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 beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07]

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Message Sujet: beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07]   beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07] Empty Mar 25 Juin - 0:33

save the queens ---- / Aloisia von Liechtenstein

25 ans ---- / ace of hearts ---- / madelaine petsch

identité complète - Aloisia dite Lola de Liechtenstein, duchesse héritière du Liechtenstein, elle occupe la deuxième place dans l'ordre de succession. lieu de naissance et origines - Aloisia est née à Grabs en Suisse tous comme ses trois autres frères et soeurs. Elle a des origines liechtensteinoise par son père et bavaroise par sa mère. études ou métier - Après de brillantes études en sciences politiques à Harvard, elle rejoint son frère durant une année sabbatique où elle travaille auprès d'associations en Afrique. Cette expérience l'a marquée à tel point qu'elle n'a toujours pas dit à ses parents qu'elle ne s'était pas réinscrite pour finir son cursus. Elle a décidé d'enchaîner divers petits boulots afin de trouver sa voie. Elle est donc actuellement serveuse dans un salon de thé où elle s'essaie également, tant bien que mal, à la pâtisserie. orientation sexuelle - hétérosexuelle. statut civil - Officiellement célibataire, officieusement en pourparler avec ses parents pour ne pas épouser le premier sang royal venu. pi, scénario ou prélien - scénario.

save the queens ---- / TELL ME WHO YOU ARE

once upon a spirit ---- / a soul ---- / a shining star

ALTRUISTE /
(un peu) CANDIDE /
CHARISMATIQUE /
TÊTE-EN-L'AIR /
IMPULSIVE /
LOYALE /
PASSIONNÉE  /
ORGUEILLEUSE /
IMPASSIBLE /
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Message Sujet: Re: beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07]   beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07] Empty Mar 25 Juin - 0:33

save the queens ---- / TELL ME MORE

once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share


Il est cliché de commencer ainsi, mais puisqu’un célèbre poète l’a dit, alors lançons-nous. On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans. Cependant, des exceptions s’appliquent lorsqu’on est membre d’une famille royale. Dans ce cas, et uniquement dans ce cas-là, on tâche d’être sérieux en toutes circonstances. La moindre erreur, le moindre évènement non planifié est inexcusable car non adapté au planning perpétuel dans lequel Aloisia Von Liechtenstein a vécu toute sa vie. Est-il par alors important de détailler minutieusement chacune des étapes complexes qui a rythmé la vie minutée d’une jeune princesse ?
Aloisia n’a jamais manqué de rien. Elle a vécu dans une opulence tout à fait calculer n’ayant droit qu’au, et de ce fait n’acceptant que le, meilleur. Les meilleures nounous tout droit importées d’Angleterre, les meilleurs chefs français, les meilleurs précepteurs allemands, les meilleurs jouets mais surtout les meilleurs sourires sur les photos, les meilleures manières à table, la meilleure éloquence devant les journalistes. Il est évident qu’à force d’exiger le meilleur, on attend des autres et de soi-même une attitude irréprochable. On attend d’une princesse à ce que sa vie soit parfaite devant et derrière les grilles du palais. Mais malheureusement, la vie n’est pas un conte de fée, et certaines princesses doivent en faire les frais.

# 1 – 2012.

2012. Aloisia Von Liechtenstein vient de sortir de l’adolescence de façon bien trop brutale pour une adolescente. Alors elle profite de son entrée dans le monde des jeunes adultes comme n’importe quelle personne peu sérieuse à son âge : en partant faire la fête jusqu’à deux heures du matin. Si elle ne s’était jamais fait prendre, soudoyant les membres du personnel qui la voyaient se faufiler en douce, l’excitation qu’un de ses parents la prenne en flagrant délit la comblait de joie. Cela faisait quelques mois qu’elle s’était mise en tête de quitter Vaduz mais n’avait aucune idée de la ville qui verrait s’épanouir sa nouvelle vie d’étudiante. Elle allait néanmoins regretter son charmant pays, cocon qui l’avait vu grandir et s’épanouir.
Mais en attendant de dire au revoir à la capitale liechtensteinoise elle prenait du bon temps. Elle n’allait jamais trop loin dans ses principes. Elle n’était là que pour danser ; et potentiellement boire.

Le son pulse et parcourt son corps faisant trembler tous ses membres d’une excitation ineffable. Elle ne pensait plus à rien, plus à sa parfaite petite famille qui dormait dans sa luxueuse maison éloignée de tout. Elle ne pensait pas à son téléphone qui vibrait dans sa poche, signe que le chauffeur qui l’attendait depuis bientôt trois heures à l’extérieur, commençait à s’impatienter. Au contraire, elle voulait faire durer le moment, le transformer en une éternité, un motif qui se répèterait à l’infini. Lorsque la musique vint à se terminer, la jeune rousse, qui avait fait se retourner plusieurs hommes en se faufilant jusqu’au bar, commanda son verre habituel. Elle avait fait la connaissance du barman, Damian, qui peu à peu l’avait présentée à tout le staff du club. Elle était devenue ce qu’on appelait dans le jargon, une habituée du lieu, et avait eu le privilège, surement à cause de son nom, de ne payer aucune consommation. Il faut dire qu’elle avait ramené pas mal de monde depuis sa récente ascension sociale au sein de son lycée. On ne couche pas, même pour de faux, avec Erik Zimmerman sans en assumer les conséquences. Ou plutôt les avantages. Aloisia, qui se faisait désormais appeler Lola, côtoyait désormais l’élite, le plus fin du gratin et pour une fois ce n’était pas son nom qui l’avait mené jusqu’ici. Seulement de faux exploits sexuels, mais quand on est l’héritière du trône du Liechtenstein tous les moyens sont bons pour avoir ce que l’on désire. Et plus que tout Lola désirait être une tornade. Une tempête qui détruirait tout sur son passage. Elle voulait être enviée encore plus qu’elle ne l’était, elle voulait provoquer, charmer, choquer… Elle voulait vivre pour elle-même et pas pour un simple patronyme.

« Une tequila, s’te plaît. » lança-t-elle à son ami qui s’empressa de lui servir son verre.

Elle le vide cul sec. Puis un autre. Et encore un autre. Tant et si bien qu’elle ne les compte plus et les avale tout simplement, sans se soucier de rien. Tel est son mantra d’adolescente désabusée. Au bout d’un moment, alors qu’elle est de nouveau sur la piste de danse et que sa danse devient de plus en plus lascive, elle sent une main se poser sur son épaule. S’empressant de se retourner elle tombe sur Damian.

« On devrait peut-être faire quelque chose pour toi. » lui dit-il en souriant.

Elle se laisse faire, lui souriant en retour. Alors il l’emmène dans les toilettes des hommes, toujours moins bondés que ceux des femmes. Plus elle marche à ses côtés, plus elle se sent nauséeuse et lorsqu’ils arrivent enfin devant la porte des toilettes elle se jette à l’intérieur ouvrant une des portes au hasard. Une main devant la bouche, elle s’interrompt aussitôt devant la scène qui s’offre à ses yeux.

Un homme debout, pantalon baissé appréciant le spectacle que lui offre une femme, à genoux. Il ouvre les yeux et réalise qu’ils ne sont plus seuls, tapotant la tête de la femme qui se relève aussitôt, essuyant du revers de son bras, des miettes de son quatre heures. Elle se retourne et… Fait face à sa fille. Qui, faute de mieux, lui vomit sur les pieds.

***

Après l’incident du club, Aloisia n’avait dit mot. En véritable princesse, elle n’avait rien fait paraître. Elle avait juste regardé sa mère avec mépris à plusieurs reprises, surtout quand elle tentait de lui parler. De la raisonner. Mais Aloisia n’était pas si dupe. Et avait prévenu sa mère que si elle revoyait ce bellâtre ou n’importe qui d’autres, elle se ferait un malin plaisir de tout révéler à son père. Elle qui craignait une colère du patriarche n’attendait maintenant plus que cela. Sans une pointe d’amertume. Même si elle n'était pas très famille, Lola ne voulait pas être la personne qui allait faire exploser le parfait portrait de famille. Pourtant elle dut s’y résoudre lorsqu’elle surprit sa mère en train d’envoyer quelques photos à un de ses amants. Aloisia arracha le téléphone de sa mère de ses mains et fonça, courant presque à travers les longs couloirs de la demeure, jusqu’au bureau de son père où elle enferma, elle et son père, à clé, entendant déjà les coups de poing de sa mère contre la porte massive en chêne.

« Elle te trompe depuis le début ! » fulmina la fille en balançant le téléphone sur le bureau de son père.
Ce dernier, posa les papiers qu’il était en train de lire sur un coin de son bureau, remonta ses lunettes fines sur son nez et jeta un bref coup d’œil aux photos accusatrices. Il reprit alors ses papiers et sans jeter un œil à sa fille, lui dit d’une voix calme :

« Je sais. »

La demoiselle fut surprise face à sa réponse. Comment pouvait-il être au courant de cette affaire, de cette trahison et n’avoir rien fait ? Comment avait-il pu regarder, manger, respirer, vivre avec une femme qui ne s’épanouissait qu’en présence d’hommes plus jeunes ? Comment avait-il pu être aussi conciliant alors que chaque erreur d’Aloisia était sévèrement réprimandée ? Trop stupéfaite pour ajouter un mot, elle se laissa tomber sur un fauteuil, sa tête entre ses mains.

« Je comprends ta surprise. Je l’ai été tout autant lorsque j’ai découvert que ta mère me trompait il y a de cela quelques années. Mais nous ne sommes pas n’importe quelle famille. Nous ne pouvons pas nous permettre un tel scandale. Cela ruinerait l’image de la monarchie. Pense à ton grand-père. A tous ceux qui veulent nous détruire. »

Aloisia se leva d’un bond, furieuse.

« Alors tu laisses sucer tous les gamins du coin dans un club miteux juste pour ne pas avoir à affronter deux-trois commères ? Mais comment peux-tu être assez stupide pour la laisser faire ça ? »

« S’en est assez. Retourne dans ta chambre et rend son téléphone à ta mère. Et n’oublie pas de finir tes devoirs. »  acheva son altesse sérénissime, n’ayant pas quitté les yeux de ses documents, sa main droite en revanche avait froissé le papier, preuve irréfutable de son agacement.

Aloisia toisa son père, essayant d’obtenir une autre réaction que l’indifférence. Mais rien ne sortit de la bouche de ce dernier. Alors elle tourna simplement les talons, ouvrit la porte, contemplant sa mère qui s’était recroquevillée par terre et qui pleurait à présent. Elle ne lui adressa pas un regard de plus et marcha droit vers sa chambre, cette entrevue marquant son dernier jour dans la demeure familiale.


# 2 – 2018.

« Aloisia ? »

La demoiselle se retourna, fixant d’un air étonné, la voix qui l’avait soudain sortie de ses pensées. Pendant un brief instant elle avait oublié les rires qui sonnent faux, le bruit habituel des coupes de champagne qui s’entrechoquent et la désespérante solitude de ce genre d’évènements où l’entièreté de la salle prétend que tout va bien.
Mais ces yeux-là, remplis d’assurance et d’hésitation, elle ne les connaissait pas. Et pourtant Dieu sait qu’elle était habituée de ces festivités mondaines. Elle aurait pu faire tamponner quelques cartes de fidélité s’ils avaient décidé d’en mettre en place. Oh toutes les Rolls Royce qui s’entasseraient dans son garage ! Aloisia secoua subrepticement la tête, faisant tressaillir les mèches rousses qui encadraient son visage, et reporta son attention sur l’inconnu.

« Je vous prie de m’excuser, il me semble que la façon la plus appropriée de vous interpeller serait d’utiliser votre titre d’altesse sérénissime mais je ne suis pas prompt à respecter ce genre de coutumes désuètes. Bien qu’étant d’une impolitesse sans nom, je vous accoste sans daigner me présenter. Louis de La Bruyère. Je crains même que je sois votre cavalier pour la soirée. »

Il ponctua son ultime crainte en proposant son bras. Lola le détailla de bas en haut, réprima péniblement l’envie de rouler les yeux au ciel et accepta son bras.

Ils parlèrent durant toute la soirée. Elle étala sans aucune pudeur toute sa vie passée et il fit de même comme des amis de longue date perdus de vue mais subitement retrouvé au grès des hasards de l’existence. Louis n’avait pas besoin de compatir, parce qu’il comprenait exactement tout ce qu’il se passait dans la vie d’aloisia. Il comprenait les coups bas, le culte des apparences, les mondanités et autres vanités.
Il comprenait tout.

C’est pour cette raison, du moins c’est ce qu’elle essayait de se convaincre, qu’elle lui donna son numéro et accepta un autre rendez-vous. Puis un second. S’en suivit alors un troisième et la liste s’agrandit encore.
Louis était charmant, intelligent, drôle, l’être le plus parfait qu’elle puisse rencontrer. Il était d’une éloquence sans borne et d’un charisme ineffable. Louis était un être solaire ; il captivait automatiquement toute l’assemblée par le seul sourire qu’il affichait en toute circonstance. Il la rendait véritablement heureuse.
Jusqu’au jour où ce ne fut plus le cas.


# 3 – 2019.

Les basses résonnaient d’une manière presque enivrante. Hallucinante. Il était impossible de résister. Toute résistance était futile pour l’assemblée de danseurs dont les mouvements s’harmonisaient à la perfection avec les drops du DJ. Parmi eux, il y avait bien une demoiselle qui se démarquait du lot. Ses boucles rousses sautillaient au rythme de la musique à laquelle elle semblait s’être complètement abandonnée. Sous l’œil avisé de certains réalisateurs de comédies romantiques un halo de lumière l’aurait séparé du reste de la foule de sorte qu’on ne pût remarquer qu’elle. Mais elle n’avait besoin ni d’un réalisateur, ni d’un spot lumineux pour cela. Elle était la lumière. Elle était ce genre de personnes qu’on ne peut pas éviter, dont la collusion est fatidique, un trou noir qui vous aspire. Un papillon attiré par la lumière.

Ce soir-là, elle danse. Elle oublie tout, ferme les yeux et se laisse porter par la répétition presque aliénante des notes. Son corps ne fait plus qu’un avec le caisson. Elle en oublierait presque ses copines autour d’elle et le monde qui va avec. Mais avant tout, ce qu’elle donnerait si cher pour les oublier, ce sont ses fiançailles. Et une date, dont les heures s’égrènent aussi rapidement que la lame d’une guillotine à l’approche de la tête d’un condamné : juin 2020. Date présupposée de son mariage.

Mais elle ne dit rien, elle ne laisse rien paraître. Elle sourit, danse et s’amuse sans penser que chaque pas, chaque musique qui se termine l’amènent inlassablement vers sa mort. Son fiancé, qu’elle avait rencontré un an plus tôt, avait l’air plus emballé qu’elle, où du moins avait l’air plus résigné puisqu’il n’avait pas bronché à l’annonce de la date même après le départ de leurs parents. Il l'avait regardé, avait souri mollement et ses yeux, qu'elle avait trouvé si beaux à leur rencontre, ne lui avaient jamais paru aussi ternes. Elle n'avait rien dit non plus par ailleurs, un réflexe pavlovien né de sa condition de princesse.

Ses copines, attablées dans le corner VIP, la regardent, protectrices et presque soulagées que la demoiselle ait daignée sortir de chez elle après la nouvelle. La chanson terminée, la rousse tituba presque jusqu’aux banquettes et s’exclama aussi fortement qu’elle put :

« Ce soir on oublie tout ! Ce soir on prend de la drogue ! Tout le monde en prend dans la boîte le dealer doit pas être loin, c’est moi qui fournit ! »

Ses amies la regardèrent, interloquées par la situation. Depuis quand la jeune, la douce, la virginale aloisia von liechtenstein tentait de convaincre une assemblée de faire quelque chose d’illégale, quand elle était tant à cheval sur la loi et l’étiquette ? Il leur avait fallu une éternité pour la convaincre de toucher un joint et encore. Alors pourquoi un tel revirement de situation ?

« T’es sûre de toi ? Tu sais c’est pas le genre de décisions qu’on prend à la légère, la moitié de la boîte est presque zombifiée. hasarda l’une de ses amies.
- C’est pas très prudent effectivement…Mais on peut prendre des shots si tu veux ! intervint une seconde.
- Vous êtes sérieuses ? Où sont passées les fêtardes qui se sont bourrées la gueule avant de rentrer dans le cours de Mr Portmann ? Et toi Emma, t’étais totalement défoncée y a déjà deux jours de ça juste parce qu’il n’y avait plus ta taille de Louboutin ! Et là vous jouez les prudes alors que je viens d’apprendre la date de mon mariage ? Où est votre sens de la fête ? »

Elle tourna les talons et posa son regard sur l’assemblée. Il ne lui fallut que quelques minutes pour trouver ce qu’elle cherchait. Elle passa une main dans ses cheveux et marcha d’un pas qu’elle pensait assurée – c’est faux – jusqu’à ce jeune homme de dos. Elle tapota son épaule et il se retourna.

Ses yeux.

Ses yeux furent la première chose qu’elle remarqua chez lui. Il y avait quelque chose de farouche et de brisé dans son regard, mais l’alcoolémie l’empêcha de se livrer à une plus ample prospection. Cependant ses yeux lui coupèrent le souffle l’espace d’un instant, assez pour qu’elle se ressaisisse et plante ses yeux perçants dans les siens. Assurée. Fière. Libre.

Elle susurra quelques mots à son oreille, des mots qu’elle avait choisi au hasard, mais des mots qui arrivèrent à leur but. Elle repartit avec quelques précieux comprimés, sésame pour oublier tous ses déboires.
La demoiselle retourna à sa table, son passeport pour la liberté pendant entre ses doigts. Elle regarda ses amies qui finirent par abdiquer et prirent chacune une pilule. Aloisia en prit quatre. Elle sentit une douce euphorie la parcourir et ferma les yeux pour apprécier la musique.
Puis, rien.

***

Lorsque lola rouvrit les yeux, elle ne put reconnaître les meubles, ni même les draps dans lesquels elle était allongée. Vaporeuse, elle mit quelques minutes à s’habituer à sa vision nébuleuse. Sa tête lui faisait mal, son corps était endolori, mais, à son plus grand soulagement, elle avait encore ses vêtements. La seule chose dont elle était sûre à propos de cette soirée c’est qu’elle ne se trouvait pas dans l’appartement d’une de ses amies, ni même dans le sien. Doucement, elle posa les deux pieds sur le sol froid, ses coudes sur ses cuisses, la tête entre les mains. Elle n’avait jamais eu une gueule de bois pareille. Elle constata que son téléphone était sur la table de chevet. Déchargé. Elle tituba quelques secondes, une Bambi humanisée, puis une fois qu’elle fut sûre sur ses appuis, arpenta la pièce. Elle s’observa dans le miroir, tentant de reconstituer les fragments brisés de sa mémoire. Son rouge à lèvre avait clairement bavé, tout comme son mascara. Avait-elle pleuré ? Elle n’en savait rien.

« Quelle soirée, hein ?... »

Son interlocuteur la fit sursauter. Elle se retourna immédiatement, serrant son téléphone dans sa main, seule arme de défense en cas d’attaque. Elle n’irait pas loin.

Et leurs yeux se rencontrèrent.

Elle le reconnut immédiatement. C’était lui. Le dealer. Mais que faisait-elle chez lui ?

Il lui prépara un café et lui raconta toute la soirée, du moins les fragments où il était impliqué. Elle but ses paroles et le café sans broncher. Ceci fait, elle se confondit en excuses pour tous les déboires qu’elle lui avait causé. Elle ne pouvait l’expliquer mais elle se sentait incroyablement redevable envers lui, s’étant presque mise en tête que, comme lui l’avait sauvée elle se devait de faire de même pour être quitte. Mais plutôt que d’afficher de pareilles fumisteries, elle ramassa ses affaires, planta son regard désolé et plein d’empathie dans les siens et le pria de rester en contact, de passer par le salon de thé ou elle travaillait pour qu’elle puisse au moins le dédommager du café qu’il lui avait servi. Elle le pria jusqu’à ce qu’il capitule mollement, laissa son numéro et l’adresse du salon de thé sur un post-it, s’excusa une nouvelle fois et quitta l’appartement.

Et lorsque le soleil l’aveugla en sortant du bâtiment, elle sut au fond d’elle que cette rencontre n’était pas qu’un simple incident. Elle se força à renvoyer cette pensée à l’arrière de son cerveau et rentra dans la berline noire de l’autre côté de la rue.

Qu’il est difficile d’être princesse.

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spleen / marine ---- / 24 ans ---- / rpgiste

ville - avignon. études ou métier - prof de lettres. avis général sur le forum - un nid assez douillet pour un petit retour dans le rpg en toute sérénité  beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07] 2781936883 . le détail qui t'a fait craquer - le scénario  beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07] 1252774950 . fréquence de connexion - tous les deux jours. crédits des icons - tumblr. le mot de la fin - vous allez bien voir que les roux ont une âme  What a Face

Code:
[b]madelaine petsch[/b] / [i]alosia von liechtenstein[/i]
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Message Sujet: Re: beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07]   beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07] Empty Mar 25 Juin - 1:39

madelaine beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07] 786776605
bienvenue et bon courage pour ta fiche beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07] 3794924939
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Message Sujet: Re: beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07]   beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07] Empty Mar 25 Juin - 5:36

ouhhhhh quels choix intéressants. beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07] 2480631781 beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07] 2730069674
Bienvenue chez-toi ma toute belle. beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07] 2209339977 beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07] 697000959 beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07] 3794924939
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Message Sujet: Re: beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07]   beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07] Empty Mar 25 Juin - 6:51

La belle, la magnifique la seduisante madeleine beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07] 786776605
Bienvenue parmi nous.
Réserve moi un ptit lien
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Message Sujet: Re: beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07]   beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07] Empty Mar 25 Juin - 7:29

Ohhhh Madelaine beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07] 1774268211 beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07] 2470315465
Bienvenue par ici beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07] 3227196488
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Message Sujet: Re: beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07]   beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07] Empty Mar 25 Juin - 8:50

ces choix sont si cools beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07] 302581645
bienvenue par ici beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07] 2465598603
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Message Sujet: Re: beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07]   beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07] Empty Mar 25 Juin - 9:00

Bienvenue parmi nous ! beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07] 1967697819
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Message Sujet: Re: beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07]   beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07] Empty Mar 25 Juin - 9:42

bienvenue à toi beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07] 3227196488
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Message Sujet: Re: beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07]   beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07] Empty Mar 25 Juin - 11:41

si belle beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07] 3176379322 mais c'est si videee cette fiche !
bienvenuuue ma jolie beauty behind the madness (lola) [délai : 15/07] 3794924939
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