( amortentia ) -- rosario. [délai : 17/06]

identité complète / Rosario long et cérémoniel, un peu trop pompeux pour qu'elle ne s'en lasse pas, elle était Rozar pour ses frangins, Roz tout court quand elle s'empruntait des airs de dure à cuir à la revanche facile. Elle était Rose pour le géniteur, enfant volatile et volage libérée du joug de l'interdit, en jupes plissées et sourire ravageur, la belle rose dont les épines sont plus piquantes que le parfum n'est envoûtant. Elle était Rosie pour cet ex-mari avec qui elle passait par toutes les teintes de la colère ardente, du pourpre au grenat avant de finir décolorée de la passion mortelle. Elle est devenue Rosa pour tous les jours, les petits, les grands, les importants, habituels, rituels. Elle reste Miss Taylor avant et après, dès qu'elle reprend ses airs de jeune fille à l'annonce de l'implosion de ses noces funèbres, elle a été Mrs Jarvis, l'identité couverte de mousseline blanche. Y'a le certificat de naissance qui la désigne Rosario Nancy Blake nom du patriarche qu'elle a abandonné pour le faire rager ; le certificat d’adoption qui pose une autre couronne sur sa tête ; le certificat d'épouse la revêt d'une autre parure pour l'en dénuder encore une fois, la refaire elle. Elle se retire et se renomme, se rencontre en multiple. Rosa elle a l'impression de s'être un peu perdue en route. Derrière le masque de mère puis de maîtresse, constamment sur le fil entre deux identités. lieu de naissance et origines / ici et là, ça a toujours été un peu flou, derrière un océan dans un pays où elle n'a jamais posé un foutu orteil. Americaine plus qu'haïtienne, pire encore, Rosa reste un pur produit new-yorkais, elle vit et respire par ses lumières et ses déboires, le Bronx lui a forgé un caractère d'acier. Dans ses onyx se voile le savant mélange d'une antille perdue et d'une europe étrangère, un père britannique engrossant une jeune en mal d'amour sur les rives de Rio Artibonito. Histoire éphémère pour le prix d'un baiser. La réalité a eu tôt fait de rattraper la romance lorsque la femme une fois repu s'est distrait à ses yeux, laissant à son bon soin le fardeau d'un nourrisson. Rosa elle a entendu l'histoire au fond de plusieurs verres, tantôt récit de vérité tantôt rengaine usée. études ou métier / certaines diraient qu'être mère est un boulot à temps plein, et elle a refusé du haut de ses dix-huit ans à peine entamés qu'on la stigmatise à cause de son ventre arrondi et ses allures de gamine enragée. Elle a continué les cours même à neuf mois de grossesse brandissant son majeur en guise de représailles pour les ignares à la critique facile. Ex-présentatrice du jt elle a été remercié il y a huit mois de cela, on lui a vendu tout un blabla politiquement correct pour justifier ce renvoi et ne pas admettre ce qui était. Elle était devenue : trop vieille. Ou plus assez jeune puisque la nuance est si fine dans le monde de la télé. Un monde d'apparences et de dictâtes auquel elle ne convenait plus. On l'a remplacé par son modèle avec moins de rides, une jolie nana de la moitié de son âge à l'ambition dévorante. Lui  rappelant tout ce qu'elle perdait et ce qu'elle ne serait plus. Rosa elle a eu l'impression qu'on lui bouffait sa carrière avec sa jeunesse, la mettant au placard pour le reste de sa vie. Elle a connu une période à vide, particulièrement difficile avant de se remettre à ses premiers amours, le journalisme. Désormais elle tient une chronique hebdomadaire dans une revue féministe. orientation sexuelle / il y eut des femmes et il y eut des hommes. Des amours de pacotille et des idylles déchirantes, Rosa elle tombe pour un regard enjôleur, des courbes exquises ou une poigne viril. Elle ne fait pas de différence. Besoin viscéral de se sentir aimée, fouillée, retournée le temps d'un souffle. A l'aube les corps se relâchent de s'être trop serrés, et alors il lui importe peu de savoir le sexe de son démon nocturne. statut civil / fraîchement divorcée, après les passions éphémères vient le temps des couples à la routine tueuse, installés dans un semblant de familier, de quotidien.. des amours mortes, elle a plongé en son sein la lame de la trahison, le faisant victime de son infidélité. Rosario elle a tout déchiré dans une séparation douloureuse détestant cette sensation douce-amère de se savoir acquise, elle avait besoin de se revendiquer tout en espérant qu'ils s'étaient unis pour toujours, comme les oiseaux. Elle ne pardonne pas aux romances mièvres et aux passions éphémères. Sous les cendres une braise encore chaude ravivée par un regard électrifié et leurs mains qui se détachent. Elle est cette femme qui se sépare tout en aimant toujours, un cœur éperdu et un corps habité par les fantômes, l'amante du pêché qui ne sait pas ce qu'elle veut parce que l'ivresse amoureuse est la plus dangereuse de toutes. Elle s'est mise en ménage avec son amant, par attachement sans doute, par désir d'esquinter toujours plus son ex-mari.. peut-être bien... pi, scénario ou prélien / PI.

traits de caractère / écrire ici.

ville / la capitale où il flotte tout le temps bouuuuh . études ou métier / les lettres avec du latin et du grec comme gavage quotidien. avis général sur le forum / il a ce "je ne sais quoi" qui change, puis ENFIN une vraie ville et pas un bled pourri au fin fond du Missouri MERCI soyez béni par l'Oracle le détail qui t'a fait craquer / dylan mon bb sur le header non je dirais le groupes m'ont tapé dans l'oeil, qui veut être ma reine de coeur?  fréquence de connexion / c'est les vacances : je campe ici. le mot de la fin / bazinga (shame ceux qui ne reconnaîtrons pas cette référence )