le pacte de la mort qui tue - (pv harvey)

le début de la fin

C’était une journée comme les autres, de ces journées que j’aimerai passé, des journées où dés le départ la journée passe mal. J’ai encore en tête le visage de ma grande soeur, Millie. Du dégout, de l’incompréhension, du dédain ? De la déception, surement et en même temps je ne peux pas lui en vouloir. J’ai fait la pire chose qui puisse arriver au monde, je voudrais pouvoir revenir en arrière, mais c’est tout simplement impossible. Alors, alors je vais faire avec, je vais fermer les yeux, essayer de trouver un moyen, un ENORME moyen de me faire pardonner et quitter la colocation. Je ne peux pas rester dans cet endroit alors qu’elle nous a surpris tous les deux. Oh bon sang, quelle conne ! Je me maudis toute la journée, je ne suis que l’ombre de moi même en cette journée. J’essaye de ne tuer personne, il ne manquerait plus que cela. Je ne veux pas de patient sur la conscience, mais je suis bien consciente que je dois faire attention. Je viens de prendre ma pause, je donne à mon corps sa dose quotidienne de caféine. Je soupire légèrement, bavardant que très peu avec mes collègues. J’ai la tête ailleurs, j’ai beau le détester, j’ai beau me détester. Je suis terriblement conscience de tout cela, je n’arrive pas à retirer de mon esprit les sensations que lui seul est capable de procurer en moi, et je déteste cela. vraiment. Je finis par reprendre le boulot essayant de l’effacer de mon esprit, il le faut je n’ai clairement plus le choix. Il va falloir aller de l’avant et j’ai une méthode dans ce domaine, pas la meilleure de toute mais elle fonctionne plutôt bien. ça implique, un bar, boire quelques verres. Je devrais faire cela. Je ne regardais pas vraiment où j’allais, je l’admets, mais j’étais pressée, assez pour bousculer une personne. Oh excusez-moi ! Je ne regardais pas spécialement où j’allais. J’espérais qu’il ne soit pas trop déçu. Rapidement je relève la tête et aperçoit cet homme. Sa tête me dit vaguement quelque chose, je n’arrive plus à la restituer, mais… On se connait non ? Je plisse légèrement les yeux et je cherche à comprendre où je l’ai vu avant de remettre son visage. Plutôt bien habillé, bel homme d’ailleurs, je me souviens désormais. Je souris en pensant à lui, avant de reprendre un air, parfaitement, professionnelle. Comment va la jeune femme de la dernière fois, vous étiez avec elle ? Je m’étais occupé de son cas, et je n’avais pas trop compris le lien entre les deux, après tout ça ne me regardait tout simplement pas finalement. Absolument pas.