((spell or pleasure)) ft mila.

La mine réjouit, comme toujours. T’es dans le taudis où t’as grandi, avec les années ça ne s’arrange pas, tout au contraire.  Les opales qui se dépose sur le canapé où git le corps de ta chère génitrice. T’aimerais avoir trouvé un endroit où dormir, t’avais pas eu le courage d’aller jusqu’à chez Billie pour squatter chez elle, la fatigue anéantissant tout ton être hier au soir. Ta journée va être bonne, une routine. Tu te fiches des atrocités qui pourraient donner une mine affreuse à ce jour. Le monde est en fête, l’épouvante est reine, appelant les esprits et fantôme pour donner quelques frayeurs. Toi, tu recherches dans ton armoire un déguisement tu ne sais pas encore celui que tu vas prendre, la citrouille ou cette affreuse créature représentant un gremlin pour ventre des voitures. Les deux sont clairement plus gros que toi et bien chiant à enfiler.  Une horreur de les glisser sur toi, mais tu dois en choisir un pour rejoindre Mila en milieu de journée, pour profiter de cette journée placée pour beaucoup sous le surnaturel. Tes opales qui suivent ses pattes qui court sur le parquet tuméfié par le temps. Araignée qui espère ne pas être écrasé par tes pieds, tu essayes de la rattraper, avant le chat du voisin qui est encore venu s’incruster dans la chambre. «  mort ou vif ?   » Tu fixes le chat, tu le vois qu’il se lèche déjà les babines, prêt à donner la mort à ce pauvre faucheux, des griffes qui se plantent dans ta chair, un cri que tu essayes d’étouffer, pour ne pas faire face au diable en train de cuver dans le salon. La panique quand ce fauve te mord, car tu détiens entre tes fines mains la petite bête essayant juste de survivre jusqu’à minuit. Monstre à huit pattes contre l’assassin félin qui ne cesser d’attaquer tes pauvres mains , tu finis par lâcher et le destin funeste de la petite araignée était fini. Les mains pleines de sang et de griffure, tu fous le chat dehors sans même lui donner une quelconque caresse. Votre rituel était généralement quel qu’échange de câlin, mais il ne méritait pas après un tel comportement, et tu le vois minauder derrière ta fenêtre ce qui te fait rire. «  démon va !   » L’éclat de rire qui vient éveiller l’appartement et faisant grommeler ta mère. Tu récupères le déguisement d l’horreur, dire qu’il devait attirer les enfants, tu te demandes encore comment c’était possible. Te voilà avec cette envie angoissante de te gratter, ton visage qui dépasse du déguisement, tu ne sais pas pourquoi tu n’avais pas pu garder les autres, sans doute car dans tes travailles ils étaient surtout bien trop égoïstes pour vous les laisser après que tu es fait des conneries avec Mila. Quand tu bossais avec elle dans de tel déguisement, vous n’arrêtiez pas de vous chercher, de repousser vos limites.  
(message à Mila : je vais arriver devant chez Joe)
Rien de prévu pour cet halloween, juste de l’amusement sous le signe de l’imprévu. L’envie de lâcher prise, oublier tout ce qui pourrait vous tracasser, même si de ton côté rare sont les choses te tourmentant. Arrivant devant le bar de Joe, tu regardes l’image que tu donnes, rien à dire ce n’est clairement pas quelques choses qui auraient donné à l’époque aux enfants de venir te voir, pour ça que celui-ci de boulot tu ne l’avais pas gardé longtemps. Les opales qui s’imposent sur le décor animé, les rues sont toutes habillées de leur plus belle tenue macabre prête à lancer une malédiction. Puis la belle brune attire ton regard, attisant ton envie de passer du temps avec elle. Sourire qui éblouit. «  Un sort ou un câlin ?   » enjouée. Tu es heureuse de la voir, de passer du temps avec elle. Puis de faire bien des choses en cette fin de journée ensemble. «  t’es prête pour les défis ?   » Tout est placée sous les coups de tête, jamais ne rien prévoir, juste que tout est possible, même l’effroyable.

Ya qu’a toi que ça pouvait arriver, croiser le démon dans un chat noir, il n’avait pas envie d’être généreux avec la vie de cette araignée. T’aurais juste pas imaginé y laisser du sang pour une telle connerie. Le sourire qui mange ton visage tu te sens bien, bien que tu portes ce déguisement qui n’était clairement pas à ton avantage au vu de cette couleur citrouille qui frisé le ridicule. Les moments étranges font souvent de grande amitié, t’aimes bien croire ce genre de petit dicton, à la con, mais tellement vrai. La honte rapproche sans doute les âmes, vos âmes se sont jointes pour ne plus jamais se quitter, ô grand jamais. Tes opales qui lancent un dernier regard sur ce corps épousant comme une seconde peau le canapé, le corps inerte de celle t’ayant donné la vie. Une âme déchue, une personne dépourvue du sens de la vie, du sens du mot humanité, pourtant, t’as le myocarde qui s’enclenche en déposant tes prunelles sur elle. Car t’as le cœur qui démarre pour tout et pour rien, il s’emballe comme un cheval lancé au galop, par plaisir. Le pur plaisir de jouer une mélodie jouissive, ton organe toujours touché, toujours à se mettre à terre. Car malgré la douleur des erreurs t’ayant blessé, tu suis le chemin, sans jamais repousser la lumière illuminant ce dernier. Tu t’y accroches comme à ton dernier souffle, ne voyant pas les ténèbres qui se déchaînent sous toi. le monde est lugubre pour le reste des âmes et pour toi , il est empli de couleur qui fait chavirer ton mécanisme, des idéaux pleins la tête, toujours à n’y voir que du feu dans toutes ces merdes.
T’accordes jamais d’importance à ce qu’on pense de ton apparence, car tu sais bien que personne n’est jamais content, sauf toi. un peu d’égoïsme dans ton monde de donation. Un coup de tête cette journée avec Mila, le meilleur coup de tête, comme toujours. Coup de cœur, coup d’amitié. T’oses toujours aller rechercher Mila. Le cœur qui claque contre la paroi, tes opales admirant le macabre régalant les monstres qui se promène accrocher à ces mains les protégeant. La voilà la douce, qui te promet d’un regard que ce moment ensemble sera innée, il te régalera, prête à parier dessus, car tu sais que l’une avec l’autre, vous formez une bonne équipe pour affronter les choses. Comme les patrons avec des idées à la con. Subtile chaleur endiablant ton âme. La chaleur de l’endroit te réchauffe t’enlevant à ce froid qui te laisser presque de marbre. Tu prends la belle brune dans tes bras, fermant les yeux à son contact, puis souriant à sa réponse . « il n’y a jamais de doute avec nous … » Les opales qui se blottissent dans les tiennes, alors que tu sais le verre qu’elle te tend. « A notre nuit de folie ! » Un clin d’œil que tu joins au geste de trinquer avec elle. Tu bois le liquide qui brûle l’intérieur de ton être réchauffant un peu plus ton être. « On devrait aller prendre des bonbons en magasin après ce verre ! » Une petite précision, car tu le sais que tu le feras, trainant par la main la belle, s’il le faut. Ce que tu fais presque automatiquement quand ta main se joint à la sienne, courant sur l’asphalte, le rire au bord des lèvres.
« Voici ton carrosse ! » Toi proposant le caddy à ton amie, pour qu’elle y grimpe, sous les yeux encore ébahit de certain rabat-joie qui ne comprennent plus la fougue que vous possédez encore en vous.