i still love you ♪♫ Princesse Cassi' ♥

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Elle n’a pas revu Owen depuis. Depuis qu’elle a craqué, depuis qu’elle s’est perdue dans ses bras, depuis qu’ils ont fait l’amour. Et depuis qu’elle l’a pratiquement mis à la porte. Elle ne sait pas dans quel état d’esprit il est. Au tout début, elle espérait ne pas le revoir. Elle espérait qu’il comprenne, qu’il garde ses distances avec elle. Mais, sans doute qu’elle ne l’avouera jamais, seulement cette distance qu’elle a pourtant désirée commence à l’interpeller de plus en plus. Toujours aussi contradictoire, Cassey. Elle ne veut pas le voir et, en même temps, elle ne peut pas s’empêcher de penser à lui. Il a le même effet sur elle qu’il y a vingt ans, celui qu’il n’a jamais cessé d’avoir finalement. Il l’a hantée tout ce temps, il continue encore aujourd’hui de le faire. Mais sa raison sait qu’il vaut mieux qu’ils ne se parlent pas tous les deux. Elle a peut-être trop peur de lui. Peut-être trop peur de ce qui pourrait arriver entre eux s’ils se revoyaient. Peut-être trop peur de ce dont elle est capable, en réalité. La jeune femme garde avec précaution ses distances. Elle sait pourtant qu’elle doit le tenir au courant pour Nikolaï, il doit être mort d’inquiétude mais ce n’est pas comme si elle avait beaucoup de nouvelles à lui raconter non plus. Tu te cherches des excuses, Cassey. Elle le sait. Elle le sait pertinemment au fond d’elle. Sinon, elle ne chercherait pas à tout prix à donner un sens logique à son silence, elle se contenterait de rester dans le silence. Puis, il y a Arya. Arya qui est enfin au courant pour la présence de son père dans la ville. Elle n’a même pas pu en informer Owen la dernière fois. T’étais trop occupée à baiser avec lui. Elle ferme douloureusement les yeux une nouvelle fois et repose, pour la énième fois depuis cette fameuse nuit, son téléphone avant d’oser lui envoyer un message. Elle ne peut pas... Elle n’y arrive pas. Trop lâche Cassey, elle ne se sent pas capable de l’affronter à nouveau. Mais c’est sans qu’elle s’y attende qu’elle entend toquer à la porte. Elle se raidit sur son canapé, peut-être parce qu’elle reconnaît sa manière à lui de toquer. Elle passe nerveusement la main dans sa chevelure blonde tout en se levant pour rejoindre l’entrée. Elle se dit qu’elle doit devenir dingue quand, non, c’est devant lui qu’elle se retrouve. - Hum, bonjour. Elle n’a pas l’air surprise, plutôt légèrement fébrile. Elle se rend compte que, lui non plus, il n’a pas l’air dans son état normal alors qu’il lui tend simplement, pour ne pas dire platement, une enveloppe. - Oh... Merci... Elle paraît presque déçue. Elle se mordille la lèvre alors qu’il est déjà en train de repartir. Elle hésite, une seconde, une pauvre seconde seulement. - Owen, attends... Pourquoi ? Pourquoi fait-elle une chose pareille ? Parce que tu n’peux pas t’en empêcher. Parce que t’es tombée amoureuse il y a vingt ans, et que quoi que tu en dises, quoi que tu décides, t’es pas capable de le laisser partir sans un mot. Parce que t’es pas fichue de rester tranquille, Cassey. Faut toujours que tu compliques tout. Elle prend une profonde inspiration pour trouver le courage de parler. C’est tellement déroutant de se retrouver à nouveau face à lui... Après ce qu’ils ont partagé. - Je n’ai pas oublié ta nièce... Nikolaï, il n’est pas là en ce moment. Je lui parle dès son retour mais, s’il est parti, je suppose que c’est pour prendre du recul. explique-t-elle naturellement, comme elle l’aurait fait en temps normal. Comme s’ils n’avaient jamais couché ensemble. Comme s’il n’était pas le seul homme qu’elle a aimé.

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La voix brutale d’Owen la surprend, comme une légère secousse, tout au fond de son cœur. Elle ne comprend pas, Cassey. Elle ne comprend pas cette froideur extrême dont il fait soudainement preuve avec elle. Cela ne devrait pas l’atteindre autant. Cela devrait l’arranger au contraire. C’est bien ce qu’elle prône depuis leurs retrouvailles d’ailleurs, ce qu’elle affirme souhaiter haut et fort : Qu’ils s’en tiennent à des rapports strictement cordiaux pour leur fille, rien de plus. Non, cela ne devrait vraiment pas la déranger. Mais c’est tout toi, Cassey. Tu veux qu’il se tienne à l’écart et, quand il le fait enfin, tu recherches son contact... Tu le cherches à chaque fois qu’il n’est pas là. Elle ne se démonte pas, donc. Elle lui explique, le ton le plus neutre possible, où en est actuellement la situation avec Nikolaï. Elle essaie de le rassurer comme elle peut. Sans doute est-ce maladroit, sans doute est-ce inapproprié, mais elle essaie. Elle essuie un échec violent lorsque le jeune homme rejette son aide de but en blanc. Il s’adresse à elle comme elle n’aime pas qu’il le fasse, avec froideur, avec autorité. Elle arque un sourcil quand il affirme la connaître, l’air de lui demander ce qu’il veut bien dire par là. Elle le sait, pourtant, elle sait qu’elle est en train de s’engager dans une voie dangereuse avec son propre frère. Mais quand sa colère est lancée, elle ne réfléchit pas, Cassey. C’est peut-être ce qu’il entend par ses propos en fin de compte. - Pourquoi tu ne me laisses pas t’aider ? C’est mon frère, j’ai plus d’emprise sur lui que t’en auras jamais. Puis, merde, elle est concernée. Qu’elle s’en mêle ou non, elle est bel et bien concernée. C’est parce qu’elle est sa sœur que Nikolaï est allé menacer Owen. C’est à cause d’elle s’il le déteste autant. Elle ne peut pas rester sans rien faire alors qu’elle a le pouvoir de changer les choses. Ce serait cautionner les ambitions de son grand frère. Or, c’est si loin d’être la réalité. Si loin de ce qu’elle voudrait, pour lui, pour sa famille. Mais il la rappelle à l’ordre, comme si elle cautionnait, comme si elle était son ennemie. - Et je le sais, tu crois quoi ?! Ça me rend malade que mon propre frère veuille faire une chose pareille, en plus à cause de moi ! Je ne peux pas rester à l’écart alors que je suis contre ! Elle ne comprend pas pourquoi il s’obstine autant à repousser son aide. Ce n’est pas comme s’il lui demandait quoi que ce soit, c’est... C’est normal qu’elle réagisse. Non ? Son regard ancré dans le sien, elle reprend la parole une dernière fois, le ton beaucoup plus doux. - Je suis de ton côté Owen...

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Elle ne peut pas rester à l’écart. Elle ne peut pas. Ce n’est pas elle, ce ne sera jamais elle. Elle n’est sans doute pas la femme la plus altruiste qui soit, Cassey. Non, elle a peut-être même tendance à être un peu trop tournée vers ses problèmes pour en oublier de relever la tête vers le reste du monde. C’est ce que sa propre fille lui a reproché, le manque d’attention à son égard, trop préoccupée qu’elle était par ses soucis. Mais elle n’est pas quelqu’un de mauvais. Elle a le cœur pur de ceux qui sont capables de tout pour leurs convictions. Elle ne laissera rien l’en empêcher, même pas tout l’amour si fort qu’elle éprouve pour son grand frère. Car il n’est pas question d’elle, là, mais d’Owen. Owen et cette petite fille, l’enfant d’une ancienne amie chère à son cœur. Elle ne peut pas rester à l’écart, non. Mais le jeune homme continue de lui affirmer qu’il s’agit uniquement de son problème. Il ne veut pas lui en causer d’autres, elle le comprend à cet instant seulement. – Owen… Ça n’a rien à voir. Tu n’as rien fait de mal. De toute manière, il doit bien s’en douter puisqu’il la connaît si bien, il ne la fera pas changer d’avis. Elle est trop déterminée pour qu’il puisse l’arrêter. Seulement il est tout aussi obstiné, Owen. Il continue de s’opposer fermement à son aide. Bordel, ce n’est pas possible d’être aussi borné. Elle ne comprend même pas comment il peut tant vouloir la mettre à l’écart alors qu’il risque de perdre la garde de sa nièce. Elle doit, ne serait-ce que, savoir ce que Nikolaï a en tête. Aux paroles de son ex petit-ami, la jeune femme lève les yeux au ciel avec une certaine insolence. – Bon, ça ne sert à rien de discuter avec toi. Je te dis que je vais t’aider, donc je vais t’aider, c’est tout. lance-t-elle avec obstination. Elle ne se rend pas compte qu’elle est tout aussi têtue parce que, elle, elle a de bonnes raisons d’insister autant. Mais elle ne s’y prend peut-être pas de la meilleure manière. Peut-être qu’elle doit lui rappeler qu’il doit avoir confiance en elle, plutôt que s’opposer avec autant d’impertinence, comme si elle voulait l’agacer davantage. Une inspiration plus tard, la jolie blonde reprend la parole avec beaucoup plus de douceur et de sincérité. Elle ne le quitte pas des yeux alors qu’elle lui explique qu’elle est de son côté. De simples mots qui ont plus d’effets que tous ses arguments. Elle le regarde s’approcher d’elle, le cœur battant. Pendant un bref instant, elle a le sentiment troublant qu’il va l’embrasser. Il pose même ses mains sur ses épaules, mais c’est un baiser sur le front qu’il lui offre. Et, enfin, il la remercie. Elle s’apprête à lui demander s’ils vont pouvoir discuter comme deux adultes à présent mais elle ne s’attend pas à la suite de ses propos. Pas un instant. – Qu… Quoi ? demande-t-elle, comme si elle ne comprenait pas. Simplement parce que le mot prêtre qui sort de la bouche d’Owen, c’est surréaliste. Mais il ne parle pas de n’importe quel prêtre. Il parle de Toby. Toby. Elle déglutit difficilement, sentant le désarroi laisser place à l’inquiétude. – Je… Je vois pas de quoi tu parles. Crédibilité : Zéro. Elle ne sait vraiment pas pourquoi elle ment. Sa relation avec le jeune prêtre est interdite, prohibée par l’Église. Il aurait des ennuis énormes si elle se savait. Alors, le protéger, c’est son premier réflexe. Mais, à l’intérieur, son esprit est envahi par des centaines de questions.

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Le voilà qui s’emporte à nouveau contre elle. Il s’adresse à elle comme si elle était idiote, comme si elle était à côté de la plaque. Elle ne l’est pas. Elle sait parfaitement ce qu’il a fait il y a vingt ans. Elle en souffre encore chaque jour, elle ne pourrait pas l’oublier, même si elle le voulait de toutes ses forces. Elle est la première concernée, bon sang. C’est elle qu’il a abandonnée, seule et enceinte, c’est elle qui a dû élever sa fille sans la présence de son père. Elle a conscience de tous les enjeux dont il parle car, plus que lui ou Nikolaï, c’est elle qui les a vécus. Et, justement, elle est la mieux placée pour dire que cette histoire d’adoption n’a absolument rien à voir. Si elle est capable de faire la part des choses, si elle en est capable, son frère devrait y arriver, bordel. Et lui aussi, il devrait y arriver, au lieu de tout ramener à leur passé. Ou peut-être que c’est elle qui est complètement folle. Peut-être qu’elle n’agit pas comme une femme blessée et trahie devrait le faire. Peut-être qu’elle s’est réellement trop laissée approcher par Owen depuis son retour. Mais, la vérité, c’est qu’elle est comme ça, Cassey. Ses émotions peuvent passer d’un extrême à l’autre avec une rapidité déconcertante, des émotions qui la guident plus que toute forme de raison. Elle sait écouter son cœur, peut-être plus que la plupart des gens. Son cœur qui lui demande, qui l’implore d’aider le premier et seul amour de sa vie. – C’est toi qui ne comprends rien, je n’ai aucune envie que vous soyez en guerre, tous les deux ! Nikolaï et Owen, l’un contre l’autre. Non, elle le vivrait très mal. Elle le vivrait vraiment très mal. Rien que d’imaginer son frère, en pleine audience, mettre l’homme qu’elle a aimé plus bas que terre, cela lui fait mal. Elle ne veut pas se retrouver entre eux non plus, Cassey. Mais si elle est la seule personne qui a un pouvoir sur tous les deux, c’est aussi son devoir d’essayer. Elle a sans doute beaucoup de défauts mais le manque de loyauté n’en fait pas partie. Peu importe ce qu’Owen a pu faire vingt ans auparavant, elle ne voudrait pas un instant qu’il en soit puni en se retrouvant privé de sa nièce. En la privant, elle, de son oncle. La jeune femme n’en a pas tout à fait conscience mais toute cette histoire la rapproche bel et bien de lui. Elle devient plus protectrice à son égard, elle se range même de son côté contre son frère. Sa propre rancœur disparaît tout doucement au profit du sentiment beaucoup plus louable de vouloir agir au mieux. Elle apprend à le retrouver par la même occasion, à retrouver ses qualités, ses défauts, toute la personne qu’elle a connue. La personne dont elle est tombée amoureuse. Elle se laisse dangereusement approcher, Cassey. C’est peut-être pour cette raison que l’entendre parler d’un autre homme lui paraît soudain si déstabilisant. Elle a beaucoup de mal à savoir comment réagir. Personne n’est censé savoir pour elle et Toby. Et, en même temps, elle ne peut s’empêcher de se demander si ce n’est pas son frère qui en a parlé au pompier lors de leur confrontation. Les questions fusent mais, elle, elle fait semblant de ne pas comprendre. Il ne se laisse pas avoir, Owen. À la vérité, il ne rebondit même pas sur son mensonge, lui expliquant d’emblée comment il a appris pour leur relation. Elle reste silencieuse, les yeux posés sur lui, elle l’écoute avec la plus grande attention lui expliquer le plus calmement du monde qu’il a voulu intimider Toby. Elle se sent soulagée d’entendre qu’il n’a rien fait. Elle ne veut surtout pas causer de tort au jeune prêtre. Elle ne dit rien, non, mais elle est soulagée par l’attitude d’Owen. – C’est… Personne ne doit savoir. précise-t-elle seulement, sans davantage d’explications. Il doit se douter qu’elle n’est pas censée avoir une liaison avec un homme de Dieu. Il a dû être tellement surpris, elle, elle le serait. Toby n’est pas le genre d’homme qu’elle a l’habitude de fréquenter. Mais sa douceur lui fait un bien fou, d’autant plus en ce moment où sa vie est si chaotique. Pour autant, Owen semble beaucoup plus méfiant à son égard. Elle se demande si c’est un besoin de la protéger, ou la jalousie. Peut-être un peu de jalousie, s’il a voulu s’en prendre à lui. – Tu sais que la religion, ce n’est pas mon truc. Il le sait aussi. Il y a bien des choses qui peuvent la faire douter dans sa relation avec Toby. Mais la religion n’en fait vraiment pas partie.

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Peut-être que sa prise de position paraît imprévisible... incompréhensible. Peut-être que personne ne comprendrait, personne ne pourrait comprendre comment elle peut se ranger du côté de l’homme qui lui a brisé le cœur plutôt que celui du frère qui a toujours pris soin d’elle. Mais elle suit ce que son instinct lui dicte, Cassey. Elle n’a toujours suivi que lui. Elle est tout bonnement incapable de rester indifférente face à ce qui arrive à Owen. Incapable de rester sans rien faire pour lui. La vérité, c’est qu’elle a besoin d’être là pour lui. Elle ne peut pas imaginer savoir qu’il perd la seule famille qui lui reste sans rien faire. Elle ne peut pas lui faire une chose pareille, elle ne peut pas le faire à Mia. Elle ne peut pas le faire à cette petite fille innocente qui a déjà perdu ses parents. D’autant plus qu’elle ne supporterait pas de savoir que son propre frère en est le responsable. Son cœur ne supporterait pas de se retrouver entre les deux camps. C’est ce qu’elle laisse enfin entrevoir, sans se rendre compte, devant un Owen souriant et confiant. On dirait que tu tiens encore à moi Princesse. Il l’affirme avec tant d’assurance, celle qui l’a toujours captivée. Et, elle au contraire, elle se sent déstabilisée par une telle révélation. Non. Non, elle n’est pas censée tenir à lui. Pas après tout ce qu’elle a subi à cause de lui. Mais elle se souvient de ce qu’elle a ressenti quand ses lèvres ont retrouvé les siennes. Elle s’en souvient, et elle baisse les yeux. Comme un aveu silencieux. L’aveu qu’elle tient à lui, plus qu’elle ne le devrait, l’aveu qu’elle tiendra toujours à lui. Il est ancré en elle, Owen. Il a marqué son cœur au fer rouge de son nom. Même si, jamais, elle ne le dirait à voix haute. - J’ai mes convictions. élude-t-elle simplement, désirant oublier le trouble qui l’a envahie. Elle ne veut pas s’engager sur ce terrain-là, surtout pas. Elle n’a aucune envie de penser à ce qu’elle peut ressentir pour lui, encore moins à leur relation. Mais ce n’est pas de parler de son amant qui va la mettre plus à l’aise. Contrainte d’admettre qu’elle fréquente effectivement un prêtre, la jolie blonde veut s’assurer qu’il n’en parlera pas. À personne. - Merci... murmure-t-elle simplement, espérant que le sujet soit clos maintenant. Mais Owen ne s’arrête pas là. Il la met en garde contre ce genre de personnes. Il parle des prêtres. Mais elle se fiche qu’il soit prêtre, Toby. Ce n’est pas du tout le prêtre qu’elle voit en lui quand il est à ses côtés. Et tu devrais lui dire que ce ne sont pas ses affaires. Tu devrais lui rappeler qu’il n’a pas son mot à dire dans tes histoires. Tu devrais simplement lui faire réaliser que Toby sera toujours plus digne de confiance que lui. Mais, non, c’est pas ce que tu fais, Cassey. Toi, t’es incapable de repousser un homme qui s’inquiète pour toi. Toi, t’attends que ça, qu’on veuille prendre soin de toi. - Il est digne de confiance, crois-moi. lui assure-t-elle comme pour le rassurer d’emblée. Mais il ne semble pas comprendre ce qu’elle peut trouver à un homme comme lui. - C’est quelqu’un de bien, Owen.