. Il aime ce côté aventureux et l'adrénaline de l'inconnu.
Une bière bas de gamme dans une main, un joint dans l'autre, il se détend à sa façon durant une journée off. Et c'est à cet instant de plénitude intense, que son téléphone décide de résonner dans la pièce. Il peste contre celui ci et contre la personne qui daigne le déranger à ce moment. Mais quand il lit le nom de Joy sur l'écran, l'inquiétude peut se lire sur son visage. Il sent que quelque chose ne va pas et il ne tarde pas pour décrocher. Elle a besoin de lui, tout de suite et il n'en faut pas plus à Andreas pour rappliquer. Ses sœurs sont toute sa vie malgré son attitude je m'en foutiste. Alors sans plus attendre, il laisse tout en plan et court jusqu'à l'endroit où elle est. Ce n'est pas la porte à côté et ce n'est pas un grand sportif, Andreas, mais il fait du mieux qu'il peut. Et certainement que la peur et les effets de la drogue dans son corps lui permettent d'aller plus vite qu'à l'ordinaire.
Il fait nuit dans les rues new-yorkaise mais il s'y repère comme si c'était en plein jour. Il connaît cette ville comme sa poche avec les années et il arrive rapidement à destination, cherchant la jeune femme des yeux. Et il aperçoit cette tignasse blonde et se sent rassuré de savoir qu'elle est enfin près de lui. Ça va ? Tu n'as rien ? Qu'il lui demande en s'approchant d'elle avant de passer un bras autour de ses épaules pour la serrer contre lui. C'est normal, tu sais bien que je suis toujours là quand on a besoin de moi. Un léger sourire s'étire sur ses lèvres sans qu'elle ne puisse le voir et ses doigts caressent doucement la longueur de ses cheveux. C'est dangereux de se promener seule dans New-York la nuit, tu devrais faire un peu plus attention, Joy. Son ton transpire le reproche mais surtout la peur qu'il lui arrive quelque chose dans ce genre de moment. Parce que jamais il ne pourrait se le pardonner de ne pas avoir su veiller sur elle ou sur ses autres sœurs.
Jamais.

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Ses pensées se sont évaporées, à l’instant même durant lequel elle s’est sentie en danger. Ses pensées se sont envolées, et sa fierté aussi. Sa fierté, disparue, au profit de cet appel à l’aide lancé à son grand frère. Le seul auquel elle se sent capable de confier sa sécurité, le seul qui, peu importe ses remontrances, ne pourra jamais la juger. Parce qu’ils sont ainsi, les Stevenson, tous différents, tous uniques, mais tous soudés. Ils le sont toujours, frères et sœurs, peut-être pas de sang, mais de cœur. Et peut-être que sans eux, t’aurais pu mal tourner, Joy. Bien plus qu’aujourd’hui. Des âmes vagabondes, c’est ce vous êtes, chacun naviguant contre ses propres ténèbres. Mais la tête hors de l’eau. La tête hors de l’eau, grâce à aux autres. Grâce à cette famille qui s’est imposée et qui te comble aujourd’hui. Comblée par eux tous. C’est ce qu’elle est. Presque. C’est ce qu’elle est à demi-mots. Seule ombre planant sur ce tableau beau mais bancal, sa génitrice. Ce visage inconnu qui ne disparaît pas de son esprit, qui vient la hanter toutes les nuits. Ce visage inconnu qu’elle voudrait découvrir, sans pour autant se jeter dans le vide, sans pour autant risquer de briser ce qu’elle a pu construire avec les Stevenson. Alors tu te fais, jolie poupée. Tu t’efforces de l’effacer, elle, de ton esprit. Tu t’efforces de t’éloigner de cette idée presque surréaliste, que tu pourrais un jour la trouver. La vérité, c’est qu’elle a déjà trop de problèmes pour en ajouter des supplémentaires, cette soirée en témoigne, le fait qu’elle soit obligée de contacter son frère, en témoigne. Et lorsqu’elle le voit enfin, lorsqu’il s’approche pour la prendre dans ses bras, elle s’y glisse, le plus naturellement du monde. - Je vais bien. Promis. Surtout maintenant que tu es là. Qu’elle avoue, faible sourire sur le coin des lèvres. Faible sourire pour cacher ce qu’elle a bien pu ressentir. Pour cacher le fait que tout est sa faute. Tout est toujours ta faute, Joy. - Je le sais, oui. Tu as toujours parfaitement assuré le rôle du chevalier en armure. Un rire, parce qu’elle se sent mieux, lorsqu’il est là. Parce qu’elle se sent mieux, tout en sachant pertinemment qu’il se fâchera à l’instant même où elle devra lui expliquer la situation. Qu’il lui dire, une fois de plus, que toutes ses histoires de voyances ne sont que des conneries. A raison, évidemment. Mais ce métier de charlatan vient combler les dépenses des fins de mois. - Andreas, je rentrais simplement chez moi tu sais… Tu ne fais pas la maligne, Joy, parce que t’es consciente qu’il ne s’agit pas que de ça. Parce que t’es consciente qu’Andres, il te connait. Il sait tout de toi, presque tout de toi.

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— joy stevenson

Comme à chaque fois qu'elles ont besoin de lui, Andreas accourt jusqu'à elles. Cette fois, c'est Joy qui fait appel à lui. Il ne lui demande pas plus d'explication que ça, sur le moment ça ne lui semble pas être le plus important. Il veut juste se rendre le plus rapidement possible sur place, le pourquoi du comment peut très bien attendre.
Andreas a beau faire le dur et celui que rien ne touche, dans le fond, c'est bien différent. Il ne montre juste rien à qui que ce soit et garde tout pour lui. Il ne veut pas qu'on le voit comment quelqu'un de faible ou de toucher par quoi que ce soit. Il sait que les autres en joueront si jamais il dévoile sa corde sensible et il ne veut prendre aucun risque. Pourtant il n'est pas difficile à deviner que ses frères et sœurs sont autant sa faiblesse que sa force. On peut le lire dans chacun de ses mouvements et dans le fond de ses yeux si on y prête un peu attention.
Face à Joy, il se sent rassuré de constater qu'elle n'a rien et qu'elle semble bien aller. Chose qu'elle lui confirme de vive voix et ça lui fait du bien de l'entendre alors qu'elle s'est blottie dans ses bras. Andreas a du mal à la lâcher et il se dit que ce n'est pas dérangeant si l'étreinte se poursuit encore un peu. Il lâche un rire quand elle fait référence au chevalier en armure qu'il est pour elle et ses sœurs. Il ne me manque plus que l'armure pour vraiment assurer le rôle. Il rigole évidemment, il n'a rien d'un chevalier parce qu'il ne se comporte vraiment ainsi qu'avec ses sœurs. Il ne peut pas dire qu'il se comporte bien avec les autres femmes, même pas du tout. Mais il n'en dit pas un mot parce qu'il veut garder cette image qu'elles ont de lui. Même s'il est pratiquement certain qu'elles savent que ce n'est pas un saint à toute épreuve.
Il la rappelle quand même à l'ordre, en lui disant que ce n'est pas sérieux pour une femme de se balader en pleine nuit dans New-York ou n'importe où ailleurs. Elle se veut rassurante et lui dit qu'elle rentrait simplement chez elle mais il a du mal à la croire. Il connaît Joy par cœur et il sait bien que ce n'est pas totalement la vérité. Et tu reviens d'où ? Qu'il lui demande en passant son bras autour de ses épaules et lui emboîtant le pas pour la ramener jusqu'à chez elle.

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Les souvenirs la ramènent quelques années en arrière, lorsqu’elle n’était encore qu’une petite fille. Lorsqu’elle n’était encore que cette petite princesse à la chevelure d’or, celle dont le grand frère tournait autour d’elle constamment pour la protéger de toutes les personnes qui souhaitaient l’embêter. Le grand frère protecteur dont elle a toujours besoin, au fond, dont elle aura peut-être toujours besoin. Tu le sens, Joy. T’as toujours ce même besoin de sentir ta famille autour de toi. Tes seuls piliers, tes seuls repères. Il y a Lio, ton âme sœur, ta moitié, celui avec qui tu passes le plus clair de ton temps. Et puis il y a Andreas, moins régulier, mais qui est toujours présent chaque fois que t’en as besoin. Chaque fois que t’appelles à l’aide. Peut-être parce qu’ils sont les seuls à réellement la connaître. Peut-être parce qu’ils sont les seuls capables de lire en elle, toujours. Parce qu’elle ne se cache pas, avec eux. Parce qu’elle ne se cache pas une seule seconde, à leurs côtés. Ils connaissent tous ses travers et ses ambitions les plus sombres. Ses désirs enfouis et tous ses péchés. L’envie. Encore et toujours. - Quand tu auras l’armure, appelle-moi, je tiens à voir ça. Le rire qui s’échappe de ses lèvres, la légèreté qu’elle tient à garder, refusant à tout prix de dramatiser la situation. De dramatiser cette pseudo agression. T’es pas le genre à te montrer faible, Joy. Pas le genre à ouvrir ton cœur, à te livrer sans aucune pudeur. Tu camoufles tout, tu gardes tout. Toujours. Le brun n’est pourtant pas dupe, voit clair dans son jeu, sait voir le faux dans ses paroles. Comment pourrait-elle lui cacher quoi que ce soit, après tout ? Ils n’ont pas le même sang mais leurs cœurs battent à l’unisson. - Ok… C’était… Un de mes clients de la voyance… Qu’elle lâche, en détournant le regard pour ne plus avoir à croiser le sien. Pas facile, d’avouer à son grand frère que l’agresseur n’était pas un homme lambda. Que l’agresseur n’était autre qu’un homme provoqué par ses soins, volontairement ou non. Parce que tu t’es foutue de sa gueule, Joy. De la sienne et de celles de tous les autres. T’es juste en train d’en payer les conséquences.

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— joy stevenson

Ce n'est pas le prince charmant idéal, il n'a même rien d'un prince ou de charmant. Et il n'a jamais cherché à l'être un jour parce qu'il sait qu'il n'est pas ce genre d'homme. Mais pour sa famille, ses sœurs en particulier, il fait un effort. Il tente de montrer la meilleure partie de lui pour voir leur fierté dans leurs yeux. Pourtant, elles le connaissent par cœur et savent très bien que ce n'est qu'une image qu'il se donne pour elles. Il ne sait même pas pourquoi il continue. Peut-être parce qu'au fond, c'est quelqu'un de bien mais qu'il ne veut montrer cette partie de lui qu'aux personnes qui en valent vraiment la peine ? Et rares sont ces personnes dans la vie d'Andreas.
Avec Joy, il plaisante de son rôle de chevalier en armure. Armure qu'il n'a pas et qui ne lui ira certainement pas. Promis, tu seras la première à qui je la montrerai. Ça lui réchauffe le cœur de l'entendre rire et il aime cette image qui se présente à lui quand ça arrive. Il aimerait ne voir qu'un sourire venant de Joy. Aucunes larmes. Aucune tristesse. Mais il sait que la vie n'est pas faite comme ça, que rien n'est jamais tout beau et joyeux.
Malheureusement.
Mais il y a cette question qui lui brûle les lèvres, celle de savoir où elle était. Parce qu'il sait, il la connaît par cœur et elle ne peut pas lui mentir parce qu'il le verrait dès la seconde où le mensonge passerait ses lèvres. Mine de rien, Andreas est un fin observateur quand il s'agit de ses frères et sœurs. Impossible de lui cacher quoi que ce soit, il le sait. Mais il ne cherche pas toujours à connaître la vérité. Sauf qu'à cet instant, il se doute de quelque chose. De quelque chose qui ne va pas lui plaire et il veut en avoir le cœur net.
Et il avait raison. Sa réponse ne lui convient pas, ça l'agace et l'énerve plus qu'autre chose. Il détourne le regard de sa petite sœur pour se calmer, pour éviter de lui balancer des mots qui pourraient lui faire du mal et la blesser. Ce n'est jamais son but mais parfois, il ne le fait pas exprès. Joy... Tu m'avais dit que tu arrêterais. Il est déçu, ça s'entend dans le son de sa voix. Il n'arrive pas à le cacher sur le moment. Pourtant, c'est un bon comédien quand il s'y met mais là, non. Il n'essaie même pas. Tu vas vraiment finir par t'attirer des ennuies, tu sais ? Je ne pourrais pas toujours courir à ton secours. Qu'est-ce que tu feras si ce jour, tu tombes sur un client qui t'en veut vraiment ? Certaines personnes sont sans pitiés. Et il est bien placé pour le savoir parce qu'il traîne la plupart du temps dans des affaires louches et peu légales. Il n'en parle jamais, surtout pas à sa famille pour que personne ne s'inquiète.
Mais il se prend des coups parfois et pas qu'un peu. Parfois, il est même laissé pour mort dans une rue jamais fréquentée. Il ne veut pas que ça arrive à Joy.
Ni à personne.

oh, hush, my dear, it's been a difficult year, and terrors don’t prey on innocent victims. -- @andreas stevenson

Arrive ce qu’elle craignait, confrontée à ses choix, le regard du grand frère et s’assombri, le sourire qui disparaît. Elle aurait pu deviner qu’il n’accepterait pas cette vérité. Qu’il n’accepterait pas cette réponse. Mais elle n’est pas du genre à mentir, Joy. Elle n’est pas du genre à cacher la vérité, d’autant plus avec ses frères et sœurs. T’es beaucoup trop entière pour ça, Joy. Lorsque tu aimes, tu ne sais faire semblant. Tu ne sais t’éloigner. Mais elle le sait bien qu’Andreas ne supporte pas ses activités, qu’il ne veut pas voir ses sœurs mises en danger. Qu’il préfère risquer sa propre vie plutôt que de voir celle de Joy s’effriter. Seulement tu n’es plus capable de maîtriser tes envies, Joy. Celles qui viennent te tuer à petits feux, te consumer, te dévorer. Tu te perds derrière ce que tu espères, sans parvenir à trouver l’essentiel, à trouver le sens qu’il manque à ta vie. Elle ne veut pas voir la soirée virer au drame, pas avec lui, pas alors qu’ils venaient de se retrouver. Elle ne veut pas tout gâcher, et pourtant, les paroles moralisatrices de son frère viennent déjà la titiller, autant qu’elle doit bien pouvoir l’agacer. - Je sais, Andreas. Mais je fais attention. Croire qu’elle est invisible, que rien ne peut lui arriver. Elle est forte, assurément. Elle possède en elle une force à toutes épreuves. Mais elle n’est pas pour autant hors de danger, Andreas le sait, Andreas a raison. - Tu sais bien que ce n’est pas pour le plaisir… Simplement pour arrondir un peu les fins de mois, ok ? Qu’elle relativise, comme si elle ne faisait rien de grave. Comme si elle n’arnaquait pas les gens. Et tu oublies de mentionner les hommes que tu fréquentes pas intérêt, Joy. Ceux qui adorent dépenser des fortunes pour toi. - Les parents ne roulent pas sur l’or et il faut bien qu’on se débrouille comme des adultes à présent. Consciente de tous les sacrifices faits par les Stevenson, pour elle, pour eux tous. Consciente, avec un brin d’amertume de ne pas avoir pu réaliser ses rêves. De ne pas avoir pu intégrer une grande école d’art comme tous les amis friqués qu’elle avait autrefois.

(c) calaveras.

» waves of fire (andreas)
» rather be the hunter than the prey
» look like the innocent flower, but be the serpent under it. (alia)
» (ivre de peur) ft andreas
» (les rois de l'incruste) ft andreas.