don't ask me why (arya)

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{ don't ask me why }
crédit/ tumblr ☾ w/@arya warren

Une présence qui se voulait rassurante, et des larmes qui ne pouvaient cependant pas s’arrêter de couler. Une tristesse déchirante, un chagrin qui venait du fond de son coeur alors qu’elle avait cru être fautive, qu’elle avait pensé être rejetée, qu’elle avait cru ne jamais pouvoir la revoir, son doux petit ange qui l’avait sauvée, qui l’avait aimée. Qui l’avait gardée dans ses bras quand le mal était présent. Et des larmes qui se voulaient révélatrices, qui se voulaient preuve d’un chagrin bien trop grand. parce que tu ne comprenais pas l’égalité, Venus. Parce que tu ne l’avais jamais vécue. Il y avait les forts, il y avait les faibles. Il y avait les riches, Il y avait les pauvres. Il y avait les gens qui avaient tous les droits, et ceux qui n’en avaient aucun. Une vision dichotomique d’un monde noir, issue d’une vie malheureuse. Et de quelques soupçons de lumières. Arya. et pourtant c’est avec douceur qu’elle vint la réconforter, sa Arya. Et un mot qui vint frapper à grands coups le coeur de la douce dawson. « étions » ? N... nous... je... je... je veux que nous le « soyons », je ne... ne veux pas que ce soit du passé... et en l’écoutant, elle se sentit affreusement coupable, bien idiote surtout. mais.., mais alors... mais je ne comprends pas tu... es tellement plus que moi... si seulement elle n’avait pas vécu dans la rue, si seulement elle n’avait pas eu à se prostituer. à se vendre. à accepter l’immoral. à être une moins que rien... parce que tu n’étais pas pure, tu n’étais qu’un déchet. Ce que l’on te rappelait bien souvent quand tu t’accroupissais près des mâles pour un peu de monnaie, ouvrant la bouche pour te sentir prête à vomir dès qu’ils se servaient... tu n’étais pas une égale. Pas celle d’Arya. Loin de l’être. Et pourtant elle semblait penser le contraire, ce bel ange. t... tu sais je... je pensais que... si... si j’osais venir... o... on me dirait non... c’est pour ça... d’autant plus qu’elle était le secret. Elle n’avait jamais rencontré la mère de son amie, elle avait toujours été cachée dans son lit, à la serrer contre elle pour ne plus jamais se sentir seule et mal-aimée du reste du monde. je... ne savais pas que... que je... pouvais... venir... et elle vint se perdre dans les bras de sa petite muse. Elle vint se perdre contre son épaule à pleurer doucement. Avant de l’entendre. De l’entendre. Ce qui lui fit si mal. Si mal de au coeur. oh Arya je... je suis vraiment désolée je ne voulais pas je... jamais je ne t’abandonnerais... tu... tu m’as sauvée, tu m’as aimée... et... et moi je t’aime en retour... je... je ne supporte pas d’être loin de toi... je... je ne voulais pas que... je suis désolée je pensais que tu ne voulais plus de moi... mais... jamais... jamais je n... ne t’aurais abandonnée... et je suis désolée d’avoir pu penser ça d’ailleurs... je... elle la serra contre elle. je suis désolée... des larmes. Des larmes qui coulaient, mélange d’une chagrin qui l’avait amenée ici. Et du plaisir de la retrouver. Et de la peine qu’elle lui avait infligée. de toutes façons, Telle que tu étais, tu ne la méritais pas. Tu étais un monstre. Une pensée qui restait en toi tandis que tu la serrais contre ton coeur. et une question se souleva... mais.., tu... tu m’acceptes même... avec tout ce.,, que j’ai du faire pour survivre ? Tu sais je... ne suis pas... pure... pas comme toi... parce que la pureté c’était ce qu’elle voyait, Venus. En sa belle Arya. Une femme douce. Une femme pure. Peut être pas innocente, mais un véritable ange. Qui n’avait pas à subir les horreurs d’une impure...

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{ don't ask me why }
crédit/ tumblr ☾ w/@arya warren

Elle était son rêve. Un rêve qu’elle n’avait jamais osé espérer, avant de la rencontrer. Un rêve auquel elle n’aurait jamais pu croire, si elle ne l’avait pas rencontrée. Arya. Cette douce déesse, ange d’un autre temps, qui s’était risquée à l’amener, elle, sans abris, au creux de ses bras, au chaud, dans la demeure qu’elle ne pensait pas pouvoir mériter. Elle lui avait donné la chaleur, elle lui avait donné la vie, en quelques sortes. La vie. et jamais venus ne saurait l’oublier… mais arya… arya, elle était bien au dessus de sa condition… c’étaient là tes pensées, tu n’avais pas l’impression de la mériter, et tes mots le reflétaient, tes mots le montraient à ta belle arya. Parce que tu n’avais pas le droit d’être au même niveau qu’elle, parce qu’elle était l’ange, quand tu n’étais que rien. un rien qu’elle avait pourtant pris sous son aile, qu’elle avait protégé. et elle était divisée, venus. Divisée, parce qu’elle se rendait bien compte qu’arya l’avait toujours considérée comme une amie, mais elle n’avait pas l’impression d’appartenir à son monde, d’être assez pure pour pouvoir y entrer. Elle n’avait pas l’impression d’avoir le droit de rêver… et alors qu’elle était si mal, que sa voix tremblait, que ses yeux étaient presque gorgés de larmes, elle put sentir la douce étreinte de sa belle, de celle qui l’avait toujours protégée, de celle qui ne l’avait jamais abandonnée même si tu l’avais cru. et elle la lui rendit, serrant ce corps contre le sien en s’excusant. n… non… je… mais elle ne put rien dire, que déjà, son esprit lui jouait des tours. « étais mon amie »… pour toi, cela voulait dire que le présent n’était pas affecté par cette vérité du passé. tu n’étais plus son amie, d’après elle. tu n’étais plus son amie, peut-être parce qu’en pensant être abandonnée, tu l’avais abandonnée… et le doute s’installa, l’espace d’une micro seconde. Une micro seconde qui fut comme un enfer, avant qu’arya ne rectifie. avait-elle senti la détresse de ton cœur ? ou avait-elle juste voulu clarifier ? elle n’eut pas à attendre longtemps pour avoir une réponse qui ne manqua pas de faire exploser son cœur sous une chaleur bienveillante. « je t’aime ».
tu la connaissais. Tu savais comment elle était. Tu ne l’avais jamais entendu prononcer ces mots. Pas ainsi. Pas à toi. elle te l’avait montrée, qu’elle t’aimait. Elle te l’avait montrée, en te serrant contre elle, en te gardant au chaud, quand la rue semblait vouloir ta peau. mais là… là… les yeux presque écarquillés, elle répondit dans un souffle tu… tu sais… tu n’imagines pas… combien ça me fait du bien d’entendre ça… mais… mais alors… j’ai le droit d’être auprès de toi ? de venir quand je veux ? demanda-t-elle, comme si elle avait besoin d’être sûre et… et… merci… vraiment… je t’aime aussi, tu sais… et pour moi, tu es pure… elle en avait des larmes aux yeux.  Et alors qu’elle l’entendait lui parler de ses sentiments, elle se sentit mal, d’un coup. coupable… parce qu’en imaginant qu’elle t’abandonnait, tu lui avais aussi laissée croire que tu l’abandonnais. Coupable… une culpabilité qui faisait mal… et elle s’empressa de réitérer l’embrassade. bien sûr… je… je suis désolée… j’aurais dû savoir que… j’aurais dû… mais… mais je suis là… je… je suis là… promis… parce qu’elle avait beau être son ange, la belle arya, elle n’en était pas moins humaine, avec les doutes qui l’accompagnaient, avec les craintes qui la dirigeaient. Elle était humaine. Et divine. Elle méritait tellement mieux.

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crédit/ tumblr ☾ w/@arya warren

Le monde qui semblait redevenir lumineux, sa belle arya qu’elle retrouvait, le rêve qu’elle avait eu peur de perdre, et le sourire qu’elle ne voulait plus jamais perdre. Comme si en un instant, cœur entrouvert pour elle, elle avait su entrevoir les plus infimes parts de son hôtesse, que cette dernière ne montrait habituellement jamais. elle s’était ouverte à toi, venus. Elle s’était ouverte, elle t’avait donnée quelque chose d’inestimable, un « je t’aime » qui méritait d’être choyé, parce que c’était quelque chose de rare, de presque impossible. arya n’était pas de celles qui parlaient ainsi, même si elle pouvait le ressentir. Elle n’était pas de celles qui s’ouvraient, mais de celles qui montraient. Et là. là. pour toi. elle avait osé. elle ne savait pas comment décrire ce qu’elle ressentait, elle ne savait que sentir que son cœur battait plus fort que tout, que sa poitrine était chaleureuse, qu’elle avait l’impression d’être dans un rêve, le rêve de ne plus jamais quitter l’ange de cette maison. De ne plus jamais quitter son amie, celle qu’elle aimait de tout son cœur, réciproquement. Cette amie qui l’avait sauvée, cette amie qui l’avait maintenue au chaud les nuits d’hiver. Cette amie qu’elle avait cru perdre, parce qu’elle n’avait pas su comprendre que les classes n’existaient plus entre elles. Cette amie qu’elle avait cru souiller avec son impureté, et qui finalement lui dévoilait que c’était une souffrance trop grande que de la voir ainsi. Contestant la pureté, se pensant inférieure. tu avais compris, venus. Tu avais compris que cela faisait mal à ton ange, que de lui dire qu’elle était bien mieux que toi. tes pensées restaient les mêmes, pour toi, tu n’appartenais pas à son monde, ce doux ange qui n’avait pas besoin d’une souillon comme toi. mais tu ne pouvais plus le dire, tu ne pouvais pas lui faire mal. Tu ne voulais que la faire sourire, lui apporter réconfort. Pas de souffrances. Jamais. alors dans ses bras, elle lui répondit alors laisse moi te rendre heureuse ainsi… et elle la serra un peu plus, ressentant sa chaleur, celle qu’elle avait tant eu peur de perdre. je te le promets… j’ai compris… plus jamais je ne penserai ça… parce que je sais que tu m’aimes… et tu sais que je t’aime… désolée de t’avoir… d’avoir pensé ça. et dans un souffle, elle ajouta je te demanderai, promis, si jamais j’ai un doute. mais je n’en aurais plus. elle l’espérait. Et en voyant ce petit doigt relevé, elle eut un sourire, laissa son propre doigt sceller cette promesse.
Cette promesse qui durerait éternellement.