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 rain on us (austin)

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Siam Blackbird;

-- give your heart a break --
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Siam Blackbird



taylor.
waldosia.
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brisée, blessée, atrophiée. le cœur tellement vide qu'elle ne se sent plus capable d'aimer.
héritière d'une grande chaîne d'hôtels, pleine aux as. dilapider la fortune familiale et finir en une des magazines people est encore ce qu'elle fait de mieux.
la plus bourgeoise de toute évidence. les blackbird ont envahi le queens uppé.
you could break my heart in two,
but when it heals, it beats for you,
i know it's forward, but it's true.


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Message Sujet: rain on us (austin)   rain on us (austin) Empty Ven 15 Nov - 10:45

il parait que la roue tourne. il paraît qu'avec le temps, tout s'en va. la douleur comme le chagrin. il parait que le coeur se répare mieux que l'égo. on lui en avait répété des formules toutes faites, de la même trempe. dans le seul but d'anesthésier des blessures qu'elle ne parvenait pas à dépasser. mais tenter de lui foutre dans le crâne de telles absurdités n'avait jamais suffit à effacer. les impacts étaient encore marqués, ici et là. l'empreinte tatouée. à même la peau et juste en dessous. passée la barrière de l'épiderme. elle n'avait pas été faite dotée d'une armure siam. ressemblant davantage à une poupée de chiffon qu'à une guerrière en uniforme. alors elle tangue mais elle encaisse quand même puisque c'est ce que la vie lui impose. composer, elle a toujours su le faire avec plus ou moins de succès. selon les personnes qui naviguaient à ses côtés. elle donne le change, elle fait semblant et puis au final, tout fout le camp. et c'est au milieu de nulle part, avec trop d'alcool dans le sang et de substances abstraites dans le corps, qu'on la retrouve bien souvent. les jours passent et le masque se fissure, elle n'est plus que l'ombre d'elle-même siam. quand son frère est là, ça s'atténue, ça va mieux un temps. et quand il repart, la chute est encore plus abrupte. dégringolade à pic, tout droit vers le fond. elle a essayé de coucher ses émotions sur le papier, comme si le simple fait de les déverser lui permettrait de les occulter à tout jamais. l'exutoire tant espéré. peine perdue, encore. pour celle qui ne sait pas faire usage d'un pansement.
ça toque contre la porte d'entrée, à peine de quoi la faire sursauter. elle n'y prête aucune attention, son père payait bien un type pour filtrer les entrées et les sorties. autant qu'il justifie son salaire bien trop élevé pour une si petite tâche. pourtant, elle n'entend même pas une voix qui aurait pu appuyer la présence d'un invité. même pas un bruit, ni même un souffle qui aurait confirmé l'éventualité qu'un intrus ait passé le perron de la demeure. il n'y a que le silence qui lui répond, ce pourquoi elle se relève dans le but d'atteindre l'immense porte boisée. au passage, elle ne manque pas de soupirer et de pester contre celui qui n'était pas là pour faire sa part du job et qui lui imposait de le faire elle-même. ne lui offrant dans le même temps aucune option quant au fait qu'elle ait envie de recevoir ou non celui qui se trouvait de l'autre côté. pourtant, elle actionne la poignée comme si elle venait de sauter dans le vide, s'exposant à l'inconnu. et immédiatement, elle regrette. prise au dépourvue et complètement déstabilisée de le voir là. elle claque la porte sur un fantôme du passé dont elle ne voulait pas, dont elle ne voulait plus. austin et son culot. austin et sa démesure. il n'y avait que ce pan de bois pour les séparer, pour confectionner un cercle de protection autour d'une femme brisée. y'a tous les warning qui s'enclenchent et se déclenchent. et chaque parcelle de son être qui la brûlent face à la détonation qui guette. c'est pourtant dans un élan de contradiction et de déraison mêlés, qui ne la caractérisaient que trop bien, qu'elle rouvre le battant, et lui fait face une nouvelle fois en l'espace de quelques malheureuses secondes. t'as un an de retard. c'est sec, dénué de toute émotion qu'elle ne s'autorise pas à avoir. et elle le laisse planté là, à la porte, s'éloignant déjà de lui autant que faire se peut. elle a dégringolé de dix étages sans protection, elle a été percuté de plein fouet par un train à pleine vitesse, elle a coulé à pic au milieu de l'océan sans gilet de sauvetage. il n'y a plus rien autour d'elle pour l'aider à reprendre pied, comme perdue au milieu d'un désert avec seulement l'horizon à perte de vue. elle voudrait pourtant lui balancer au visage tout ce qu'elle a sur le coeur, le frapper jusqu'à s'en écorcher les mains et les poings et lui faire faire un aller sans retour vers n'importe où pourvu qu'il ne revienne plus la malmener. mais les mots se meurent au fond de sa gorge, elle ne parvient pas à les déloger. au centre du salon, là jusqu'où elle imagine sans mal qu'il l'ait suivi, elle est toujours dos à lui. ne se sentant pas la force de le regarder, ni de l'affronter. t'en as jamais assez hein, elle souffle, avec un mal à peine voilé. un léger rire nerveux et sarcastique se faisant la malle d'entre ses lippes. ça ne lui a pas suffit de l'assassiner de ses discours dévastateurs et de se tirer comme s'il n'avait aucun coeur. il lui avait seulement accordé un temps de répit, qu'elle aurait pu mettre à profit pour passer à autre chose, et il était revenu s'infiltrer tel un poison vénéneux, comme pour lui faire comprendre qu'elle ne pourrait jamais en finir avec lui. qu'il serait toujours là quelque part, tapi dans l'ombre. prêt à lui asséner le coup de grâce, prêt à dévorer un coeur déjà à l'agonie. poison mortel.

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qu'importe que reviennent, ces pensées qui m'aliènent. je saignerais mes veines, pour soigner mes peines,
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Message Sujet: Re: rain on us (austin)   rain on us (austin) Empty Ven 15 Nov - 20:24

rain on ussiam & austinSous le soleil sanglant, grain de beauté de ce ciel brumeux, inquiétant, austin avait marché. Lentement, doucement, sans dépêchement aucun, il s’était laissé entrainer par ses pieds, lourds de ce poids qui lui pesait dessus, depuis plusieurs jours. Combien de fois avait-il craint ce moment, cette rencontre, l’entrechoc d’un retour soudain, inattendu, mais qu’il savait irrémédiablement désiré. Combien de nuit avait-il imaginé, souhaité avoir ce courage, enfin, d’aller la voir une autre fois. Oser la regarder. Oser lui parler. Oser toquer à sa porte alors que rien ne pouvait excuser toutes les horreur dites à son encontre. Il se savait bien impossible de résister, l’envie de la revoir, de prendre de ses nouvelles, étant trop envahissante. Il se languissait de son absence, et les non-dits accablaient son cœur. Il se morfondait de ses choix passés, et sa lâcheté l’insupportait. Il souffrait déjà de sa prochaine réaction, qu’il pouvait sans aucun mal entrevoir. Il se rattachait à un minuscule espoir, car c’était bien le seul point culminant l’empêchant de sombrer.
La porte devant lui le narguait d’une façon beaucoup trop ostentatoire. Il souriait en la revoyant. Dès que son image emplissait son esprit, que son odeur entravait ses sens, que la douceur de sa peau emprisonnait sa volonté déjà flanchante, son dessein se reculait petit à petit, le faisant hésiter. Puis encore, le dernier souvenir qu’il avait d’elle, ce jour où elle fut là devant lui, tellement vidée, qu’elle en était même incapable de pleurer, le faisait rugir en son intérieur. Il aurait aimé voir couler sur ses joues ne serait-ce que quelques diamants de colère. Il avait voulu qu’elle déverse sur lui sa haine, qu’elle le frappe, l’insulte, qu’elle l’abîme et l’écorche comme lui l’avait fait. Mais non, elle était restée ainsi, plantée devant lui, tandis qu’il lui balançait ces mensonges si tranchants, et cela faisait d’autant plus mal. Quel était donc le courant de toute cette mascarade ? Avait-il vraiment changé ? Le pouvait-il seulement sans elle à ses côtés ? Et que faisait-il ici ? Voulait-elle seulement le revoir, ou même le sentir en son sillage ? Il ne trouvait aucune réponse, et les questionnements persistaient. Sa main se leva, tremblante, toqua, doucement, puis reprit sa place, au long de son corps. Il attendit un long moment. Le corps couvert de frissons, l’amour coulant sans retenue dans ses veines. La posture ébranlée, les yeux hagards. Sans aucun mot, les lèvres pincées. Sans aucun mouvement, le courage mollissant. Son regard s’animait d’un fond de mer, paraissant calme, miroitant à la lumière,  reflétant l’extérieur de son âme. Car l’intérieur était tout autre. Cet intérieur, ce fut des vagues, hautes, fracassantes, attendant l’occasion de se jeter sur le rivage de sable blanc, se transformant finalement en mousse douce. Puis la porte s’ouvre. Claque, et se referme ; s’ouvre encore. Laisse entrevoir ce visage qu’il connaissait si bien. Peiné. Désemparé peut-être. Si attendu, mais ce fut tel une claque, forte et douloureuse, et sa remarque sèche, stoïque, fit couler une larme, qu’il effaça aussitôt, en un mouvement. Il ne parlait toujours pas, la laissait déverser sa hargne et sa douleur. Il la suivait, robotiquement, presque par automatisme. La culpabilité l’anesthésiait, le privait de tout pouvoir. Elle parla une autre fois, et ivre de son timbre, bien que ses mots furent blessants, austin chuchota, d’une voix à peine audible pour lui-même, qu’elle n’entendit sûrement pas, en ces quelques secondes de silence froid. Parle encore.. S’avançant, sans paraître envahissant, il s’approchait d’elle, son cœur s’affolait. Je suis tellement désolé. Si elle savait. Il n’avait pas d’excuses non. Rien ne pouvait excuser ses gestes et ses paroles. Il avait des raisons. Qu’il dirait un jour, mais pas ce jour-ci. Il ne demandait rien d’autre qu’une seconde chance. Montrer qu’il pouvait mieux se comporter ; qu’il avait changé, et qu’enfin, il la méritait. Il l’espérait. Il prit son courage entre ses mains, et le façonna comme il devrait être normalement. Il s'approcha encore plus, jusqu'à sentir son odeur. Il voulait tellement la prendre dans ses bras, mais il se retint. Pardonne-moi, je n'ai jamais voulu faire tout ça.
Il ricana. Il se faisait pitié lui-même. Non, ce n'était pas la bonne approche. La glace en lui commençait à se briser peu à peu, laissant place au sensiblement insensible. C'était peut-être ses paroles qui lui faisait cet effet. Aussi, austin se planta bien devant elle, releva son menton entre ses doigts froids et dit d'une façon expressément sincère, qu'il ne contrôla même pas. Regarde dans mes yeux, et dis moi que tu ne vois pas tout l'amour que je te porte. Il n'y avait que dans ces prunelles que l'on distinguait son âme.
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Message Sujet: Re: rain on us (austin)   rain on us (austin) Empty Mar 26 Nov - 2:47

effacer la scène. recommencer à zéro. comme si elle n'avait jamais existé, comme si elle n'existerait jamais. elle en était là siam. réduite à rêver d'un espace temps où rien de tout ce qui se jouait actuellement n'était réel. réduite à n'être que le pantin d'une machination plus grande qu'elle. la soumission était tout ce qui lui restait. face à lui, face à son passé qui se matérialisait et lui revenait en pleine gueule. accroché à ses basques. traîné comme de la poudre sous ses pas. elle aurait tout donné pour que lui claquer la porte au nez suffise à le faire disparaître, à le décomposer en mille-et-un morceaux avalés par les flots. pour qu'il oublie même jusqu'à son existence, pour ne plus avoir la brillante idée de revenir la hanter. pourtant, toutes ses prières n'étaient que poussière. parce qu'il était bel et bien là. de toute sa splendeur, le bel arna(coeur)queur. le dos tourné, elle s'essaie à le snober. à ne rien lui accorder. pas même un regard, encore moins son intérêt qui lui apparaîtrait tel une première victoire. l'héritière du trône paraît bien petite, écrasée sous le poids de ses vieux démons, de ses espoirs vains. de cette belle histoire qui s'était transformée en roman noir. elle avait longtemps espéré ce moment-là. longtemps attendu ces retrouvailles-là. alors que maintenant, elle voulait simplement fuir le désastre annoncé. parce qu'elle est touchée. parce qu'elle est blessée. écorchée vive. une énième balafre qu'il lui offre en revenant. une de celles qu'elle devra apprendre à colmater, en tentant de dompter le temps. pour qu'il agisse finalement comme un baume apaisant sur des cicatrices encore béantes. l'acidité et la rancoeur dégoulinent par tous ses pores, transpirent de tous ses mots. elle veut le piquer, lui faire mal autant qu'il lui a fait mal. mais elle n'est pas douée à ce jeu-là siam. bien plus à l'aise dans le rôle de l'oiseau blessé que dans celui du chasseur au fusil. incapable de digérer le retour improvisé, le retour qui ne semble même pas le perturber. il revient comme s'il était parti la veille. comme s'il n'avait jamais prononcé un mot plus haut que l'autre. comme s'ils s'étaient embrassés hier en se promettant de se retrouver le lendemain. comme si, main dans la main, ils étaient prêts à s'engager sur leur nouveau chemin. la vérité est pourtant toute autre. bien plus casse-gueule, bien plus vicieuse. elle se fiche du fric engagé dans l'équation. que du matériel dont elle ne s'est jamais formalisé. parce que les blackbird en ont plein les poches et qu'un million de plus ou de moins n'était que du vent. non, ce n'était décidément pas une histoire de pognon, davantage une histoire de sentiments. celle qui avait enrayé la mécanique du coeur, celle qui avait désossé le mécanisme jusqu'à tout faire sauter. elle est sur son terrain l'héritière, à l'abri de ses murs. ça ne suffit pas à maîtriser son rythme cardiaque, à repousser ses angoisses. livrée en pâture, face à celui qui lui avait tout pris. ce qu'elle avait de plus beau, ce qu'elle était, sans oublier le palpitant broyé dans la manoeuvre. parle encore.. l'ombre d'un murmure qu'elle discerne à peine. parce qu'elle n'est pas assez attentive pour ça. parce qu'elle n'entend que ses propres bleus à l'âme, en oubliant tout ce qui pouvait graviter autour. c'est plus fort qu'elle, c'est un mouvement de recul qu'elle opère quand elle le sent s'approcher. la distance de sécurité qu'elle impose, le contrôle qu'elle veut garder, pour ne pas s'y brûler. hors de question de recommencer. je suis tellement désolé. si facile, trop facile. de revenir la bouche en coeur après lui avoir soufflé toutes ces horreurs. de revenir et de la cajoler d'excuses pour lui faire tout oublier. elle n'a pas la mémoire courte siam, pas dans ces circonstances. elle a la mémoire du mal, les souvenirs blafards. ceux qu'elle emportera jusqu'à la tombe, ceux qui la suivront jusqu'au cimetière. les yeux qu'elle roule, le soupir agacé qu'elle retient in-extremis. le regard qui entre en collision avec la silhouette de l'homme. et y'a rien de plus dur à gérer. parce que sa présence est trop réelle. parce que les restes d'eux n'ont plus rien d'artificiel. pardonne-moi, je n'ai jamais voulu faire tout ça. les mots lui manquent pour répondre aux siens. acculée, le verbe coupé. t'es pas prête à entendre ça. t'avais déjà même pas envie de le revoir. tu voulais continuer de t'escrimer à gommer les blessures d'antan. persuadée que ça finirait bien par passer, quand t'en étais encore à t'y noyer. le contact de ses doigts sur son menton l'électrise. peut-être bien qu'elle sursaute. avant de se dégager. l'emprise sur elle qu'elle ne veut plus lui octroyer. regarde dans mes yeux, et dis moi que tu ne vois pas tout l'amour que je te porte. les semblants de rencontre entre leurs quatre iris sont succins, presque inexistants. elle ne parvient pas à s'y accrocher siam. elle fuit, comme lui l'avait fait quelques années auparavant. et elle se braque, se compose un visage imperturbable, durcit ses traits. j'vois rien, la voix atone, les émotions éteintes. ou plutôt, tu te refuses à deviner quoique ce soit à travers lui. tu ne veux plus rien lui donner. parce que t'avais essayé et il avait tout pris. était parti avec tout ce que t'avais. ne restait plus que tes miettes sur le carreau. te fatigues pas austin, tu m'feras pas tomber deux fois. t'en as assez fait pour toute une vie. ils n'avaient pas partagé des années en commun. mais l'intensité de ce qu'ils avaient, avait tout étouffé, tout balayé. plus violent, plus criard, plus fort. amour à mort, loin d'être indolore.

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