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 tangled up (sasha)

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Lali Morales;

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Lali Morales



maría.
étangs noirs, ethereal.
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le coeur coffre-fort, uniquement comblé par tout ce qui brille.
femme de chambre dans un hôtel de luxe (le plaza). les sourires de façade qui habillent les traits de son visage, les bonnes manières et les courbettes apprises avec frustration.
en coloc' dans le queens contemporain, et ce n'est jamais assez bien.
no gold-digging for me
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Message Sujet: tangled up (sasha)   tangled up (sasha) Empty Lun 8 Avr - 1:03

elle a le soupir facile à chaque pas qu'elle fait à travers les longs couloirs menant aux chambres de l'hôtel, ce lieu de travail qui lui aspirait tout souffle de vie. fatiguée de devoir se composer sans cesse une mine de circonstance quand elle croisait un client ou bien même un supérieur. elle n'est pas actrice dans l'âme lali, ce n'est pas ce choix de carrière pour lequel elle a opté. pourtant, c'est celui qu'elle répète encore et encore, à chaque minute passée entre ces murs. elle grimace dès qu'elle baisse la tête pour poser les yeux sur cette tenue qu'on lui imposait. à l'image de la parfaite petite femme de chambre qu'elle se devait d'être. ce n'est que quand elle entrevoit un objectif noyé au milieu d'un compte en banque or massif, qu'elle retrouve ses couleurs. c'est à cet instant qu'elle sait pourquoi elle est là, pourquoi elle se donne autant de mal en se tuant à la tâche. et le mécanisme est enclenché depuis plusieurs jours déjà, quand elle quitte l'endroit avec ce sourire malicieux floqué sur les lèvres. quelques mots lancés, mêlés à quelques rires échappés, elle laisse derrière elle une collègue et tout ce tableau quatre étoiles dont elle est la seule tâche persistante.
et c'est entre d'autres murs qu'elle vient à nouveau s'enfermer, à l'abri de tous ces faux-semblants. un cocon pourtant bien plus agréable celui-là, entourée de personnes qu'elle avait plus ou moins choisi. à peine la porte passée, elle lance un salut rapide à émile et ziggy, avant d'aller attraper un verre d'eau et de se diriger vers la seule pièce lui étant entièrement réservée dans cette vaste habitation. ça faisait des jours qu'elle se promettait de faire un crochet par la maison familiale, ne serait-ce que pour apporter un peu de soutien fraternel à sa dernière soeur, toujours coincée là-bas. mille fois, elle s'était répété qu'elle la sortirait de ce merdier dès qu'elle en aurait la possibilité, mais les zéros ne s'accumulaient pas encore assez vite sur son compte. alors comme pour pallier à son apparente absence physique, elle saisit son téléphone, tout en se posant contre le rebord de la fenêtre désormais ouverte. les coups de klaxon extérieurs lui brouillant trop souvent les oreilles sans qu'elle ne le veuille, elle se sent finalement bien mieux d'entendre la voix rassurante de alma à l'autre bout du fil. comme instantanément enveloppée dans une couverture polaire au coin du feu, elle a ces intonations qui la font se sentir étrangement à la maison. la vie n'est pas facile là-bas, elle le savait mieux que quiconque. ils s'étaient toujours saigné les uns et les autres pour s'en sortir, en regardant d'un air dédaigneux cette mère qui préférait maudire ses gamins qui lui avait volé son homme. les seuls achats qu'elle ramenait sous leur toit n'étant que des bouteilles d'autant d'alcools qu'elle ne connaissait même plus lali. et les gosses regardaient les cadavres s'accumuler sur les tables, partout où elle passait. parce qu'elle les semait derrière elle comme l'aurait fait le petit poucet. un jour, ce fût plus qu'elle ne pouvait en supporter lali. ce pourquoi elle s'était tiré sans se retourner. pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de s'en vouloir d'avoir laissé alma dans cette triste demeure, avec un mauvais esprit pour seule compagnie. la pauvre était encore trop jeune pour suivre son exemple et c'était uniquement pour ça qu'elle revenait aussi souvent au bercail. pour s'assurer qu'elle allait bien, pour lui ramener de quoi s'en sortir aussi. parce que dans la fratrie morales, on s'est toujours serré les coudes, en avançant main dans la main. les éclats de rire qu'elles partagent à travers le combiné ont au moins le mérite de détendre une atmosphère alourdit par tous les maux qui ne les quittaient jamais. même s'ils étaient tantôt ponctués par des "fais ce que j'dis, mais pas ce que j'fais" venant tout droit d'une lali qui s'accordait ce qu'elle n'autorisait pas à sa jeune soeur. et quand la conversation se termine, ce sont des voix particulièrement hautes et venant du salon qui se frayent un chemin jusqu'à elle. les phrases lui parviennent décousues, trop pour qu'elle ne soit en capacité de saisir un sens qui s'y rattache. elle reconnait sans mal que ce doit être émile, sans avoir pour autant une quelconque idée sur son interlocuteur. hésitant un court instant à se rendre sur place pour comprendre de quoi il en retourne, elle se ravise sur le simple fait de ne pas se mêler de ce qui ne la concernait pas. il ne se gênerait sûrement pas pour la renvoyer d'où elle venait si elle dépassait les limites. vivre en coloc, c'était aussi laisser son jardin secret aux autres sans en avoir été préalablement avisé, ça faisait partie des codes auxquels elle se pliait bien volontiers. et ce n'est que lorsqu'elle retourne vaquer à ses occupations qu'elle distingue des pas se rapprochant et comme un grattement à sa porte. le battant s'efface pour laisser place à la jeune réceptionniste. ses traits et son sourire s'illuminent même à la vue de la jolie tête blonde. sasha ? c'était toi la pièce de shakespeare, acte 3, scène 5 ? elle plaisante immédiatement. ça ressemblait pas mal à un psycho-drame, c'était du moins ce qu'elle s'était imaginé à la simple mélodie des voix. qu'est-ce qu'il t'a encore fait ? elle dit, en l'attirant à l'intérieur. parce que c'était forcément lui, pas vrai ? elle était bien trop douce pour être venue, bille en tête, chercher les ennuis jusqu'ici sasha. dis-moi combien il t'a bousculé dans tes idées et j'me chargerais de le lui faire regretter.

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--- c'est une question d'angle, d'envers et d'endroits. comment tu nous vois. comme dans un triangle, il faut être trois. toi, le désir et moi. quand est-ce qu'on se consume, qu'on se console d'en être arrivé là. quand est-ce qu'on se consume, une dernière fois.
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Message Sujet: Re: tangled up (sasha)   tangled up (sasha) Empty Lun 8 Avr - 16:46

Il pleuvait. Pas beaucoup. Juste assez. Juste assez pour faire chier, passer au travers du rose de ton capuchon de coton et venir humidifié tes cheveux décolorés par toutes tes folies. La vie faisait, elle aussi, juste assez chier. Comme une rage lattante, un reste de feu bouillant dans tes veines, pour pas grand chose. Juste un envie de tomber, de te réfugier là où tu seras bien, là où tu ne pleuras pas, parce que le plus triste, c'est qu'il n'y a pas vraiment de raisons de pleurer. Peut-être simplement parce que c'est un dimanche pluvieux, que tu bosses trop et que tes yeux on envie de pleuvoir, eux aussi, pour rien.

T'as dit que tu ne fumerais plus. Sauf que te voilà, qui sort du chinois avec un paquet tout neuf. Quelques déchirement de plastique plus loin, t'as une clope blanche entre les dents, elle se consume et, en aspirant la première goulée d'air intoxiquée, tu te dis que t'aimes même pas vraiment ça, le tabac. Tu devrais te rouler des cigarettes de sauge, ça, ce serait vraiment bien. Tu la fumes quand même, alors que tes pas te guident toute seule là où t'es pas attendue. Tu tapotes un petit ''Whaddup?'' sur ton téléphone, t'attend pas à une réponse rapide. T'attend même pas vraiment à une réponse quand tes pas se succèdent et que la chanteuse braille sa vie dans tes écouteurs. T'es certaine que le pathétisme de ton dimanche ferait de belles images sur la pellicule d'un film avec un bon scénario, comme tu penses plus être capable d'en écrire. Pas aujourd'hui en tout cas.

T'escalades jusqu'à la tour de la princesse, cet appartement que tu connais trop, où t'es peut-être trop souvent. Tu cognes, pas attendue, parce que t'aimes bien débarquer. C'est l'autre fille qui t'ouvres, quand tu demandes un peu timidement pour Lali. Y'a la voix d'Emile qui s'lève derrière, taquine et tu grognes. Pas envie de rigoler aujourd'hui. Pas envie de le mordre non plus. Parce qu'il te fait chier, Emile. Il fait chier parce qu'il est beau, Emile. Un beau con qui sait pas qu'il pourrait facilement être l'homme de ta vie. Ce serait si simple, vous pourriez avoir pleins de beaux bébés aux yeux bleus clairs et des bébés films aussi. Non, non, non, Emile est trop occupé à chercher l'amour dans tout les endroits où il ne se trouve pas. C'est peut-être un peu trop cinglant, un peu trop sadique quand tu lui craches que t'es pas là pour lui, quand tu grattes sur la porte de la chambre de Lali. Tant pis pour lui, tant pis pour ses enfants que vous n'aurez jamais. Tu préfères oublier quand la belle se dessine dans son antre, te fais une blague que tu ne sais plus rire.

« Surement.» Que tu lui réponds vaguement. C'est pas la faute à Emile, qui sait même pas ce qu'il a fait, l'étrange addiction. Tu soupires, te laisses tirer, la laisserais te découper en petit bouts de Sasha, si elle en a envie. T'hausses les épaules, ferme la porte derrière vous, laissant le reste derrière et tes bras devenir des petits serpents autour d'elle. Ton nez se perdre contre son épaule, dans le petit bordel doucement ondulé de ses cheveux. « Tout.» Il a tout fait. Surtout respirer, parfois, c'est le pire, ça. Et pourtant, il a pas intérêt à cesser de le faire, t'as besoin de lui pour faire de grandes choses. Pas aujourd'hui, par contre. Tu la tires doucement, Lali, vers son lit,  parce que t'as envie de tomber, que ta tête retrouves sa place, là où t'es en sécurité, contre sa poitrine, entre ses deux seins. « J'ai mal à la vie, Lali.» Que tu te plains pour rien, pour qu'elle joue dans tes cheveux, qu'elle pose ses lèvres contre les tiennes, peut-être, si elle veut vraiment mettre fin à tes souffrances et t'achever. Tu te vides d'air pour n'être plus que désespoir et os. C'est pas toujours facile la vie.

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Message Sujet: Re: tangled up (sasha)   tangled up (sasha) Empty Mer 10 Avr - 3:45

y'avait rien de beau dans cette journée. ni le temps, ni les gens. surtout pas le boulot un dimanche. la motivation ne l'étouffait déjà pas en pleine semaine, alors elle se faisait totalement la malle à des milliers de kilomètres de son existence quand se pointait le week-end. y'avait que la voix de sa jeune soeur pour apaiser ses bleus à l'âme, ses désolations de la vie. cette chienne qui ne te faisait jamais de cadeau et pour laquelle tu te battais pourtant de toutes tes forces. plus par esprit de contradiction que par véritable instinct de survie cela dit, parce que tu refuses de t'écraser et cela, peu importe l'adversaire. lali la guerrière, lali la survivante, celle qui ne subira jamais rien, ni personne. et au milieu de ce dégradé de gris si fade et de ce décor de mauvais film dont elle ne voulait pas être l'héroïne, il lui reste la luminosité de sasha. la petite tête blonde qui irradie et qui ne semble même pas s'en rendre compte. elle t'éclabousse au moins toi lali, à défaut de s'en gratifier elle-même. étrangement, les heures à venir prennent un tournant bien plus agréable. et le changement s'était opéré à l'instant où la porte s'était ouverte, encore plus à l'instant où elle s'était écrasée derrière elles. comme si elle se refermait sur le reste du monde, les éclipsant totalement de ce qui n'était pas leur bulle. les mots taquins s'extirpent des lèvres de la plus brune des deux, mais elle ne semble pas les recevoir aujourd'hui sasha. surement. à la place, elle s'échoue dans ses bras, presque trop vite, presque trop facilement. et c'est aussi avec presque trop d'habitude que les siens se referment autour de sa frêle silhouette. parce qu'elle les lui offrira toujours, tant qu'elle les réclamera. tout pourvu qu'elle ne voit plus jamais aucune pellicule voiler ses yeux de biche. et elle est rassurée de la sentir là, à l'abri de tout ce qui pourrait la heurter davantage. t'es pourtant loin d'être la meilleure pour soigner les maux d'autrui lali. tu sais même pas y faire du tout, trop centrée sur ta petite personne pour t'en préoccuper réellement. et sasha, elle débarque et tu sais toujours pas comment elle parvient à bousculer tout ça. à tel point que tous les torts retombent immédiatement sur les épaules de ce pauvre émile qui n'en demandait pas tant. tout. elle soupire, il était tout désigné comme le coupable idéal. et elle ne savait que trop bien combien il pouvait bousculer tout un tas de certitudes sans même s'en apercevoir. non elle n'avait pas échappé à l'aura sartier lali. parfois, elle s'y laissait même prendre comme un marin attiré par le chant d'une sirène. même pas assez volontaire pour maintenir le cap et rester à l'écart. alors intérieurement, ça déraille déjà parce qu'elle ne veut pas de ces tourments-là pour sa sasha. elle se laisse mener la jeune morales, par celle qui sait ce qu'elle veut et qu'elle ne contrariera pas. pas aujourd'hui du moins. elle sait toujours où elle va ta blonde préférée. et toi, ça te fait sourire trop naturellement. tu l'accueilleras sasha, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. et de son emplacement privilégié, peut-être bien qu'elle entendra les battements de ton coeur et qu'ils la berceront. j'ai mal à la vie, lali. et moi j'ai mal pour toi. y'a ses doigts qui se perdent sur l'épiderme glacé de son visage encore offert, jusqu'à y rencontrer ce qu'elle ne sait plus différencier. à tendance larmes détestées ou bien seulement gouttes d'eau de pluie qu'elle avait ramené avec elle. quoique ce soit, elle les sèche, les interdit de séjour. pas comme ça, pas sur elle. quand elle voudrait tant et qu'elle peut si peu, elle se sent démunie lali. victime de sa propre incompétence en matière d'humanité. parce qu'elle n'a jamais eu une mère pour lui apprendre ces choses-là, encore moins un père. alors elle tâtonne, sans forcément trouver la bonne combinaison. la vie est une succession d'obstacles à franchir pour te prouver que tu mérites d'exister, que t'as ta place. mais elle a juste pas compris que c'était elle qui te méritait pas. et ces mots-là, elle les pensait trop fort, elle les ressentait beaucoup trop profondément. dans l'équation, la vie n'était pas le vrai cadeau. sasha l'était. et elle ne mesurait même pas la chance qu'elle avait d'avoir été traversée par ce petit bout de femme. plus jamais, elle ne voudrait que celle-ci ait à se plaindre ou à avoir mal. elle voudrait juste la protéger de tout ce qui pourrait l'atteindre, de tout ce qui pourrait lui faire perdre ses couleurs. parce qu'elle est trop belle pour s'éteindre sasha. et moi non plus j'te mérite pas, elle avoue alors qu'elle enroule une mèche blonde autour de son index. t'es loin d'être aussi innocente qu'elle lali, t'es rarement honnête avec les gens. et même si elle est comme ta petite parenthèse enchantée, t'es pas toujours sincère avec elle non plus. t'y peux rien, tu sais toujours pas y faire. chassez le naturel, il revient au galop.

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Message Sujet: Re: tangled up (sasha)   tangled up (sasha) Empty Mer 10 Avr - 18:00

T'es lourde quand même, de débarquer, avec tes drames. De l'asphyxier avec ton besoin d'amour inconditionnel, comme un sac sur la tête d'un bébé. Y'a pas grand monde devant qui tu te permets cette vulnérabilité, de montrer que t'es pas un roque, que parfois, ça va pas, que parfois tu veux juste te rouler en boule, contre elle. Tu sais pas pourquoi tu l'as choisie non plus, pourquoi vous vous êtes trouvées. Mais c'est comme ça. Comme ça que tu rêves en secret d'un beau jour où tes films seront de grands succès et que peut-être, tu pourrais lui servir des bols de céréales avec des diamants dedans. Parce qu'elle le mérites, Lali. Elle mérites la belle vie qu'elle s'arrache à petites bouchées trop affamées. Parce que toi, tu fais des caprices. Des envies qu'elle apparaisse de nul part, comme un mirage, à la seconde où sa va pas. Elle et ses bras chauds, elle et son parfum qui sent la maison, dans lequel tu pourrais faire overdose, là, dans le creux de sa clavicule où tu pourrais boire comme dans un coupe de cristal, ce bout d'os que tu te retiens de ronger possessivement comme un cabot. Sur quand ses doigts glissent sur toi, comme ça, te font sentir spéciale, même si tu l'es pas vraiment. Parce que t'as ce don, de craquer comme un petit œuf qui tombe du nid, pour des gens qui sont pas disponible, qui sont ailleurs, perdus, pas intéressés. Peut-être que t'aimes ça au fond, souffrir, peut-être que c'est parce que t'es une artiste, que tu peux verser ta douleur et l'écrire, le jouer, le hurler. Mais ses petites mains qui chassent la pluie et les orages, ça te redonnes le goût de vivre. Comme si tu l'avais jamais perdu, un quart de secondes. Elle fait naître un petit sourire aux coins de tes lèvres quand elle parle, quand elle t'hypnotise du mouvement de ses lèvres que tu suis attentivement dans leur danse réconfortante. Sauf que son chant de sirène deviens conneries. De celles qui te donne envie de mettre ta bouche par dessus la sienne pour la faire taire et retourner ton ventre en quelques tourbillons. Surtout quand elle joue dans ta tignasse, elle a le don, Lali, de te faire perdre pied, perdre souffle, rosir tes joues pour des rien. Parce qu'il fait chaud, tout d'un coup. On sait pas trop pourquoi.

« N'importe quoi. » Que tu fais claquer contre ta langue. Elle mérites beaucoup plus, mieux que ce que tu peux lui offrir. Elle mérite un bonheur à en faire jalouser la terre. Un bonheur que t'es même pas certaine de savoir produire. Y'a des envies de la mordre un peu, de lui rappeler que t'es rien, qu'il y en a d'autres. Beaucoup trop d'autres. Ils te croient tes hommes riches, quand tu leurs dit ça ? Parce que toi, t'as envie de la croire. Même si c'est pas vrai, t'as envie de croire que t'es un petit peu importante pour elle. Ton petit nez viens se frotter au sien. « Tu mérites le monder entier. » Que tu lui murmures doucement avant de la tirer vers le lit pour l'y faire tomber, pour faire diversion. La chatouiller un petit peu et poser ton front contre le sien. Pour qu'elle ne se rende pas compte à quel point c'est niais. Oui. Toi aussi tu triches en pressant doucement tes lèvres sur sa joue. « Et si on écoutait un film drôle ? » Que tu lui suggères alors qu'une envie de s’empiffrer de pizza et de cola, monte aussi. Parce que le cola prend des arômes de cerise sur ses lèvres à elle.
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Message Sujet: Re: tangled up (sasha)   tangled up (sasha) Empty Ven 12 Avr - 0:41

elle n'a pas l'oreille attentive que l'on réclame à toute bonne amie lali. elle ne détient pas les conseils rassurants que l'on aime entendre quand rien ne va plus. elle ne sait pas se mettre à la place des autres pour ne serait-ce que ressentir le quart de ce qui peut les blesser. elle rechigne à l'idée de faire le moindre effort quand ce n'est pas dans son propre intérêt. non décidément, elle n'a rien de celle sur laquelle on aimerait pouvoir compter. sauf qu'il y a le reste du monde et il y a sasha. sasha et ses démons, sasha et ses déboires, sasha et ses déceptions, sasha et ses larmes, sasha et ses émois, sasha et ses folies, sasha et ses envies, sasha et sa vie. sasha, sasha, sasha. cinq petites lettres et un océan de possibilités, un océan de sentiments. lali et sasha au beau milieu d'un plateau de jeu. des chemins à emprunter, des cul-de-sac, des retours en arrière, des fenêtres aléatoires et la ligne d'arrivée. à tous les coups, sasha est la meilleure partie que t'aies jamais initié. mais t'es tellement aveugle que tu ne remarques jamais rien. alors elle se contente de lui tendre les bras, l'épaule, les mains, tout ce qui pourra anesthésier au moins un petit peu ce mal qu'elle semble trainer avec sa carcasse, tel un boulet accroché à sa cheville. et elle ne s'arrêtera que le jour où il ne restera plus un seul nuage dans son ciel. parce qu'elle ne se rend même pas compte à quel point toi, elle te fait du bien. rien que sa présence dans ton sillage suffit à t'embaumer le coeur, à te faire voir autre chose que les galères qui te poursuivent depuis ta naissance. mais sacha, elle voit rien, elle est comme toi. et c'est ce qui la rend si touchante dans son innocence. y'a les traits de son visage, les mèches de ses cheveux et ses lippes qu'elle voudrait voir s'étirer en un sourire éblouissant. elle n'est jamais plus belle que quand elle rit sasha, elle en illuminerait les plus sombres nuits. alors quelques mots lui échappent jusqu'à former une phrase, de celles qu'elle voudrait réparatrice. comme on passerait du baume sur des lèvres gercées. n'importe quoi. elle comprend pas sasha combien ses paroles sont criardes de vérité aujourd'hui. pourtant, elle n'en rajoutera pas parce qu'elle n'a pas envie de tout gâcher maintenant. pas alors que sa poupée commence à reprendre des couleurs. tu mérites le monder entier. elle secoue négativement la tête en soupirant, face au débit de conneries qu'elle laissait parfois exploser. mais elle a à peine le temps de souffler davantage lali, parce qu'elle s'écrase en riant sur son lit, poussée et tirée par les lubies de la jeune frances. leurs fronts l'un contre l'autre, elle perd de sa superbe l'espace d'un instant, sans briser le silence environnant. si tu savais combien je mérite rien sasha. si tu savais ce que j'me moque de tout ce qui n'est pas moi. si tu savais ce que ça m'amuse de jouer avec les gens, avec toi même parfois. j'passe les trois quarts de ma vie à mentir, à tricher, étouffée dans un bain de superficialité. j'suis tellement loin de celle que tu sembles voir à travers moi. parce que dans tes yeux, j'ai l'impression d'être la meilleure version de moi-même. puis un éclat de rire la prend à nouveau. et c'est quand elle sent les lèvres de sasha sur sa joue qu'elle en profite pour l'encercler de ses bras jusqu'à ce qu'elle s'écrase sur elle. juste le temps de basculer pour reprendre le dessus, de retrouver sa hauteur et l'équilibre de ses genoux. et si on écoutait un film drôle ? elle l'observe, penche sa tête sur le côté. pour finalement attraper un oreiller qu'elle lui balance avant de se lever et de s'éclipser. vas pour un film ! c'est de la chambre de son coloc qu'elle revient presque aussi vite. c'est émile qui a la meilleure collection, qu'elle justifie. c'était de notoriété publique que sous ce toit, c'était le sartier qui était le plus calé sur tout ce qui touchait au cinéma. en se rapprochant du lit, elle s'empare de la bouteille qui traine non loin et qu'elle tend à sasha. un rencart au coca, tu prends ou pas ? qu'elle demande d'un air malicieux. elle signe tout de suite lali, tellement qu'elle est persuadée de finir intoxiquée à ce liquide un jour. et c'est à cet instant qu'elle s'empare de la télécommande et qu'elle presse le bouton. elle ne sait même pas ce qu'elle met lali, elle la joue au hasard parce qu'elle était à peu près certaine que ça leur réussisse. un peu aussi parce qu'elle se fichait pas mal du film. ce qui comptait, c'était que sasha soit là pour le partager avec elle. allez viens. tu lui tends les bras à ta sasha, tu la supplies de venir te faire oublier tout ce que t'as dans la tête et tout ce qu'il y a autour. tu l'implores de t'accorder une heure ou deux de répit, une heure ou deux sans plus rien calculer.

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Message Sujet: Re: tangled up (sasha)   tangled up (sasha) Empty Ven 12 Avr - 6:37

Tu ne croyais pas à l'amour au premier regard. Tu y avais déjà cru et t'avais éclaté ton coeur sur le béton armé, d'une solidité spectaculaire. Sentiments jamais partagés, d'un côté ou de l'autre. Tu avais rapiécé ton coeur comme une grande, mais tellement de putain de fois, qu'il ne ressemblait plus à rien. Et pourtant il s'emportait encore pour des petits et des grands rien. Et ce, même si, désormais, t'avais du mal à croire à l'amour, tout simplement. Même si t'arrivais facilement à oublier que tu n'y croyais plus. Fuck. Est-ce que tu ne l'oublies pas un peu, là, en entraînant, joueuse, Lali dans son propre lit. Sur l'autel, prête à te faire sacrifier. Tu te perds un moment, dans la joie, contre elle, ses bras que tu laisseraient t'étrangler. Lali. L'envie de laisser son nom se languir sur ta langue, comme personne n'a su s'en plaindre avant. L'impression, l'envie, d'être spéciale. Importante. Parce que t'as la prétention, de ne pas avoir vu la même chose, la première fois que ton regard s'est posé sur elle. T'as vu le masque, la surface, t'aurais pu t'arrêter là, mais t'as regardé plus loin. Jusqu'au bout de ses sourires faux. Jusqu'après qu'elle se soit épuisée. Toi t'es toi-même convaincue de mieux. T'y crois encore, quand elle te le montres en brides, quand elle t'en saupoudres. Quand elle est là pour toi, sans rien, sans rien en échange. Même si tu lui donnerais le monde, que tu ferais comme dans le compte où papa décroche la lune, puis meurt en tombant de l'échelle. Quand elle rigole, tu lui donnerais ta peau et tes os, ton corps en sacrifice. Elle te recolles un peu, quand ses bras te serrent. Elle t'achève quand elle te domine. Quand elle monte sur toi, sur tes cuisses, dans toute sa splendeur amazone. Ça te fait frémir, t'injectes l'une de ses bouffées de chaleur qui te bouffent de l'estomac en montant jusqu'aux lèvres, couvre tes joues d'un joli halo rose. Parce que tu luttes encore contre ta main qui veut agripper sa nuque, la ramener contre toi, lui faire perdre son souffle contre ta langue, glorieusement. Elle se sauve avant que tout cela ne deviennes une mauvaise idée. Attrapant un oreiller pour te le balancer, acceptant par la même ta proposition. Elle part, reviens, après un court séjour chez Emile. Elle t'a presque manqué, quand tu lui sourit tendrement.

Devant ton air niais, faut bien quelque chose pour te rafraîchir, surement pour ça qu'elle te tend son coca. Que t'en prends, avant de lui rendre. « Manque de rhum, dans ton coke. » Que tu lui souffles, joueuse, une autre bonne mauvaise idée. Lali à déjà foutu le DVD dans le lecteur. Le film commence, ou du moins, les animations du début et Lali perd ton attention un moment, le temps que tu plisses des yeux et que tu cherches à savoir quel film c'était. Sauf que quand elle te tends les bras, c'est dur d'y résister. Tu n'y opposes aucune force. Tu te rends, rampes jusqu'au canapé, viens te glisser derrière elle, lui faire de la place contre ta poitrine, entre tes jambes. La laissant t'utiliser comme matelas, parce que t'aimes bien, quand elle t'écrase un petit peu, quand elle relève sa tête vers toi. Quand tes doigts glissent tendrement dans ses cheveux. Quand tu retiens les secrets, de comment t'en prendrais tout les soirs, de cette simple tendresse. T'essaies de te concentrer un peu, sur le film. Duck soup, un vieux film des frères Marx, qui a son chambre malgré tout. Même si elle te distraite, encore. Ton pouce glissant doucement de a crinière à sa joue. « Ça va, t'es bien ? » Que tu lui demandes doucement, prête à changer de position, à te tenir sur ta tête, pour qu'elle soit mieux. Okay, peut-être pas, t'as pas la tête aux acrobaties ce soir, même si tu la laisserais bien faire de ton corps, son cirque.
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femme de chambre dans un hôtel de luxe (le plaza). les sourires de façade qui habillent les traits de son visage, les bonnes manières et les courbettes apprises avec frustration.
en coloc' dans le queens contemporain, et ce n'est jamais assez bien.
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Message Sujet: Re: tangled up (sasha)   tangled up (sasha) Empty Jeu 18 Avr - 1:39

elle met en branle ses certitudes sasha. d'un revers de main, elle chasse la lali si sûre d'elle, la lali qu'elle façonne de mille-et-une façons chaque jour qui passe. de ses yeux pétillants, de ses sourires enjôleurs, de son visage de poupée égarée, elle fait vriller des convictions et des chemins empruntés dont elle s'était juré de ne plus jamais dériver. elle révèle une direction qu'elle se défend pourtant d'envisager parce que c'était pas le plan à l'origine. sasha, elle est bien à coté de toi, toujours à portée de main. jamais trop près pour autant, juste là quand t'as besoin qu'elle le soit. parce que dans tout ça, il n'est pas question d'elle. seulement de toi lali, toi et ton bon plaisir, toi et ce que tu veux bien d'elle. parce qu'elle prend plus qu'elle ne donne, même quand elle s'essaie à partager. pourtant, quand sasha est là, elle donnerait cher pour avoir déjà tous les codes. pour ne pas se rétamer à chaque fois qu'elle tente d'agir bien, de tendre la main. prisonnière de l'instant, elle se mêle aux jeux d'enfants de la blonde. elle s'autorise à se laisser aller, au moins quelques minutes. parce que c'est presque vivifiant de lâcher prise, aussi fort. et elle a beau s'escrimer à la repousser de toutes ses forces sasha, il n'en reste pas moins qu'elle ne ressent jamais rien aussi fort que quand elle la sent contre elle. entre ses bras, contre son front, sous son corps ou encore du bout de ses doigts. ce qu'elle étouffe très bien, c'est l'incompréhension qui la gagne quand elle cherche à savoir pourquoi elle reste la jolie réceptionniste. elle pourrait voguer si loin, se trouver un monde à sa hauteur, un entourage qui la mériterait enfin, une vie qu'elle verrait en couleurs. ne t'y méprends pas sasha, c'est pas que j'veux que tu me quittes. c'est qu'avec toi, j'sais pas où j'vais, pas même ce dont j'ai envie. et ça me terrifie. parce qu'elle a tantôt le goût amer du passé, tantôt le goût attirant du futur. elle est le tout et le rien à la fois. et c'est finalement coincée dans cet enchevêtrement de sentiments incohérents qu'elle choisit de fuir lali. un foutu film qui lui offre l'échappatoire dont elle n'osait même plus rêver. une bouteille de coca pour seule offrande quand elle se révélait incapable de lui donner plus. manque de rhum, dans ton coke. toujours plus, parce qu'elle n'en a jamais assez sasha, parce qu'elle se montre parfois bien plus joueuse que sa complice. un jour, elle finira complètement piégée lali, mais ce ne sera pas encore aujourd'hui. j'pensais que je suffisais à te faire tourner la tête. la mine un tantinet boudeuse pour en rajouter. un peu aussi par besoin d'être rassurée, de savoir qu'elle ne l'a pas oublié sasha. encore moins remplacée par une autre qui serait bien plus intéressée, ouvertement à sa merci et prête à se jeter dans le grand bain en sa compagnie. le dvd est actionné et elle ne résiste pas plus longtemps à l'envie de la rappeler à elle. quand elle se refusait, d'une manière totalement déraisonné, à perdre le lien qui les unissait. c'est d'abord derrière elle qu'elle la sent, entre ses jambes et contre son buste qu'elle se glisse presque trop facilement. à tel point qu'elle en vient à se questionner, pour savoir si c'était pour sasha ou pour elle qu'elle faisait tout ça. et l'espace de quelques secondes, elle en vient à se dire qu'elle pourrait se contenter de ça, qu'elle pourrait oublier ce qui l'anime quand elle se la joue comédienne en soirée. sauf que ça ne dure jamais bien longtemps quand la fièvre du jeu et l'appât du gain la prennent au corps inlassablement. la comédie a déjà commencé sur l'écran, à l'endroit même où son attention n'est pas figé. ça va, t'es bien ? le regard trop doux pour une lionne dans son genre se relève vers l'agneau. bouge surtout pas sasha, laisse-moi me perdre dans tes bras. là où j'pourrais rejoindre morphée sans m'y opposer. quand les battements de ton coeur m'apporte un repos salvateur. de son emplacement, elle se sent à l'abri et elle sourit. attrapant l'une de ses mains, qu'elle accroche, sur laquelle elle fait courir ses doigts quand ils ne cherchent pas leurs homonymes. la parenthèse est trop bien accueillie puisque demain tout reprendra sa place avec autant de facilité que le masque qui recouvrait les traits de lali. apprendre à maitriser les faux-semblants, elle n'avait plus à le faire, devenue maîtresse de l'exercice. j'pourrais faire ma nuit comme ça. cette réponse, elle les vaut bien toutes. elle dit combien elle a lâché les armes, combien elle a tout posé sur la table, pour s'autoriser une légère accalmie. c'est de sa main dont elle se joue, celle-là qu'elle détaille de son regard vrai. sûrement pour la première fois, privé de tout artifice. j'voudrais t'écouter me raconter ta vie. que ta voix m'enveloppe de sa chaleur réconfortante et que je sache ce qui te fait tout entière. parce que j'ai envie de t'entendre toute la journée, juste pour me prouver que t'es toujours là. et parce que c'est à moi que j'ai envie que tu dises tout ça. tu vas rester avec moi sasha ? aujourd'hui, demain, dans deux semaines, trois mois, quatre ans... tu seras toujours là ? t'auras pas baissé les bras avec moi, même si j'te vois pas, même si j'me bats pas pour toi ?

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Message Sujet: Re: tangled up (sasha)   tangled up (sasha) Empty Jeu 18 Avr - 6:29

Lali. Lali et toutes ses choses que tu ne dis pas, que t'étouffes en rires qui assassinent les aveux. Parce qu'ils sont, de toutes façons, trop incertains, trop chancelants, trop dangereux, pourraient foutent le feu aux forêts de tes joues. Parce que t'as toujours d'excellentes mauvaises idées. Parce que peut-être que t'as envie de ses conneries, de mal calculer tes distances entre son corps et le tien, à cause de l'alcool. Cette excuse en drapeau blanc. Elle ne comprend pas. Elle a aucune idée comment, en ce moment, elle te fait tourner la tête, comme l'alcool t'aiderais à tenir droit, fière, à oser tout ce que ta langue et tes doigts se refusent désormais. Tu rigoles doucement pour éviter de t'étaler en vérités. Pour détourner ton regard dans ton doux rire, aussi, parce que sa petite mine boudeuse, tu l'avalerais au complet.

Tu te faufiles contre elle et tu te fais prendre. Parce que t'es bien, trop bien, que tu te pièges toi-même à t'asphyxier de son parfum. Parce que tu te trouves toujours un peu conne, d'y croire. Elle est un peu comme toi Lali, elle joue l'actrice et elle la joue bien. Tu l'as vu, dans ses sourires, dans ses charmes, de loin. Tu l'as vue faire tomber amoureux leurs portes feuilles et ça te pinces le coeur quand tu te demandes si elle t'arnaque pas, quelque part, toi aussi. Si t'es pas aussi conne que ses gars. Ça fait un p'tit peu mal. Surtout parce que tu ne comprends pas, ce qu'elle à a gagner avec toi. T'es pas riche, pas spéciale, à peine jolie. Tu ne comprends pas ce que t'as qui puisse valoir quoi que ce soit à ses yeux. Rien que deux petites joues qui rougissent pour elle quand elle te donne trop chaud et que tu te bornes à être son amie.

Être l'amie de Lali, c'est une petite torture, une douce mutilation, mais tu pourrais pas vraiment t'en passer. Quand elle relève son regard vers toi, que t'as envie de la tourner entre tes jambes pour qu'elle t'offres complètement son visage et te laisser emporter. Sauf que tu te pinces la lèvre inférieure. Tu peux pas. Imagines qu'elle veut pas. Imagines que tu foutent le bordel. Et t'oses pas demander. Ça se demande difficilement : ''est-ce que j'peux sauvagement m'emparer de tes lèvres jusqu'à plus faim ?'' La claque d'un nom, et le brasier spontané du oui. Elle à pas à faire grand chose pour t'embraser. Rien que prendre ta main, s'y accrocher ta faire rêver de ça, te la tenir dans la rue, l'embrasser fièrement, l'appeler ta petite amie. Un beau grand rêve. Rien que ça, ses doigts qui courent sur les tiens, taquinent de ''je t'aime'' que t'as envie de lui hurler sans savoir si tu les assumes, s'ils ne sont pas que des suppôts de passion, de retenue, de frustration. Tu te demandes, encore, souvent, comme tu peux désirer quelqu'un avec une telle force sans en exploser ?

Elle écoute pas vraiment le film, Lali. Elle te donnes toute son attention, et t'aimes un peu trop ça. Tu rigoles doucement, quand elle te charme avec ses mots. « Ma vie ? » Que tu rigoles doucement, « Mais tu vas t'endormir ! Elle est ennuyante ma vie... » Sauf les parties à elle. Il y a tes bagarres avec les clients, puis ses moments de bonheur avec Lali. Ce bonheur qui fait mal tellement il pince au ventre. Le reste c'est du bruit d'ambiance, du son blanc. Puis y'a sa petite question qui te fait doucement froncer les sourcils. Tu serais sensée partir pour aller où ? T'as personne à retrouver, oui t'as des chats, mais bon, ils peuvent survivre sans toi, une nuit, ou deux, ou plus probablement. Tu sais pas quelle connerie tu ferais pas pour elle, de toute façons, si elle te le demandais. Sauf que tu comprends pas pourquoi cette question là, viens là, à ce moment là. Tes mains glissent doucement sur ses hanches pour la faire e retourner doucement, pour qu'elle te fasse face et c'est seulement quand elle est retournée sur le ventre que tu te rend compte qu'elle est beaucoup trop près de toi. Vos visages sont, déraisonnablement près.

« Pourquoi tu demandes ça ? » Que tu t'inquiètes, replaçant une mèche derrière son oreille, calmement. T'es bonne menteuse, toi aussi, elle ne voit pas comme tu paniques, comme elle était mieux sur le dos comme t'es au bord du précipice de faire une connerie qui la fera fuir, encore. « J'vais nul part. J'reste ici tant que tu veux. » Que tu lui souffles doucement dans un sourire, ta main qui viens doucement caresser l'une de ses joues. Là pour la serrer en ronflant. La serrer plus fort encore quand elle ferait un cauchemars ou qu'elle raterait un demi-souffle. Là pour l'entendre geindre si ses rêves devenaient trop humides. Là pour la regarder vivre, la sentir exister. Tu perds pied un tout petit peu quand tes lèvres partent seules. Vont se perdre en un petit baiser sur la joue de la gamine, pour la deuxième fois, ce soir. Sauf que tes lèvres se perdent, se rapprochent du coin de sa lèvre. Va s'y, court, Lali. Sauves-toi encore une fois. Sauves-toi comme tu sais si bien le faire. Dérobes-toi comme Shérazade. Dans l'histoire, tu te surprenais encore à avoir le rôle du roi lourd qui la mariait de force et voulait que la sauter. Pourtant, c'est elle qui voulait tes histoires des milles et unes nuits de Sasha, non ? Mauvais casting.
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Message Sujet: Re: tangled up (sasha)   tangled up (sasha) Empty Lun 20 Mai - 23:53

les calculs et autres manipulations à son avantage, c'est bien. sauf que ce soir, c'est trop. trop de ce qu'elle est fatiguée de faire, trop de faux-semblants qui l'irritent, trop de comédie dont elle ne s'amuse plus, trop de ce qu'elle n'a pas envie en somme. aujourd'hui est un autre jour, aujourd'hui est sans doute différent d'hier, d'avant-hier et peut-être même d'il y a deux mois. au même titre que les sensations et les sentiments qui lui font perdre pied tant elle ne maîtrise plus rien, autant qu'elle ne comprend plus ce qui se passe. pourtant, elle essaie de maintenir le cap, de garder un ascendant sur la direction que prennent les évènements, mais elle chavire beaucoup trop vite et elle perd la main. frôlant la ligne, c'est d'elle-même qu'elle choisit d'aller flirter avec le danger. parce que jouer au funambule sur une corde au bord du vide la fait vibrer. c'est contre sasha qu'elle se glisse, c'est là qu'elle se sent apaisée, qu'elle se sent aimée. et sans vraiment se l'expliquer, elle se dit naturellement que sa véritable place est sûrement celle-là. alors qu'elle passe sa vie à chercher autre chose, à errer dans le sillage d'êtres totalement incompatibles avec elle, de ceux qui ne la connaissent même pas vraiment. rien n'a changé, elle est toujours autant dans le flou lali. incapable de décrypter ses propres actions et réactions, incapable de savoir ce qu'elle réclame et ce qui lui convient. personne ne lui a jamais appris à faire les bons choix, personne ne lui a jamais montré comment faire face aux évidences. elle est comme une gamine que l'on a jeté trop rapidement dans le grand bain, sans aucune bouée de sauvetage à laquelle se raccrocher. sans aucune main tendue pour l'aider à remonter à la surface. c'est en dernier recours qu'elle se laisse malmener par la houle et qu'elle perd ses repères. et c'est encore à sasha qu'elle se maintient, parce que ça lui fait du bien. comme si elle était le phare en pleine mer que le ciel lui avait envoyé pour ne pas sombrer. en son for intérieur, elle sait que cette parenthèse ne durera pas longtemps, et qu'elle doit donc en profiter tant qu'elle le peut encore. parce que lali n'est pas lali à cet instant ou peut-être était-ce une autre facette qu'elle s'était toujours refusé à explorer, rendant le jeu bien moins dangereux. quand les choses reprendront leur place originelle, elle se refermera comme une huître et elle fuira. encore. toujours. pour ne pas avoir à se frotter à ce qu'elle ne connaît pas, ou à ce qu'elle ne veut plus connaître. parce qu'elle s'était juré de ne plus jamais s'y laisser prendre. on l'écorchera une fois, mais pas deux. il lui restait un minimum d'estime pour elle-même pour ne pas s'accorder à flancher de nouveau. et pour l'heure, ce qu'elle supplierait presque pour obtenir, c'est la voix de sasha et sa vie toute entière. ce qu'elle a vécu, ce qu'elle a aimé, ce qui l'a fait pleurer, ce qui l'a fait rêver. tout ce qui a pu faire d'elle celle qu'elle est aujourd'hui. et la mélodie de ses cordes vocales en prime, pour le délice. ma vie ? mais tu vas t'endormir ! elle est ennuyante ma vie... elle lève les yeux au ciel à l'entente d'une telle réponse. intimement persuadée qu'elle ne l'était pas plus que celle d'une autre, pas plus que la sienne. et ? c'est grave si je m'endors ? ça te forcerait à rester avec moi, à me serrer dans tes bras pour me tenir chaud et à te réveiller à côté de moi. dis-moi sasha, c'est si grave que ça ? la vérité, c'est que pour une des premières fois de sa vie, ça l'intéresse réellement et elle a cette envie d'en savoir plus sur quelqu'un d'autre qu'elle-même. ça n'arrivera pas tous les jours et elle devrait mesurer sa chance la jolie blonde. et plus elle y pense, plus ça lui échappe complètement cette insécurité et cette vulnérabilité qui l'étreint à ce moment précis. au moment-même où elle pose une question que ses lèvres auraient dû retenir, pour ne pas avoir à perdre la face. c'est là qu'elle sent les mains de sasha et elle ne fait preuve d'aucune résistance quand elle la fait tourner sur elle-même jusqu'à ce que que leurs regards se percutent. elle pourrait même étouffer tant l'air lui manque. pourquoi tu demandes ça ? un rire nerveux franchit la barrière de ses lippes, juste avant qu'elle ne baisse les yeux. c'est un vague haussement d'épaule qu'elle lui offre en guise de justification. et elle déteste sa position, presque autant qu'elle déteste ne pas savoir quoi dire. en toutes circonstances, elle a toujours les mots qu'il faut lali, sauf aujourd'hui. peut-être que t'as été trop habituée à ce qu'on te quitte. personne n'est jamais resté près de toi, pas même tes parents alors que c'était leur mission. c'est pour ça que tu paniques parce que tu sauras plus gérer l'abandon de la même manière. t'as trop joué la comédie et t'es fatiguée de ça. au moins pour ce soir. j'vais nul part. j'reste ici tant que tu veux. un mince sourire s'invite quand elle relève timidement ses iris vers elle. un peu aussi quand elle sent les doigts de sasha dans ses cheveux ou sur sa joue. parce que ça la rassure, ça lui prouve qu'elle est vraiment là, que ce n'est pas qu'une illusion. de tout son coeur, elle aimerait lui dire merci même si elle n'a aucune certitude sur la véracité de sa promesse. pourtant, ça reste coincé au fond de sa gorge, comme pour tenir compagnie à cette boule qui menace de la faire éclater en sanglots à tout moment. de ces larmes qu'elle avait toujours contenu, de ces larmes qu'elle avait cru pouvoir repousser éternellement, de ses larmes qui ne lui laissaient aucun répit mais qu'elle se refusait encore à laisser couler. parce qu'elle n'est pas faible lali, et qu'elle ne s'écroulera jamais devant qui que ce soit. même si elle devait en crever. ce sont les lèvres de sasha, sous la forme d'un baiser, qui se rapproche un peu trop des siennes, qui la font sursauter. et elle se dégage d'un mouvement précipité, reprenant trop rapidement pied dans une réalité qui lui appartenait celle-là. elle se rassoit, faisant dans le même temps dos à la blonde. oublie ce que j'viens de dire, c'était débile. elle secoue la tête devant sa bêtise, devant ses idées qui par moment n'étaient plus aussi claires. t'es même pas obligée de rester, j'le mérite pas. j'te mérite pas. et tu me connais pas sasha. j'suis pas un cadeau, j'ai jamais été un cadeau pour personne. au mieux une épine. peut-être que ça la déculpabilise de se dire qu'elle ne sera pas responsable si la jeune frances décide de ne pas la prendre au mot et de rester. elle lui aura au moins donner l'occasion de fuir tant qu'il en était encore temps.

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Message Sujet: Re: tangled up (sasha)   tangled up (sasha) Empty Mer 22 Mai - 16:47

Parrait que y'a plusieurs façons d'aimer et que chaque humain à propre façon de démontrer son affection. T'étais curieuse, t'as fait le test. Toi, c'est dans les actions, actions physique, les caresses, les baisers, le toucher, mais aussi dans les mots, les je t'aime, le poème d'amour, c'est apparement important pour toi. Toutes ses choses dont les gens on peur aujourd'hui. Toi tu balances des je t'aime à tes amis avant de fermer le téléphone, alors que ta mère elle, ose même pas te le dire en retour. Weird des sentiments. Elle, c'est un amour de service. Les je t'aime ça lui fait peur et ça veut rien dire. Juste de mots qui comptent pour rien. Elle c'est dans les actions, l'aider à faire la cuisine, se démener physiquement pour l'aider, ça vaut milles je t'aime. Normal que t'as souvent l'impression d'être à l'ouest avec elle, que vous venez de deux planètes qui ne se connaissent pas. Pour Lali, tu te disais que c'était surment l'amour de cadeau, les petites attention, mais t'es certaine qu'il y a plus, qu'il suffit de gratter sous la couche d'or dont elle s'emballes. La preuve quand elle veut que tu lui racontes ta vie. Que t'es timide, mais que tu cèdes presque. N'importe quoi. N'importe quoi pouvant la rendre heureuse, tu le ferais. Elle te demande si c'est grave, si elle s'endort. Un peu quand même, mais t'hausses les épaules, un petit sourire en coin.

Elle semble pas bien quand tu lui demandes pourquoi elle veut connaître le fond de ta vie, voir jusqu'au fond de ton âme, tu veux savoir ce qu'elle y cherche. Elle veut pas répondre, c'est pas grave. Ça ne te déranges pas de te mettre à nue, de lui montrer tes blessures en premier, si ça peut l'encourager elle, à se livrer un peu. Ce serait au moins ça, puis faudra que tu vives d'autres aventures après, pour avoir encore quelque chose d'intéressant à lui dire. Tu lui promets de rester. Tu sais pas si elle savait, mais cette soirée était déjà prévue comme étant un sleepover. Du moins, dans ta tête. Il s'passe beaucoup de truc, dans ta tête, faut dire. Surtout quand les yeux fermés, tes lèvres perdent le chemin de la raison, contre la peau de Lali. Ta bouche glisse jusqu'à trop près de la sienne et elle sursaute, s'enfuit. Oups. Ton coeur se pince. Merde, tes joues qui se rosissent. Elle veut plus, Lali. Plus... de toi ? Probablement. Ça se pince plus fort encore dans ta poitrine. Ton petit coeur malade de trop aimer. Elle dit que t'es pas obligée de reste, elle arrête pas de dire qu'elle le mérites pas. Elle comprend pas qu'elle a pas à te mériter. Que t'es pas un prix, que t'es juste là parce que t'es bien là. Même quand elle te fuis, même quand elle s'amuse à tout saccager, t'es bien. C'est ton tour de te relever, comme une grande, sans pleurer. Tu hésites quelques instants, avant de glisser ta main sur la sienne, enlacer vos doigts, ton pouce qui vient doucement caresser le sien. Ton petit nez qui vient pousser sur sa joue comme un petit chien qui veut de l'attention.

« Bien essayé mais, à moins que tu me foutes dehors, moi, je reste. » Tu venais de le promettre, t'allais pas foutre le camp, juste là. Tu voyais bien, ce qu'elle faisait, qu'elle essayait doucement de foutre le bordel, de se sabotter, de te faire fuir sans trop te faire du mal. Juste un tout petit peu. Ça ne te dérange pas de souffrir un petit peu, si ses sous ses doigts à elle. « S'pas grave si tu veux pas d'bisous, j'vais arrêter d'insister, okay ? » Que tu lui promets aussi, sans pouvoir t'assurer que tu sauras, tenir cette promesses là, t'entoures sa taille de ton bras. « Reviens contre moi, j'ai vingt-quatre ans à te raconter, c'est quand même long... » Tu frottes ton nez contre sa joue, y déposant doucement, tendrement tes lèvres. Baiser-papillon, donné du bout d'un amour redevenu calme. Tes doigts qui jouent doucement dans ses cheveux quand tu retrouves le fond du canapé, l'invites du bout de tes bras, à se reglisser entre tes jambes, sa tête contre ta poitrine, pour s'endormir contre ton coeur si elle en avait envie. « Il était une fois, une petite Sasha Mary Alix Frances née comme une blague dans une tempête de neige, un premier avril. C'était perdu dans les jolis bois de Catskill aux États-Unis... » Que tu commences, lui souriant tendrement. Parce que le film joue toujours et que vous n'en avez rien à battre. Parce qu'Emile et de l'autre côté du mur et que vous n'en avez rien à battre non plus. Ni de lui ni du reste du monde. C'est ce que t'aimes avec elle. Le reste du monde cesse d'exister. Juste ses yeux, son parfum, tout ce qu'il reste au monde. Elle est ta petite fuge de la vie. Sauf que toi, tu restes là, juste là.

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